C'est un test de poids que je vous propose aujourd'hui et cette caractéristique doit être comprise de manière littérale et non imagée ! En effet, cette nouvelle version affiche des dimensions qui dénotent par rapport à ses prédécesseurs. Le Fengmi Nova récemment testé sur le blog pesait 7,1 kg avec un encombrement de 456 × 308 × 91mm alors que la version Max (qui mérite bien son nom) affiche un poids de 18,2 kg et des dimensions bien supérieures : 608 × 389 × 140mm.
Le prix a également connu un gonflement puisque le Fengmi Max 4k est disponible au tarif de 2686€. C'est bien plus cher que les Xiaomi 4K 1S ou Fengmi Cinema Pro qui tournent autour de 1500€. Alors pourquoi ce surcoût ? C'est ce que nous allons examiner ensemble dans les lignes de ce nouveau banc d'essai exclusif.
Chers lecteurs, si pour vous Fengmi rime avec projection laser DLP à ultracourte focale, sachez que vous avez tout à fait raison et ce même si le constructeur est également à l'origine de quelques DLP LED de renom (Vogue et Vogue Pro).
Le nouveau Formovie Max 4K est équipé d'une source laser ALPD3.0 particulièrement puissante puisque le constructeur annonce une luminosité de 4500 lumens avec un contraste de 1500:1.
Appareil 4K, il utilise la puce DMD 0,47 de Texas Instrument lui permettant de diffuser en 4K HDR (HDR-10 et HLG) grâce au traitement d’image de Texas Instruments, le XPR x4 (un procédé optique qui décale les pixels de manière extrêmement rapide et invisible pour l’œil humain en transformant les 1920×1080 pixels de la puce DLP en 3840×2160).
Il s’agit d’une station médias tout-en-un, qui rassemble dans la même coque le projecteur, son système sonore de 2×20W et un lecteur médias ainsi que le support Bluetooth, Wifi et LAN. Avec une telle luminosité, le constructeur le recommande pour des tailles d’écran allant jusqu’à 200″ de diagonale soit 5 mètres !
Mais la principale nouveauté apportée par ce modèle est la présence d'un traitement vidéo avec interpolation d’images. La grande majorité des projecteurs DLP à puce 0,47 actuellement disponibles sur le marché accepte les signaux 1080p à 24, 50 et 60hz en entrée mais la diffusion est réalisée en 60hz. Cette caractéristique est la cause d’une image moins précise et moins fluide dans les travellings. C’est ce qu’on appelle le judder. Cette faiblesse peut disparaître avec la mise en place d’une aide à la fluidité également appelée interpolation d’images ou MEMC dans le cas du Fengmi. Ajustable sur 3 niveaux, elle doit offrir un bon équilibre entre naturel de l’image et amélioration des images en mouvement.
Mise à jour du 12 avril 2022 :
Le Fengmi Max 4k est un modèle d’importation parallèle. Ses menus sont en mandarin et en anglais (pas de français, il ne s’agit pas d’une version globale). Il est disponible ici (cliquez sur le lien).
Je vous ai parlé d'emblée des dimensions et du poids du Max 4K car elles sont à prendre en compte car il faudra lui trouver un emplacement apte à accueillir son volume et à supporter ses presque 20 kg. La forme rectangulaire grise des projecteurs UST Fengmi est reconduite mais avec une finition de la coque en métal et non plus en plastique.
Pour son placement, le projecteur ne dispose d'aucun zoom mécanique ; c'est sa position qui va déterminer la taille de l'image projetée. Il restera à régler d'éventuels défauts de géométrie de cadre à l'aide de la correction électronique sur 8 points et à réaliser le focus grâce au bloc optique motorisé. Pour obtenir une image de 2m50 de base j'ai reculé le bord du projecteur de 24 cm par rapport à mon écran Vividstorm CLR.
La connectique est riche et offre 3 prises HDMI, 2 prises USB, 1 optique, 1 LAN. A noter que le connecteur trois broches de la prise d’alimentation est au format classique et ne nécessite plus l’achat d’un câble avec prises « tête de mickey » comme sur les précédents Fengmi.
Sa télécommande est Bluetooth, la solution idéale pour les personnes qui ne souhaitent pas être obligées de viser les capteurs infrarouge (donc tout le monde !).
Son OS est propriétaire. Il s'agit de FengOS.
Le modèle est prévu pour le marché chinois mais grâce à Projectvtools j'ai néanmoins pu installer, Amazon Prime, Molotov et Youtube. Si Netflix est disponible dans le store AndroïdTV, cette version ne fonctionne pas avec le Formovie Max 4K. Il faudra utiliser une solution externe en liaison HDMI ou en mode miroir pour y avoir accès.
Les menus intègrent également un lecteur médias lisant tous les fichiers vidéo, photo et audio que vous lui donnerez à lire par le biais de votre réseau domestique ou d'une clé USB.
Comme ce projecteur est d'abord destiné au marché chinois mais qu'il dispose d'une option permettant de configurer ses menus en anglais, je vous place ci-dessous la marche à suivre pour pouvoir accéder à la langue de Shakespeare dans une démarche pas à pas illustrée par 5 photos.
Une fois cette opération réalisée, vous pouvez accéder au menu global du projecteur donnant accès aux réglages images (différents suivants la source) et aux paramètres de l'appareil dont la gestion des réseaux.
La liaison HDMI offre le plus grand nombre de sélections d'images configurées en usine :"sports, child, standard, movie, showy, display, Game et une mémoire utilisateur". Si vous n'utilisez pas de liaison HDMI, le mode Game (avec input lag réduit) ne sera pas accessible.
A chaque fois que vous modifierez un paramètre de l'image (contraste, luminosité, finesse, nuance, saturation, etc.) vous tomberez dans la seule mémoire utilisateur. Celle-ci permet en plus des sélections de couleurs froide, standard et chaude de choisir un mode custom qui permet de régler le Gain de l'échelle de gris. Pour le Gamut il faudra se contenter des options de nuances et de saturation car l'appareil ne dispose pas d'un CMS.
Le projecteur n'a pas d'éditeur de Gamma mais la gestion de ce paramètre est plutôt bien réalisée (nous le verrons dans la partie verdict technique) et le Gamma EOTF (4K HDR) est sélectionné de manière automatisée (mais non dynamique) par le projecteur
Tout ceci est relativement classique chez Fengmi. Ce qui l'est moins est la présence d'un dispositif MEMC (un mode d'interpolation d'images) qui peut être activé sur 3 niveaux : bas, moyen et haut.
Autre nouveauté d'importance et bien utile au regard de la puissance du Max 4K, la luminosité est ajustable sur 10 niveaux.
Si je salue la présence de ces deux options, je regrette qu'elle ne soient pas accessibles directement alors qu'une image serait projetée. Il faut aller les régler dans le menu paramètres en arrêtant toute diffusion. C'est regrettable car on ne peut pas jauger en temps réel de l'effet obtenu, il faut à chaque fois relancer la lecture.
Enfin deux autres nouveautés sont présentes pour faciliter la vie de l'utilisateur : une option d'ajustement automatique de l'image ainsi qu'un mode THX présent en liaison HDMI.
Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :
Le Fengmi Max 4K, malgré la présence de deux modes de gestion de la lumière (View mode et office) et la présence d'une graduation de la luminosité affiche invariablement les mêmes mesures : 44,3 dB sonomètre placé sur le projecteur et 36,4 dB à 50 cm de distance. Malgré sa puissance lumineuse, le nouveau Fengmi reste relativement discret. N'oublions pas que vous serez assis bien plus loin de ce projecteur UST que la position de prise des deux mesures.
Quant au système sonore intégré de 2 × 20W, je dois dire que j'apprécie toujours autant le rendu des solutions Fengmi ou Xiaomi. Il y a du coffre et de la précision et c'est une constante, génération après génération.
Consommation électrique :
Si la vérification du bruit de fonctionnement n'amène aucune différence perceptible et mesurable, il n'en va pas de même de l'analyse de la consommation électrique. Ainsi le Max 4K réclame 371 W/h à fond les manettes et 172 W/h avec le laser abaissé à une puissance de 1. Dans ma configuration avec un écran de 2m50 de base, les 172 KW/H sont amplement suffisants.
Piqué et netteté :
Pour projeter une image 4K avec fidélité et précision il faut une optique de qualité. Fengmi n'a pas fait d'impasse sur ce point mais comme bien souvent pour les projecteurs d'importation parallèle, le réglage de netteté est trop poussé par défaut. Si on prend soin d'abaisser le paramètre "finesse" de +50 à +20, on obtient une image débarrassée de toute trace de doubles contours.
La mire de précision intégrée au projecteur démontre qu'il est possible d'obtenir une image nette et précise d'un bout à l'autre de l'écran.
Fluidité :
Dans le domaine de l'interpolation de l'image ou aide de la fluidité en 1080p SDR ou 4K HDR, les champions du moment se trouvent chez JVC, LG et SONY. Je fondais de grands espoirs sur ce Fengmi mais ils ont rapidement été douchés par la présence tenace d'artefacts de bougé sur les objets et personnages en mouvement.
Le MEMC du MAX 4K est disponible en SDR et en 4K HDR mais il n'est pas géré de manière optimale et au final après quelques heures j'ai préféré le débrayer. C'est très dommage car c'est un des arguments de vente de ce diffuseur frontal qui marquait une différence notable par rapport à ses prédécesseurs.
Input lag :
Les projecteurs DLP qui intègrent un système de traitement vidéo élaboré comme l'interpolation d'images souffrent généralement d'un niveau de lag élevé. Hors du mode dédié au jeu vidéo (Game), le Formovie MAX 4K affiche un retard de 137,9 ms. C'est bien trop élevé pour espérer jouer dans de bonnes conditions à des parties en réseaux. La sélection Game permet d'abaisser l'input lag à 71,1 ms. C'est bien mieux mais encore insuffisant pour qualifier ce modèle d'appareil Gaming.
Overscan, cadre lumineux puce 0,47 :
En 1080p et en 4K HDR, la recherche d'un éventuel croping ou rognage qui serait pratiqué en interne par le projecteur s'est avérée vaine. Votre écran de projection bénéficiera donc de toutes les parties de l'image de l'œuvre projetée.
L'utilisation de la puce DMD 0,47" reste synonyme de la présence d'un liséré gris sur les bords extérieurs de l'image. Il est donc bien là, d'une largeur de 2 cm avec mon image au format 16/9ème de 2m50 de base.
Colorimétrie et Gamma :
Le constructeur annonce une couverture de 100% de l'espace couleurs HDTV. C'est bien le cas mais on reste un petit peu sur sa faim. En effet, l'utilisation d'une source lumineuse laser même en combinaison avec une roue au phosphore doit offrir un Gamut bien plus élevé et plus proche du DCI-P3 que du rec.709. Ce n'est pas le cas avec le Fengmi MAX 4K.
On se consolera en constatant le très bon travail sur la fidélité des couleurs réalisé en usine. Le mode sports affiche une température de couleurs de 6587K avec un Gamma linéaire à 2.05.
Le passage par la case calibrage permet d'obtenir un écart deltaE inférieur à 3 (seuil de perception en-dessous duquel l’œil humain ne fait plus la différence) et une température de couleurs de 6484K (6500K valeur de référence recherchée) ainsi qu'un Gamma linéaire de 2,14.
Voici mes valeurs correctives, où il faut noter que malgré la présence d'un seul réglage de Gain (sans Bias) il est possible de régler finement la température de couleurs.
Mode Custom
Puissance lumineuse: View Mode
Contraste : 32
Luminosité : 49
Puissance laser : 10
Dynamic Color : On
Dynamic Contrast : On
Colors Customs :
Red Gain : 1123/1500
Green Gain : 1037/1500
Blue Gain : 943/1500
Contraste et luminosité :
Le Fengmi Max 4K est un canon à lumière. Les 4500 lumens annoncés sont presque atteints avec 4450 lumens mesurés dans le mode "display" mais avec une température de couleurs trop froides.
Il est possible de conserver après calibrage 3269 lumens, ce qui rend le MAX 4K apte à projeter une image 1080p SDR de 5m80 de base et 4K HDR de 4m55 ! Heureusement, pour calmer ses ardeurs il est possible d'intervenir sur la puissance du laser. En abaissant son niveau de 10 à 1, il reste 1353 lumens, ce qui est amplement suffisant pour 3m73 de base en 1080p SDR et 2m93 en 4K HDR.
Ce nouveau projecteur laser UST est donc bien capable de diffuser une image de 200 pouces de diagonale sans sacrifier à sa dynamique.
Une telle lumière n'aide pas à renforcer le contraste et le nouveau Fengmi est bien loin d'atteindre les 3000:1 que je relève régulièrement sur les Xiaomi 4K 1S ou Fengmi Cinema Pro. Après calibrage j'ai mesuré 1021:1 de contraste séquentiel. Ce n'est pas mirobolant mais reste bien mieux que la plupart des Acer, BenQ et Optoma récents équipés d'une puce DMD 0,47.
Sur l'introduction de Wonder Woman 1984 je note rapidement la grande précision de l'image. Les amoureux de l'image DLP et sa netteté seront aux anges avec ce modèle (en suivant mes conseils d'ajustement du paramètre "finesse"). L'image est nette, précise. Les contours des personnages et objets sont finement dessinés, tout ceci avec une très forte dynamique. Si la netteté est une des forces de ce nouveau projecteur Fengmi, il n'en va pas de même de la fluidité. La piètre qualité de l'interpolation d'image est regrettable pour un appareil de 2600€. Pour le coup, LG, Optoma et Samsung peuvent dormir tranquilles. Les artefacts de bougé sont trop présents à tel point que je préfère le judder avec le MEMC désactivé, c'est dire!
Pour le naturel des couleurs en sortie de boîte, le mode "sport" apparaît comme le plus équilibré. Le Fengmi MAX 4K tirera toutefois bénéfice d'un calibrage pour en obtenir le meilleur.
La luminosité représente la grande force de ce projecteur, d'autant qu'il est possible de la moduler finement pour obtenir une consommation électrique réduite et l'adapter à des bases d'écran moyennes. Cette pêche empêche toutefois le Max 4K d'atteindre les niveaux de noirs que peuvent proposer un Xiaomi 4K 1S ou un Fengmi Cinema Pro.
En ce qui concerne le HDR, la principale chose à savoir est que ce projecteur gère de belle manière automatique les métadonnées HDR-10 (mais pas dynamique). Vous n'avez pas la possibilité de modifier les paramètres spécifiques au HDR comme sur d'autres projecteurs, mais compte tenu du travail réalisé en interne par le Fengmi cela a peu d'importance. Le Max 4K effectue une bonne conversion HDR contribuant à ce que les hautes lumières conservent un bon niveau de détails avec une dynamique puissante en s'appuyant sur sa forte luminosité.
Je positionne ci-dessous une vidéo avec des extraits SDR de WW84, un épisode de Love, Death and Robots sur Netflix et 4K HDR de James Bond Spectre,
Ce modèle élevé aux stéroïdes ou encore véritable Terminator de la projection à ultracourte focale est destiné aux très grandes tailles d'images. Si vous envisagez de projeter ainsi sur plus de 150 pouces de diagonale il n'a guère de concurrent à ce prix. Pour des bases d'écran plus raisonnables et plus courantes, il est surdimensionné.
En ce qui concerne l'interpolation d'images, je ne peux pas dire que la première incursion de Fengmi dans le domaine de l'aide à la fluidité se soit révélée très concluante. Espérons que le futur Cinéma 2 qui sortira au cours de l'été 2021 soit plus à l'aise sur cette partie. Il sera, en tout cas, plus léger, moins cher et moins lumineux que ce Formovie Max 4K.
J'ai apprécié :
- La luminosité,
- Le réglage de puissance du laser,
- La précision de l'image,
- Sa relative discrétion de fonctionnement,
- Les bons réglages de colorimétrie en sortie de boîte,
- La gestion 4K HDR.
Je regrette :
- La taille de l'appareil,
- Le contraste en retrait,
- Une mode d'interpolation d'images à revoir.
It's a weight test that I'm proposing to you today and this characteristic must be understood in a literal way and not in a pictorial way! Indeed, this new version displays dimensions that are different from its predecessors. The Fengmi Nova recently tested on the blog weighed 7.1 kg with a footprint of 456 × 308 × 91mm while the Max version (which deserves its name) weighs 18.2 kg and has much larger dimensions: 608 × 389 × 140mm.
The price has also swelled as the Fengmi Max 4k is available for €2686. This is much more expensive than the Xiaomi 4K 1S or Fengmi Cinema Pro which are priced around 1500€. So why the extra cost? That's what we'll examine together in the lines of this new exclusive test bench.
Dear readers, if you think Fengmi is synonymous with ultra-short-throw DLP laser projection, you're absolutely right, even if the manufacturer is also the originator of some renowned LED DLPs (Vogue and Vogue Pro).
The new Formovie Max 4K is equipped with a laser source ALPD3.0 particularly powerful since the manufacturer announces a brightness of 4500 lumens with a contrast of 1500:1.
As a 4K device, it uses Texas Instrument's DMD 0.47 chip allowing it to broadcast in 4K HDR thanks to Texas Instruments' image processing, the XPR x4 (an optical process that shifts pixels extremely quickly and invisibly for the human eye by transforming the 1920×1080 pixels of the DLP chip into 3840×2160).
It is an all-in-one media station, which brings together the projector, its 2×20W sound system and a media player as well as Bluetooth, Wifi and LAN support in the same shell. With such brightness, the manufacturer recommends it for screen sizes up to 200″ diagonal or 5 meters!
But the main novelty brought by this model is the presence of video processing with image interpolation. The vast majority of DLP projectors with a 0.47 chip currently available on the market accept 1080p signals at 24, 50 and 60hz in input but the broadcast is done in 60hz. This characteristic is the cause of a less precise and less fluid image in dollies. This is called judder. This weakness can disappear with the implementation of a fluidity aid also called image interpolation or MEMC in the case of Fengmi. Adjustable on 3 levels, it must offer a good balance between naturalness of the image and improvement of moving images.
I mentioned the dimensions and weight of the Max 4K at the outset because they are important to consider as it will be necessary to find a place to accommodate its volume and support its almost 20 kg. The grey rectangular shape of the UST Fengmi projectors has been retained, but with a metal rather than plastic shell.
For its placement, the projector has no mechanical zoom; it is its position that will determine the size of the projected image. It will remain to adjust possible defects of frame geometry using the electronic correction on 8 points and to carry out the focus thanks to the motorized optical block. To obtain an image of 2m50 of base I moved back the edge of the projector of 24 cm compared to my Vividstorm CLR screen.
The connectivity is rich and offers 3 HDMI sockets, 2 USB sockets, 1 optical, 1 LAN. Note that the three-pin connector of the power socket is in the classic format and no longer requires the purchase of a cable with "mickey head" plugs as on previous Fengmi.
Its remote control is Bluetooth, the ideal solution for people who don't want to have to aim the infrared sensors (so everyone!).
The Fengmi Max 4k is a parallel import model. Its menus are in Mandarin and English (no French, it is not a global version). It is available from Europe (CZ warehouse) for 2686€ with the discount code BGGSRF11. It's here (click on the link).
Its OS is proprietary. It is FengOS.
The model is intended for the Chinese market but thanks to Projectvtools I could nevertheless install, Amazon Prime, Molotov and Youtube. If Netflix is available in the AndroidTV store, this version does not work with the Formovie Max 4K. It will be necessary to use an external solution in HDMI link or in mirror mode to have access to it.
The menus also include a media player that plays all the video, photo and audio files you give it to play via your home network or a USB stick.
As this projector is primarily intended for the Chinese market but has an option to configure its menus in English, I place below the procedure to follow to access the language of Shakespeare in a step by step illustrated by 5 photos.
Once this operation is done, you can access the global menu of the projector giving access to the image settings (different according to the source) and to the parameters of the device including the network management.
The HDMI link offers the largest number of image selections configured at the factory: "sports, child, standard, movie, showy, display, game and a user memory". If you do not use the HDMI link, the Game mode (with reduced input lag) will not be available.
Every time you change a picture parameter (contrast, brightness, sharpness, hue, saturation, etc.) you will fall into the user memory only. This one allows in addition to the selections of cold, standard and warm colors to choose a custom mode which allows to adjust the Gain of the gray scale. For the Gamut you will have to make do with the hue and saturation options because the device does not have a CMS.
The projector does not have a Gamma editor but the management of this parameter is rather well done (we will see in the technical verdict) and the EOTF Gamma (4K HDR) is selected in an automated way (but not dynamic) by the projector
All of this is relatively classic at Fengmi. What is less so is the presence of a MEMC device (an image interpolation mode) that can be activated on 3 levels: low, medium and high.
Another important new feature that is very useful considering the power of the Max 4K is the 10 levels of adjustable brightness.
While I welcome the presence of these two options, I regret that they are not directly accessible while an image is being projected. You have to adjust them in the settings menu when you stop broadcasting. This is unfortunate because you can't gauge the effect in real time, you have to restart the playback each time.
Finally, two other new features are present to make the user's life easier: an automatic image adjustment option as well as a THX mode present in HDMI connection.
Operating noise and quality of the integrated sound system :
The Fengmi Max 4K, despite the presence of two light management modes (View mode and office) and the presence of a brightness scale invariably displays the same measurements: 44.3 dB sound meter placed on the projector and 36.4 dB at 50 cm distance. Despite its light power, the new Fengmi remains relatively discreet. Let's not forget that you will be sitting much farther away from this UST projector than the position where both measurements are taken.
As for the integrated 2 × 20W sound system, I must say that I still enjoy the rendering of Fengmi or Xiaomi solutions. There is trunk and precision and it is a constant, generation after generation.
Power consumption :
If checking the operating noise does not bring any noticeable and measurable difference, the same cannot be said for the analysis of power consumption. Thus the Max 4K requires 371W at full throttle and 172 W/h with the laser lowered to a power of 1. In my configuration with a 2m50 screen, the 172 KW/H are more than enough.
Sharpness:
To project a 4K image with fidelity and accuracy you need quality optics. Fengmi has not made any compromises on this point but as is often the case with parallel import projectors, the sharpness setting is too high by default. If you take care to lower the "sharpness" setting from +50 to +20, you get an image free of any trace of double edges.
The precision test pattern built into the projector demonstrates that it is possible to get a sharp, crisp image from one end of the screen to the other.
Smoothness :
In the area of image interpolation or smoothness help in 1080p SDR or 4K HDR, the current champions are found in JVC, LG and SONY. I had high hopes for this Fengmi but they were quickly dashed by the persistent presence of motion artifacts on moving objects and characters.
The MEMC of the MAX 4K is available in SDR and 4K HDR but it is not managed in an optimal way and in the end after a few hours I preferred to disengage it. It's a great pity because it's one of the selling points of this front-end diffuser that marked a notable difference from its predecessors.
Input lag:
DLP projectors that incorporate elaborate video processing such as image interpolation typically suffer from high levels of lag. Outside of the dedicated game mode, the Formovie MAX 4K has a delay of 137.9 ms. This is far too high to expect to play networked games in good conditions. The Game selection reduces the input lag to 71.1 ms. This is much better but still not enough to qualify this model as a Gaming device.
Overscan, light frame chip 0.47 :
In 1080p and 4K HDR, the search for any croping or cropping that would be performed internally by the projector proved futile. Your projection screen will therefore benefit from all parts of the projected image.
The use of the 0.47" DMD chip is still synonymous with the presence of a gray border on the outer edges of the image. It is thus well there, of a width of 2 cm with my image with the format 16/9ème of 2m50 of base.
Colorimetry and Gamma:
The manufacturer announces a coverage of 100% of the HDTV color space. It is well the case but we remain a little on its hunger. Indeed, the use of a laser light source even in combination with a phosphor wheel must offer a Gamut much higher and closer to DCI-P3 than rec.709. This is not the case with the Fengmi MAX 4K.
We can console ourselves by noting the very good work on color fidelity done at the factory. The sports mode displays a color temperature of 6587K with a linear Gamma at 2.05.
The passage by the calibration box allows to obtain a deltaE difference lower than 3 (threshold of perception below which the human eye does not make any more the difference) and a color temperature of 6484K (6500K reference value sought) as well as a linear Gamma of 2,14.
Here are my corrective values, where it should be noted that despite the presence of a single Gain setting (without Bias) it is possible to fine tune the color temperature.
Custom Mode
Light power: View Mode
Contrast : 32
Brightness: 49
Laser Power: 10
Dynamic Color: On
Dynamic Contrast : On
Colors Customs :
Red Gain : 1123/1500
Green Gain : 1037/1500
Blue Gain : 943/1500
Contrast and Brightness:
The Fengmi Max 4K is a light gun. The 4500 lumens announced are almost reached with 4450 lumens measured in the display mode but with a color temperature too cold.
It is possible to keep after calibration 3269 lumens, which makes the MAX 4K able to project a 1080p SDR image of 5m80 base and 4K HDR of 4m55! Fortunately, to calm its ardor it is possible to intervene on the power of the laser. By lowering its level from 10 to 1, it remains 1353 lumens, which is more than enough for 3m73 base in 1080p SDR and 2m93 in 4K HDR.
So this new UST laser projector is well capable of delivering a 200-inch diagonal image without sacrificing its dynamic range.
Such light does not help to strengthen the contrast and the new Fengmi is far from reaching the 3000:1 that I regularly find on the Xiaomi 4K 1S or Fengmi Cinema Pro. After calibration I measured 1021:1 of sequential contrast. It's not great but it's still much better than most of the recent Acer, BenQ and Optoma equipped with a DMD 0.47 chip.
On the introduction of Wonder Woman 1984 I quickly note the great precision of the image. Lovers of DLP images and their sharpness will be delighted with this model (following my advice to adjust the "sharpness" parameter). The image is sharp, precise. The contours of people and objects are finely drawn, all this with a very strong dynamic. If the sharpness is one of the strengths of this new Fengmi projector, it is not the same for the fluidity. The poor quality of the image interpolation is regrettable for a 2600€ device. LG, Optoma and Samsung can rest easy. Motion artifacts are so present that I prefer to use the judder with the MEMC deactivated, that's saying something!
For the naturalness of the colors out of the box, the "sport" mode appears to be the most balanced. The Fengmi MAX 4K will however benefit from a calibration to get the best out of it.
Brightness is the great strength of this projector, especially since it can be finely modulated to achieve low power consumption and adapt to average screen bases. This fishing, however, prevents the Max 4K from reaching the black levels that a Xiaomi 4K 1S or a Fengmi Cinema Pro can offer.
As far as HDR is concerned, the main thing to know is that this projector handles HDR-10 metadata (but not dynamic) in a nice automatic way. You don't have the ability to change the HDR-specific settings like on other projectors, but considering the work Fengmi has done in-house that doesn't matter much. The Max 4K performs a good HDR conversion contributing to highlights retaining a good level of detail with powerful dynamics by relying on its high brightness.
I position below a video with SDR clips of WW84, an episode of Love, Death and Robots on Netflix and 4K HDR of James Bond Spectre.
This steroid-raised model, or the Terminator of ultra-short-throw projection, is intended for very large image sizes. If you plan to project over 150 inches diagonally, it hardly has any competitors at this price. For more reasonable and common screen bases, it is oversized.
As far as image interpolation is concerned, I can't say that Fengmi's first foray into the field of smoothness support proved very successful. Let's hope that the future Cinema 2, which will be released in the summer of 2021, will be more at ease with this part. In any case, it will be lighter, cheaper and less bright than this Formovie Max 4K.
I liked:
- The brightness,
- The power adjustment of the laser,
- The precision of the image,
- Its relative discretion of operation,
- The good colorimetry settings out of the box,
- The 4K HDR management.
Regrets:
- The size of the camera,
- The contrast in retreat,
- A mode of interpolation of images to review.
Note du rédacteur : Les liens sponsorisés qui figurent dans le test me permettent de vous proposer en exclusivité des tests de projecteurs qui ne sont pas disponibles en France. Ils ne changent en rien mes évaluations, bonnes ou mauvaises, de ces projecteurs.
16 Commentaire(s)
Bonjour Gregory,
Je dispose actuellement d’un JMGO S1PRO (UST 1080p 4000 lumens) depuis 5 ans que j’utilise avec un écran UST 100 pouces.
Je l’utilise comme une « TV « dans une piece relativement lumineuse (évidemment pas idéal pour film nocture ou SF…).
Le projecteur est réglé a 50%-60% du laser, sinon le ventilateur est bcp trop bruyant,
Je cherche a le remplacer par un modele 4K, et j’hésite entre un fengmi cinema pro et le max.
Penses tu que le pro soit suffisant pour un 100 pouces dans une pièce non obscure ?
Merci pour tes précieux conseils.
Denis
Bonjour Dénis pour 100 pouces le Cinéma Pro suffira.
Merci !!!
Hello !! Encore un test très intéressant, malgré la déception sur la qualité de l’interpolation… On reste tout de mem sur la bonne voie j’ai l’impression.
Encore merci pour ce test et le travail fournis.
Fred
PS: je vous envoie une toff/vidz de mon meuble hushbox prochainement, son aspect est un peu trop à l’arrache dans l’état, j’attaque les finitions semaine pro 🙂
Top, merci !
Bonjour,
Pour qu’une interpolation d’image fonctionne correctement, il faut absolument que le signal en entrée du projecteur soit calé sur la fréquence originelle de la source, le plus souvent 23.976 ou 24Hz. Si le signal a subi un pulldown 3:2 (box, firestick non paramétré pour sortir la fréquence native…) l’interpolation ne sortira rien de bon. Attention, je n’affirme pas que c’est la cause du résultat décevant et il se peut que l’interpolation de ce projo soit vraiment mauvaise mais c’est peut être un point à préciser noir sur blanc avec l’avènement de ce type de sources vidéo…
J’ai lu que vous avez la possibilité de lire du 24p sans judder avec le nouvel AppleTV 4k. Cela permettrait-il de contourner le problème à long terme, quel que soit le projecteur?
https://www.4kfilme.de/apple-tv-4k-tvos-14-5-framerate-switching-24p-23976p/
Oui c’est une bonne idée à tester.
Avec la shield pro, il y a aussi une fonction (en bêta) : « faire correspondre la fréquence d’images »
Le choix de la fréquence se fait automatiquement.
Ne souffrant pas de l’effet judder, impossible pour moi de savoir si ça améliore quelque chose concernant l’image du Nova (qui est déjà très fluide)
jm
J’avais aussi l’habitude de penser que le bégaiement ne me dérangeait pas. Mais inconsciemment, cela rend le visionnage plus agréable.
J’ai honte de l’admettre, mais je trouve même le calcul extrême des interimages de ma nouvelle télévision LG assez génial.
Au début, j’étais totalement contre et maintenant, je l’allume toujours et je profite de la douceur de l’image.
Mais cela n’a qu’indirectement à voir avec le 24p.
Superbe test, merci beaucoup !!
Par contre pour la puissance mesurée ce sont des Wh, pas KWh, sinon attention la facture 😀
Hello merci pour le test lors de tes vidéos je n’arrive pas à voir le problème D’interpolation d’image est il possible d’avoir des vidéos ou le problème est visible
Bonjour,
en terme d’input lag est ce que ça vaut quand même le coup si on ne joue pas en réseau mais en local ?
merci
Aucun souci pour le jeu en local.
Bonjour Gregory, merci pour tout ce test.
La luminosité et impressionnante mais sera t’il possible de regarder un match de foot dehors en plein jour avec cette appareil ?
Peux-tu me guider vers un rétroprojecteurs capable de relever le défi.
D’avance merci