« Le changement dans la continuité », c’est ce slogan politique qui me vient à l’esprit en examinant les nouveaux modèles SXRD 4K natifs de Sony qui se succèdent d’une année sur l’autre. En 2018, nous avons donc droit au lancement des VW270ES, VW570ES et VW870ES. 3 vidéoprojecteurs home cinéma dont il va falloir examiner les entrailles pour découvrir les différences et améliorations avec les modèles précédents. La coque est en effet inchangée et seule une petite étiquette bien discrète permet de savoir de quel modèle il s’agit. C’est donc le premier test en français d’un VW570ES de série que je vous propose de découvrir aujourd’hui en exclusivité pour le blog de PassionHomeCinema.fr.
Le Sony VPL-VW570es vient remplacer, le VPL-VW360 et le VPL-VW550ES. Au niveau tarifaire, il vient se positionner en concurrence directe du JVC DLA-NX7 à 7999 €, soit 2000 € de moins qu’au lancement du VPL-VW550ES.
Par rapport au VPL-VW270ES (le modèle d’entrée de gamme à 4999€) il se distingue extérieurement par une optique entourée d’un liseré d’or. En revanche, ils partagent tous deux les améliorations suivantes : Une interpolation d’images enfin disponible sur les programmes UHD et 4K, la compatibilité HDR 60hz sans compression numérique grâce au support HDMI à pleine bande 18 Gbps, un système d’amélioration de la netteté amélioré (Reality Création) et une meilleure compatibilité HDR10 et HLG.
Avec ses nouveaux modèles, le constructeur répond aux attentes des consommateurs qui demandaient une aide à la fluidité disponible pour les signaux FULL HD et 4K ! L’interpolation d’images ou "Motionflow" comme l’a appelé Sony, a pour avantage de réduire le judder mais également d’améliorer la précision et la netteté des mouvements rapides de l’image (travellings). Cette option était jusqu’à présente uniquement disponible sur des appareils bien plus chers comme le VPL-VW760ES ou encore le VW5000ES. On peut s’interroger sur les raisons de cette absence sur les générations précédentes, car des appareils concurrents moins onéreux en disposent (Acer VL7860, projecteurs à simulation 4K de chez JVC avec support 18 Gbps, etc…). Mais ne boudons pas notre plaisir, cet « oubli » est maintenant corrigé.
Concernant le traitement du signal à un débit HDMI2.0 de 18 Gbps et la correction de la profondeur de couleurs pour la lecture HDR à 10 bits, celle-ci est également disponible, rendant les nouveaux modèles enfin parfaitement adaptés avec les jeux vidéo HDR ou encore les émissions de télévision à 50/60 Hz. Le bloc optique hybride (verre/plastique) reste similaire à celui de la génération précédente, le traitement "Reality Création" qui intervient sur la netteté de l’image a lui par contre, été modifié.
Mais alors quels sont les plus par rapport au « petit modèle » ?
Les deux appareils sont équipés d’une lampe classique mais le VW570ES est censé être plus lumineux que le VW270ES (1800 contre 1500 lumens). Pour contrebalancer l’effet de ce surcroît de lumière sur le contraste, il a été équipé d'un iris dynamique. Ce dispositif ajuste le flux lumineux en fonction du contenu de l'image. Plus la scène est sombre, plus il se ferme et délivre donc un meilleur niveau de noir en augmentant le contraste visuel (on parle alors de contraste dynamique en opposition au contraste natif).
Le bloc optique du VPL-VW570ES est entièrement motorisé avec un dispositif de mémoire de zoom qui permet de passer d’un simple appui sur une touche, d’une image au format 16/9ème au format 21/9. Enfin le nouveau Sony dispose d'un capteur de correction des couleurs intégré. Cette fonction sommaire de calibrage mesure la luminosité des trois couleurs primaires les unes par rapport aux autres et quantifie leur précision. Si ces mesures sont inférieures aux valeurs de références, un nouveau réglage RVB est effectué automatiquement d’un simple appui sur une touche. Ce dispositif n’est pas aussi fin qu’un calibrage réalisé par un professionnel muni des appareils de mesures adaptés, il reste néanmoins particulièrement efficace et surtout très simple à mettre en œuvre.
Le VW570ES est disponible en blanc et en noir ; il trouvera donc sa place aussi bien dans une salle dédiée que dans un salon. C'est la version blanche que je teste aujourd'hui. Son bloc optique est hybride (verre et plastique). La lentille frontale est en plastique tandis que tous les autres éléments sont en verre. L'avant est protégé par un cache en plastique que l'on enlève manuellement. Toute la circulation de l’air s’effectue par des prises situées sur l’avant de l’appareil, ce qui permet de coller le fond du projecteur contre un mur ou une paroi sans entrave au refroidissement.
Au passage je tiens à souligner un petit point qui est particulièrement pénible à l'usage, surtout pour moi qui branche et débranche souvent mes câbles de liaisons, c'est le débordement de la coque par rapport aux connecteurs. Que ce soit pour la prise de courant ou pour les câbles HDMI, en position table il faut vraiment avoir les mains fines ou alors soulever le projecteur pour pouvoir placer correctement les câbles et à la longue cela devient pénible. Si vous envisagez une installation fixe, au plafond par exemple, cette caractéristique ne vous embêtera pas.
Aidé par un Lens-shift d’une amplitude importante tant verticale qu'horizontale, le positionnement de cet appareil dans la plupart des configurations ne posera aucun souci de trapèze ou de distance. L’image se déplace en effet sur l’axe vertical de 85% vers le haut et de 80% vers le bas (la référence étant les 100% de la taille de l’image) et de 31% de chaque côté sur l’axe horizontal.
Une mire intégrée dans les menus permet de prendre en compte tous les formats d'affichage 16/9ème 1080P, UHD et 4K. Le zoom est également particulièrement ample. Ainsi, pour obtenir une image de 2 mètres de base il vous faudra un recul minimum de 2,76 mètres et maximum de 5,66 mètres. Pour 2,50 mètres de base, ces distances seront comprises entre 3,45 mètres et 7,07 mètres.
Sur ce Sony VW570ES, la 3D Active est assurée par un transmetteur RF (Radio Fréquences) intégré qui permet une plus grande couverture et une meilleure synchronisation du signal dans votre intérieur. Les lunettes 3D doivent être acquises séparément (TDG-BT500A). Le reste de la connectique du Sony VPL-VW570ES comprend 2 entrées HDMI en version 2.0a, compatible avec les signaux Ultra HD 4K, HDCP 2.2, et HLG HDR.
L’excellente et longue télécommande de SONY est toujours là et elle bénéficie d’un rétro-éclairage particulièrement utile dans le domaine du cinéma à la maison.
Le design des menus, leur architecture sont à l'identique des modèles précédents. Les réglages de colorimétrie effectués en usine sont nombreux « cinéma 1, cinéma 2, référence, tv, photo, jeux, cinéma lumière, tv lumière et une mémoire utilisateur ». Dans le même domaine, plusieurs sélections de gamma SDR et HDR sont proposés et tout comme les modes couleurs, toutes sont éditables, donc les mémoires de sauvegardes ne sont pas limitées à l'unique choix « utilisateur ».
Pour ajuster encore plus précisément les couleurs, par le biais d'une opération de calibrage, il est possible d'utiliser le Color Management System (CMS) et l'ajustement séparé des niveaux de gris. Pour les signaux HDR, dès que le projecteur détecte un signal HDR, les menus s'enrichissent d'options dédiées dont un réglage de contraste HDR et une sélection dans le menu avancé des réglages gamma EOTF, « auto » « HDR10 », «HDR Référence » ou « Hybrid Log Gamma HLG ».
Le traitement vidéo est également complet. Le VPL-VW570ES intègre le système d’amplification de la netteté Reality création. Une option d’accroissement du contraste électronique est cette fois présente sous la dénomination « amplification du contraste » dans trois niveaux haut, moyen ou bas, cette partie est particulièrement efficace en mode HDR.
Pour améliorer la fluidité à l’occasion des mouvements de caméra, le VW570ES est pourvu du dispositif de SONY « Motionflow ». Cette option est ajustable sur plusieurs niveaux : « fluidité haute, fluidité basse, impulsion (insertion de trames), combinaison et pure cinéma ».
Le VPL-VW570ES affiche deux visages dans le domaine du bruit de fonctionnement. En positionnant la mode dans son mode « économique », j’obtiens un raisonnable 31,5 dB. Par contre quand on a besoin de lumière (HDR), la pleine puissance est nécessaire et dans cette configuration, l’aiguille du sonomètre atteint les 39dB. C’est handicapant, car si vous envisagez d’utiliser le VW570ES pour diffuser du contenu 4K HDR (il est fait pour ça !), il faudra vivre avec le bruit plus présent du ventilateur.
La conception du bloc optique des projecteurs 4K de Sony a animé beaucoup de débats sur la toile. Par son mélange hybride verre/plastique il lui est reproché de ne pas permettre aux signaux 4K d’exprimer toute le potentiel de la très haute définition. Ajoutez à cela, les problèmes de convergences, liés à l’utilisation de trois panneaux SXRD qu’il faut faire parfaitement coïncider. Il est donc possible donc d’éprouver quelques appréhensions au niveau du rendu final.
Pourtant j’ai été agréablement surpris car le VW570ES offre dès la mise en route, une bonne précision d’alignement sans présence de lignes de doubles contours.
La présence du dispositif « Reality Création » aide à rehausser la netteté de l’image de manière artificielle, mais les programmes 4K que j’ai diffusé avec mon exemplaire de test ne nécessite pas cette aide.
Si mon exemplaire n’a pas besoin de corrections, sachez toutefois, que comme ses prédécesseurs, le VW570ES dispose d’une option de correction électronique de l’alignement des panneaux SXRD.
L’interpolation d’images sur sources SDR et 4K HDR peut être ajustée sur 2 niveaux « bas et moyen ». Le niveau bas permet d’obtenir un bon compromis entre respect de l’œuvre cinématographique et fluidité. Le VPL-VW570ES dispose également d’un module d’insertion de trames mais qui doit être laissé de côté car il génère deux effets désagréables : scintillement et perte de luminosité.
Le VPL-VW570ES dispose d’une option qui permet d’améliorer le niveau d’input lag qui est très haut (plus de 127 ms. de retard). Après activation j’ai mesuré un plus raisonnable 62 ms, mais cette valeur ne satisfera pas les hardcore gamers.
J’ai pu vérifier qu’aucun cropping n’était appliqué à l’image. Ce point est vérifié grâce à mes mires 4K Burosch et ses flèches placées sur ses limites. Si l’overscan était actif, une partie de ces témoins visuels n’apparaîtrait pas à l’écran. Il n’en est rien. Pour vérifier l’uniformité lumineuse, j'ai utilisé une mire à 00IRE (une image noire) sur laquelle n’apparaît aucune différence dans la répartition de la lumière. Le phénomène des coins lumineux qui a pu toucher par le passé certains modèles n’est plus d’actualité. Même constat sur la présence ou plutôt l’absence de dérives colorées sur fonds clairs (le fameux shading).
Les problèmes de solarisation des générations précédentes appartiennent maintenant au passé avec une image totalement lisse, sans défauts.
SDR :
Avec un contraste natif compris entre 10000 et 13000 :1, le VPL-VW570ES n’a pas vraiment besoin de l’aide d’un iris dynamique, néanmoins son activation pousse les valeurs de contraste aux alentours de 64 000 :1.
Les excellents réglages de colorimétrie en sortie de boîte font que le calibrage des couleurs dans le mode de référence n’entraîne qu’une petite perte de luminosité. Avec une lampe neuve, le VW570ES est capable d’éclairer avec une luminance de 16 fL un écran 16/9ème de 3m50 de base (lampe à pleine puissance) et 3m20 avec la position économique. J’ai mesuré l’ensemble des configurations usine et les valeurs de contraste natives et dynamiques. Elles sont rassemblées dans le tableau ci-dessous.
HDR :
Il n'est pas possible pour un projecteur de reproduire l'ensemble du Gamma HDR (EOTF) sans compromis. Le point clé est ici le niveau de luminosité maximum à afficher, ce qu’on appelle le "clipping". Les valeurs comprises entre 2000 nits et 10000 nits sont impossibles à atteindre pour un projecteur home cinéma, car il n'a pas assez de puissance lumineuse pour reproduire de manière réaliste les niveaux correspondants. Heureusement, la plus grande partie d'un film HDR est située en dessous de 1000 nits. Donc dans la pratique, il suffit que le projecteur fonctionne entre 0 et 1000 nits.
A l'aide de la commande "HDR Contraste", la limite d'écrêtage peut être réglée rapidement par l'utilisateur. Avec des valeurs comprises entre +70 et +85, vous obtenez une limite d'écrêtage d'un peu moins de 1000 nits, ce qui permet une reproduction HDR plus claire et qui ne souffre plus trop de la comparaison avec les programmes SDR. En plus du réglage HDR10, le VW570ES offre également un mode "Référence HDR". Les meilleurs résultats sont obtenus en activant la fonction "Contraste dynamique" dans le menu image et en positionnant le réglage "accentuation de contraste" sur "Haut" (voir image ci-dessous). Le projecteur ajuste automatiquement les niveaux en fonction du contenu de l'image projetée.
La sélection usine référence permet d’obtenir un Gamut rec709 qui colle presque idéalement aux valeurs de référence. Aucune autre sélection ne permet ce niveau de précision. Si le gamma est exemplaire à 2.22 mesuré, il m’a fallu intervenir sur les niveaux RVB car la température de couleurs présente un surcroît de rouge et de bleu. Après correction les résultats sont bluffant de précision, pour tous les secteurs d’analyse (Gamut, RVB, gamma).
A partir de la sélection « Référence », désactiver le contraste dynamique. Pour la température de couleurs, choisir D65 et corriger les valeurs de Gain et de Bias avec les niveaux suivants :
Gain :
R : - 5
G : 6
B : - 4
Polarisation (Bias) :
R : +1
G : + 1
B : 0
Gamut : Rec709
Pour les signaux HDR la sélection de l’espace couleurs « REC2020 » élargi légèrement le Gamut du projecteur mais nous sommes encore loin d’atteindre les références du DCI-P3 ou du REC.2020.
Le VW570ES excelle avec ce type de programmes. Le traitement Reality Création (quand on en abuse pas) permet de transfigurer les films 1080p sur Blu-ray en donnant l'illusion d'un signal UHD. C'est un comble car ce projecteur 4K nous donne le meilleur de ses capacités avec des Blu-ray, avec ce type de source il est à l'aise dans tous les domaines : fluidité, colorimétrie, netteté, contraste, luminosité je n'ai absolument rien à lui reprocher et ses futurs possesseurs vont se régaler avec une telle image.
Il y a du progrès dans la gestion HDR mais encore une fois ce n’est pas du tout « user friendly », il m’a encore fallu retrousser les manches pour retrouver une image HDR qui ne soit pas trop sombre. Malheureusement avec ce type de projecteur que ce soit avec Alien Covenant ou le Roi Arthur, dont les éditions UHD Blu-ray contiennent également un Blu-ray 1080p, j'avoue préférer la restitution de la version 1080P plutôt que son équivalent en Ultra Haute définition.
Le VPL-VW570ES est un projecteur qui laisse peu d’attentes, de l’amateur de belles et grandes images cinéma à domicile, inassouvies. Avec sa baisse de prix (7999€ par rapport au 9999€ du VW550ES), il dispose enfin d’une aide à la fluidité active sur tous les types de signaux actuels (1080p et 4K HDR), d’un contraste natif qui vient enfin faire jeu égal avec le grand concurrent JVC et surtout conserve une qualité essentielle à mes yeux, celle d'une colorimétrie bien ajustée dès la sortie de boîte.
Il reste néanmoins quelques points que je regrette, le premier concerne l’utilisation d’une lampe UHP qui ne permet pas d’atteindre la totalité de l’espace couleurs DCI-P3 et encore moins le REC2020, c’est regrettable pour un projecteur conçu pour l’ultra haute définition. L'alternative laser existe avec les VPL-VW760ES et VPL-VW870ES mais à des prix stratosphériques.
La seconde faiblesse concerne un bruit de fonctionnement trop élevé avec la lampe en puissance haute et cette configuration est obligatoire pour ne pas être confronté à une image HDR trop sombre. Pour certains cela s’apparentera peut être à du pinaillage mais vu les sommes en jeu, ce niveau d’exigence est de mise. Au-delà de ces petits regrets, ce nouveau SONY VPL-VW570ES est globalement une réussite et un ténor de la projection de grandes images cinéma à domicile.
J’ai apprécié :
- La colorimétrie,
- Le contraste natif,
- La fluidité,
- Une image lisse, exempte de défauts,
- Le bloc optique motorisé.
Je regrette :
- Un tarif qui reste élevé,
- Le bruit de fonctionnement avec la lampe à pleine puissance,
- Un traitement HDR qui n’est pas encore optimisé pour l’utilisateur non averti.
31 Commentaire(s)
Super test mais vivement le test du 9400 pour comparer un projo un peu plus abordable financièrement.
Merci :). En plus abordable, il y a le test du VPL-VW270ES qui ne va pas tarder.
Merci pour ces infos..est ce que le 270 est aussi bruyant en lampe haute?
Il y a des chances mais je vérifierai au moment de sa réception.
Bonsoir,
vs un UHZ65/VL7860 ? ca donne quoi sur le 4K HDR
Merci pour le test du Sony 570es Greg, reste à tester le JVC N5 ou le N7 pour avoir une idée dans le choix de la marque.
Ayant comparé le Sony 260es au JVC X7500, j’avais gardé le JVC.
Salut luckyfish, ça me fait penser qu’il n’y a pas de problème d’accroche HDMI avec le VW570ES
Hé, hé, 😉
Un bon test Greg qui met bien en synthèse les atouts du Sony pour lequel on aurait pu dire : enfin la maturité globale fluidité 4K incluse.
Et pourtant, on perçoit bien que la gestion HDR en videoprojection reste encore « délicate ».
L’Auto Mapping HDR pourrait, s’il est réussi, bien faire évoluer la perception.
Avec le silence lampe haute en plus, ça serait bien.
Pour la prochaine génération Sony donc …
Vivement aussi les premiers tests et retours de cette fonctionnalité, avec le silence appréciable …
Sinon, tu ne mets plus les pourcentages de couvertures rec709, DCI, Rec2020 ?
Merci David. Pour les couvertures Gamut, elles sont dans l’image du diagramme CIE calibré dans la partie colorimétrie : 102,7% rec.709, 75,7% DCI-P3 et 54,2% rec.2020.
Avec le Gamut usine rec.2020 du Sony VW570ES, l’espace couleurs s’élargit légèrement et passe à 110,8% du rec.709, 81,6% du DCI-P3 et 58,6% du rec.2020.
Merci Greg. J’attendais avec impatience le test en francais de la gamme Sony. Hâte de voir ce que le petit frère 270 à dans le ventre… Mon X5000 a des soucis à se faire…
Merci encore et bonne continuation.
Bonjour yann, le test du VW270 arrive :).
Bonjour gregory , je viens d’acheter le videoprojecteur Sony 4K natif 570 . J’ai vu que tu avais laissé quelques réglages pour ce videoprojecteur . Pourrais tu mettre tous tes réglages à rentrer dans le videoprojecteur en sachant que je regarde essentiellement des blu-ray 4K hdr avec mon lecteur Blu-ray 4K Sony 800m2 dans une pièce avec le noir total . Si tu peux faire ce serait cool pour chacun des menus . Merci David
Merci Greg. Excellent test. Super bouleau.
En complément du test de ce Sony VPL-VW570ES et de celui du Sony VPL-VW270ES à venir, il serait effectivement intéressant de tester le JVC DLA-N5.
Note: Je suis actuelllement sur Sony VPL-VW60 soit maintenant 10 ans de bon et loyaux services. Ceci étant dit, l’offre de contenu 4K reste modeste.
Bonsoir Éric, chaque chose en son temps. Le N5 est en retard, comme tous les nouveaux JVC.
Bonsoir Grégory.
Je suis patient 🙂
Le choix ne va pas être simple, mais c’est une bonne chose de voir de la concurrence. L’auto mapping pour le HDR dont j’ai vu la démo au salon ce weekend pourrait être un plus et pour le JVC DLA-N7 dans la gamme de prix du SONY 570 annonce 100% du DCI-P3 et aussi une auto-calibration.
A voir aussi pour ce qui est du bruit qui un point important et le contraste intra-image.
Pour ce qui concerne l’encombrement, les SONY est un peu plus raisonnable pour utilisation en pièce de vie.
Merci encore.
Incroyable je ne trouve pas la commande qui permet de retourner l image, projecteur au plafond. Il propose position image 1,2 3 … mais pas flip
Solution ?
Merci
Bonjour,
Pensez-vous qu’il soit possible d’imaginer un benchmark par catégorie ?
Sans doute par tranche de prix car cela va du simple au …
Merci pour ce test, à quand celui du JVC DLA N7, son compétiteur direct ?
Quand il sera disponible (ce sui n’est pas le cas),
Merci Grégory,
Je possède un ptae3000, je souhaite investir dans le sony. La différence est vraiment flagrante ?
Étant donné l’investissement !
Merci d’avance
Il y a juste un gouffre visuel entre les 2 :).
C’est avec un grand plaisir que j’ai pu avoir en test ce Sony 570es, je remercie Jonathan et Anthony pour ce prêt.
570es posé dans la salle et allumé avec le disque 4K HDR du dernier « Jurassic World » mis dans l’Oppo 203.
J’ai basculé le HDR sur « Auto » dans l’Oppo, alors que j’utilise le mode « Arrêt BT2020 » avec mon JVC X7500.
Je retrouve le piqué et la douceur d’image que j’aime chez Sony, mais au premier abord, ça me semble un peu sombre sur l’image en général.
Le contraste intra est très bon mais je trouve que ça manque de pêche lumineuse.
Ce sera à confirmer avec des mesures bien sûr, juste un premier ressenti.
Je suis en lampe haute, sur « Référence », l’image sur Cinéma 1 ou 2 ne semble pas à la norme je trouve.
Après avoir boosté un peu les paramètres comme indiqué, c’est mieux… 😉
Test sur « Warcraft – Le commencement », sur « Tarzan » en 4K HDR.
J’ai fait quelques mesures avec le mode Cinéma film 1, car le mode Référence était plutôt anémique en luminosité.
J’ai retouché le blanc qui était déréglé d’où mon premier ressenti sur la couleur globale.
J’ai réussi à obtenir 48 Nits en lampe bas et 86 Nits en lampe haute, ce qui est tout à fait correct sur 3m de base en BT709.
L’idée dans un premier temps était de tester la puissance lumineuse du 570es, je ne connais pas parfaitement LightSpace non plus mais je m’en sert pour mesurer la luminosité et régler le blanc, ça se fait vite avec ce logiciel.
Les autres mesures seront faites avec le logiciel Color HCFR.
Au final, et c’est logique, je trouve que la lampe de 280W du Sony propose plus de puissance lumineuse en mode lampe haut que la lampe de 265W du JVC.
Par contre, en mode lampe bas, la lampe du JVC est plus puissante, sur ma base de 3m, je suis obligé de réduire l’iris à -3 pour obtenir 48 Nits alors que sur le Sony, diaphragme ouvert à fond on y est tout juste, il n’y a moins de réserve de puissance.
Je trouve que le Sony est moins bruyant que mon JVC X7500 en mode lampe haut et c’est appréciable.
L’accroche Hdmi est correcte, JVC sur ce point est catastrophique.
L’image est vraiment très belle, en lampe haut il va vraiment plus loin au niveau HDR que le JVC X7500.
Image douce et piquée comme j’aime bien, HDR plus convaincant.
C’est vraiment mieux que le 260es que j’avais testé.
Un bon contraste et des noirs de qualité.
Par contre, la réserve lumineuse est moindre en lampe bas sur mes 3m de base.
Si bien qu’à terme avec l’usure de la lampe je serais obligé de passer en lampe haut en HD pour avoir 48/50 Nits.
J’ai déjà noté une baisse de luminosité, je n’ai plus les 48 Nits que j’avais au début, j’ai mesuré 45 Nits hier soir, à moins que je sois passé à côté de quelque chose, il faudrait que je mesure à nouveau avec le preset D65, cette dernière ayant été faite avec un preset utilisateur.
Et 37 Nits seulement avec le mode « Référence ».
La meilleure image que j’ai obtenu pour la HD est avec le mode Cinéma film 1 en lampe bas.
En 4K HDR, mode Cinéma film 2 pour 86 Nits et des pics lumineux intéressants.
Je n’ai pas encore fait tout le tour du projo.
En HDR, les images sont belles aussi, mais à la mesure, je ne parviens pas à dépasser le BT709, le gamut semble étroit, (ou je n’ai pas fait les mesures correctement).
J’ai testé le Motion flow qui fonctionne très bien en 4K.
Fluidité bas et haut sur des travellings rapides, ça glisse tout seul sans saccades.
En conclusion :
Ce projo est vraiment bon, les films en HDR sont correctement lus.
Je retrouve les points positif de Sony
Un bon piqué
Une douceur d’image
Une accroche Hdmi correcte
Une fluidité exemplaire
Des noirs très corrects
Un bon contraste
Merci encore à l’équipe de Passion Home Cinéma pour m’avoir permis de réalisé ce test.