Ce mois de Novembre est faste pour les tests de projecteurs et tout particulièrement pour les lasers 4K à ultracourte focale. Toutefois, ce JmGO ne s'inscrit pas vraiment dans le courant du dernier cri puisqu'il est disponible depuis plus d'une année.
Plusieurs mois se sont écoulés sans avoir testé de nouveaux appareils de ce constructeur d'origine chinoise et du coup j'étais très curieux de pouvoir me rendre compte de ce qu'il était capable de proposer comme alternative aux Xiaomi, Fengmi, Wemax et autres Optoma qui se disputent la première place du classement UST 2020. Alors, ce nouveau venu à la robe d'or va-t-il trouver sa place dans cette bataille suprême très engagée des meilleurs projecteurs laser 4K à ultracourte focale? Tu parles Charles!
L'estampille JmGO vous est peut être inconnue (il y a eu quelques test de projecteurs sur ce blog, notamment le LED 1080p 1895 dont je conserve un excellent souvenir) mais la marque n'en est pas moins active.
Dans notre époque où les projecteurs sans recul caracolent en tête des ventes en redorant au passage le blason de la vidéoprojection home cinéma, le S3 d'abord proposé dans une version chinoise est maintenant adapté au marché européen avec ses menus entièrement traduits dans plusieurs langues du Vieux Continent.
Le projecteur en lui même est monté autour d'une puce DMD 0,47" (pour être totalement précis, ce sont en fait deux puces Asic combinées au chip DMD qui travaillent en synchronisation afin de simuler une image UHD à partir d'une résolution native 1080p).
Sa source lumineuse est composée d'un laser ALPD3.0 avec roue au phosphore. L'engin est plus lumineux que les Xiaomi et Fengmi Cinema Pro récents avec ses 3000 lumens pour une durée de vie annoncée à 25000 heures.
Le concept de projection "Laser télévision" et non "laser tévélision" (cette belle faute sur le carton du projecteur ça fait désordre) rassemble en ce diffuseur un système sonore intégré ainsi que des capacités de lectures directes depuis le projecteur via wifi, clé USB ou disque dur. Vous avez un mur blanc, une prise de courant? Il suffit alors de brancher le projecteur et c'est parti pour la séance de cinéma sans prise de tête. C'est sûrement là un des motifs d'un succès populaire qui ne faiblit pas.
Mise à jour du 6 août 2021 :
Il s'agit encore une fois d'un modèle d'importation, commercialisé depuis l'Europe (entrepôt CZ) au tarif de 1260€ avec le code de réduction BG38f716 ici (cliquez sur le lien). Une version 1080P existe aussi sous la référence JmGO SA au prix de 1034€ avec le code de réduction BGAIUHO (cliquez sur le lien)
D'emblée, l'apparence du nouveau venu ne s'inscrit pas dans la ligne générale tristounette, sombre et grise de la production actuelle. Le constructeur aime bien la tonalité or et il en a déjà saupoudré quelques uns de ses modèles précédents. On aime ou on n'aime pas, ça ne se mesure pas. Il a également une autre singularité qui le distingue de ses concurrents à savoir un cache auto-amovible lié à l'allumage/extinction de l'appareil. Pour bénéficier de cette option il faut aller regarder du côté de chez BenQ, avec le V6000 récemment testé.
Le boîtier est fabriqué en alliage d'aluminium. Quatre ventilateurs intégrés assurent le refroidissement quel que soit le mode de puissance du laser sélectionné. Leur vitesse de rotation est ajustable. Le projecteur est équipé Mstar6A838 avec un microprocesseur Cortex doté de 2 Go de RAM et de 16 Go de mémoire interne.
Vous pouvez vous rendre compte de la différence de gabarit par rapport au Xiaomi 4K dans la vidéo ci-dessous.
Son rapport de projection est de 0.21:1 et c'est sa position qui déterminera la taille de son image. Avec 20 cm de recul vous obtenez un cadre de 100 pouces de diagonale. Il ne dispose d'aucun zoom, seule une option d'ajustement du focus est disponible.
Côté connectique on trouve deux prises HDMI 2.0 HDCP 2.2 (à configurer au choix 1.4 ou 2.0) dont une ARC, une prise USB alimentée, 1 LAN et une Spdif.
Le projecteur intègre le Wifi à 2,5 et 5 GHz.
La télécommande a un petit peu varié par rapport aux anciennes versions : revenant à une forme plus rectangulaire elle intègre une roue de commande.
L'OS du projecteur est une version Androïd 5.1 associée à un magasin d'applications Androïd TV qui, s'il propose les chapelles de streaming les plus connues tels Netflix, Amazon Prime Video, cafouille à chaque fois au lancement. Pour exorciser ce bug il faut utiliser le projecteur en mode miroir à partir d'un terminal (votre tablette, smartphone ou box externe... Hum! dommage pour un projecteur tout-en-un).
J'ai pu charger VLC pour la lecture des contenus dématérialisés mais pas Kodi.
Le lecteur médias intégré au projecteur est plutôt bon et reconnaît la plupart des formats vidéo actuels H264/H265.
Passons de l'intermède capacités "SmartTV" à l'examen des menus. Bon, rien que d'évoquer cette partie qui est à mes yeux totalement bâclée j'ai envie de réécrire l'Histoire en saisissant un micro de la BBC!
Rappel (du 18 juin ou pas): ce projecteur est commercialisé à un peu plus de 2000€. Cela permet de le hiérarchiser par rapport à ses concurrents. Dans ce contexte et en restant positif, je vais dire qu'au mieux les ingénieurs ont tenté de simplifier au maximum l'usage et les options d'ajustement de l'image. Si c'était ça l'idée c'est réussi, parce que pour régler les paramètres de l'image les seuls choix disponibles sont "température de couleurs froide, standard ou chaude" et des modes images totalement à côté de la plaque en sortie de boîte "standard, vive, dynamique, doux, ordinateur, utilisateur". Il n'y a pas plus d'options que dans un blindé de la 2ème DB des années 1940.
Le mode utilisateur ouvre quant à lui sur 4 paramètres à ajuster (luminosité, contraste, saturation, teinte) et... c'est tout, voilà fait le tour du propriétaire. Il eut pourtant été bon de pouvoir corriger l'échelle de gris qui en a bien besoin et la netteté qui est trop poussée (certainement pour compenser l'optique déplorable).
Autre bêtise d'un quarteron d'ingénieurs en retrait, il n'est pas possible de voir l'effet des changements de valeurs directement sur l'image. J'ai bien tenté de calibrer au moins grossièrement le S3 mais c'est mission impossible.
Bref, ça fait mal comme un coup de Massu et je sors mon carton rouge pour les failles et omissions des menus du nouveau JmGO.
Consommation électrique :
Le laser du S3 fonctionne sur 3 niveaux de puissance : Bureau (la plus élevée), Standard (moyenne) et Environnement (mode économique). Respectivement, les consommations relevées sur mire à 100% de blanc sont les suivantes : 293W, 253W et 180W.
Bruit de fonctionnement :
Autre singularité du nouveau JmGO, quel que soit le mode de puissance du laser sélectionné le bruit des ventilateurs ne varie pas d'un iota, le problème étant surtout que mon sonomètre affiche un mauvais score de 41,6 dB ce qui contredit sèchement les promesses du constructeur de délivrer un appareil discret. Ça sent l'abus mais souvent dans ce domaine c'est vive le fennec libre!
Piqué et netteté :
Messieurs les constructeurs, les consommateurs qui se tournent vers le DLP ont certaines attentes prioritaires concernant les capacités de leurs diffuseurs. En l'occurrence c'est principalement la précision de l'image qui est recherchée. Chez JmGO, ils ont du faire l'impasse sur ce critère. C'est mauvais, voire très mauvais. Le réglage électrique du focus ne permet pas d'obtenir une uniformité parfaite de chaque côté de l'image. Nous sommes ici bien loin des performances des Xiaomi 4K 1S ou Fengmi Cinema Pro.
Autre problématique, le réglage de netteté (qui je le rappelle est absent des menus) est trop poussé par défaut. L'étude des mires 4K UHD de la suite "Spears and Munsils" met en évidence des doubles contours sur les lignes des croix figurant au centre de l'écran. Elles démontrent que ce facteur est trop poussé et surcharge l'image artefacts qui ne doivent pas y être.
Encore un carton rouge !
Fluidité :
Vous l'aurez bien compris, nous sommes en-dessous du service minimum avec ce projecteur alors n'espérez pas y trouver une aide à la fluidité qui viendrait corriger un judder très présent.
Input lag :
Ha! Une petite éclaircie dans ce ciel aussi sombre qu'à Colombey sous une pluie d'hiver, le niveau d'input lag approche de la barre de 50 ms (palier en-dessous duquel un projecteur peut être utilisé sereinement en mode multi joueurs). En 4K le retard est de 58,7 ms.
Overscan, cadre lumineux puce 0,47" de seconde génération, accroche HDMI :
La mire de cropping 4K est entièrement reproduite par le S3.
Le cadre lumineux présent sur les bordures externe de l'image est par contre bien perceptible avec une épaisseur visible de 4 cm (puce DMD de seconde génération).
Le passage d'une source à l'autre se réalise sans anicroche et sans temps d'attente.
Colorimétrie, Gamma, luminosité, contraste :
Le 3ème carton rouge sera pour la partie colorimétrie. Les 3 niveaux de température de couleurs qui seuls permettent d'intervenir sur ce paramètre sont trop froids et avec des écarts DeltaE qui sont bien supérieurs à 3. Le Gamma est du même acabit : chaotique et bien éloigné des valeurs de références recherchées.
Dans ces conditions, ne pouvant que constater mon incapacité à corriger des dérives de couleurs trop importantes, je ne suis pas en mesure de faire un calibrage de cet appareil et encore moins de vous conseiller un réglage particulier. Le Gamut natif du S3 atteint 87,3% du DCI-P3.
Je retrouve un peu de sourire en examinant les chiffres de la luminosité et du contraste. Le JmGO S3 tient ses promesses de forte dynamique avec 1963 lumens mesurés et un contraste natif de 1693:1 (mode ordinateur, le moins pire!). Aucune gestion dynamique du contraste n'est disponible.
Idem pour le HDR, c'est également réduit à la portion congrue avec deux positions "active ou désactivée". N'espérez pas trouver une gestion du Gamma EOTF ou de la précision 4K.
Après les tests récents de projecteurs UST de qualité (Xiaomi, Fengmi, Optoma), il est compliqué de trouver des circonstances atténuantes au JmGO S3. Le seul point visuel fort que je suis prêt à lui concéder est celui de la luminosité élevée qui permettra de travailler sur de grandes bases d'images. Une fois cette partie soulignée, il faudra se contenter d'une colorimétrie hasardeuse qui me fait pester sur les passages de James Bond Spectre que je connais bien, associée à un piqué en retrait.
Le rendu retrouve un peu de tenue avec des sources 4K HDR mais il n'y a pas de quoi sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l'image ! l'image ! l'image ! Mon discours demeurera inflexible face à ce qui s'apparente bien à un superbe ratage.
Moi, testeur de Gaule, j'invite les ingénieurs de ce constructeur chinois à rejoindre un coloriste ou encore à ne pas s'interdire de s'inspirer de ce qui existe chez les concurrents pour être en capacité de produire une expérience home cinéma convaincante. Dans le cas présent nous en sommes bien loin. Il nous faut la passion de la transe.
Vous l'aurez compris, je ressors passablement dépité du képi au terme de ce test de ce JmGO costumé d'or. Un tel carnaval de chienlit me fait virer à l'écarlate et brandir un carton de la même couleur, second cas en moins de 8 jours sur le blog. Cet appareil commercialisé fin 2018 n'a pas connu de succès commercial et il n'est nul besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre pourquoi. Je n'envisage évidemment pas de l'intégrer au classement des projecteurs UST 2020 ni à aucun autre tant il dénote par ses contre-performances face aux Xiaomi 4K 1S, Fengmi Cinema Pro ou Optoma P2. Clairement, épargnez vos sous. Je termine donc ce nouveau banc d'essai en faisant basculer du balcon dans le vide ce qui s'apparente à un beau loupé d'un label 4K totalement hors de propos en la matière. Vite, vite, passons à un autre projecteur pour oublier cet épisode désagréable.
Ha! Grégory, Grégory outragé, Grégory brisé, Grégory martyrisé... mais Grégory libéré! [de ce test]
J'ai apprécié :
- Le volet coulissant pour protéger l'optique,
- Un input lag réduit,
- Une forte luminosité.
Je regrette :
- Des menus et un OS à côté de la plaque,
- Un magasin d'applications inutile pour celles principales de streaming,
- Une colorimétrie à l'Ouest impossible à corriger faute des options nécessaires,
- Un bloc optique de piètre qualité,
- Une fluidité entachée de judder,
- Un bruit de fonctionnement élevé.
* Les liens sponsorisés qui figurent dans cet article me permettent de vous proposer en exclusivité des tests de projecteurs qui ne sont pas disponibles en France à l'image du futur test de ce S3 de JmGO. Ils n'ont aucune influence sur mes évaluations, bonnes ou mauvaises, de ces projecteurs.
November is a good month for projector tests, especially for 4K ultra-short focus lasers. However, this JmGO does not really fit in with the latest trend as it has been available for almost a year.
Several months went by without having tested new devices from this Chinese manufacturer and I was very curious to see what he was able to offer as an alternative to the Xiaomi, Fengmi, Wemax and other Optoma which are competing for the first place in the UST 2020 ranking. So, will this newcomer with the golden dress find his place in this very engaged supreme battle of the best 4K ultra-short laser projectors? You bet, Charles!
The JmGO stamp may be unknown to you (there have been a few projector tests on this blog, notably the LED 1080p 1895 which I have excellent memories of) but the brand is no less active.
In an era where recoilless projectors are taking the lead in sales and are also raising the profile of home cinema video projection, the S3, initially offered in a Chinese version, has now been adapted to the European market with its menus entirely translated into several languages of the Old World.
The projector itself is mounted around a 0.47" DMD chip (to be totally accurate, these are actually two Asic chips that work in sync with the DMD to simulate a UHD image from a native 1080p resolution).
Its light source is an ALPD3.0 laser with phosphor wheel. The machine is brighter than the recent Xiaomi and Fengmi Cinema Pro with its 3000 lumens for a life expectancy of 25,000 hours.
The projection concept "Laser television" and not "laser television" (this nice mistake on the projector's cardboard makes a mess) brings together in this diffuser an integrated sound system as well as direct reading capacities from the projector via wifi, USB key or hard disk. If you have a white wall, a power outlet, all you have to do is plug in the projector and you're ready to go to the cinema without a headphone socket. This is surely one of the reasons for the continuing popular success of the projector.
This is again an import model, marketed from Europe (warehouse CZ) a tarif of 1260€ here (click on the link) with the discount code BG38f716 .
From the outset, the appearance of the newcomer does not fit in with the sad, dark and grey general line of the current production. The manufacturer likes the gold tone and has already sprinkled some of its previous models with it. Like it or not, it can't be measured. It also has another feature that distinguishes it from its competitors, namely a self-removable cover linked to the on/off switch of the appliance. To take advantage of this option, you have to go and have a look at the BenQ, with the V6000 recently tested.
The case is made of aluminium alloy. Four built-in fans provide cooling regardless of the selected laser power mode. Their rotation speed is adjustable. The projector is equipped with Mstar6A838 with a Cortex microprocessor with 2 GB RAM and 16 GB internal memory.
You can see the difference in size compared to the Xiaomi 4K in the video below.
Its projection ratio is 0.21:1 and its position will determine the size of its image. With a 20 cm backward movement you get a frame with a diagonal of 100 inches. It has no zoom, only a focus adjustment option is available.
On the connection side there are two HDMI 2.0 HDCP 2.2 sockets (to be configured either 1.4 or 2.0) including one ARC, one powered USB socket, 1 LAN and one Spdif.
The projector integrates Wifi at 2.5 and 5 GHz.
The remote control has changed a little from the previous versions: returning to a more rectangular shape it integrates a control wheel.
The OS of the projector is an Androïd 5.1 version associated with an Androïd TV application shop which, although it offers the most famous streaming chapels such as Netflix, Amazon Prime Video, crashes every time it is launched.
To exorcise this bug you need to use the projector in mirror mode from a terminal (your tablet, smartphone or external box...). Hum! too bad for an all-in-one projector).
I was able to load VLC for reading dematerialised content but not Kodi.
The media player integrated in the projector is quite good and recognises most of the current H264/H265 video formats.
Let's move on from the "SmartTV" capabilities interlude to a review of the menus. Well, just to talk about this part which I think is totally botched, I feel like rewriting history by grabbing a BBC microphone!
Reminder (from June 18th or not): this projector is sold at a little over 2000€. This allows it to be ranked in relation to its competitors. In this context and remaining positive, I will say that at best the engineers have tried to simplify as much as possible the use and the image adjustment options. If that was the idea it was successful, because to adjust the image parameters the only choices available are "cold, standard or warm colour temperature" and image modes totally beside the boxed plate "standard, vivid, dynamic, soft, computer, user". There are no more options than in a 1940's 2nd DB armoured vehicle.
The user mode opens on 4 parameters to be adjusted (brightness, contrast, saturation, hue) and... that's it, that's it, that's it, it's the owner's turn. However, it would have been good to be able to correct the gray scale, which needs to be corrected, and the sharpness, which is too sharp (certainly to compensate for the deplorable optics).
Another stupidity of a quarteron of engineers in the background is that it is not possible to see the effect of value changes directly on the image. I did try to calibrate the S3 at least roughly, but it's an impossible task.
In short, it hurts like a blow from Massu and I get my red card for the flaws and omissions in the menus of the new JmGO.
Power consumption :
The S3 laser operates at 3 power levels: Desktop (highest), Standard (medium), and Environment (economy mode). Respectively, the power consumption measured on a 100% white test pattern is as follows: 293W, 253W and 180W.
Operating noise :
Another peculiarity of the new JmGO is that, whatever laser power mode is selected, the fan noise does not vary one iota, the problem being above all that my sound level meter shows a bad score of 41.6 dB, which dryly contradicts the manufacturer's promises to deliver a discreet device. It smells of abuse but often in this field it is long live the free fennec!
Sharpness and picture precision :
Manufacturers, consumers who turn to DLP have certain priority expectations regarding the capacities of their broadcasters. In this case, it is mainly the accuracy of the image that is sought. At JmGO, they had to overlook this criterion. This is bad, even very bad. The electric focus adjustment does not achieve perfect uniformity on either side of the image. This is a far cry from the performance of the Xiaomi 4K 1S or Fengmi Cinema Pro.
Another problem is that the sharpness setting (which I remind you is absent from the menus) is too much of a default setting. A study of the 4K UHD test patterns in the "Spears and Munsils" suite shows double contours on the lines of the crosses in the centre of the screen. They show that this factor is too advanced and overloads the image with artefacts that should not be there.
Another red card!
Fluidity :
You will have understood it well, we are below the minimum service with this projector, so don't expect to find any help with fluidity that would correct a very present judder.
Input lag :
Ha! a little lightning in this sky as dark as in Colombey under a winter rain, the input lag level approaches the 50 ms bar (level below which a projector can be used serenely in multi-player mode). In 4K the delay is 58.7 ms.
Overscan, second generation 0.47" chip light frame, HDMI hook :
The 4K cropping pattern is fully reproduced by the S3.
The light frame on the outer edges of the image, on the other hand, is clearly perceptible with a visible thickness of 4 cm (second generation DMD chip).
Switching from one source to the other is done without a hitch and without waiting time.
Colorimetry, Gamma, brightness, contrast :
The 3rd red card will be for the colorimetry part. The 3 colour temperature levels that alone allow us to intervene on this parameter are too cold and with DeltaE deviations that are much higher than 3. The Gamma is of the same type: chaotic and far from the desired reference values.
In these conditions, being only able to note my incapacity to correct too important colour drifts, I am not able to make a calibration of this apparatus and even less to advise you a particular adjustment.
The Gamut native to S3 reaches 87.3% of the DCI-P3.
I find a bit of a smile when I look at the figures for brightness and contrast. The JmGO S3 delivers on its promise of strong dynamics with 1963 measured lumens and a native contrast of 1693:1 (computer mode, the least worst! ). Dynamic contrast management is not available.
As with the HDR, it is also reduced to the congruent portion with two positions "on or off". Do not expect to find EOTF Gamma or 4K accuracy management.
After recent tests of quality UST projectors (Xiaomi, Fengmi, Optoma), it is difficult to find extenuating circumstances for the JmGO S3. The only strong visual point that I am willing to concede to it is the high luminosity which will allow to work on large image bases. Once this part has been underlined, I will have to be content with a hazardous colorimetry that makes me fret over the passages of James Bond Spectre that I know well, combined with a recessed stitching.
The rendering is a little more polished with 4K HDR sources, but there's nothing to jump on his chair like a goat saying the picture ! the picture ! the picture ! M on speech will remain inflexible in the face of what looks like a superb failure.
I, a tester from Gaul, invite the engineers of this Chinese manufacturer to join a colourist or to take inspiration from what exists in the competition to be able to produce a convincing home cinema experience. In this case, we are a long way from that. We need a passion for trance.
You will have understood it, I come out quite disappointed with the kepi at the end of this test of this gold dressed JmGO. Such a carnival of doglit makes me turn scarlet and brandish a cardboard of the same colour, second case in less than 8 days on the blog. This device, which was marketed at the end of 2018, was not a commercial success and you don't need to leave Saint-Cyr to understand why. I obviously don't plan to include it in the UST 2020 projector rankings or any other, as it shows its counter-performance against the Xiaomi 4K 1S, Fengmi Cinema Pro or Optoma P2. Clearly, save your money. I thus finish this new test bench by tilting from the balcony into the void, which is like a beautiful miss of a 4K label totally irrelevant in this matter. Quickly, quickly, let's switch to another projector to forget this unpleasant episode.
Grégory, Grégory outraged, Grégory broken, Grégory martyred... but Grégory liberated! [from this test]
I enjoyed :
- The sliding shutter to protect the optics,
- Reduced input lag,
- A strong luminosity.
I regret :
- Menus and an OS next to the plate,
- An application shop that is not needed for the main streaming applications,
- Western colorimetry impossible to correct due to lack of the necessary options,
- A poor quality optical block,
- A fluidity tainted with judder,
- High operating noise.
*The sponsored links that appear in the test allow me to offer you exclusive tests of projectors that are not available in France. They do not change my evaluations, good or bad, of these projectors.
20 Commentaire(s)
Merci à Cattod pour son aide depuis son exil en France Libre ;).
Ou comment surfer sur la vague des ultras courtes focales et vendre de la daube emballé dans du papier doré.bravo greg pour Tout ce travail .au prochain lol
Merci a vous deux,pour ce test.donc pas de surprise avec ce Jmgo,bonne nuit à toutes et a tous.
Merci pour ce test Greg et Cattod, et a défaut d’un test de bon projecteur j’ai beaucoup aimé la prose et l’humour de ton test. Compétent et drôle, continuez comme ça, c’est un plaisir de lire même les test de mauvais projecteurs 🙂
Merci General Gregory pour ce test meme si le produit n en vaut absolument pas le coup
Merci Furet pour cette précision technique d’importance.
Merci pour tous ces tests.
Je me demande si’il y a une différence visible entre es projecteurs en 4K natifs ou ceux par wobulation 4K. J’ai actuellement un Xgimi H2, donc à voir si j’attend que es ‘vrais 4K’ baissent de prix ou c’est illusoire :D.
Je me sers également de mon vidéo projecteur pour le JV, je me demande su coup si ce procéder d’interpolation n’est pas préjudiciable en terme de latence. Autant pour les films le 1080p me convient encore pleinement, autant pour pour le jeux vidéo ca commence à être limite sur ces grandes diagonales. .
Merci à Greg pour le test, mais c’est dommage qu’ils n’aient pas lu vos anciens tests sur JMGO V8, par exemple (les années passent, et l’enfant ne grandit pas ou est terne) et c’est très triste. Jusqu’à ce que les fabricants chinois règlent le problème avec le logiciel et les calibrations en mode « expert » de point gris, gamma, chaque couleur séparément en termes de luminosité, de saturation et de teinte, il sera de plus en plus difficile de rivaliser.
Je vous ai compris !….J’achèterai pas.
Bon, j’en suis toujours à Xiaomi ou Optoma…. Je penche vers l’Optoma, encore quelques jours avant l’achat.
Great reviews, there are few on the net of such accurate. Thank you. I am undecided between jmgo s3 and wemax nova 4k. I like the brightness of s3, but I don’t really like the aesthetic (golden and rounded). Is fan noise level the same? Will the new fw versions fix the bugs? What would you buy with your eyes closed with a budget of 1500€?thank you!
Bonjour,
Aucun des deux, le meilleur reste le Xiaomi 4K 1S.
But I’ve heard that many models of 4k 1s break after a few months (the famous crooked plate). Or it is only in previous model? Ty
Il faut définir la notion de « plein », je n’ai personnellement eu aucun souci avec les Xiaomi 4K 1S que j’ai testés et calibrés. Il y a également toute une population d’heureux possesseurs de ce projecteur qui suit ce blog.
Si tu veux parler de défauts on peut évoquer ceux des derniers BenQ, Optoma avec l’écran splitté (inconnu au bataillon chez Xiaomi pourtant équipé de la même puce). Des dégradations panneaux SXRD chez Sony, des problèmes de Speckle et contraste chez LG. Je dois dire qu’au rayon fiabilité actuellement je fais plus confiance à Xiaomi ou Fengmi qu’à des marques « « établies » plus anciennes.
I have not read a single report of crooked plate for the 1S model. I think it is only the previous which is failing this way. My 1S is close to its first anniversary and running well so far.
Thank you very much!
Hi Gregory, firstly – thank you for all your great reviews, I’ve been looking into UST projectors for a while and I find yours some of the best and most informative around!
This review seems a little off from your usual ones, I understand your dislike of the projector being the likely reason! But no comment on the sound? (which is supposed to be a strong point of these) or settings you selected for the measurements, as limited as the settings are!
I’ve just ordered the lower model to this, the JMGO SA which looks very similar to the standard Xiaomi/Fengmi selections and now have some concerns over the picture quality but in the UK the options are all very expensive to import now and that was £860 (1000 Euros) so it seemed a decent option. Fingers crossed! I can only find one review, which was very positive and measurements good but I don’t know the reviewer to trust!
Thanks again for your great content. 🙂
Je suis navré jim mais il n’est vraiment pas au niveau des Xiaomi ou Fengmi 4K UST et de loin.
Thank you Gregory, I do understand that with this S3 model. I’ve ordered the SA which is what I was looking to see if you’d reviewed, it’s far closer to the original model Xiaomi Mi (but rated at 2200 ansi). I’m tempted to cancel the order and go for that Xiaomi instead – more expensive but also same problem of global version without calibration. Annoying. The 4k models are twice the price.
Thanks for replying!