Quittons un petit moment les projecteurs à ultra courte focale laser pour revenir à un bon vieux modèle à lampe classique venant se placer à une distance respectable de l’écran. Le ViewSonic PX728-4K est le pendant du BenQ W1800i, un projecteur DLP à simulation 4K XPR équipé d’une roue chromatique RVBRVB conçue pour optimiser le rendu des couleurs plutôt que la puissance lumineuse comme le sont les BenQ TK850 (en test sur ce blog) ou encore le ViewSonic PX748-4K. Il s’agit donc d’un diffuseur frontal développé principalement pour le home cinéma mais doté d’une option de réduction de l’input lag particulièrement intéressante pour les adeptes de jeux vidéo en réseaux. Ce nouveau modèle est lancé au prix public indicatif de 1299€.
C’est donc maintenant l’heure de dévoiler le résultat de mes mesures dans ce nouveau banc d’essai exclusif pour le blog de PassionHomeCinema.fr.
Nous sommes encore une fois face à un projecteur DLP équipé de la puce DMD 0,47 présente dans les BenQ W1800i, TK850 ou encore Optoma UHD35 et consorts.
Le PX728-4K va simuler une image UHD (3840×2160) à partir d’une puce dont la résolution native est de 1920×1080 (FULL HD) grâce au traitement XPR X4 de Texas Instruments.
Si vous êtes des lecteurs réguliers de ce blog, vous connaissez tous les principaux avantages et inconvénients de cette solution technique. Au rayon des effets positifs, c’est d’abord un choix économique qui va permettre de réduire le coût des appareils. Le prix des puces est inférieur à celles de tailles supérieures et elles sont optimisées pour réduire l’input lag mais à côté de ça il faudra vivre avec un faible contraste et, en l’absence d’interpolation d’images (ce qui est le cas du PX728-4K), avec un judder perceptible.
Le nouveau ViewSonic est équipé d’une lampe UHP classique mais dont la durée de vie qui est de 4000 heures en mode normal et peut être poussée à 20 000 heures dans la sélection économique dynamique (chiffres annoncés par le constructeur). Il est censé délivrer une puissance lumineuse de 2000 lumens avec un contraste de 12 000:1.
Le projecteur est compatible HDR-10 et Hybrid Log Gamma (HLG) mais fait abstraction de la 3D, ce que je ne lui reproche pas étant donné l’état d’abandon de ce segment par les constructeurs et les éditeurs. Toutefois le constructeur envisage son ajout par une future mise à jour firmware qui pourra être réalisée à domicile.
La finition noire de la coque est parfaite pour venir placer l’appareil dans une salle dédiée et souligne son orientation home cinéma.
Le PX728-4K est pourvu d’un bloc optique avec un zoom et un focus manuels. Un cache noir présent en dessous du bloc en verre doit venir empêcher toute lumière parasite.
Le rapport de projection est de 1.13-1.47 grâce au zoom 1,3×. Pour remplir un écran de 2m50 de base au format 16/9ème il faudra donc un recul compris entre 2m82 (minimum) et 3m67 (maximum). Vous ne disposez pas d’un dispositif de type Lens-shift, seule une correction de trapèze électronique est disponible.
En complément de la télécommande infrarouge avec éclairage, un panneau de commandes est positionné sur le haut du projecteur.
Les prises disponibles sont les suivantes :
La prise USB est alimentée en électricité (5V/1,5A) et peut être utilisée pour connecter les clés sans fil HDMI, comme Chromecast, Amazon Fire TV Stick, etc.… Ce n’est pas un appareil SmartTV et il lui faudra une aide externe pour diffuser vos chaînes de streaming favorites.
Placé dans ses entrailles, un haut-parleur d’une puissance de 10W peut rendre l’appareil indépendant de tout système sonore externe.
Le format de vignettes rectangulaires sans aucune fioriture est reconduit par ViewSonic. Plusieurs modes image étalonnés en usine sont disponibles : « luminosité max, sports, standard, jeux, film, ISF jour et nuit (à déverrouiller avec un code d’accès) et deux mémoires utilisateur ».
La détection d’un signal HDR ou HLG offre l’accès à des modes de gestion spécifiques du Gamma EOTF (bas, moyen ou élevé).
Il faut regretter que les options importantes de gestion de l’image comme la puissance lumineuse ou le Gamma EOTF HDR ne soient pas placées directement dans la gestion des paramètres de l’image.
Sinon, le service minimum de gestion de la colorimétrie passe par la présence d’un CMS sur les trois dimensions du Gamut, un réglage du Gain et du Bias associé à des températures de couleurs prédéfinies, tout comme des valeurs de Gamma ajustées en usine «1,8/2,0/2,2/2,35/2,5/Cubic/sRGB ».
Le traitement vidéo est basique et fait l’impasse sur une aide à la fluidité de type interpolation d’images. La simulation 4K peut être désactivée ce qui fait travailler le projecteur dans sa résolution native 1080p. Pour cela il suffit d’activer l’option « silence ».
La puissance lumineuse de la lampe peut être positionnée sur 4 niveaux, 2 classiques et 2 dynamiques « normal, économique, dynamique économique et super éco+ ».
Pour réduire l’input lag il faut activer l’option « ultra fast input » sur le PX728-4K ce qui doit permettre grâce à un support de l’image 240hz en 1080p d’obtenir un retard à l’affichage réduit à 4,2 ms (donnés constructeur).
Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :
Les chiffres de bruit de fonctionnement donnés par le constructeur (32dB et 27 dB) ne correspondent pas à la réalité. A 50 cm du projecteur je relève 41dB avec la lampe en position normale et 38,6dB en mode économique. C’est beaucoup pour un projecteur home cinéma et, plus ennuyeux, j’ai été gêné par une variation de l’intensité du bruit en cours de projection sans avoir changé la configuration de la lampe. Ce bruit est peut être celui du traitement XPR mais il ne disparaît pas après l’avoir désactivé.
Le rendu du haut-parleur intégré est nasillard sans dynamique, ni précision, il atteint rapidement ses limites : il doit être vraiment utilisé s’il n’y a pas d’autres solutions.
Consommation électrique :
Si la lampe qui équipe le PX728-4K est capable d’égaler la durée de vie d’un projecteur laser (20 000 heures), elle semble avoir besoin du même niveau d’énergie pour fonctionner. Ainsi en mode normal le nouveau ViewSonic ingurgite 290W (c’est beaucoup pour un modèle à lampe) et 211W en mode économique.
Netteté et piqué :
L’optique du PX728-4K affiche d’excellents résultats au centre de l’image mais sur les bords la précision s’émousse. Les chiffres présents sur la partie supérieure de l’image ne bénéficient pas du même niveau de netteté.
Fluidité :
Pour évaluer la fluidité des modèles 4K qui me sont donnés à tester j’utilise la suite Spears and Munsil 4K et plusieurs séquences vidéos dont le défilé des piments et le travelling horizontal sur des boules géantes et une forêt de bambou.
Sans interpolation d’images, le PX728-4K est touché par du judder. Même si cela reste discret, les piments de Spears and Munsil sont déformés et je relève quelques petites imprécisions dans le long travelling vidéo.
Input lag :
Sans activer l’option « ultra fast input » on constate 33,7 ms de retard en UHD 60hz ce qui est déjà excellent pour un projecteur mais il est possible de faire encore mieux en obtenant un 16,9 ms dans cette résolution à la même fréquence. Ne disposant pas de sources 240hz 1080p, je n’ai pas pu mesurer cette partie. Il est possible d’extrapoler qu’à une fréquence de 120hz, le PX728-4K affiche un input lag de 8,45ms. Le nouveau ViewSonic ne fait pas l’impasse sur le Gaming et avec un retard à l’affichage aussi bas il fera les yeux doux aux hardcore Gamers.
Overscan et importance du cadre lumineux gris typique à la mise en œuvre d’une puce DMD 0,47 :
Pas de rognage à l’horizon à l’affichage de ma mire d’overscan 4K, aucune partie de l’image ne manque. Si le liseré gris typique à la puce DMD 0,47 est discernable il reste discret et surtout il est limité à 3 cm de large.
Colorimétrie et Gamma :
Dans sa communication publicitaire, le constructeur vante sa certification ISFccc et son respect des références rec.709. Si la perfection n’est pas de ce monde, je dois reconnaître que les résultats obtenus en sortie de boîte sont plutôt pas mal. Il est possible sur sources SDR de savourer son film à domicile sans avoir à mettre les mains dans le cambouis d’un calibrage de la colorimétrie.
Avec 6730K, écart deltaE de 5,56 et un Gamma de 2,18 c’est le mode film qui s’en sort le mieux. Les modes ISF (débloqués par code) ne donnent pas de résultats aussi proches des références HDTV sans calibrage.
Le Gamut film couvre 99,3 % des valeurs du container rec.709. Rappelons que c’est un projecteur à lampe classique et pas un laser et qu’en aucun cas il ne pourra aller tutoyer les Gamut larges du DCI-P3 ou du rec.2020. L’espace couleurs maximum du PX728-4K atteint 105,1% du rec.709.
Après calibrage, j’ai sélectionné le mode standard pour bénéficier d’une meilleure luminosité (le mode film est moins bien loti sur cet aspect). J’obtiens un excellent 6456K, écart deltaE de 1,92 et un Gamma de 2,18.
Voici mes valeurs post-calibrage :
Mode standard
Température de couleurs : 6500k
GAIN R : 55
GAIN V : 51
GAIN B : 51
BIAS R : 0
BIAS V : 0
BIAS B : 0
Luminosité et contraste :
Malgré sa roue chromatique RVBRVB, le PX728-4K reste un projecteur lumineux. Il est en capacité d’illuminer 3m32 au format 16/9ème en conservant 26 fL en 4K HDR et 4m23 en 1080p SDR. Comme vous allez utiliser uniquement le mode économique en raison du bruit de fonctionnement, la base d’image maximum est de 2m95 en 4K HDR et 3m77 en SDR.
Si la luminosité est un motif de satisfaction, c’est moins la joie pour le contraste. Avec 883:1 natif, le passage en mode dynamique élève la mesure légèrement à 1320:1. On est bien loin d’un Fengmi Cinéma 2 avec ses 3400:1 après calibrage. Le nouveau ViewSonic n’est donc pas un champion des noirs abyssaux loin s'en faut.
1080p SDR :
C’est souvent le cas avec les projecteurs DLP à lampe équipés d’une puce DMD 0,47, ils vont faire forte impression sur les scènes de jour avec une image qui combine luminosité et fidélité colorimétrique. C'est valable chez le nouveau ViewSonic mais dès que les images sombres pointent le bout de leur nez on atteint vite les limites de ce chipset avec des noirs bouchés et une absence de profondeur dans des décors qui en ont besoin (l’espace, les grottes, souterrains et autres endroit sombres).
Autre point gênant pour le spectateur sensible, la présence de judder qui viendra entacher le rendu des travellings et qui vous fera regretter de ne pas avoir acheté un projecteur avec un mode d’interpolation d’images digne de ce nom.
4K HDR :
Le PX728-4K n’est pas équipé d’une gestion dynamique des métadonnées HDR. Résultat, il ne se positionne pas toujours dans le bon niveau de luminosité, ce qui entraîne soit une image surexposée, soit sous-exposée. Il faut jongler avec le réglage de Gamma EOTF pour adapter le projecteur à l’encodage de l’œuvre projetée.
Pour mes essais avec ma platine UHD Blu-ray Panasonic c’est majoritairement le mode bas qui m’a donné les meilleurs résultats.
Après ces petits soucis réglés, le rendu 4K HDR est globalement meilleur que celui des sources SDR avec un gain notable dans le contraste et le surcroît de détails. Comme les signaux 4K sont en 60hz (au moins pour les disques), la fluidité est également meilleure qu’en 1080p SDR. On gagne donc sur tous les tableaux. La bonne luminosité du PX728-4K contribue également à assurer un spectacle 4K de qualité.
Impossible d'envisager décerner un Gold Award au PX728-4K en raison d’un bruit de fonctionnement ennuyeux et d’un contraste faiblard en SDR. Je serai moins catégorique en ce qui concerne le 4K HDR qui est vraiment d’un très bon niveau pour un appareil de ce prix.
Bref, si votre utilisation vise majoritairement les programmes UHD/4K accompagnés d’une sauce Gaming, je suis davantage enclin à vous le recommander plutôt que pour une utilisation principalement tournée vers les sources 1080p SDR.
J’ai aimé :
- La colorimétrie,
- La puissance lumineuse,
- L’input lag réduit,
- Le rendu 4K HDR.
Je regrette :
- Le bruit de fonctionnement,
- Le contraste faiblard,
- La fluidité perfectible.
Let's leave the ultra-short throw laser projectors for a moment and return to a good old-fashioned lamp model that sits at a respectable distance from the screen. The ViewSonic PX728-4K is the counterpart of the BenQ W1800i, a DLP projector with 4K XPR simulation equipped with an RGB color wheel designed to optimize color rendering rather than light output like the BenQ TK850 (reviewed on this blog) or the ViewSonic PX748-4K. It's a front-facing diffuser developed mainly for home cinema butwith an input lag reduction option that's particularly interesting for networked video game enthusiasts. This new model is launched at the indicative retail price of 1299€.
So now it's time to reveal the results of my measurements in this new exclusive test bench for the P assionH omeC inema.fr blog.
Once again, we are faced with a DLP projector equipped with the DMD 0.47 chip found in the BenQ W1800i, TK850 or Optoma UHD35 and others.
The PX728-4K will simulate a UHD (3840×2160) image from a chip with a native resolution of 1920×1080 (FULL HD) thanks to Texas Instruments' XPR X4 processing.
If you are regular readers of this blog, you all know the main advantages and disadvantages of this technical solution. On the positive side, it is first of all an economical choice that will reduce the cost of the devices. The price of the chips is lower than those of bigger sizes and they are optimized to reduce input lag but besides that you will have to live with a low contrast and, in the absence of image interpolation (which is the case of the PX728-4K), with a perceptible judder.
The new ViewSonic is equipped with a classic UHP lamp but whose life expectancy is 4000 hours in normal mode and can be pushed to 20,000 hours in the dynamic economic selection (figures announced by the manufacturer). It is supposed to deliver a luminous power of 2000 lumens with a contrast of 12 000:1.
The projector is HDR-10 and Hybrid Log Gamma (HLG) compliant but does not support 3D, which I don't blame it for given the state of abandonment of this segment by manufacturers and publishers. However, the manufacturer plans to add it through a future firmware update that can be performed at home.
The black finish of the shell is perfect for placing the device in a dedicated room and underlines its home cinema orientation.
The PX728-4K is equipped with an optical block with manual zoom and focus. A black cover on the underside of the glass block should prevent stray light.
The projection ratio is 1.13-1.47 thanks to the 1, 3× zoom. To fill a screen of 2m50 in 16/9th format, you will need a distance between 2m82 (minimum) and 3m67 (maximum). You do not have a lens-shift device, only an electronic keystone correction is available.
In addition to the infrared remote control with illumination, a control panel is positioned on the top of the projector.
The available outlets are as follows:
The USB socket is powered by electricity (5V/1.5A) and can be used to connect HDMI wireless sticks, such as Chromecast, Amazon Fire TV Stick, etc.... This is not a SmartTV device and will need external help to stream your favorite channels.
A 10W speaker inside the unit can make it independent of any external sound system.
The no-frills rectangular thumbnail format is continued by ViewSonic. Several factory-calibrated picture modesare available: "max brightness, sports, standard, games, movie, ISF day and night (unlocked with an access code) and two user memories".
Detection of an HDR or HLG signal provides access to specific EOTF management modes (low, medium or high).
It is regrettable that important image management options such as light output or EOTF HDR Gamma are not placed directly in the image settings.
Otherwise, the minimum service of colorimetry management is the presence of a CMS on the three dimensions of the Gamut, an adjustment of Gain and Bias associated with predefined color temperatures, as well as factory adjusted Gamma values "1.8/2.0/2.2/2.35/2.5/Cubic/sRGB".
The video processing is basic and lacks a smoothness aid such as image interpolation. The 4K simulation can be deactivated, which makes the projector work in its native 1080p resolution. To do this, simply activate the "silence" option.
The light power of the lamp can be set to 4 levels, 2 classic and 2 dynamic "normal, economic, dynamic economic and super eco+".
To reduce input lag, you need to activate the "ultra fast input" option on the PX728-4K, which should allow you to obtain a display delay reduced to 4.2 ms (manufacturer's data), thanks to support for the 240hz image in 1080p.
Operating noise and quality of the integrated sound system :
The operating noise figures given by the manufacturer (32dB and 27 dB) do not correspond to reality. At 50 cm from the projector I read 41dB with the lamp in normal position and 38.6dB in economy mode. This is a lot for a home cinema projector and, more annoying, I was bothered by a variation in the intensity of the noise during projection without having changed the lamp configuration. This noise may be the XPR processing but it doesn't go away after turning it off.
The rendering of the integrated loudspeaker is nasal without dynamics, nor precision, it quickly reaches its limits: it must really be used if there is no other solution.
Power consumption :
If the lamp that equips the PX728-4K is able to match the life of a laser projector (20,000 hours), it seems to need the same level of energy to operate. So in normal modethe new ViewSonic ingurgitates 290W (that's a lot for a lamp model) and 211W in economy mode.
Sharpness and sharpness :
The PX728-4K's lens performs very well in the centre of the image, but at the edges the sharpness becomes blurred. Numbers at the top of the image do not have the same level of sharpness.
Fluidity:
To evaluate the fluidity of the 4K models I'm given to test I use the Spears and Munsil 4K suite and several video sequences including the chilli parade and the horizontal tracking on giant balls and a bamboo forest.
Without frame interpolation, the PX728-4K is hit by judder. Even if it remains discreet, the Spears and Munsil peppers are distorted and I notice some small inaccuracies in the long video tracking.
Input lag :
Without activating the "ultra fast input" option, there is a 33.7 ms delay in UHD 60hz which is already excellent for a projector but it is possible to do even better by obtaining a 16.9 ms in this resolution at the same frequency. Not having 240hz 1080p sources, I could not measure this part. It is possible to extrapolate that at a frequency of 120hz, the PX728-4K displays an input lag of 8.45ms. The new ViewSonic does not forget about Gaming and with such a low lag it will be a great choice for hardcore Gamers.
Overscan and the importance of the grey light frame typical of DMD chip implementation 0.47 :
No cropping on the horizon when I display my 4K overscan test pattern, no part of the image is missing. If the grey border typical of the DMD 0.47 chip is discernible, it remains discreet and above all it is limited to 3 cm wide.
Colorimetry and Gamma :
In its advertising, the manufacturer boasts about its ISFccc certification and its compliance with rec.709 references. If perfection is not of this world, I must admit that the results obtained out of the box are rather good. It is possible on SDR sources to enjoy your film at home without having to get your hands dirty calibrating the colorimetry.
With 6730K, a deltaE of 5.56 and a Gamma of 2.18 it is the film mode that does best. The ISF modes (code unlocked) do not give results as close to HDTV references without calibration.
The film Gamut covers 99.3% of the rec.709 container values. Remember that this is a conventional lamp projector and not a laser and that in no case will it be able to reach the wide gamut of DCI-P3 or rec.2020. The maximum color space of the PX728-4K reaches 105.1% of rec.709.
After calibration, I selected the standard mode to benefit from a better luminosity (the film mode is less well off on this aspect). I get an excellent 6456K, deltaE of 1.92 and a Gamma of 2.18.
Here are my post-calibration values:
Standard mode
Color temperature: 6500k
GAIN R : 55
GAIN V : 51
GAIN B: 51
BIAS R : 0
BIAS V : 0
BIAS B : 0
Brightness and contrast :
Despite its RGB colour wheel, the PX728-4K remains a bright projector. It is capable of illuminating 3m32 in 16:9 format while maintaining 26 fL in 4K HDR and 4m23 in 1080p SDR. As you will only be using the economy mode due to the noise of operation, the maximum image base is 2m95 in 4K HDR and 3m77 in SDR.
If the luminosity is a reason for satisfaction, it is less the joy for the contrast. With 883:1 native, the switch to dynamic mode raises the measurement slightly to 1320:1. We are far from a Fengmi Cinema 2 with its 3400:1 after calibration. The new ViewSonic is therefore not a champion ofabysmal blacks, far from it.
1080p SDR :
This is often the case with lamp-based DLP projectors equipped with a DMD 0.47 chip, they will make a strong impression on daytime scenes with an image that combines brightness and color fidelity. This is true of the new ViewSonic, but when it comes to dark images, the chipset's limits are quickly reached, with blocked blacks and a lack of depth in settings that need it (space, caves, underground and other dark places).
Another annoying point for the sensitive viewer is the presence of judder which will mar the rendering of the dollies and will make you regret not having bought a projector with an image interpolation mode worthy of the name.
4K HDR:
The PX728-4K is not equipped with dynamic HDR metadata management. As a result, it doesn't always position itself in the right brightness level, resulting in either an overexposed or underexposed image. It is necessary to juggle with the EOTF Gamma setting to adapt the projector to the encoding of the work being projected.
In my tests with my Panasonic UHD Blu-ray player, the low mode gave me the best results.
After these minor issues are addressed, 4K HDR is better overall than SDR sources with a noticeable gain in contrast and detail. As the 4K signals are in 60hz (at least for the discs), the fluidity is also better than in 1080p SDR. So it's a win-win situation. The good brightness of the PX728-4K also helps to ensure a quality 4K show.
I can't see the PX728-4K getting a Gold Award because of annoying noise and poor contrast in SDR. I'd be less adamant about the 4K HDR which is really quite good for a camera of this price.
In short, if your use is mainly for UHD/4K programs with a Gaming sauce, I'm more inclined to recommend it rather than for a use mainly oriented towards 1080p SDR sources.
I liked:
- Colorimetry,
- The light power,
- Reduced input lag,
- 4K HDR rendering.
I regret:
- Operating noise,
- Weak contrast,
- The fluidity can be improved.
14 Commentaire(s)
Bonjour Grégory, merci avant tout pour ce test que j’attendais.
J’hésite à changer mon BenQ W1090 pour passer à la 4k HDR et ce modèle m’intéresse fortement vu de la situation de mon salon. Au vu du test, le contraste semble égal à mon BenQ et il apporterai la 4k HDR (ce que je recherche) et un très bon input lag vu que je suis gamer. Penses tu que cela serait judicieux de passer sur ce modèle ? Ou bien faudrait t-il attendre potentiellement le test du 748-4k, qui semble juste gagner en luminosité mais pas spécialement en contraste ?
Merci 🙂
Bon bah ça sera toujours pas celui-là…
Merci pour ce test.
Ma configuration : dans le salon, écran pvc blanc contours velours noir gain 1.2 de 92″. Quel modèle serait le mieux ? Budget 3000€ max.
Pourquoi pas le tw9400 ?
Yes, c’est vrai que c’est un modèle de j’envisage ! Il a l’air plutôt polyvalent et a un bon contraste. Merci et belle semaine…
Hello, et merci pour ce test !
Comme beaucoup, je cherche un successeur 4K à un ancien BenQ, le W1070…
Concernant le bruit, saurais-tu dire si c’est pire / mieux / équivalent à ce dernier ?
Sinon, un modèle particulier à recommander, avec le même niveau de zoom à peu près ?
Je voudrais garder la même taille d’image, et je ne peu pas reculer ou avancer le proj.
Ce qui exclut malheureusement le W1720 qui aurait sinon été parfait, je ne comprends pas leur choix de zoom différent de la majorité de leur modèles à succès pour celui-là.
Merci !
Bonjour, il est indiqué 3D ready sur certains sites, ainsi que dans le manuel d’utilisation trouvé sur internet.
Qu’en est-il réellement ? Merci
Le projecteur n’est pas 3D à ce jour. ViewSonic envisage de le rendre 3D Ready par une future mise à jour logicielle mais à l’heure actuelle il ne l’est pas.
Merci beaucoup pour la réponse ! J’attendais le test avec impatience, mais les résultats semblent moins enthousiastes qu’un Benq W1720, du coup ça me fait réfléchir. Un test du Benq TK810 est-il en prévision ? Merci beaucoup !
Bonjour Grégory, merci avant tout pour ce test que j’attendais.
J’hésite à changer mon BenQ W1090 pour passer à la 4k HDR et ce modèle m’intéresse fortement vu de la situation de mon salon. Au vu du test, le contraste semble égal à mon BenQ et il apporterai la 4k HDR (ce que je recherche) et un très bon input lag vu que je suis gamer. Penses tu que cela serait judicieux de passer sur ce modèle ? Ou bien faudrait t-il attendre potentiellement le test du 748-4k, qui semble juste gagner en luminosité mais pas spécialement en contraste ?
Merci
Bonsoir Jeanbob, la réponse à tes attentes se trouve dans la conclusion de mon test et quand au 748-4K je n’envisage pas de le tester.
Bonjour. J’ai commandé ce projecteur ik y a deux semaines et l’ai retourné une il y a 5 jours. En cause de nombreux bugs. Impossibilité sur certains films de régler le gamma alors sue sur d’autres oui. Mystère… température de couleurs qui change sans raison passant de 6500k à 7500k et inversement. Impossibilité donc de mémoriser des réglages puisque changeant suivant les films… de plus 3d inactive alors que spécifié comme présente dans le manuel. Enfin, problème pour moi. De la solarisation sur certains dégradés. Pour un projecteur possédant une roue rvbrvb, je reste dubitatif. Cela me rappelle le acer m550 que j’ai possédé… par contre bonne netteté sur mon exemplaire et belles couleurs et luminosité en faisant abstraction de la solarisation.
En ce qui me concerne c’est un modèle que je disqualifie d’office pour remplacer mon Benq W1070+ en raison de son bruit. C’est à peu près le seul reproche que je fais à mon videoprojecteur actuel, avec un gamut que je trouve un peu trop étriqué depuis que j’ai goûté à celui des LED avec le Xgimi Mogo pro.
2 modèles remplissent actuellement mes conditions principales ( DLP, 3D, silencieux ) : le viewsonic X100-4K et le Benq W1720.
Avec le X100-4K je renonce au contraste, et avec le 1720 aux multiples aventages des LED : allumage et extinction instantanés, 0 bruit, puissance lumineuse, gamut élargi, durée de vie. Je sens que ce duel va me torturer encore un moment… :-/
Bonsoir Gregory,
Merci pour ces tests qui permettent d’y voir plus clair dans la jungle des vidéoprojecteurs.
Tu mentionnes rapidement le benq w1800i, effectivement c’est exactement le même type de rétroprojecteur que ce viewsonic px728-4k (dlp, même puce, même roue RGBRGB, 4k, et même prix !).
J’hésite entre ces deux-ci, tu n’as pas fait de comparaison directe, mais en lisant les tests on a le sentiment que le benq est meilleur.
Pourrait-on avoir un avis/opinion sur lequel des deux te semblent le mieux pour visionner des films (qualité couleur, contraste, ressenti global que tu as eu en regardant les films) ? Le ressenti du bruit… il y en a un qui hurle un peu moins que l’autre ? ; )
Merci !
Si tu relis bien les deux tests tu verras que le ViewSonic est quand même mieux loti que le BenQ pour la colorimétrie et la luminosité. Pour le reste les mesures de bruit sont assez parlantes ainsi que mes remarques sur le bruit de fonctionnement du mode XPR et la gêne occasionnée.