PRESENTATION
Deux années après la sortie de l’UHD51 (en test sur ce blog), le constructeur de projecteurs DLP Optoma nous propose un nouveau modèle qui intègre la puce DMD 0,47 avec cadre lumineux réduit.
L’UHD52ALV est le sommet de la gamme de projecteurs 4K UHD à lampes. La principale différence par rapport à la version précédente est que la roue chromatique RGBRGB de l'UHD51 qui lui donnait une meilleure précision des couleurs est remplacée par un modèle RGBWRGBW sur l'UHD52ALV pour une image plus lumineuse de 3 500 lumens ANSI contre 2400 lumens pour l’UHD51. Ce dernier reste commercialisé.
L'UHD52ALV ajoute également des fonctionnalités intelligentes. Outre la prise en charge d'Alexa et de Google Assistant pour le contrôle vocal de la mise sous et hors tension, du lecteur multimédia 4K UHD intégré, Optoma met en avant la compatibilité du projecteur avec les applets IFTTT (If This Then That) et InfoWall d'Optoma. IFTTT vous permettra de faire des choses comme couper automatiquement le projecteur lorsque quelqu'un sonne votre sonnette intelligente ou appelle votre smartphone. InfoWall fonctionne avec une application gratuite qui vous permet de définir un ensemble personnalisé de vignettes qui peuvent afficher votre choix d’informations, météo, etc. Le nouveau modèle est d’ores et déjà disponible et commercialisé au prix public indicatif de 1790€.
TOUR PHYSIQUE
Avec sa coque blanche, on devine que l’UHD52ALV a davantage sa place dans un salon que dans une salle dédiée. Ce choix est cohérent avec la progression de la luminosité qui sera utile dans un environnement de projection dans lequel le contrôle de lumière ne peut être réalisé.
La puce DMD 0,47 intégrée dans l’Optoma UHD52ALV n’exploite que 1920x1080 points (résolution Full HD). Cette partie active va être décalée à grande vitesse à 4 reprises de façon à pouvoir obtenir une résolution UHD de 3860x2160. Donc, il ne s’agit nullement d’une résolution native UHD ou 4K mais d’une simulation, comme pour tous ses concurrents.
La nouveauté c’est qu’il s’agit de la seconde génération avec un cadre lumineux réduit à 2 cm et le support de la 3D 1080P.
Pour le reste, nous sommes en terrain connu puisque beaucoup d’éléments sont similaires à l’UHD51. Pour ajuster le bloc optique, tout est manuel. Le focus, la netteté et le petit déplacement mécanique de l’objectif se font à la main. Le verre de l’objectif est protégé par un cache en plastique.
Le Lens-shift vertical est toujours présent mais sa modeste amplitude viendra uniquement aider à rattraper quelques petits centimètres manquants.
Pour obtenir une base d’image au format 16/9ème de 2m50, il vous faudra un recul minimum de 3m03 et maximum de 3m98. Le calculateur de distance est disponible ici :
https://www.optoma.fr/projector-distance-calculator/uhd52alv
Le panneau de connectique comprend 2 prises HDMI 2.0 HDCP , 1 prise VGA, 1 audio 3,5 mm, 1 S/PDIF, 1 USB-A, 1 USB service, 1 RS 232 et 1 12V trigger, 1 prise LAN.
La télécommande est au format épuré des nouveaux « smartprojector » avec une croix directionnelle pour naviguer dans les menus. Elle ne bénéficie pas d’un éclairage.
L’UHD52ALV est compatible 3D en 1080P avec des lunettes DLP-Link non fournies.
MENUS
Note du rédacteur : Cette partie est empruntée au test de l’UHD51 car les éléments du menu sont identiques.
La navigation dans les options de réglages de l’image se fait à l’aide de menus déroulants qui apparaissent sur la partie gauche de l’image. Les valeurs prédéfinies en usine sont listée de la manière suivante : « Cinéma, HDR, HDR SIM., Jeu, Référence, Lumineux, Utilisateur, Trois dimensions».
Pour les signaux HDR, dès qu’ils sont détectés par le projecteur, le menus dédié appelé «plage dynamique » s’enrichit de plusieurs sélections : « standard, lumineux, cinéma, détails ». Il est également possible de simuler le rendu HDR à partir d’une image SDR .
Les options de réglages sont nombreuses. Pour ajuster la colorimétrie, le Optoma UHD52ALV intègre un réglage séparé du Gain et du Bias (pour la température de couleurs), un Color Management System (CMS) complet, des valeurs bloquées de gamma mais suffisamment nombreuses pour combler l’absence d’un éditeur dédié : « Film, Vidéo, Graphique, Standard (2.2), 1.8, 2.0, 2.4, Gamma [Mode 3D] Trois dimensions ».
Le traitement vidéo n’est pas en reste avec enfin une aide à la fluidité (interpolation d’images), ATTENTION CETTE OPTION N’EST DISPONIBLE QU’AVEC DES SIGNAUX AU FORMAT YUV ! Le passage en RVB la fait disparaître. Un bug ? J’ai soulevé ce défaut au constructeur et attend la réponse.
L’échelle chromatique peut être sélectionnée en fonction de votre source ; attention de bien la faire correspondre au signal d’entrée. Les valeurs suivantes sont disponibles : « Automatique, RVB (0~255), RVB (16~235), YUV (0~255), et YUV (16~235) ». Compte tenu du bug RVB je vous recommande de rester en YUV.
Pour accroître le contraste, le nouvel Optoma est équipé d’une variation en temps réel de la puissance lumineuse en fonction du contenu de l’image (contraste dynamique).
VERDICT TECHNIQUE
Bruit de fonctionnement :
Le mode économique permet d’atteindre les limites basses de mon sonomètre avec 30dB relevés. L’Optoma UHD52ALV s’inscrit dans les traces de son prédécesseur en étant particulièrement discret. Pour bénéficier de la totalité de la puissance lumineuse, il faudra composer avec une élévation notable de bruit de la ventilation qui passera alors à 36dB (mais cela reste supportable).
Piqué et netteté :
L’acheteur d’un projecteur DLP à 4K améliorée (c’est plus sympathique que simili-4K) attend une fiabilité sur le long terme par rapport aux projecteurs LCD ou SXRD mais surtout une netteté au rasoir. S’il est capable de s'accommoder d'un contraste en retrait face aux autres technologies de projecteur, il faut que le piqué achève de le convaincre de la justesse de son choix.
Avec l’Optoma UHD52ALV cette attente ne sera pas satisfaite ; je regrette d’avoir à l’écrire mais c’est mauvais voire très mauvais. La mire de précision 4K de la suite AVS n’arrive pas à afficher les détails de l’ensemble des rectangles présents dans le centre de l’image. Ci-dessous une comparaison entre un projecteur affichant l'ensemble des détauls (Epson EH-TW9400 et le rendu de l'Optoma UHD52ALV) :
Plus étonnant, les chiffres supérieurs des différents niveaux de gris sont dédoublés comme s’il était possible de geler le fonctionnement du traitement XPR et sa simulation d’une image UHD. Nous avions déjà été gâtés avec les bugs à répétition du BenQ W2700 mais là je regrette l’Optoma UHD51 qui était, lui, exemplaire dans ce domaine.
Input lag :
Je suis navré de ne pouvoir vous communiquer mes mesures de lag mais, que ce soit avec ma sonde Leobnar 1080P ou la version 4K, impossible d’obtenir une image de test pour l’input lag. Ce point a déjà été souligné par le site Projectorcentral qui a été confronté au même problème. Bizarre !
Fluidité :
La gestion 1080p24 est de bonne facture et au cours de mes essais je n’ai pas ressenti l’obligation d’activer l’interpolation d’images. Le mode « Pure motion YUV » est disponible pour les signaux 1080p, UHD et 4K. Dans les sélections « basse et moyenne », la qualité de l’aide à la fluidité est à souligner et elle fait partie des meilleures dans ce domaine.
Défauts à l’image : cadre lumineux typique des DLP 0.47 :
La nouvelle puce DMD fait le job et réduit à une épaisseur de 2 centimètre le cadre lumineux qui entoure l’image « utile ». Il pourra facilement être dissimulé dans les bordures noires d’un écran de projection.
Overscan :
La mire 4K affiche son rectangle blanc sur les bords les plus éloignés du centre de l’image. Cette caractéristique permet de constater que le traitement vidéo interne au projecteur ne vient pas rogner des parties de l’œuvre que vous projetez.
Colorimétrie/contraste et luminosité :
En sortie de boîte, les meilleurs résultats sont obtenus avec la sélection cinéma qui offre une température de couleurs de 6257K avec un écart deltaE de 6,15 et un gamma de 2,2 bien linéaire.
Le Gamut natif du projecteur affiche uniquement 94,3% de la référence HDTV ; c’est bien trop petit pour un projecteur censé diffuser de la 4K HDR.
Un DLP comme celui-ci n'est pas capable de produire une large gamme de couleurs comme on peut le voir dans les résultats, il suit en fait un Gamut inférieur au Rec.709, la faute à sa roue chromatique avec segment blanc et à l’utilisation d’une lampe UHP.
Il ne dispose pas d’automapping pour lire un contenu HDR. Il n'est compatible HDR que dans la mesure où il prend ce type de sources et les affiche dans les limites de ses capacités. Malheureusement le résultat est bien loin d’être impressionnant.
Après calibrage j’ai réduit l’écart deltaE à 2,44 (c’est parfait car en-dessous de 3 l’œil humain ne peut percevoir la différence).
Réglages post-calibrage :
Mode utilisateur
Gamma 2.2
Gamme de couleurs : cinéma
Gain Rouge : 1
Gain Vert : 0
Gain bleu : 2
Tendance rouge : - 1
Tendance verte : 0
Tendance bleue : 0
Dans ces conditions l’Optoma UHD52ALV délivre 1978 lumens en mode lampe haut et 1285 en mode lampe bas. Il est capable d’éclairer avec 26 fL une image 4K HDR au format 16/9ème de 3m60 de base (lampe haute). Les grandes tailles d’image ne lui font donc pas peur.
Le mode lumineux approche les 3500 lumens promis par le constructeur (3092 mesurés) mais avec une teinte verdâtre qui rend son image inutilisable en home cinéma.
Le contraste natif du projecteur est de 879 :1 après calibrage et l’activation du mode dynamique n’a que peu d’influence sur ce facteur. L’Optoma UHD51 était plus à son aise dans ce domaine.
VERDICT SUBJECTIF
Je n’ai pas été emballé par l’image 1080P SRD et encore moins 4K HDR de l’Optoma UHD52ALV. Ce sont deux éléments qui en sont principalement responsables. Le premier est celui que j’appellerai le syndrome de l’image douce, un comble pour un projecteur mono-DLP dont la netteté est censée être le point fort.
En le plaçant à côté d’un projecteur laser comme le Xiaomi ALPD3.0, un DLP 1080P uniquement compatible 4K mais avec une superbe optique, les couleurs de l’Optoma apparaissent délavées sur un film 4K HDR comme 1917 et que dire de la netteté, clairement en retrait entre les deux modèles. C’est le projecteur 1080P classique qui propose l’expérience 4K HDR la plus convaincante.
Le second relève du choix d’une roue chromatique à segment blanc et est à mon sens une erreur stratégique pour le haut de gamme des projecteurs home cinéma à lampe du constructeur. Le rendu général s’en ressent. Ce projecteur sera plus à son aise pour projeter un match de foot que le dernier Harry Potter.
L’UHD52ALV est un projecteur versatile adapté aux pièces à vivre et il ajoute quelques fonctions intéressantes comme l'interpolation d'images pour ceux qui regardent du sport, et un iris dynamique pour améliorer le contraste. Il offre une bonne colorimétrie dès la sortie de boîte et une très bonne précision lorsqu'il est calibré avec du contenu SDR. Les noirs sont toutefois gris foncé, les scènes sombres souffrent du manque de détails ; il faudra penser à le combiner à un écran technique.
CONCLUSION
Après ces quelques jours passés en compagnie de l’UHD52ALV, j’en ressors avec l’impression d’un appareil non finalisé dont le firmware doit être revu pour corriger, d'une part, les problèmes de netteté et, d'autre part, l’absence de l’interpolation d’images avec des signaux RVB.
Si le travail sur la colorimétrie est notable et à saluer, je regrette le choix du changement de roue chromatique qui entraîne un Gamut inférieur au rec.709 en ne permettant pas aux signaux 4K HDR d’être reproduits dans de bonnes conditions.
A 1799€, je ne peux que conseiller au constructeur de revoir sa copie en proposant une mise à jour logicielle qui corrigerait les défauts relevés.
Pour terminer sur une note positive, on saluera la discrétion de fonctionnement du projecteur, la réduction de la pollution du cadre lumineux et surtout une fluidité exemplaire. L’Optoma UHD52ALV dispose d’un bon potentiel mais il doit être retravaillé.
J’ai apprécié :
Je regrette :
OPTOMA UHD52ALV TEST
PRESENTATION
Two years after the release of the UHD51 (under test on this blog), DLP projector manufacturer Optoma is offering us an updated version that incorporates the DMD 0.47 chip with a reduced light frame.
The UHD52ALV is the top of the range of 4K UHD lamp projectors. The main difference from the previous version is that the RGBRGB colour wheel on the UHD51, which gave it better colour accuracy, is replaced by an RGBWRGBW model on the UHD52ALV for a brighter image of 3,500 ANSI lumens compared to 2,400 lumens for the UHD51.
The UHD52ALV also adds smart features. In addition to support for Alexa and Google Assistant for voice-controlled power on/off and the built-in 4K UHD media player, Optoma highlights the projector's compatibility with Optoma's IFTTT (If This Then That) and InfoWall applets. IFTTT will allow you to do things like automatically shutting down the projector when someone rings your smart bell or calls your smartphone. InfoWall works with a free application that allows you to define a custom set of thumbnails that can display your choice of information, weather, etc. The new model is already available and marketed at the indicative public price of 1790€.
PHYSICAL TOWER
With its white hull, the UHD52ALV is more suited to a saloon than a dedicated room. This choice is consistent with the brightness progression that will be useful in a projection environment where light control cannot be achieved.
The 0.47 DMD chip integrated in the Optoma UHD52ALV uses only 1920x1080 dots (Full HD resolution). This active part will be shifted at high speed 4 times in order to obtain a UHD resolution of 3860x2160, so it is not a native UHD or 4K resolution but a simulation, as for all its competitors.
The novelty is that it is the second generation with a light frame reduced to 2 cm and the support of 3D 1080P.
For the rest, we are on familiar ground since many of the elements are similar to the UHD51. To adjust the optical block, everything is manual. The focus, sharpness and the small mechanical movement of the lens are done by hand. The lens glass is protected by a plastic cover.
The vertical Lens-shift is still present but its modest amplitude will only help to make up for a few small centimetres that are missing.
To obtain a 16/9th format image base of 2m50, you will need a minimum of 3m03 and a maximum of 3m98. The distance calculator is available here :
https://www.optoma.fr/projector-distance-calculator/uhd52alv
The connector panel includes 2 HDMI 2.0 HDCP sockets, 1 VGA socket, 1 audio 3.5 mm, 1 S/PDIF, 1 USB-A, 1 USB service, 1 RS 232 and 1 12V trigger, 1 LAN socket.
The remote control is in the streamlined format of the new "smartprojector" with a directional cross to navigate through the menus. It is not illuminated.
The UHD52ALV is 1080P 3D compatible with DLP-Link glasses not included.
MENUS
Editor's note: This part is borrowed from the UHD51 test because the menu items are identical.
Navigation through the image-adjustment options is made with the drop-down menus that appear on the left side of the image. The factory preset values are listed as follows: Cinema, HDR, HDR SIM, Game, Reference, Bright, User, Three Dimensional.
For HDR signals, as soon as they are detected by the projector, the dedicated menu called "dynamic range" is enriched with several selections: "standard, bright, cinema, details". It is also possible to simulate HDR rendering from an SDR image.
The setting options are numerous. To adjust colorimetry, the Optoma UHD52ALV features separate Gain and Bias (for color temperature) adjustment, a full Color Management System (CMS), blocked gamma values but enough to fill the lack of a dedicated editor: "Film, Video, Graphic, Standard (2.2), 1.8, 2.0, 2.4, Gamma [3D Mode] Three Dimensions".
The video processing is not to be outdone with finally an aid to fluidity (image interpolation), WARNING THIS OPTION IS AVAILABLE ONLY WITH YUV FORMAT SIGNALS! Switching to RGB makes it disappear. A bug? I raised this defect to the manufacturer and wait for the answer.
The color scale can be selected according to your source; be careful to match it to the input signal. The following values are available: Automatic, RGB (0~255), RGB (16~235), YUV (0~255), and YUV (16~235). Due to the RGB bug, I recommend you to stay in YUV.
To increase contrast, the new Optoma is equipped with a real-time variation of light output according to the image content (dynamic contrast).
TECHNICAL VERDICT
Operating noise :
The economy mode allows me to reach the low limits of my sound level meter with 30dB readings. The Optoma UHD52ALV follows in the footsteps of its predecessor by being particularly discreet. In order to benefit from the full light output, it will be necessary to deal with a noticeable increase in ventilation noise, which will then rise to 36dB (but this is still bearable).
Pique and sharpness :
The buyer of an improved 4K DLP projector (it's nicer than 4K) expects long term reliability compared to LCD or SXRD projectors but above all razor sharpness. If it is able to cope with a contrast that is set back from other projector technologies, the sharpness has to convince it of the rightness of its choice.
With the Optoma UHD52ALV this expectation will not be met; I regret to have to write it down but it is bad or very bad. The 4K precision test pattern of the AVS suite fails to display the details of all the rectangles present in the center of the image.
More surprisingly, the upper figures of the different grey levels are split as if it were possible to freeze the operation of XPR processing and its simulation of a UHD image.
We had already been spoiled with the repetitive bugs of the BenQ W2700, but here I regret the Optoma UHD51 which was exemplary in this field.
Input lag :
I'm sorry I can't give you my lag measurements but, with either my Leobnar 1080P probe or the 4K version, it's impossible to get a test image for the lag input. This point has already been pointed out by the Projectorcentral site which was confronted with the same problem. Weird!
Fluidity :
The 1080p24 management is of good quality and during my tests I did not feel the obligation to activate the image interpolation. Pure motion YUV mode is available for 1080p, UHD and 4K signals. In the "low and medium" selections, the quality of the fluidity assistance is to be underlined and it is among the best in this field.
Image defects: bright frame typical of DLP 0.47 :
The new DMD chip does the job and reduces the light frame surrounding the "useful" image to a thickness of 2 centimetres. It can easily be hidden in the black borders of a projection screen.
Overscan:
The 4K test pattern displays its white rectangle on the edges furthest from the center of the image. This feature shows that the projector's internal video processing does not erase parts of the work you are projecting.
Color/contrast and brightness :
At the box office, the best results are obtained with the cinema selection which offers a colour temperature of 6257K with a deltaE difference of 6.15 and a well linear gamma of 2.2.
The projector's native Gamut displays only 94.3% of the HDTV reference; this is far too small for a projector that is supposed to broadcast 4K HDR.
A DLP like this one is not able to produce a wide range of colours as can be seen in the results, it actually follows a lower Gamut than Rec.709, the fault being its colour wheel with white segment and the use of a UHP lamp.
It does not have automatization to play HDR content. It is HDR compatible only insofar as it takes such sources and displays them within the limits of its capabilities. Unfortunately the result is far from impressive.
After calibration I reduced the deltaE difference to 2.44 (this is perfect because below 3 the human eye cannot perceive the difference).
Calibration settings :
User Mode
Gamma 2.2
Colors mode : cinéma
Gain Red : 1
Gain Green : 0
Gain blue : 2
Bias Red : - 1
Bias Green : 0
Bias Blue : 0
Under these conditions the Optoma UHD52ALV delivers 1978 lumens in high lamp mode and 1285 lumens in low lamp mode. It is able to illuminate with 26 fL a 4K HDR image in 16/9 format of 3m60 base (high lamp). The large image sizes do not frighten him.
The light mode approaches the 3500 lumens promised by the manufacturer (3092 measured) but with a greenish hue that makes its image unusable in home cinema.
The native contrast of the projector is 879:1 after calibration and activating the dynamic mode has little influence on this factor. The Optoma UHD51 was more comfortable in this area.
SUBJECTIVE VERDICT
I wasn't thrilled with the 1080P SRD image, let alone the 4K HDR image of the Optoma UHD52ALV. These are two elements that are mainly responsible for it. The first one is what I'll call the soft image syndrome, which is the ultimate in a mono-DLP projector where sharpness is supposed to be the strong point.
When placed next to a laser projector like the Xiaomi ALPD3.0, a DLP 1080P that is only 4K compatible but with superb optics, the Optoma's colours appear washed out on 4K HDR film like 1917 and what about sharpness, clearly set back between the two models. It is the classic 1080P projector that offers the most convincing 4K HDR experience.
The second is the choice of a white-segment color wheel and is in my opinion a strategic mistake for the manufacturer's top-of-the-line lamp-based home theater projectors. The overall appearance is affected by it. This projector will be more comfortable to project a football match than the latest Harry Potter.
The UHD52ALV is a versatile projector suitable for living rooms and it adds some interesting features such as image interpolation for those watching sports, and a dynamic iris to improve contrast. It offers good colorimetry right out of the box and very good accuracy when calibrated with SDR content. However, the blacks are dark gray, dark scenes suffer from lack of detail; you will have to think about combining it with a technical display.
CONCLUSION
After these few days spent with the UHD52ALV, I came out with the impression of an unfinished device whose firmware needs to be reviewed to correct, on the one hand, sharpness problems, and, on the other hand, to improve the sharpness of the UHD52ALV. and, on the other hand, the absence of image interpolation with RGB signals.
If the work on colorimetry is notable and to be commended, I regret the choice of changing the color wheel which results in a Gamut lower than rec.709 by not allowing 4K HDR signals to be reproduced in good conditions.
At 1799€, I can only advise the manufacturer to review his copy by proposing a software update that would correct the defects found.
To conclude on a positive note, the discreet operation of the headlamp, the reduction in pollution of the light frame and above all its exemplary fluidity are to be welcomed. The Optoma UHD52ALV has a good potential but it needs to be reworked.
I enjoyed it:
I regret :
44 Commentaire(s)
Comme promis le test de l’Optoma UHD52ALV est disponible en mai 2020. 🙂
Merci à mon camarade Cattod pour son aide dans sa finalisation.
Et comme d’habitude, ton test est parfait. Ce qui ne semble pas le cas de ce projo que je raye définitivement de ma liste d’achat potentiel. Merci à toi.
Merci jo, je suis le premier surpris de cette différence de netteté avec l’Optoma UHD51.
Aïe 🙁
J’ai laissé ma TV 4K depuis presque un an pour me lancer dans la projection, d’abord avec un modeste Optoma HD27Be, donc en 1080p. L’image est déjà pas mal, surtout depuis que j’ai fini d’habiller ma pièce de rideaux en velours noirs absorbant bien la lumière.
J’espère finir par revenir à la 4K en projection avec un peu de HDR.
J’attendais donc ce test avec intérêt, mais là je vois que je vais passer mon tour. Bon pour mon car j’étais sceptique car mon VP est placé à environ 3m d’un écran de 2m de base. Donc, vu la puissance lumineuse excessive de la plupart des bécanes, j’ai peur de finir avec un projecteur trop éblouissant.
Y-a-t-il des références qui pourraient mieux me convenir dans un budget < 2000 € ?
Oui mon chouchou du moment :
https://www.passionhomecinema.fr/blog/index.php/20/01/2020/test-xiaomi-mijia-alpd3-0-lavis-de-gregory/
Alléchant, mais focale trop courte pour moi :/
Au plafond, il se retrouverait au dessus de mon rideau noir.
Dans les autres modèles, j’ai bien vu le Benq W2700 qui pourrait passer. Les Epson 7000/7100 aussi, mais j’ai peur de trop redescendre en piqué (et que de toutes façons ça ne soit pas possible sur seulement 2m de base sur toile à gain 1.0).
Le W2700 est le plus mauvais des choix avec ses bugs à répétition.
Bonjour Gregory, je lis souvent vos avis et je vous remercie pour le temps passé, mais je dois bien avouer qu’il est fort difficile de vous suivre. En effet, je cherche à faire l’acquisition d’un vidéoprojecteur 4 k, mais j’avoue humblement et volontiers que je ne comprends rien à vos explications qui restent pour moi complétement ésotériques. C’est presque du chinois et je trouve dommage que vous ne précisiez pas ce que tous vos termes techniques veulent dire. Que pourriez vous me conseiller pour un vidéoprojecteur pour une salle dédiée sans fenêtres, recul de 4 mètres, souhait d’un écran de 3.50 m de diagonales, budget 1800€. Merci d’avance
François
Pourquoi pas le lg hu70ls ?
Tu perdras un chouia en contraste mais tu auras un gamut bien supérieur et un excellent piqué.
J’y ai bien pensé, mais je n’ai déjà pas un contraste fantastique avec mon HD27Be (il doit être dans autour des 800), et le LG est réellement beaucoup plus bas avec ses 500. J’aimerais un contraste au moins égal, même sans avoir un champion du domaine.
Oui je suis dans la même situation.
Difficile de trouver un remplaçant à mon vieux Samsung sp-a600 et son contraste natif 2000:1.
Il faudrait que je me tourne vers les puces DMD 0.67 avec contraste dynamique pour avoir mieux.
L’optoma UHD65 est à 2500, et en négociant tu peux peut-être te rapprocher de ta fourchette de prix
Bonjour, merci pour ce test très attendu, du coup faudrait mieux rester sur un JVC LX-UH1 v2 version cadre lumineux réduit bien que plus bruyant ?
Je n’ai testé que la V1 du JVC et je n’en ai pas un excellent souvenir. Il est plus cher que l’Optoma et ne dispose pas d’interpolation d’images.
OK merci pour la réponse du coup le UHD51 serait la meilleure alternative !
C’est votre conclusion pas la mienne.
Hum du coup j’ai le choix seulement entre ces 3 modèles (UHD 51/52) (LX-UH1 négocié) et le Epson eh-tw 7100 que j’ai enlevé préférant un dlp pour son piqué. Un LX-UH1 v2 me semblait une bonne affaire si obtenu pour un position tarifaire similaire au uhd52.
Non ?
Cordialement.
Le TW7100 est un meilleur choix que les autres modèles évoqués, sinon encore mieux le TW7400 d’Epson.
Merci bien pour vos retours, très bien j’y vois plus clair du coup.
Merci pour ce test. J hésitais, mais suite à cette lecture, non merci.
Je vais casser la tirelire et probablement prendre l optoma uhz65lv. En espérant qu il soit aussi bien que son petit frère non lv. 2
Il y a aussi le Benq tk850, qui sur le papier paraît avoir de bons arguments. J’espère que Grégory va le tester prochainement avec l’autre modèle le tk810.
Il est arrivé aujourd’hui :).
Cool. Je vais être patient alors en attendant ce test au rasoir comme d’habitude de ta part.
Pour l’instant je tourne avec un Benq W1120.
Bonjour Gregory
Quel Benq vas tu prochainement testé, le 810 ou le 850 ?
En te remerciant
Le 850 mais pas la peine de fonder trop d’espoir sur ce modèle face à l’optoma.
C est un 1er avis après tes 1er test ?
l’optoma permet une restitution de l’image plus belle face au benq ?
Après 10 ans d’un loyal W1070 je souhaitai passer à une expérience 4K.
Convaincue par des test anglais sur le Tk850 j ai franchi le pas, bien qu’un peu sur la réserve face à l’absence de test dans tes colonnes.
La luminosité, la netteté de l’image en 4K (certe sans éléments de recul ou de comparaison à part mon ancien 1070)semblait me conforter dans mon choix une fois l appareil en place.
Cependant le visuel des fichiers en HDR m’a un peu déçu, avec la bascule automatique des réglages dans ce format. Des couleurs vives mais pas convaincantes, l’apparition de bruit dans l’image pourtant absent dans les films 4K non HDR, voir même de pixelisation dans certaines nuances de couleur (MKV “Our Planet”) , digne d’un vieux dvdrip. Bref une expérience HDR pas du tout concluante et décevante. Je n’ai pas peaufiné les réglages, pas changé mon câble high speed 1.4 (mais un court de 1m…),mais j ai plutôt l impression, encore plus à la lecture de ta remarque et de ton test du Optoma 52, que c est un problème du projo en lui même…
Il me reste encore 1 semaine pour le ramener et basculer sur le LG70, épatant selon ton test, et enfin disponible chez Boulanger à un prix correct.
Je me doute que ton test n’est pas terminé, mais peut être au vue des 1er essais, de mes remarques, que me conseillerais tu ?
Un grand merci d avance
Bonne description du TK850 que j’ai chez moi avec de la solarisation et du bruit vidéo à gogo. Je le trouve également bruyant. Mon conseil ni l’UHD52ALV, ni le BenQ TK850.
Merci pour ta réponse qui vient confirmer mes observations. Je vais donc tenter le LG70.
Longue vie à ton blog
Merci Gregory pour ce test. Décidément, trouver un bon vidéo projecteur 4k pour moins de 2000 € en focal classique (non UST) et sans avoir à le faire importer, avec une bonne restitution des couleurs, de bons contrastes et un bon piqué semble être bien difficile.
Le UHD 51 semblait plutôt bien, mais l’absence de correction de trapèze m’embête. Même si je n’aime pas m’en servir, j’en suis malheureusement un petit peu contraint. Et puis il y avait ce contour noir…. Ou plutôt gris…
Concernant vos premiers retours sur le BenQ TK850, est-ce dû à la roue chromatique RBGY ? Dans tous les cas je vais attendre le test patiemment, mais sans grand espoir.
Le W2700 aurait tellement pu être un bon choix, mais si c’est pour qu’il fasse continuellement des allez retour entre le SAV et la maison….
En tout cas, encore merci Gregory, et Cattod pour tous ces tests qui nous permettent réellement de nous y retrouver face à tous ces produits. Et merci de faire partager votre passion !
J’ai l’impression qu’au fur et à mesure des modèles DLP c’est de pire en pire avec cette satané puce 0,47″, les seuls avantages que je concède au TK850 c’est qu’ils ont réussi à faire progresser le contraste natif qui dépasse 900:1 (c’est un exploit pour un DLP à lampe avec cette puce), le contraste dynamique est tourne aux alentours de 2500:1 (et il est utilisable) et la colorimétrie est vraiment pas mal en sortie de boîte. Mais pour le reste c’est la cata, solarisation et bruit vidéo, bug du double écran non résolu, lenteur de synchronisation HDMI, ventilation bruyante, etc….
Je ne change pas mon Xiaomi ALPD3.0 laser 1080P contre un de ces nouveaux simili-4K.
C’est bizarre, il semble que le puce 0.47 donne de meilleurs résultats sur les ust en ce moment pour le 4k simulé ?
En tout cas pour 0,47 et laser chez Xiaomi c’est d’un tout autre niveau de qualité que la même chez Acer, BenQ et Optoma avec lampe.
Le seul 0,47 qui trouve grace a mes yeux chez Optoma, c’est le laser UHZ65UST.
Bonjour Gregory
Je reviens sur ce tk850 qui me chagrine un peu les méninges..
J’hésite à le ramener car comme tu l’as mentionné dans tes commentaires le fait de diminuer la netteté et le brillant color atténue le bruit sinon présent. J ai aussi repérer les effets de solarisation mais ils sont rares et fugaces. Le split d’écran n apparaît que pendant les changements de réglages. Son contraste est pas mal, son piqué en 4K le met bien au dessus de mon précédent W1070 (voir même au dessus pour certain rip sdr en 1080p).
Bref du coup quand je pèse le tout je me dis vais je vraiment trouver mieux sachant que je projetterai quoi qu il en soit sur un mur blanc dans un salon… Le LG70 ne va t il pas me décevoir par son contraste dans une pièce non dédiée et sans toile…
Un avis a me conseiller avant que ma deadline de retour J+14 arrive à expiration …?
Merci
https://www.passionhomecinema.fr/blog/index.php/08/06/2020/test-benq-tk850-lavis-de-gregory/
Salut Sylvain, en lisant ton dernier commentaire j’ai l’impression que tu essaies de te convaincre… à ta place je n’hésterais pas je le ramènerais et essaierais le lg à la longue tu ne verras plus que les petits défauts du benq. A ce prix même si rien n’est parfait, mieux vaut être entièrement satisfait.
Salut Arnaud
Il y a du vrai dans ce que tu dis 🙂
Mais c est surtout pour achever de me convaincre dans un sens ou dans l’autre que je demandais l avis de Gregory, compte tenu de la variété de projo qu il teste et peu ainsi comparer. Tu as aussi raison, à ce prix là on souhaite être vraiment convaincue de son investissement. Le seul hic c est que le LG est difficilement dispo sauf à 200 euros de plus… J ai testé le Benq 1720, zoom trop petit, le Tk850 pas totalement au point… C’est loin d être aussi simple que de choisir une TV pour ce prix là 🙂
Je pense que Gregory t’as répondu dans son test sur le tk850 !
Hello Sylvain
Moi je suis déçu du LG. Tout ce que j’espère c’est qu’il ai un défaut en HDR.
Regarde mes photos dans le blog du LG. Là il part au SAV. Garantie 3 ans.
Je regrette vraiment mon Acer M550 qui manquait de couleurs, mais quel définition.Même à 50 cm de l’écran(Je sais ça sert à rien) Je l’ai vendu 750 €, je peux en racheter un neuf à 1200 €. Les boules
Et quel rapport avec l’Optoma UHD52ALV ?
Bonjour Gregory
Vu que ce modèle Optoma semble décevant, penses-tu tester le UHD42(ou 50x) ?
La présentation ISE qui en a été faite semble convaincante pour un usage mixte home cinéma / gaming.
Bonjour Arnaud, je suis un petit peu occupé avec tous les projecteurs que je dois tester et qui sont déjà chez moi. On verra plus tard pour l’UHD42.
Bonjour Gregory
Je viens de lire les commentaires pour y voir plus clair, mais j’aimerais avoir votre avis.
Je viens de rentrer un optima hd144x (hd 1080×1920)un petit modèle, pour utiliser uniquement avec mon mac pour de la MAO , après avoir optimisé les réglages ( l’image de mon soft Live 10, reste un peu floue…)
Un modèle 4K peut-il résoudre ce pb ou cela vient de la définition du soft?, ( le menu de mon mac , le finder, n’est pas très net non plus.
Quel modèle me conseilleriez vous pour ce type d’utilisation.
En premier prix avec une qualité nettement au dessus de ce que j’ai.
Merci bpc pour vos conseils.
Frank.