Trois ans après l’annonce du LS12000, Epson a dévoilé en septembre 2024 son successeur : les EH-Q1000W (blanc) et EH-Q1000B (noir), proposés à un tarif de 5499 €, soit 500 € de plus que le modèle précédent. Ce nouvel arrivant se présente comme une évolution du LS12000, avec des améliorations significatives en termes de luminosité, de contraste natif et de gestion des sources 4K HDR, au bénéfice de l’utilisateur final.
Le QB1000 partage de nombreuses similitudes avec l’Epson LS12000, mais il s’en distingue par des évolutions notables. Parmi les améliorations apportées, on trouve une augmentation de 600 lumens de la puissance lumineuse, un contraste renforcé, ainsi qu’une nouvelle solution de traitement vidéo basée sur un Tone Mapping dynamique automatisé (DTM).
Malgré l’espoir d’une résolution 4K native, le QB1000 reste équipé de trois panneaux LCD natifs 1080p de 0,74". Ces derniers utilisent le décalage de pixels 4 axes PRO-UHD d’Epson pour émuler une résolution 4K. Ce système est combiné à l’objectif VRX Cinema à 15 éléments en verre, entièrement motorisé et hérité du LS12000, ainsi qu’à une source lumineuse laser/phosphore d’une durée de vie estimée à 20 000 heures.
Le projecteur prend en charge les formats HDR, HLG et HDR10+. Son contraste natif est annoncé à 5000:1, tandis que le contraste dynamique atteint 5 000 000:1, selon Epson. La puissance lumineuse maximale est de 3300 ISO lumens.
Les amateurs de jeux vidéo ne sont pas oubliés. Grâce à ses ports HDMI 2.1 compatibles ALLM, le QB1000 offre un input lag inférieur à 20 ms. De plus, le projecteur est capable d’afficher des résolutions jusqu’à 4K à 120 images par seconde.
Le bloc optique du QB1000 est entièrement motorisé et dispose d’un zoom optique 2,1×, d’une mise au point motorisée et d’un lens-shift offrant des ajustements verticaux (±96,3 %) et horizontaux (±47,1 %). L’objectif permet un rapport de projection de 1,35 à 2,84:1, offrant une grande flexibilité d’installation. Cette polyvalence permet au QB1000 de s’adapter facilement à différentes configurations de salles, que ce soit pour une installation au plafond, sur une étagère ou sur une table basse.
La connectique reste inchangée par rapport au LS12000 Les utilisateurs bénéficient de deux ports HDMI 2.1 de 40 Gbps prenant en charge des résolutions jusqu’à 4K120p, d’une prise 12v trigger, de deux ports USB pour alimenter des périphériques connectés, ainsi que de ports RS-232 et Ethernet pour le contrôle du système.
Le processeur d’image QZX intègre de nombreuses fonctionnalités déjà présentes sur les modèles précédents, telles que le contraste dynamique, l’interpolation d’images, les mémoires d’objectif, ainsi qu’une variété d’options de super-résolution.
La télécommande reste identique à celle des modèles précédents. Large et ergonomique, elle conserve un éclairage pratique pour une utilisation dans l’obscurité pendant la projection. Ce détail, bien que mineur, améliore sensiblement l’expérience utilisateur. Elle permet également un accès rapide aux fonctions clés.
Le QB1000 hérite du menu global du LS12000, avec une présentation verticale en forme de rectangle, offrant une navigation thématique fluide entre les sections « image, installation, affichage, fonctionnement, etc. ». Cette organisation facilite l’accès aux multiples réglages, qu’il s’agisse d’options standard ou avancées.
Concernant les préréglages d’image, Epson propose quatre modes principaux : « dynamique », « vif », « cinéma » et « naturel », tous personnalisables. Chaque mode permet de régler précisément la luminosité, le contraste, les niveaux RVB (gain et bias), ainsi que le gamma grâce à un éditeur dédié. La puissance lumineuse du laser est ajustable par paliers de 5 %, de 50 % à 100 %, et le mode dynamique du laser propose trois niveaux (désactivé, normal, haute vitesse) pour amplifier le contraste selon les besoins.
Deux espaces colorimétriques, SDR et Rec.2020, sont intégrés, accompagnés d’un système CMS tridimensionnel pour une calibration fine, bien que l’interface des menus puisse gêner les relevés des sondes lors des calibrations. En matière de traitement vidéo, le mode « super résolution » permet d’améliorer la netteté de l’image avec cinq niveaux réglables ou une personnalisation manuelle.
Une des nouveautés majeures est le Tone Mapping dynamique. Avec cette fonctionnalité activée, les utilisateurs n’ont plus besoin d’ajuster manuellement les paramètres pour équilibrer la luminosité, les détails des ombres et les hautes lumières des contenus HDR. Le projecteur ajuste automatiquement ces éléments en temps réel, selon les métadonnées de la source. Cela garantit une qualité d’image cohérente d’un film à l’autre ou même d’une scène à l’autre, tout en simplifiant l’utilisation pour l’utilisateur final. Bien que le DTM soit performant, un mode manuel reste disponible.
Pour les joueurs, un paramètre EDID HDMI permet de sélectionner une fréquence de sortie allant jusqu’à 4K à 120 Hz.
Pour la plupart des aspects habituels de mes tests, les résultats sont identiques entre le LS12000 et le QB1000 (fluidité, précision de l'image, input lag). Je vais donc m'épargner un peu de travail en reprenant intégralement mes observations réalisées lors du test du LS12000 que vous trouverez ici (cliquez sur le lien). Les seules différences notables spécifiques au QB1000 concernent le bruit de fonctionnement, la consommation électrique, la colorimétrie en SDR et HDR, ainsi que le contraste et la luminosité.
Bruit de fonctionnement :
Le QB1000 montre des faiblesses en matière de bruit de fonctionnement. À 85 % de puissance laser (réglage par défaut), il génère un bruit mesuré à 37,1 dB, qui grimpe à 38,2 dB à 100 %. Seul un passage à 50 % de puissance réduit le bruit à 36,6 dB, légèrement supérieur au bruit de fond de la pièce, mesuré à 35,1 dB. L’augmentation de la puissance lumineuse par rapport au LS12000 nécessite un refroidissement plus intense et donc plus bruyant. Ce niveau sonore s’est révélé gênant pour des sessions prolongées.
Consommation électrique :
La consommation énergétique reste raisonnable compte tenu des performances du QB1000. À 100 % de puissance laser, il consomme 275,7 W, contre 242,7 W à 85 % et 152,8 W en mode économique à 50 %. Ces valeurs sont relativement modérées, mais le bruit de ventilation peut inciter à privilégier les réglages économiques pour un fonctionnement plus silencieux.
Netteté et piqué :
En utilisant la mire d’overscan et de netteté 4K de la suite d’Avsforums, il est possible de constater que les chiffres présents sur la rangée supérieure de l’image sont reproduits avec une grande précision sans aucun effet de flou. L’analyse de rectangles permet d’obtenir la reproduction de toutes les lignes de ceux de la rangée centrale à l’exception des deux les plus éloignés. Cela reste donc de la simulation 4K. Le mode super résolution peut être activé pour augmenter la sensation de piqué. Je vous conseille de désactiver les réducteurs de bruit et de vous limiter au maximum au 2ème niveau pour conserver le naturel de l’image.
Fluidité :
Je lui ai donné à restituer la parade horizontale des piments disponible sur le disque UHD Blu-ray de Spears and Munsils. Avec ce travelling horizontal les objets en mouvements sont correctement reproduits (sans déformation ou ralentissement) à partir des niveaux « moyen et haut » de l’interpolation d’images. Le judder reste présent en désactivant cette option et aussi dans le mode « bas ». En 1080p24, le travelling de la course de la jeune Wonder Woman est reproduit sans aucune trace de judder. Pour le coup, l’activation de l’interpolation d’images dépendra de vos goûts personnels et ne sera pas une obligation comme pour les DLP qui transforment tout en 60hz.
Input lag :
Le QB1000 comporte une sélection « fast » réduisant le retard (input lag) à un exceptionnel 19,4 ms. Ce résultat est conforme aux annonces du constructeur et permet à ce nouveau modèle d’être particulièrement intéressant pour s’adonner à des jeux vidéo en réseau sur très grand écran.
Overscan et shading :
Le gros avantage d’un projecteur LCD sur la production DLP actuelle c’est la certitude de l’absence totale d’effet arc-en-ciel mais c’est surtout la garantie de n’avoir pas cette bande grise lumineuse autour de l’image (puce DMD 0,47). Le pourtour de l’image est noir et reste noir. L’analyse de la présence d’un éventuel rognage qui serait effectué par le traitement vidéo du projecteur ne relève aucun défaut. Enfin, la recherche de dérives colorées sur fonds clairs propres aux projecteurs LCD (shading) s’est avérée négative.
Speckle laser :
J’avais peu de crainte sur la présence de speckle sur l’image du QB1000, car ce défaut propre aux projecteurs laser est amenuisé ou bien plus souvent totalement absent sur les combinaisons hybride avec roue au phosphore, ce qui est le cas du nouvel Epson.
Colorimétrie :
Mes mesures ont été réalisées sur une toile blanche lambertienne (Gain 1) Celexon certifiée ISF, d'une diagonale de 100 pouces (2,21 m de base au format 16/9), en utilisant un colorimètre Klein K10A profilé le jour du test à l’aide d’un spectrophotomètre Jeti 1501 Hi Res et du logiciel Calman dans sa version professionnelle.
Le QB1000, dépourvu de source lumineuse triple laser, atteint un espace colorimétrique de 63,99 % des références BT.2020 et 87,32 % du Gamut DCI-P3. Parmi les quatre modes préréglés disponibles en sortie de boîte (après une remise à zéro complète du projecteur), le mode « Naturel » offre les meilleures performances. Ce mode affiche une température de couleurs de 5775 K (légèrement trop chaude) avec un écart deltaE moyen de 3,4 et un gamma mesuré à 2,22. Le Color Checker est encore mieux optimisé, avec un écart deltaE limité à 2,2.
En pratique, ces résultats permettent d’utiliser le QB1000 sans nécessiter un calibrage professionnel pour obtenir une image satisfaisante.
Contraste et luminosité :
Epson tient ses promesses concernant la luminosité maximale annoncée à 3300 lumens, avec une mesure de 3361 lumens dans le mode dynamique. Cependant, cette performance est obtenue au prix d’une colorimétrie inutilisable pour un visionnage cinématographique. Avec des couleurs fidèles, la luminosité maximale mesurée est de 2460 lumens à 100 % de puissance laser et de 1294 lumens à 50 %. Ces valeurs indiquent que le QB1000 est conçu pour éclairer de très grandes bases d’image.
Le contraste natif, en nette progression, atteint 4612:1 (FOFO) avec une colorimétrie correcte, et un niveau de noir mesuré à 0,135 cd/m² à 85 % de puissance laser. En activant le contraste dynamique, le projecteur atteint un contraste séquentiel impressionnant de 600 488:1, avec un niveau de noir réduit à 0,001 cd/m². Toutefois, cela implique une extinction complète du laser sur une image totalement noire (00 IRE), une situation qu’on ne risque pas de retrouver dans des films ou séries où des noirs absolus sont rarement pertinents.
Gestion HDR :
Le Tone Mapping dynamique (DTM) du QB1000 permet d’obtenir une courbe EOTF globalement fidèle aux standards HDR, sans nécessiter d’ajustements manuels. Cependant, cette gestion automatique reste légèrement en retrait par rapport à celle d’autres modèles comme l’Hisense PX3-Pro ou le C2 Ultra, qui offrent une précision supérieure.
À l’issue de mon test de l’Epson QB1000, je dois avouer une certaine déception. Certes, les améliorations en luminosité et en contraste sont notables et permettent au projecteur de s’imposer sur des grandes bases d’image. Cependant, ces avancées sont contrebalancées par une augmentation significative du bruit de fonctionnement. À 85 % ou 100 % de puissance laser, le niveau sonore devient gênant, rendant son utilisation optimale conditionnelle à un réglage à 50 % de puissance ou à la confection d’une hush box pour préserver le confort des spectateurs.
Par ailleurs, le QB1000 souffre, selon moi, d’un manque de rupture avec son prédécesseur, le LS12000, que j’avais pourtant beaucoup apprécié. Cette proximité entre les deux modèles accentue ma frustration face à l’absence d’un véritable projecteur 4K natif dans la gamme Epson, une attente que je partage probablement avec de nombreux passionnés de home cinéma.
Malgré ces réserves, je ne peux ignorer les qualités intrinsèques du QB1000, qui s’appuie sur des bases solides héritées du LS12000. Étant donné que ce dernier avait mérité un Gold Award, il serait injuste de ne pas attribuer la même distinction au QB1000. Toutefois, mon constat général reste teinté d’une légère amertume, car j’espérais davantage d’innovation de la part d’Epson pour ce modèle.
Three years after the announcement of the LS12000, Epson unveiled its successor in September 2024: the EH-Q1000W (white) and EH-Q1000B (black), priced at €5,499, which is €500 more than the previous model. This newcomer is presented as an evolution of the LS12000, with significant improvements in brightness, native contrast, and 4K HDR source management, all for the benefit of the end user.
The QB1000 shares many similarities with the Epson LS12000 but stands out with notable upgrades. Among these enhancements are a 600-lumen increase in brightness, improved contrast, and a new video processing solution based on automated Dynamic Tone Mapping (DTM).
Despite hopes for native 4K resolution, the QB1000 is equipped with three native 1080p 0.74" LCD panels. These panels use Epson’s 4-axis pixel-shifting PRO-UHD technology to simulate 4K resolution. This system is combined with the VRX Cinema lens, featuring 15 all-glass elements, fully motorized and inherited from the LS12000, as well as a laser/phosphor light source with an estimated lifespan of 20,000 hours.
The projector supports HDR, HLG, and HDR10+ formats. Its native contrast is rated at 5000:1, while the dynamic contrast reaches 5,000,000:1, according to Epson. The maximum brightness is 3300 ISO lumens.
Video game enthusiasts are not forgotten. Thanks to its HDMI 2.1 ports with ALLM compatibility, the QB1000 offers an input lag of less than 20 ms. Moreover, the projector can display resolutions up to 4K at 120 frames per second.
The QB1000’s optical block is fully motorized and includes a 2.1× optical zoom, motorized focus, and lens shift with vertical adjustments (±96.3%) and horizontal adjustments (±47.1%). The lens provides a throw ratio of 1.35 to 2.84:1, offering great installation flexibility. This versatility allows the QB1000 to adapt easily to different room configurations, whether ceiling-mounted, on a shelf, or on a coffee table.
The connectivity remains unchanged from the LS12000. Users benefit from two HDMI 2.1 ports with 40 Gbps bandwidth, supporting resolutions up to 4K120p, a 12v trigger port, two USB ports to power connected devices, as well as RS-232 and Ethernet ports for system control.
The QB1000 inherits the global menu design of the LS12000, with a vertically arranged interface that allows seamless navigation between thematic sections ("image," "installation," "display," "operation," etc.). This organization makes accessing multiple settings intuitive, whether standard or advanced.
Regarding image presets, Epson offers four main modes: "Dynamic," "Vivid," "Cinema," and "Natural," all of which are customizable. Each mode allows precise adjustments of brightness, contrast, RGB levels (gain and bias), and gamma through a dedicated editor. The laser power can be adjusted in 5% increments, from 50% to 100%, and the dynamic laser mode provides three levels (off, normal, high speed) to enhance contrast as needed.
Two color spaces, SDR and Rec.2020, are available, accompanied by a 3D CMS for fine calibration, although the menu interface can interfere with sensor readings during calibration. In terms of video processing, the "super resolution" mode improves image sharpness with five adjustable levels or manual fine-tuning.
One of the major innovations is Dynamic Tone Mapping (DTM). With this feature enabled, users no longer need to manually adjust settings to balance brightness, shadow details, and highlights in HDR content. The projector automatically adjusts these parameters in real time based on the source metadata. This ensures consistent image quality from one film or scene to another while simplifying the user experience. Although the DTM is effective, a manual mode remains available.
For gamers, an EDID HDMI parameter allows selecting an output frequency up to 4K at 120 Hz.
For most of my usual test aspects, the results are identical between the LS12000 and the QB1000 (fluidity, image precision, input lag). Therefore, I will save myself some work by simply reusing my observations from the LS12000 test. The only notable differences specific to the QB1000 relate to operating noise, power consumption, SDR and HDR colorimetry, as well as contrast and brightness.
Operating Noise :
The QB1000 has some weaknesses in terms of operating noise. At 85% laser power (default setting), it generates a noise level of 37.1 dB, increasing to 38.2 dB at 100%. Only reducing the power to 50% brings the noise down to 36.6 dB, slightly above the ambient noise level of the test room measured at 35.1 dB. The increase in brightness compared to the LS12000 requires more intensive cooling, resulting in higher noise levels. This became disruptive during extended viewing sessions.
Power Consumption :
The power consumption is relatively reasonable given the QB1000’s performance. At 100% laser power, it consumes 275.7 W, compared to 242.7 W at 85% and 152.8 W in eco mode at 50%. These values are fairly moderate, but the fan noise may encourage users to opt for lower power settings for quieter operation.
Sharpness and Detail :
Using the overscan and sharpness test patterns from the AVSForum suite, it’s clear that the numbers on the top row are reproduced with great precision and no blurring. The rectangle analysis shows all lines reproduced except for the two outermost ones in the middle row. This confirms that the QB1000 is a simulated 4K projector. The "super resolution" mode can be enabled to enhance perceived sharpness, but I recommend disabling noise reduction and limiting adjustments to the second level to maintain image naturalness.
Motion Handling :
I tested the QB1000 with the horizontal pepper shaker sequence from the Spears and Munsil UHD Blu-ray. With this horizontal pan, moving objects are reproduced correctly (no distortion or slowdown) at the "medium" and "high" levels of motion interpolation. Judder is still present when the feature is disabled or set to "low." In 1080p24, the panning sequence from the young Wonder Woman race scene is displayed without any trace of judder. Whether to enable motion interpolation depends on personal preference, but it’s not essential like with DLP projectors that convert everything to 60 Hz.
Input Lag :
The QB1000 includes a "fast" mode that reduces input lag to an impressive 19.4 ms. This result matches the manufacturer’s specifications and makes the projector particularly attractive for gaming on very large screens.
Overscan and Shading :
The key advantage of an LCD projector over current DLP models is the complete absence of the rainbow effect and the guarantee of no gray border (caused by the 0.47 DMD chip). The image edges are black and remain black. Overscan tests confirm no cropping issues caused by video processing. Additionally, checks for color shifting on light backgrounds, typical of LCD projectors, revealed no such issues.
Laser Speckle :
I had little concern about speckle artifacts on the QB1000’s image. This issue, often present on laser projectors, is minimized or entirely absent in hybrid designs with a phosphor wheel, as is the case here.
Colorimetry :
My measurements were taken on a white lambertian screen (Gain 1) from ISF-certified Celexon, with a 100-inch diagonal (2.21 m base, 16:9 format), using a Klein K10A colorimeter profiled on the test day with a Jeti 1501 Hi Res spectrophotometer and Calman professional software.
Without a triple-laser light source, the QB1000 achieves 63.99% of the BT.2020 reference and 87.32% of the DCI-P3 gamut. Among the four factory presets available out of the box (after a full reset), the "Natural" mode delivers the best performance, with a color temperature of 5775K (slightly warm), a deltaE of 3.4, and a gamma of 2.22. The Color Checker performs even better, with a deltaE of 2.2.
In practice, these results allow the QB1000 to be used without requiring professional calibration for satisfactory image quality.
Contrast and Brightness :
Epson delivers on its promise of a maximum brightness of 3300 lumens, with measurements reaching 3361 lumens in "Dynamic" mode. However, this level is achieved with color settings unsuitable for film viewing. With accurate color settings, maximum brightness is 2460 lumens at 100% laser power and 1294 lumens at 50%. These values indicate the QB1000 is designed for very large screen bases.
Native contrast has also improved, measuring 4612:1 (FOFO) with accurate colors and a black level of 0.135 cd/m² at 85% laser power. Dynamic contrast reaches an impressive 600,488:1, with a black level of 0.001 cd/m². However, this requires the laser to completely shut off on fully black images (0 IRE), a scenario rarely representative of real-world film or TV content.
HDR Handling :
Dynamic Tone Mapping (DTM) ensures an EOTF curve close to HDR standards without user intervention. However, it falls slightly short of the precision seen on other models like the Hisense PX3-Pro or the C2 Ultra.
After testing the Epson QB1000, I must admit to some disappointment. While the improvements in brightness and contrast are significant and make the projector suitable for large screens, they are offset by a substantial increase in operating noise. At 85% or 100% laser power, the noise level is disruptive, requiring either a reduction to 50% power or the construction of a hush box to protect viewers from the noise.
Additionally, the QB1000 feels too similar to its predecessor, the LS12000, which I greatly appreciated. This proximity heightens my frustration at Epson's failure
to deliver a truly native 4K projector, something I believe many home theater enthusiasts were eagerly awaiting.
Despite these reservations, I cannot overlook the QB1000’s inherent qualities, which build on the solid foundation of the LS12000. Since the latter earned a Gold Award, it would be unfair not to award the same to the QB1000. However, my overall impression remains tinged with disappointment, as I expected greater innovation from Epson with this model.
17 Commentaire(s)
La continuité dans la qualité, mais avec peut être une stagnation dans l’évolution ( hormis le DTM important pour le HDR ).
La matrice UHD native était très attendue et aurait propulsé son « excellent » rapport qualité/prix inégalé dans la catégorie. Mais sans, effectivement, on est plus sur un LS12000+ 😉
Pas sûr non plus qu’EPSON ne rencontre pas des difficultés dans la finalisation pérenne d’une vraie matrice 3xLCD (pixels morts, shading, convergences, … ).
Un LS12000+ donc que tu confirmes par ce test.
Merci Greg 🙂
Et tu auras noté que c’est service minimum vu « l’ampleur » du changement 😏.
Epson a du 4k natif avec laser, dans sa gamme pro, semble-t-il ($80k)
Franchement, quel est l’intérêt pour Epson, et surtout pour le consommateur, de sortir un nouveau projecteur qui n’est pas 4k natif au tarif de 5500 euros, alors que l’on a sur le marché en ce moment un Sony VPL-XW5000 à 4500 euros avec une vrai matrice 4K ?
A ce prix, on commence à se rapprocher de l’entrée de gamme JVC, le DLA NZ-500.
Rude concurrence en perspective
Aura-t-on la chance de voir ce dernier en test sur mondo projo 🙂 ?
C’était un produit que j’attendais avec impatience, et j’ai apprécié votre test. Le LS12000 était déjà un excellent modèle, mais il semble qu’il n’y ait pas eu de grandes avancées avec cette version. Selon vous, comment ce modèle se compare-t-il au Hisense C2 Ultra, un projecteur de style de vie similaire ? Il y a une grande différence de prix entre les deux, mais le C2 Ultra a reçu deux Gold Awards, alors que ce modèle n’en a reçu qu’un seul. Pour un consommateur qui envisage réellement un achat, pensez-vous qu’il serait plus raisonnable d’opter pour le C2 Ultra, moins cher et mieux récompensé, ou cela relève-t-il simplement d’une question de préférence personnelle?
Bonjour,
Personnellement je préfère l’Hisense C2 Ultra mais encore plus le nouveau Leica Ciné play 1. Son test prochainement 😇
Genial !
Sur un site concurrent ils ne recommandent pas le leica « clone » du C2 Ultra car plus cher
Ils n’ont pas compris à quel point l’optique joue un role primordial dans un vp:
Gain en netteté et en contraste
Et bien c’est une grave erreur car comme tu le soulignes l’optique change la donne :).
Merci pour l’avis sur ce top du top de la ligue à 5000 euros. Puisque vous mentionnez le Hisense c2 ultra et le Leica cine play 1 comme de bonnes options, envisagez-vous d’essayer un Valerion Pro 2 qui fait tant de bruit dans le monde de la projection ?
Du bruit amplifié par de « gentils collaborateurs de la marque ». Curieusement Awol/Valerion n’est pas très pressé de fournir un appareil de prêt et de test à un calibreur professionnel malgré mes demandes répétées. Pourtant ça devrait être simple lorsqu’on est convaincu de la qualité de son produit non ? 😇
Oui, c’est étrange et avec tant d’analyses qui circulent déjà sur les réseaux… et elles sont toutes d’accord sur l’excellence du Valérion… donnons quand même un vote de confiance.
Une autre option serait de demander à quelqu’un d’autre que Valerion de vous le prêter pour le tester.
Salutations
C’est déjà le cas 😇.
Je voudrais savoir le.prix ..
Es il possible de mixer 3 projo entre eux poue une seule image
Merci
Cordialemenr
Google est ton ami pour le prix 🙂
C’est trop compliqué de fusionner l’image de plusieurs projecteurs : seuls les professionnels font ça pour les spectacles extérieurs sur des batiments…
Merci pour le test.
Concernant le bruit de ventilation, est ce comme pour l’ES12000, c’est à dire 3 seuils: 50%, de 50 à 75% (85% pour le QB 1000) et supérieur à 75%?