Test BenQ W4100i : projecteur LED 4K DLP calibré pour le home cinéma HDR

Il y a tout juste deux ans, je testais le BenQ W4000i, un projecteur DLP à vocation cinéma, équipé d’une puce 0,65" et d’un système d’éclairage 4LED. Ce modèle se distinguait à l’époque par une approche assez sérieuse : optique classique (ni courte ni ultra courte), lens shift manuel, respect des standards colorimétriques, et un bon équilibre entre performance et tarif — autour de 3000 €. Mais il avait aussi ses failles. Le W4100i débarque aujourd’hui avec une promesse d’amélioration globale. Nouveau châssis ? Non. Nouvelle philosophie ? Pas vraiment. Mais une base revue, une garantie qui passe à trois ans et, surtout, l’ambition de corriger les points faibles du modèle précédent. Dans un contexte de bascule vers des modèles Lifestyle à triple laser plus agressifs sur le papier, BenQ fait le choix de la continuité. Et comme vous, je suis curieux de voir si ce choix tient la route : alors oui, j’ai passé une nuit blanche à le décortiquer dans tous les sens — mesures, visionnages, HDR, SDR, Netflix et Dune 2. Voici ce que ça donne.

Le BenQ W4100i est disponible en France au tarif de 2990€ ici : (lien affilié).

De quoi s'agit-il ?

Le BenQ W4100i est un projecteur DLP 4K XPR, c’est-à-dire qu’il utilise une puce DMD 0,65" native 1080p (1920 x 1080) et l’exploite à travers un traitement XPR quadruple (XPR x4) pour générer une image Ultra HD. Mais attention, cette « fausse 4K » mérite une explication. Le XPR, ou eXpanded Pixel Resolution, est une technologie de décalage opto-mécanique : la puce ne projette pas tous les pixels d’un coup, mais les fait défiler très rapidement en quatre positions différentes par image. Grâce à un module de déplacement optique extrêmement rapide (microsecondes), chaque pixel natif est affiché successivement en quatre emplacements légèrement décalés. Le cerveau humain ne perçoit pas ce décalage dans le temps, mais enregistre une image d’une netteté proche de la 4K native. Le choix d’une puce 0,65" (plutôt que la classique 0,47") a aussi une conséquence bienvenue : un meilleur contraste natif, car plus la surface de la puce est grande, plus les micro-miroirs peuvent produire des noirs convaincants. La source lumineuse du W4100i repose sur une technologie hybride 4LED : trois LED pour les primaires rouge, vert et bleu, plus une quatrième LED couplée à une roue au phosphore qui vient renforcer la composante verte. Ce montage permet d’augmenter significativement la puissance lumineuse (jusqu’à 3200 lumens en pic selon BenQ), mais il restreint la largeur du spectre colorimétrique. Pour compenser, un filtre optique est introduit dans le chemin lumineux afin d’atteindre le gamut DCI-P3, utilisé en cinéma numérique. Ce filtre permet donc d’élargir la palette de couleurs, mais comme toujours, au prix d’une réduction du flux lumineux.

BenQ W4100i
Comparaison BenQ W4100i vs BenQ W4000i

Le W4100i prend en charge les signaux HDR10, HDR10+ et HLG, avec des optimisations spécifiques pour le home cinéma via la technologie HDR-PRO maison. Et c’est là que le Dynamic Tone Mapping (DTM) fait toute la différence : au lieu d’appliquer une courbe HDR fixe (comme c’est encore le cas sur beaucoup de projecteurs), le W4100i analyse en temps réel la luminosité de chaque scène et adapte dynamiquement la courbe pour éviter les noirs bouchés et les hautes lumières cramées. Ce traitement, fondamental assure une lisibilité constante dans les contenus HDR, scène par scène. Il donne enfin au HDR le punch et la subtilité qu’il mérite, même avec une plage dynamique plus restreinte que sur un écran plat.

Examen de l'appareil

BenQ W4100i
BenQ W4100i

Physiquement, le W4100i reste fidèle à l’enveloppe du W4000i : un châssis noir sobre et compact, 6,6 kg sur la balance, avec des dimensions raisonnables (420,5 x 135 x 312 mm). L’optique est décentrée à gauche, et repose sur un ensemble entièrement manuel — zoom 1.3x, mise au point et lens shift.

BenQ W4100i
Molettes de commandes Lens-shift vertical et horizontal ainsi que zoom et focus

Ce dernier offre un déplacement vertical de 60 % et horizontal de ±15 %, ce qui assure une bonne marge de manœuvre pour l’installation. Avec un ratio de projection de 1.15 à 1.50:1, on peut afficher une base de 2,23 m à 2,5 m de recul, ce qui reste dans les standards confortables pour une pièce dédiée ou un salon aménagé. Les pieds sont réglables et une correction de trapèze électronique est disponible, même si on préférera l’éviter pour préserver l’intégrité optique. En complément, le projecteur intègre un petit haut-parleur Trevolo de 5W. Il ne fera pas trembler votre caisson de basses, mais suffira pour des sessions occasionnelles ou des présentations.

Arrière BenQ W4100i
Arrière BenQ W4100i

Côté connectique, l’essentiel est là : trois entrées HDMI 2.1 (dont une eARC), une sortie mini-jack, une prise USB, le Wi-Fi, le Bluetooth 5.0. Le W4100i est fourni avec deux télécommandes : l’une IR pour contrôler le projecteur, l’autre en Bluetooth pour piloter le module Android TV. Ce fameux module, le BenQ QS02, vient se loger discrètement sous un cache à l’arrière. Il se connecte sur une prise HDMI dédiée et s’alimente via micro-USB. Une fois en place, vous avez accès à l’univers Android TV 11, à vos services de streaming préférés (Netflix, Prime Video, YouTube, etc.) en version complète, avec Google Assistant intégré et support Chromecast natif.

BenQ W4100i
Télécommande projecteur BenQ W4100i

Examen de l'interface

L’interface du W4100i est bien pensée, à la fois accessible aux débutants et suffisamment profonde pour les utilisateurs avancés. Deux types de menus sont proposés : une version simplifiée en barre pour les réglages rapides (mode image, luminosité, géométrie, input lag), et un menu complet qui reprend l’ergonomie habituelle des projecteurs BenQ.

Test BenQ W4100i
Menus réduits BenQ W4100i
Test Benq W4100i
Menus BenQ W4100i

On retrouve une grande variété de modes image adaptés aux sources SDR et HDR : Lumineux, Cinéma lumineux, Cinéma, AI Cinéma, Mode cinéaste, Mode cinéaste HDR, AI HDR10, HDR10+, HLG, ISF Day/Night, et un mode utilisateur complet. Le lecteur médias intégré, quant à lui, souffre encore des mêmes limitations que sur d'autres modèles de la marque avec l'impossibilité de reconnaissances de certaines pistes audios.

Du côté des réglages d’image, c’est du sérieux : CMS sur trois axes pour ajuster teinte, saturation et luminosité des primaires et secondaires, double réglage de l’échelle de gris (gain/bias + pas de 5 %), gamma prédéfinis, et module HDR avec ajustement de la luminosité.

Une fonction d’amélioration du contraste baptisée "Local Contrast Enhancement" est disponible sur trois niveaux. Elle renforce les zones sombres ou claires selon les besoins. Pour les signaux SDR et HDR, la gestion dynamique des LED permet aussi un pseudo contraste dynamique via les profils "faible dynamique" et "haute dynamique", qui adaptent la puissance lumineuse scène par scène.

L’interpolation d’image est disponible pour les contenus 1080p et 4K. Globalement, l’interface du W4100i renforce son positionnement : accessible, mais avec de vraies armes de calibrage pour ceux qui veulent aller plus loin.

Verdict technique

Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :

Avec un bruit résiduel mesuré à 34,7 dB dans ma salle de test, le W4100i élève ce niveau à 37,4 dB en mode de fonctionnement standard. C’est un léger progrès par rapport au W4000i, mais l’écart reste sensible dans un environnement calme. En mode économique, le bruit descend à 36,7 dB, soit un cran en dessous du mode standard, mais paradoxalement un peu au-dessus de celui du W4000i dans les mêmes conditions. Les deux modes dynamiques, censés moduler la puissance lumineuse en fonction du contenu, n’apportent ici aucun gain sur le plan acoustique : ils restent au même niveau sonore que le mode standard. Dans l’absolu, on est donc face à un projecteur qui reste audible en fonctionnement, sans être franchement dérangeant pour une utilisation home cinéma, mais sans non plus rivaliser avec les modèles les plus discrets du marché.

Quant au système sonore intégré signé Trevolo, il n’y a pas grand-chose à en dire, si ce n’est qu’il remplit son rôle de dépannage. La restitution reste maigre, sans relief ni ampleur, et ne saurait évidemment rivaliser avec une installation audio dédiée. Ce genre d’intégration semble tenir plus du gadget marketing que d’une réelle plus-value technique, surtout sur un modèle orienté salle dédiée. BenQ pourrait à mon sens faire l’économie de ce composant et concentrer ses efforts sur d’autres aspects plus stratégiques de l’appareil.

Consommation électrique :

On aurait pu espérer qu’un projecteur à LED comme le W4100i brille aussi par sa sobriété énergétique, en comparaison des modèles à triple laser ou à lampe UHP. Pourtant, les mesures contredisent cette intuition. En mode standard, l’appareil consomme 227,6 watts par heure, soit un niveau comparable à celui de nombreux modèles laser de gamme équivalente. En mode économique, la consommation chute à 171,1 watts, ce qui reste respectable, mais ne suffit pas à classer le W4100i parmi les champions de la basse consommation.

On est donc en présence d’un projecteur LED performant, mais pas particulièrement vertueux côté énergie. Cela s’explique en partie par la puissance lumineuse visée par BenQ (annoncée à 3200 lumens), qui exige un ensemble LED-phosphore plutôt gourmand, surtout avec le filtre DCI-P3 activé. Un arbitrage classique entre efficacité lumineuse et fidélité colorimétrique.

Précision de l’image :

Sur le plan de la définition, le W4100i montre ce que le traitement XPR peut offrir de mieux avec une puce DMD 0,65". Le test de la mire 4K , conçu pour déceler la capacité d’un projecteur à restituer commlètement des lignes coloriées entrecroisées et séparées par des lignes blanches, est réussi. Le piqué est net, la séparation des lignes est bien rendue, et l’effet de texture très convaincant, ce qui confirme la bonne maîtrise du traitement XPR x4.

Test BenQ W4100i
Mire 4K lignes entrelacées

L’examen de l’uniformité, lui, révèle de très légères différences d’un bord à l’autre. Le côté gauche de l’image présente une restitution légèrement différente du côté droit, et des aberrations chromatiques peuvent être perçues en bordure, en particulier sur les éléments très contrastés comme du texte blanc sur fond noir. Il s’agit d’un écart assez courant sur les modèles DLP à optique manuelle, mais qui mérite d’être signalé : cela ne nuit pas à l’expérience globale.

Fluidité :

Le W4100i gère plutôt bien les sources 1080p24, qui correspondent à la fréquence des films en Blu-ray ou en streaming (24 images par seconde). Même sans activer l’interpolation d’image, la lecture reste fluide, avec un niveau de judder contenu. Le judder, c’est cette sensation de micro-saccades ou de heurts dans les mouvements, notamment visibles lors des panoramiques ou des travellings horizontaux. Le W4100i le gère de manière classique, ni mieux ni pire que ses concurrents directs.

Test BenQ W4100i
Interpolation d'images

Pour ceux qui souhaitent lisser davantage l’image, le projecteur propose une interpolation à trois niveaux : bas, moyen et haut. Sur les panoramiques de test de la suite Spear and Munsil UHD Benchmark, c’est le mode "moyen" qui offre le meilleur compromis. Il améliore la fluidité sans générer trop de jaggies, ces artefacts en forme de vagues ou de halos qui apparaissent parfois autour des objets en mouvement, notamment quand le système d’interpolation peine à suivre le rythme des détails fins. Ces jaggies peuvent donner à certains plans un aspect artificiel, voire « vidéo », mais ici, leur présence reste discrète en mode intermédiaire. À éviter en mode "haut", qui devient franchement trop intrusif sur les contenus cinéma.

Input lag :

L’input lag, ou temps de latence à l’affichage, désigne le décalage entre le moment où une image est générée par la source (console, PC, lecteur) et celui où elle est effectivement visible à l’écran. Plus ce délai est court, plus l’expérience de jeu est réactive, surtout dans les jeux rapides ou compétitifs. À l’inverse, un input lag élevé peut générer une sensation de retard dans les commandes, ce qui nuit à la jouabilité. Dans le cas du BenQ W4100i, une fois le mode "rapide" activé via les réglages du menu, j’ai mesuré un temps de réponse de 18 ms. C’est une excellente valeur pour un projecteur, et conforme à ce qu’offrent aujourd’hui les meilleures puces DLP 0,47" et 0,65" de dernière génération.

Test BenQ W4100i
Input lag mode rapide actif

À noter également la présence du mode ALLM (Auto Low Latency Mode), qui permet au projecteur de détecter automatiquement une source de type console ou PC, et de basculer en mode jeu sans intervention manuelle. Cela simplifie la vie et évite d’oublier d’activer les bons paramètres quand on passe du film au jeu. Bref, sans se hisser au niveau des meilleures TV gaming du moment, le W4100i se positionne clairement comme une solution viable pour les joueurs exigeants qui veulent une grande image sans compromis.

Overscan et bande grise

L’overscan est une pratique héritée de l’analogique, qui consiste à "zoomer" légèrement dans l’image pour en masquer les bords, supposés contenir du bruit vidéo ou des informations inutiles. Sur les projecteurs modernes, cette fonction est aujourd’hui généralement désactivée par défaut, et c’est heureusement le cas sur le BenQ W4100i. L’image affichée respecte donc parfaitement le cadrage natif de la source, sans recadrage inutile.

En revanche, comme sur beaucoup de projecteurs DLP utilisant la technologie XPR, une bande grise entoure l’image utile : c’est une conséquence du mécanisme de décalage de pixels. Sur le W4100i, cette bordure est limitée à 2 centimètres de large environ, ce qui reste discret. À noter que cette bande ne varie pas selon le mode d’image ou la taille de projection.

Speckle et dithering :

Le W4100i, en tant que projecteur DLP à LED, est en principe épargné par le speckle laser, un phénomène visuel typique des sources laser monochromatiques ou trichromes, où des points lumineux parasites scintillent à la surface de l’image, surtout sur les aplats clairs. Ce scintillement est dû à l’interférence cohérente de la lumière laser avec la surface de projection. Mais ce serait oublier un autre acteur : le dithering DLP. Ce dernier est un procédé d’illusion visuelle qui repose sur des micro-variations d’intensité et de couleur pixel par pixel, destinées à simuler des nuances intermédiaires ou à compenser des limitations de profondeur de couleur. Sur les projecteurs à LED comme le W4100i, ce dithering est parfois visible sous forme d’un léger fourmillement constant, proche du speckle laser dans son rendu visuel.

Test BenQ W4100i
Perception du Dithering DLP en fonction de l'écran

Il peut donner l’impression que l’image "bouillonne", surtout sur les aplats sombres et les arrière-plans unis. Comme pour le speckle, la perception de ce phénomène dépend énormément du type d’écran utilisé. J’ai ainsi comparé le rendu du W4100i sur mon écran blanc classique (où le dithering est assez visible, sans doute accentué par le contraste limité de l’appareil), avec celui de mon écran Celexon Home Cinema Plus, à l’origine conçu pour les projecteurs à ultra courte focale. Ce dernier, grâce à un gain mesuré inférieur à 0,6 et un traitement de surface très lisse, atténue fortement, voire élimine totalement le phénomène. C’est une démonstration éclatante de l’importance du couple projecteur/écran, et un rappel utile : parfois, ce n’est pas la source qui est en cause, mais la surface sur laquelle elle s’exprime.

Colorimétrie :

Comme toujours, mes tests colorimétriques s’appuient sur un protocole rigoureux : je dirige mon colorimètre Klein K10A vers mon écran blanc lambertien de référence (gain 1, sans influence directionnelle) après l’avoir profilé avec mon spectrophotomètre Jeti 1501 Hi Res, ce qui me permet d’obtenir des mesures d’une grande précision, notamment avec les sources LED et laser.

Test BenQ W4100i
profil benQ W4100i

Le BenQ W4100i utilise un filtre WCG (Wide Color Gamut) pour atteindre 100 % de l’espace couleurs DCI-P3, ce qui est une belle performance, même si les projecteurs triple laser conservent l’avantage avec une couverture souvent supérieure à 90 % du BT.2020 — contre 85 % ici. Cela reste toutefois suffisant pour restituer la majorité des contenus HDR actuels, même si l’on voit apparaître de plus en plus de masters encodés directement en BT.2020.

BenQ insiste depuis plusieurs générations sur la fidélité colorimétrique de ses projecteurs, et ce n’est pas une promesse en l’air : leurs modèles sont souvent très justes dès la sortie de boîte, et le W4100i ne fait pas exception.

BenQ W4100i
Rapport de calibrage d'usine BenQ W4100i

Le mode "Cinéaste" en SDR s’approche bien des valeurs de référence, même si quelques ajustements restent nécessaires sur l’échelle de gris et la saturation des couleurs. Le gamma, lui, peut être ajusté facilement en sélectionnant une des options du menu, sans réglage manuel complexe. En SDR, je recommande donc d’utiliser le mode Cinéaste si la luminosité disponible vous le permet (en fonction de la taille de votre écran), car le filtre WCG activé en permanence réduit la puissance lumineuse restante.

Pour mon calibrage final, j’ai préféré partir d’un mode cinéma plus lumineux, que j’ai ajusté pour atteindre une température de couleurs à 6592K, avec un écart deltaE moyen de 0,7 et une saturation bien alignée avec les références du Rec.709. Une fois calibré, le W4100i se montre très convaincant en matière de fidélité et de cohérence colorimétrique, ce qui en fait un bon candidat pour la projection de films dans des conditions proches de celles voulues par leurs créateurs.

Test BenQ W4100i
Rapport de calibrage SDR BenQ W4100i
Test BenQ W4100i
Saturations post calibrage BenQ W4100i

Gestion HDR et HDR10+ :

En HDR, le BenQ W4100i affiche une double compatibilité avec les formats HDR10 et HDR10+, ce qui est toujours appréciable sur un projecteur de salon ou de salle dédiée. Son Dynamic Tone Mapping (DTM) intégré est particulièrement impressionnant lorsqu’il est confronté à du contenu HDR10, avec une courbe EOTF (celle qui guide le projecteur pour reproduire fidèlement la dynamique lumineuse voulue) parfaitement suivie, sans intervention manuelle.

Test BenQ W4100i
Dynamic tone mapping sur encodage 2000 nits

On branche, on lance le film, et tout est déjà à peu près à sa place, ce qui n’est pas si courant. En revanche, il faudra repasser manuellement sur le réglage de l’échelle de gris et du système de gestion des couleurs pour atteindre un niveau de précision comparable à celui obtenu en SDR.

Test BenQ W4100i
AI HDR sortie de boîte

C’est plus embêtant en HDR10+ : alors que l’intérêt de ce format repose justement sur l’emploi de métadonnées dynamiques censées indiquer au diffuseur comment gérer contraste et luminance scène par scène, je constate qu’avec certaines sources HDR10+, des ajustements manuels sont toujours nécessaires, notamment pour récupérer des hautes lumières surexposées. Un vrai paradoxe… Cela dit, une fois ces corrections effectuées, l’image HDR est dense, lisible, et bien contrastée, avec une gestion lumineuse très stable. À noter que l’appareil ne prend pas en charge le Dolby Vision, ce qui reste une limitation pour ceux qui exploitent ce format via des lecteurs ou des plateformes comme Netflix ou Apple TV.

Contraste et luminosité :

BenQ annonce pour le W4100i une luminosité maximale de 3200 lumens et un contraste natif de 900:1. Dans les faits, j’ai mesuré 3472 lumens en mode "lumineux", ce qui dépasse les spécifications… mais au prix d’une colorimétrie franchement fantaisiste. Post-calibrage, dans un mode cinéma optimisé, le projecteur délivre environ 2000 lumens. Attention toutefois : dès qu’on active le filtre WCG pour élargir le spectre colorimétrique, on perd une bonne partie de cette réserve lumineuse, avec un pic à 1300 lumens. C’est un compromis classique sur ce type d’appareil, mais qui impose de réfléchir à la diagonale et au gain de l’écran utilisé.

Test BenQ W4100i
Contraste luminosité colorimétrie BenQ W4100i

Côté contraste, mes mesures confirment les chiffres de la marque, avec 918:1 post-calibrage (en mode standard) et jusqu’à 2093:1 en activant le contraste dynamique. Ce dernier fonctionne bien, sans provoquer d’effets de pompage ou de dérive colorimétrique. Les options supplémentaires d’amplification du contraste (global ou local) n'ont pas d'effet mesurable significatif, mais peuvent légèrement améliorer la perception subjective dans certaines scènes sombres.

Test BenQ W4100i
Effet de l'amplificateur de contraste du BenQ W4100i
Test BenQ W4100i
Comparaison amplificateur de contraste désactivé et activé

En complément de mon test du W4000i, j’ai également relevé les niveaux de noir dans les différents modes : autour de 0,3 cd/m² en sortie de boîte, ce qui n’est pas exceptionnel pour un projecteur de salle dédiée. Le passage en mode économique permet de descendre à 0,1 cd/m², et le contraste dynamique à 0,165 cd/m². Mais dans l’ensemble, ce n’est pas un appareil taillé pour les amateurs de noirs abyssaux : comme souvent en DLP.

Test BenQ W4100i
Contraste dynamique BenQ W4100i

Avis subjectif

Avant même de sortir la moindre sonde, l’œil humain sait déjà ce qu’il aime. Ce n’est pas une affaire de logiciel ou de chiffres : ce sont le contraste perçu et la justesse des tons chairs qui nous frappent d’instinct — ce fameux « ça fait cinéma » ou au contraire ce « on dirait un téléfilm ». Le cerveau humain est particulièrement sensible au rouge, et surtout à la manière dont il est dosé et reproduit : trop froid, et les visages deviennent cireux ; trop chaud, et tout vire à l’orangé. C’est pourquoi j’utilise systématiquement mes fameuses mires "peaux humaines" : la blonde au regard fixe et au damier multicolore en arrière-plan, ainsi qu’une série de portraits de personnes issues de différentes origines, vêtues de tenues allant du pastel discret au rouge bordeaux le plus exigeant. C’est un excellent révélateur de dérives colorimétriques. Et ici, le W4100i s’en sort très bien : la reproduction des carnations reste naturelle, sans excès ni aplats artificiels.

Côté contraste, j’ai comme d’habitude jeté le W4100i dans le grand bain avec une scène que tout bon projecteur redoute : l’introduction d’Alien Romulus. C’est une séquence qui demande à la fois une bonne lisibilité dans le noir et la capacité à préserver les éclats lumineux sans les écraser. Grâce à ses dispositifs d’amplification du contraste (y compris le contraste dynamique bien géré), le W4100i parvient à maintenir une lecture correcte de l’image sans basculer dans le noir bouché ni le blanc brûlé. Même constat sur les scènes d’action mixtes comme la course-poursuite dans les bois qui ouvre la saison 3 de Gangs of London, où les éclats de lumière des gyrophares et explosions succèdent aux ombres mouvantes de la forêt. Le BenQ réussit à conserver une bonne séparation des plans, sans effet de voile gris ni pompage de lumière parasite, ce qui n’est pas si courant dans cette gamme de projecteurs à LED.

La netteté perçue, elle, bénéficie directement du travail du DMD 0,65" et du traitement XPR. Les détails fins sont bien présents sans accentuation artificielle, et cela se voit particulièrement dans les plans larges de Dune 2, notamment lors de la cérémonie des Harkonnen. Le W4100i conserve une lisibilité étonnamment stable malgré la complexité visuelle. Les arêtes ne bavent pas, les textures restent bien en place, et le piqué général donne cette sensation agréable d’être en face d’un vrai projecteur 4K, même si l’on sait que l’XPR reste une astuce d’optique plus qu’une vraie résolution native.

Enfin, pour pousser l’analyse jusqu’au duel final, j’ai comparé le BenQ W4100i (technologie LED avec traitement XPR) à un projecteur triple laser sur une scène bien connue des amateurs de contrastes difficiles : celle où Cassian Andor affronte ses doutes sur Yavine, dans Rogue One.

La photo comparative ci-dessous parle d’elle-même.

BenQ W4100i vs Anker Nebula X1
BenQ W4100i vs Anker Nebula X1

Sur la partie haute (BenQ W4100i), l’image reste bien définie et fidèle, avec une colorimétrie neutre, une belle gestion des tons chairs et une bonne lisibilité. Cependant, le fond paraît plus terne, les flammes ou reflets sont moins éclatants, et les contrastes sont moins marqués. L’arrière-plan semble légèrement délavé, la profondeur de champ réduite, et l’éclairage paraît plus uniforme — presque trop doux.

Sur la partie basse (triple laser Nebula X1), on perçoit immédiatement un impact visuel plus fort. Le contraste intra-image est nettement supérieur : les zones sombres gagnent en densité, les lumières en intensité. Le visage de l’officier est plus modelé, avec un effet de relief renforcé, comme si la lumière venait réellement caresser les traits. Les couleurs saturées, notamment le rouge et l’orange dans le fond, prennent une toute autre dimension, ce qui n’est pas surprenant puisque ce triple laser couvre une bien plus grande portion du Gamut BT.2020.

Cette scène résume bien les forces et les limites du W4100i. D’un côté, il offre une image propre, bien calibrée, agréable à l’œil, avec un bon niveau de précision sur les textures et les visages. De l’autre, face à un projecteur triple laser, il cède logiquement du terrain en termes de richesse colorimétrique et de puissance dynamique du contraste. La lumière des lasers, plus vive et plus ciblée, donne à cette scène une intensité que le LED, aussi bien maîtrisé soit-il, ne peut totalement égaler.

Conclusion

Le BenQ W4100i coche un grand nombre de cases importantes pour qui cherche une image bien calibrée, fluide et techniquement solide. La colorimétrie, tutoie l’excellence, avec des tons chairs naturels et une couverture 100 % DCI-P3 assurée par le filtre WCG. La gestion HDR, surtout en HDR10+, s’appuie sur un Dynamic Tone Mapping (DTM) redoutablement efficace, qui place le W4100i au-dessus de la mêlée dans cette gamme de prix. Et malgré l’emploi d’un filtre qui grève la puissance lumineuse, le projecteur reste suffisamment lumineux pour alimenter des bases d’image sérieuses — à condition de bien adapter l’écran.

Mais tout n’est pas parfait pour autant. Le bruit de fonctionnement reste perceptible, même en mode économique, et pourrait gêner les plus sensibles. Le contraste natif, lui, plafonne à des niveaux typiques du DLP, avec une dynamique qui demande à être soutenue par la gestion adaptative. Enfin, le dithering DLP, certes moins visible qu’un speckle laser, peut se faire remarquer selon la toile utilisée, créant un léger "fourmillement" surtout dans les zones sombres ou unies — un effet qu’un bon écran technique peut heureusement atténuer.

Bon plan calibré

Au final, le BenQ W4100i n’est peut-être pas un foudre de guerre côté noir absolu, mais il offre une image précise, stable, bien pensée pour les contenus HDR modernes, et surtout respectueuse des intentions des créateurs. Un projecteur qui s’adresse à ceux qui préfèrent la justesse à la démonstration, tout en gardant une vraie ambition visuelle.

BenQ W4100i
BenQ W4100i

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ENGLISH VERSION

ENGLISH VERSION

BENQ W4100i REVIEW

Exactly two years ago, I reviewed the BenQ W4000i, a cinema-oriented DLP projector featuring a 0.65" chip and a 4LED light engine. At the time, it stood out for its serious approach: a standard (not short or ultra-short) lens, manual lens shift, compliance with color standards, and a good balance between performance and price—around €3000. But it wasn’t without flaws.

Now comes the W4100i, promising an all-around upgrade. New chassis? No. New philosophy? Not really. But it does bring a refined base, a three-year warranty, and, most importantly, aims to fix the shortcomings of its predecessor. At a time when the market is leaning towards more aggressive triple-laser lifestyle models, BenQ opts for continuity. Like you, I was curious to see whether that strategy holds up — so yes, I pulled an all-nighter to scrutinize this projector from every angle: measurements, viewing tests, HDR, SDR, Netflix, and Dune Part Two. Here's what I found.

What is it ?

The BenQ W4100i is a 4K XPR DLP projector, meaning it uses a native 1080p (1920 x 1080) 0.65" DMD chip combined with quad-phase XPR processing (XPR x4) to generate an Ultra HD image. But don’t be fooled — this “fake 4K” deserves some explanation. XPR, or eXpanded Pixel Resolution, is an opto-mechanical pixel-shifting technology: the chip doesn't project all the pixels at once, but rapidly shifts them into four different positions per frame. Using a high-speed optical actuator (on a microsecond scale), each native pixel is displayed successively in slightly offset locations. The human brain doesn't perceive this temporal sequence, but instead sees a sharp image that closely resembles true 4K.

The choice of a 0.65" chip (rather than the more common 0.47") also has a welcome consequence: better native contrast. The larger the chip, the more capable its micro-mirrors are at producing convincing blacks.

The W4100i’s light source is a hybrid 4LED system: three LEDs for red, green, and blue primaries, plus a fourth LED paired with a phosphor wheel to boost the green component. This setup significantly increases light output (up to a claimed 3200 lumens peak by BenQ) but somewhat limits the color gamut. To compensate, an optical filter is inserted into the light path to reach the DCI-P3 gamut, the standard used in digital cinema. This filter broadens the color palette, though at the cost of reduced brightness.

BenQ W4100i
Comparaison BenQ W4100i vs BenQ W4000i

The W4100i supports HDR10, HDR10+, and HLG formats, with BenQ’s proprietary HDR-PRO technology tailored for home cinema. This is where Dynamic Tone Mapping (DTM) makes all the difference: instead of applying a fixed HDR curve (still common among projectors), the W4100i analyzes the brightness of each scene in real time and adjusts the curve dynamically to avoid crushed blacks and blown highlights. This processing ensures consistent readability in HDR content, scene by scene. It finally gives HDR the punch and subtlety it deserves — even with a narrower dynamic range than flat screen.

Hardware Overview

BenQ W4100i
BenQ W4100i

Physically, the W4100i sticks to the W4000i’s design: a sober, compact black chassis weighing 6.6 kg, with manageable dimensions (420.5 x 135 x 312 mm). The lens is offset to the left and fully manual — 1.3x zoom, focus, and lens shift. Vertical shift is up to 60%, and horizontal is ±15%, offering generous installation flexibility. With a throw ratio of 1.15 to 1.50:1, you can project a 2.23 m-wide image from just 2.5 meters away — comfortably within home cinema or living room standards. The feet are adjustable, and electronic keystone correction is available (though best avoided to preserve image fidelity).

BenQ W4100i
Molettes de commandes Lens-shift vertical et horizontal ainsi que zoom et focus

A built-in 5W Trevolo speaker is included. It won’t shake your subwoofer, but it’s decent for casual sessions or presentations.

Connectivity covers the essentials: three HDMI 2.1 inputs (one with eARC), a mini-jack output, a USB port, Wi-Fi, and Bluetooth 5.0. The W4100i comes with two remotes: an IR remote for the projector and a Bluetooth one for the Android TV module.

Arrière BenQ W4100i
Arrière BenQ W4100i

That module, the BenQ QS02, fits neatly under a rear panel. It plugs into a dedicated HDMI input and is powered via micro-USB. Once installed, it grants access to the Android TV 11 ecosystem and your favorite streaming services (Netflix, Prime Video, YouTube, etc.) in full app versions, with Google Assistant built-in and native Chromecast support.

BenQ W4100i
Télécommande projecteur BenQ W4100i

User Interface Overview

The W4100i’s interface is well thought out — easy for beginners yet deep enough for advanced users. Two menu types are available: a simplified quick-access bar for basic settings (picture mode, brightness, geometry, input lag) and a full menu following BenQ’s familiar layout.

Test BenQ W4100i
Menus réduits BenQ W4100i
Test Benq W4100i
Menus BenQ W4100i

There’s a wide variety of picture modes for both SDR and HDR content: Bright, Bright Cinema, Cinema, AI Cinema, Filmmaker Mode, Filmmaker HDR, AI HDR10, HDR10+, HLG, ISF Day/Night, and a fully customizable User mode. The media player still suffers from the same limitations found on other BenQ models, including lack of support for certain audio tracks.

Image settings are serious business: a 6-axis CMS for hue, saturation, and brightness of primary and secondary colors; dual grayscale controls (gain/bias + 5% steps); preset gammas; and an HDR module with brightness adjustment.

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Dynamic tone mapping sur encodage 2000 nits

A contrast enhancement feature, “Local Contrast Enhancement,” is available in three levels. It boosts dark or bright areas as needed. For both SDR and HDR signals, dynamic LED management allows a kind of pseudo dynamic contrast via "low dynamic" and "high dynamic" profiles that adjust brightness scene by scene.

Motion interpolation is available for both 1080p and 4K content. Overall, the W4100i’s interface supports its positioning: accessible, but packed with serious calibration tools for those who want to dig deeper.

Technical Verdict

Operating Noise and Built-in Audio Quality :


With a residual noise level measured at 34.7 dB in my test room, the W4100i increases this to 37.4 dB in standard operating mode. It's a slight improvement over the W4000i, but the difference remains noticeable in a quiet environment. In eco mode, noise drops to 36.7 dB—slightly lower than standard mode but paradoxically a bit louder than the W4000i under the same conditions. The two dynamic modes, which are supposed to adjust light output based on content, offer no acoustic benefit here: they remain just as loud as the standard mode.

Overall, it's an audible projector in operation—not disturbing for home cinema use, but far from being one of the quietest on the market. As for the built-in Trevolo sound system, there’s little to say—it gets the job done in a pinch. The sound reproduction is thin, lacking depth or dynamic range, and clearly cannot compete with a dedicated audio setup. It feels more like a marketing gimmick than a meaningful technical feature, especially on a model intended for dedicated theater rooms. In my opinion, BenQ could drop this component entirely and focus on more strategic aspects of the projector.

Power Consumption :


You might expect a LED projector like the W4100i to stand out for its energy efficiency, especially compared to triple-laser or UHP lamp models. However, measurements tell a different story. In standard mode, the unit consumes 227.6 watts per hour—comparable to many equivalent laser models. In eco mode, consumption drops to 171.1 watts, which is respectable but not enough to classify the W4100i among the low-power champions.

This is a high-performing LED projector, but not particularly energy-efficient. The power draw is partly due to BenQ's target brightness (claimed at 3200 lumens), which requires a relatively power-hungry LED-phosphor setup, especially with the DCI-P3 filter enabled. It’s the classic trade-off between brightness and color accuracy.

Image Sharpness :


In terms of resolution, the W4100i shows the best of what XPR processing can do with a 0.65" DMD chip. The 4K crosshatch pattern test, designed to reveal a projector’s ability to display fine, intersecting lines cleanly, is handled flawlessly.

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Mire 4K lignes entrelacées

Sharpness is crisp, line separation is well-defined, and texture detail is convincing—evidence of excellent XPR x4 control. Uniformity tests reveal slight variations from edge to edge. The left side of the image shows a slightly different hue than the right, and some chromatic aberrations can appear at the borders, particularly in high-contrast elements like white text on black background. It’s common in DLP models with manual optics but still worth noting—though it doesn't detract from the overall experience.

Motion Handling :


The W4100i handles 1080p24 content well—the standard frame rate for Blu-ray and streaming films (24 fps). Even with frame interpolation disabled, playback is smooth, with judder kept under control. Judder is that subtle stuttering seen in camera pans or horizontal tracking shots, and here it’s managed competently—on par with direct competitors.

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Interpolation d'images

For those who want smoother motion, the projector includes a three-level interpolation system: low, medium, and high. On the Spear and Munsil UHD Benchmark test pans, the "medium" setting offers the best compromise—enhancing fluidity without introducing excessive jaggies (those shimmering or halo artifacts around moving objects). These can give the image a fake, "video" feel, but in medium mode they remain discreet. Best to avoid the "high" mode, which becomes too intrusive on cinematic content.

Input Lag :


Input lag refers to the delay between when an image is generated by the source (console, PC, player) and when it’s actually displayed. The shorter the delay, the more responsive the gaming experience—especially in fast-paced or competitive games. Conversely, high input lag can create a sense of sluggishness in controls. On the BenQ W4100i, once "fast mode" is enabled in the menu settings, I measured a response time of 18 ms—an excellent result for a projector, comparable to what the latest 0.47" and 0.65" DLP chips can deliver.

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Input lag mode rapide actif

The projector also supports ALLM (Auto Low Latency Mode), automatically detecting a game source and switching to game mode without manual input. This is a real convenience, especially when switching between movies and games. While it doesn’t quite match the top-tier gaming TVs, the W4100i is clearly a viable option for demanding gamers who want a large image without compromise.

Overscan and Gray Border :


Overscan is a legacy feature from the analog era that slightly zooms into the image to mask the edges—originally to hide potential video noise. On modern projectors, this is usually off by default, and thankfully that’s the case with the BenQ W4100i. The image respects the native framing of the source, with no unnecessary cropping.

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Overscan

However, as with many XPR-based DLP projectors, a gray border surrounds the active image—an artifact of the pixel-shifting mechanism. On the W4100i, this border is around 2 cm wide and remains unobtrusive. It does not vary with image mode or projection size.

Speckle and Dithering :


As a LED-based DLP projector, the W4100i is naturally immune to laser speckle—a visual effect from coherent laser light causing sparkling artifacts, especially on bright uniform areas. However, another phenomenon comes into play: DLP dithering. This visual trick simulates intermediate tones or compensates for limited color depth by rapidly modulating pixel color and brightness. On LED projectors like the W4100i, dithering can sometimes manifest as subtle, persistent noise—similar in look to laser speckle. It gives the image a slight "boiling" effect, particularly visible on dark or flat backgrounds. Like speckle, the visibility of this effect heavily depends on the screen used.

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Perception du Dithering DLP en fonction de l'écran

On my classic white screen (where the dithering is fairly visible, likely amplified by limited contrast), the effect is clear. But on my Celexon Home Cinema Plus screen—originally designed for UST projectors with a low gain of <0.6 and a very smooth surface—the effect is greatly reduced or even eliminated. It’s a striking example of the importance of projector-screen pairing, and a reminder: sometimes the screen is the culprit, not the source.

Color Accuracy :


As always, my color tests follow a strict protocol: I aim my Klein K10A colorimeter at a reference Lambertian white screen (gain 1, no directional influence) after profiling it with my Jeti 1501 Hi Res spectrophotometer—ensuring highly accurate measurements, especially with LED and laser sources.

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profil benQ W4100i

The BenQ W4100i uses a WCG (Wide Color Gamut) filter to reach 100% DCI-P3 coverage—a strong performance, though triple-laser models still lead with over 90% of BT.2020, versus 85% here. Still, it's sufficient for most HDR content, though more and more masters are now being encoded directly in BT.2020.

BenQ has long emphasized color accuracy, and it’s not just marketing: their projectors are often well-calibrated out of the box, and the W4100i is no exception. The "Filmmaker" mode in SDR is close to reference, although some grayscale and color saturation tweaks are needed. Gamma can be easily adjusted using preset menu options—no complex manual tuning required. In SDR, I recommend using Filmmaker Mode if you have enough brightness, as the always-on WCG filter reduces light output.

For my final calibration, I started from a brighter Cinema mode and adjusted it to achieve 6592K white balance, an average deltaE of 0.7, and well-aligned Rec.709 saturation. Once calibrated, the W4100i delivers excellent fidelity and color consistency—making it a great candidate for film projection under near-reference conditions.

HDR and HDR10+ Handling :


In HDR mode, the BenQ W4100i supports both HDR10 and HDR10+—a welcome feature for home cinema setups. Its built-in Dynamic Tone Mapping (DTM) is particularly impressive with HDR10 content, faithfully following the EOTF curve (which guides the projector in reproducing the correct light dynamics) without requiring manual adjustment. You just plug in and play—the image is mostly spot-on right away, which is rare. However, you’ll still need to manually adjust grayscale and color management to match SDR precision.

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AI HDR sortie de boîte

More problematic is its HDR10+ performance: despite HDR10+ being designed to guide the projector scene-by-scene with dynamic metadata, I’ve noticed that even HDR10+ sources sometimes require manual tuning—especially to recover blown-out highlights. A real paradox… That said, once corrected, the HDR image is rich, readable, and nicely contrasted, with stable light control. Note that the W4100i does not support Dolby Vision, which is a limitation for users relying on that format through platforms like Netflix or Apple TV.

Contrast and Brightness :


BenQ claims a maximum brightness of 3200 lumens and a native contrast of 900:1. I measured 3472 lumens in "bright" mode, exceeding specs—but at the cost of wildly inaccurate color. After calibration in an optimized Cinema mode, the projector outputs about 2000 lumens, which is more than adequate for HDR on a medium-sized screen. Be aware: activating the WCG filter to expand color gamut significantly reduces brightness, with a peak of just 1300 lumens. It's a typical trade-off for this type of projector, so you’ll need to carefully match screen size and gain.

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Contraste luminosité colorimétrie BenQ W4100i

In terms of contrast, my measurements confirm BenQ’s figures: 918:1 post-calibration (standard mode) and up to 2093:1 with dynamic contrast enabled. This dynamic system works well, without visible pumping or color shifts. Additional contrast enhancement options (global or local) have no significant measurable effect but may slightly improve subjective contrast in dark scenes. Compared to the W4000i, I also measured black levels across different modes: around 0.3 cd/m² out of the box—not exceptional for a dedicated room projector. Eco mode brings this down to 0.1 cd/m², and dynamic contrast to 0.165 cd/m². Overall, this isn’t a projector for those chasing inky blacks—as with most DLP units, shadow detail remains a challenge in very dark scenes.

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Effet de l'amplificateur de contraste du BenQ W4100i
Test BenQ W4100i
Comparaison amplificateur de contraste désactivé et activé

Subjective Impressions

Even before any calibration gear comes out, the human eye already knows what it likes. It’s not about software or numbers — it’s all about perceived contrast and the accuracy of skin tones. That instinctive “this looks cinematic” feeling, or conversely, “this feels like a TV soap.” The human brain is especially sensitive to red tones — and more importantly, how they’re balanced. Too cool, and faces look waxy; too warm, and everything turns orange. That’s why I always rely on my trusty “human skin” test patterns: the blonde woman with the fixed gaze and a multicolored checkerboard behind her, along with a series of portraits featuring people of various backgrounds wearing outfits ranging from soft pastels to deep burgundy — perfect for spotting color drift.

Here, the W4100i does a very respectable job: skin tones appear natural and lifelike, without excessive warmth or unnatural flatness — even though, as expected, manual calibration sharpens things further (that’s what experience is for).

On the contrast front, I threw the W4100i into the deep end with a scene that terrifies most projectors: the opening of Alien: Romulus. Thanks to its contrast-enhancing features — including well-managed dynamic contrast — the W4100i keeps the image readable without crushing blacks or blowing out highlights.

The same goes for mixed lighting scenes like the forest chase at the start of Gangs of London Season 3, where flashing lights and explosions alternate with deep shadows and darting silhouettes. The BenQ maintains solid layer separation, avoiding the dreaded grey veil or erratic brightness pumping — not something you can take for granted in this LED projector segment.

Perceived sharpness also gets a clear boost from the 0.65" DMD chip and XPR processing. Fine details are crisp without artificial sharpening — especially noticeable in wide shots from Dune: Part Two, such as the Harkonnen ceremony. The W4100i handles it with surprisingly stable clarity. Edges stay clean, textures are well-defined, and overall sharpness gives the impression of a true 4K projector — even if XPR is still more of an optical trick than genuine native resolution.

For the final test, I pitted the BenQ W4100i (LED + XPR) against a triple-laser projector using a scene well-known to contrast enthusiasts: the moment in Rogue One where Cassian Andor wrestles with his doubts on Yavin.

The comparison photo below says it all.

BenQ W4100i vs Anker Nebula X1
BenQ W4100i vs Anker Nebula X1

On the upper part (BenQ W4100i), the image is well-rendered and faithful, with neutral colors, natural skin tones, and good readability. However, the background appears a bit flatter, flames and reflections are less vibrant, and overall contrast is more subdued. Depth seems reduced, and lighting more even — maybe too even.

On the lower half (triple-laser Nebula X1), the visual punch is instantly stronger. Intra-image contrast is noticeably higher: dark areas gain depth, and highlights gain intensity. The officer’s face shows more sculpted relief, as if the light is genuinely shaping his features. Saturated colors — especially reds and oranges — take on a new life, which isn’t surprising given that the triple-laser unit covers a much larger portion of the BT.2020 color gamut.

This scene perfectly sums up both the strengths and limitations of the W4100i. On one hand, it delivers a clean, well-calibrated, eye-pleasing image with good detail and natural faces. On the other hand, when up against a triple-laser competitor, it inevitably falls short in terms of color richness and dynamic contrast punch. Laser lighting, with its focused intensity, gives this scene a dramatic edge that even the best-handled LED can't fully replicate.

Conclusion

The BenQ W4100i ticks a lot of the right boxes for anyone seeking a well-calibrated, smooth, and technically solid image. Its color accuracy flirts with excellence — natural skin tones and full 100% DCI-P3 coverage thanks to the WCG filter. HDR performance, especially with HDR10+, benefits from an impressively effective Dynamic Tone Mapping system that places the W4100i ahead of most competitors in its price range. And despite the brightness penalty from the filter, the projector still packs enough punch to handle serious screen sizes — assuming the screen is well chosen.

That said, it’s not without flaws. Fan noise is noticeable, even in Eco mode, and may bother more sensitive viewers. Native contrast levels are typical of DLP — meaning they rely heavily on dynamic processing for depth. And while DLP dithering is less intrusive than laser speckle, it can still show up depending on your screen, especially in dark or uniform areas — though a good ALR or technical screen can help mitigate this.

Bon plan calibré

In the end, the BenQ W4100i may not be a black level powerhouse, but it delivers a sharp, stable, HDR-friendly image that respects the creator’s intent. It's a projector for those who prefer accuracy over flashy demo effects — without sacrificing visual ambition.

BenQ W4100i
BenQ W4100i

45 Commentaire(s)

  1. gourix dit :

    Merci pour le test, toujours passionnant !
    Dis-moi : pas d’Award pour cette nouvelle version ?

    1. GregW dit :

      Bonsoir Alexandre,

      Dès le prochain test publié sur mondoprojos.fr, j’appliquerai cette nouvelle grille :

      https://www.mondoprojos.fr/2025/04/30/palmares-mondoprojos-clap-de-debut-pour-une-nouvelle-notation/

      Tous les projeteurs testés auront une distinction parmi ces 6 catégories.

  2. sniki83 dit :

    Merci pour ce test, Speckle ou dithering…il faut choisir entre la peste et le choléra pour les nouvelles techniques!

  3. surround0 dit :

    Merci pour ce test!

  4. Sawdust_Mind dit :

    Bonjour Gregory,

    Merci pour le test. D’après votre expérience, ce type de projecteur se marie-t-il bien avec un écran alr gain 0.8/0.9 (celexon ou Adeo)?

    1. GregW dit :

      Bonsoir, mieux vaut le Celexon UST pour les raisons évoquées dans le test (dithering DLP).

    2. GregW dit :

      Je n’ai pas réalisé le test (uniquement ma toile blanche et la Celexon HC+). J’ai déjà passé une nuit blanche complète pour pouvoir tout finir avec le grand pont. 😇

  5. Jtk99 dit :

    Merci pour ce super test (comme toujours au passage ) et merci d’avoir intégré des images comparatives, celle de Romulus ou Andor, on vois bien les différences (meme si a l’oeil en vrai ce doit etre encore plus flagrant).

    Je ne me souvenais pas que le Dithering avais été evoqué dans le test du 4000i car j’imaginne qu’il avais ce « probleme » aussi vu que c’est la meme technologie. L’effet de fourmillement est impressionant !

    Dommage pour le Dolby Vision mais on le savais et Charles a expliqué pourquoi il n’y en aurais pas chez BenQ, je trouve vraiment cela dommage car ce w4100i coche bcp de cases pour moi magré son contraste (j’ai deja un DLP je suis habitué)

    1. GregW dit :

      Bonsoir Arnaud, merci pour tes commentaires. Je n’avais pas remarqué ce niveau de dithering a
      l’occasion de mon test du W4000i.

  6. dm27 dit :

    Merci Greg pour ce test, qui semble bien représentatif de la qualité du w4100i et pour lequel la conclusion semble en adéquation « Au final, le BenQ W4100i n’est peut-être pas un foudre de guerre côté noir absolu, mais il offre une image précise, stable, bien pensée pour les contenus HDR modernes, et surtout respectueuse des intentions des créateurs. »
    Comme le souligne Charles Lelong, on est dans une progression positive vis à vis du W4000i. Cela dit, on pourrait penser aussi que de nos jours et par ( rapport à la concurrence ), on ait des évolutions plus prononcées par BENQ ( marque historique que beaucoup de DLP users affectionnent particulièrement ). On a par ex une amélioration du bruit de ventilation, là où on attend depuis tout ce temps une évolution plus radicale et définitive. Le dithering DLP est depuis bien longtemps et ceci pour toutes les marques DLP une caractéristique présente, mais plus ou moins selon les marques et modèles.
    On pourrait penser aussi que là, on aurait trouvé des améliorations concrètes. A souligner les bonnes illustrations du test sur l’effectivité de qualité des traitements BENQ ( sympa cette scène de ALIEN ROMULUS Timing 1.49 ;). Le W4100i par rapport à son petit frère w4000i, à pour ainsi dire tout du grand dans les traitements modernes de l’UHD/HDR ( DTM, Global ET Local contraste ).

    A souligner tout de même dans l’illustration de ROGUE ONE que comme l’indique le rapport contractuel de calibration de BENQ, on est optimisé sur un Gamma 2.4 là où le test est sur un Gamma 2.2 ( gamma historique ). Un gamma 2.4 aurait apporté plus de profondeur dans l’image illustrée. En fait avec cette forte luminosité offerte, le W4100i pourrait s’utilisé directement en 2.4 (presque nécessaire au regard du contraste mesuré ).
    Encore merci Greg pour ce test attendu, à l’attention rédactionnelle et qualitative du test vis à vis des qualités du W4100i et merci également à Charles Lelong pour la mise en disponibilité rapide du vidéoprojecteur ( si c’est le cas 😉 ou à l’enseigne qui l’a prêté. En attendant donc son grand frère w5850 🙂 …

    1. GregW dit :

      Bonjour Dm27 merci pour tes commentaires, pour Rogue One la source est en 4K HDR donc une courbe EOTF Electro-Optical Transfer Function SMPTE ST 2084 (PQ) pour les deux projecteurs et non un Gamma a 2.2 ou 2.4.

  7. Jtk99 dit :

    @DM27 Je suis d’accord pour le bruit des ventilateur, je suis habitué au ronronnement de mon vieux W1070. j’ai un des ventileurs qui est tombé en panne l’année derniere, j’ai reussi a mettre un ventilo compatible mais qui fait un peu moins de bruit pour environ 10 euros. Il pourrais etre interessant de faire un partenariat avec Be Quiet ou Noctua, j’utilise leur ventilo depuis une quinzaine d’années, les pannes sont rarrissime, les perfs sont la et le silence aussi 🙂

  8. dm27 dit :

    Oui Greg, je sais pour le HDR, mais je pense que la courbe gamma optimisée 2.4 fournie dans le rapport BENQ est bien pour le SDR en Rec709 donc. Quant à ROGUE ONE, attention aussi que la source soit bien HDR10 et non pas HDR10+, car dans le cas du HDR10+, BENQ désactive tous ses processus de traitements ( DTM, Global et Local contraste ), ce qui du coup enlève toute profondeur à l’image HDR. Pour le BENQ ( qui plus est LED ), ces traitements sont pour ainsi dire nécessaires et obligatoires. Il faudrait que BENQ introduise une option de désactivation du HDR10+ pour pouvoir forcer le HDR10, car les plates-formes de streaming proposent de plus en plus le HDR10+ et dans ce cas, les traitements qualitatifs ne sont pas appliqués. En gros, il vaut mieux un film HDR10 qu’un film HDR10+.

    1. GregW dit :

      C’était du HDR10 dans les 2 configurations avec le respect de la courbe EOTF. Rien à voir avec un Gamma à 2.4.

  9. Sebastiii dit :

    Bonjour et merci beaucoup pour ce retour très précis comme à l’habitude de GregW 💪
    On voit les différences avec le W4000i, perso sensible au bruit, c’est dommage qu’il soit dans la même veine ce w4100i.

    Aussi sensible à l’effet arc en ciel,surtout pour mon premier DLP qui est le W4000i, j’ai remarqué que l’utilisation d’une toile vas de gamme ALR mais qui donne malgré tout de bons résultats même si ce n’est pas parfait, avait réduit cet effet, enfin je pense que c’est bien ça, des que j’ai remis sans la toile, cet effet AEC était revenu en partie.

    Qu’en est il pas rapport à la projection laser mais sur puce 0.47, le farmovie premium il me semble?

    Ce n’est pas le même type vu que c’est un UST si j’ai bien souvenir mais il me semblait que c’était un de tes favoris ✨

    Encore merci pour avoir faire faire ce grand test que beaucoup de monde était impatient de lire 🙏

    1. GregW dit :

      Merci Sebastiii, tu peux préciser ta question sur
      le Formovie theater premium ? Tu me demandes
      mon avis sur son image comparée à celle
      du BenQ W4100i c’est bien ça ?

  10. Sebastiii dit :

    Oui GregW c’est bien ça 👍, effectivement, je n’ai pas été super limpide dans ma formulation.
    Merci

    1. GregW dit :

      Le contraste, les couleurs sont en faveur du Formovie (qui est aussi Dolby Vision 😇). Sur l’UST triple laser, le dithering est absent.

  11. Sebastiii dit :

    Merci GregW pour ce retour, ça donne envie de les voir fonctionner 🙂
    Pas évident, il faudrait que l’on puisse tester aussi par nous-mêmes, en tout cas, si ce w4100i fonctionne vraiment bien (sans bug comme son prédécesseur) ça sera vraiment super 👍

  12. Sawdust_Mind dit :

    Bonsoir Gregory, merci pour le test !

    J’hesite entre:

    1- le Benq ou le Ls12000 avec toile ALR ambient grey 2 gain 0.9
    2- Leica / C2 Ultra avec black Série gain 0.6

    120″… Qu’en pensez-vous ? J’ai peur de manquer de luminosité en HDR avec l’option 2 et de devoir pousser la consommation électrique…

    1. GregW dit :

      Ca dépend de tes attentes et de ta sensibilité aux AEC et au Speckle, la meilleure solution pour éviter ces deux défauts et avoir un bon contraste c’est l’Epson mais il a une image moins impressionnante et moins piquée que celle du Leica. Avec le triple laser l’écran sera primordial. Sinon en alternative tu as le Valérion Pro 2 et le Hisense C2 Ultra moins onéreux que le Leica.

  13. Sawdust_Mind dit :

    Merci beaucoup pour votre retour ! 🙏

    Je ne suis pas sensible aux AEC, par contre le speckle…

    Sur la question de la luminosité, le C2 ne sera t il pas limité en hdr sur une toile de gain 0.6 en 120″ de diagonale ? Sur votre test, calibré, il est indiqué 3.15m de base sur une toile de référence gain neutre.

    C’est vrai que le Valerion est aussi une option !

    Bonne journée !

    1. GregW dit :

      Cette baisse en luminosité concernera aussi les autres projeteurs de votre liste.

  14. chericoni.n@gmail.com dit :

    Bonjour Greg et merci pour ce test.
    Ce projecteur m’intéresse fortement pour remplacer mon Valerion Visionmaster Pro2 qui produit énormément de laser speckle sur mon ALR black crystal 0.8.
    La technologie LED me semblait tout indiquer pour régler ce problème de laser speckle mais je ne connaissais pas ce phénomène de dithering (je suis novice dans le home cinema).
    Penses-tu que je gagnerai tout de même nettement à remplacer mon Valerion par ce BenQ ou vais-je simplement remplacer un problème par un autre ?
    Aurais-tu peut être une meilleure recommandations pour ma configuration ?
    Merci d’avance pour tes si précieux conseils !

    1. GregW dit :

      2 causes différentes mais avec des résultats visuels très proches. Le speckle est plus discernable sur les fonds clairs et le dithering c’est l’inverse.

  15. MisterMe dit :

    Bonjour, je vais moi-même faire l’acquisition d’un BenQ W4100i à défaut de pouvoir prendre un Valerion Pro 2 pour mon écran ALR 0.8.
    Il faut reconnaitre que le choix d’un écran en fonction d’un projecteur ou l’inverse est devenu un vrai casse-tête. Avant l’arrivée de ces nouvelles technologies (laser et led) on ne se prenait pas la tête avec la question de l’écran. Il va devenir indispensable dans les tests d’indiquer au consommateur quel écran prendre pour quel projecteur.
    Je suis étonné que la problématique de compatibilité d’écran ne soit pas plus abordée d’une manière générale. C’est quand même une question primordiale.

    1. GregW dit :

      Elle l’est pourtant ici.

  16. tratratra12345 dit :

    Bonjour,
    Je suis assez d’accord avec Mister Me. Il serait bien d’indiquer les caractéristiques de l’écran permettant de s’éviter tous ces problèmes de dithering et speckle.
    Actuellement possesseur d’un Lumine Majestic 240C HD, je voudrais savoir si ce la me permettra de bon visionnage avec le W4100i ou C2 Ultra(j’hésite entre les 2 car le même prix)? Si ce n’est pas le cas, dans des dimensions similaires, quel écran motorisés conviendrait le mieux. Je suis en configuration fond de salle. Utilisation 85% cinéma et 15% gaming.
    Et évidement, un grand merci à toi Greg pour ton travail.
    Amicalement

    1. GregW dit :

      Bonjour, il me semble que cela figure déjà dans le test et dans tous mes tests récents de projecteurs triple laser ou concernés par le speckle ou le dithering.

  17. MisterMe dit :

    Bonjour,
    l’idée n’était pas du tout de remettre en question votre travail, qui est aujourd’hui une des rares sources d’information pour pouvoir faire un choix guidé lors de l’achat d’un vidéoprojecteur. Mille merci pour cela.
    Non, je pointais du doigt le manque d’information général vis à vis des écrans compatibles avec les vidéoprojecteurs et leurs technologies actuelles. J’imagine bien que vous ne pouvez pas tester ces machines sur tous les écrans possibles. Non. C’est aux fabricants, aux grandes marques de mentionner clairement quel type d’écran convient à leur machine. Je ne comprends pas que cela ne soit pas le cas.

  18. Nico34 dit :

    Bonjour,

    Ce modèle fait-il plus de dithering que les autres modèles à led de BenQ ? (3100i par exemple ?)

    C’est la première fois que j’entends parler de ce phénomène

    1. GregW dit :

      Et bien maintenant grâce aux photos jointes dans le test, tu peux voir de quoi il s’agit.

  19. vimal moorti dit :

    Hi!
    How does the w4100i compare to the w2720i? I have the w2720i and love it so far, no issues with dithering. Is w4100i a significant upgrade from w2720i?

  20. dm27 dit :

    @Nico34, le Dithering DLP est une caractéristique de longue date qui est plus ou moins présente et qui au final n’est pas forcément gênante ( à moins que pour le w4100i cela le soit ).
    Déjà pour le w2000 ( à lampe ), on pouvait le voir ( cf https://projectiondream.com/en/review-projector-benq-w2000/ ).

    Ps Greg : J’ai bien peur en fait dans ce cas, que tous les DLP aient ce dithering. Mais là encore, est ce que le w2720i l’avait ?
    Un petit bonjour du matin à toi 😉
    J’ai hâte de lire ton test du w5850. Bonne journée à toi 🙂

  21. gourix dit :

    @dm27 : je confirme. J’ai un w1120, qui est presque identique au 2000, et je remarque que dans les aplats il y a aussi ce « bruit ». Mais il n’est visible qu’à moins d’un mètre, il faut avoir le nez sur l’image (un peu comme certaines aberrations chromatiques, invisibles de loin). Perso, je projète sur un mur blanc et depuis mon canapé à 4m50 de l’image (image de 2m70 de large), on ne voit absolument plus rien.

    J’imagine que c’est la même chose pour le w4100, Greg ?

    Bonne journée !

  22. Jean-Luc Michel dit :

    Bonjour,
    Tout d’abord mille bravos pour votre site et vos tests. J’ajoute qu’en plus, c’est souvent bien rédigé, ce qui est assez rare sur le net !
    Mon cas est peu marginal en matière de VP :
    Je suis équipé depuis 2000 dans une pièce de vie, avec un écran ScreenLine de 3 m de base : d’abord un Dreamvision DL 500 choisi pour son optique Zeiss, puis en 2015, un Leica Pradovit-D1200, choisi lui aussi pour son optique Leica.
    Aujourd’hui, je pense à son remplacement. J’étais parti sur le Sony 5000ES, mais après essai, sa colorimétrie, son côté « numérique dur » m’ont énormément déçu ainsi que la façon dont il ne respecte pas les flous d’arrière plan.
    J’hésite entre le Benq 4000i devenu aujourd’hui le 4100i que vous avez testé et le petit Hisense Leica que vous encensez (malgré son problème de positionnement pour moi vue sa courte focale et son positionnement nécessairement au plafond).
    Ma question : quel serait le meilleur choix pour obtenir la plus haute qualité photo ? (sans négliger la vidéo of course) ?
    Je compte en plus faire appel à un bon spécialiste du calibrage.
    Merci
    Et encore bravo
    Jean-Luc

    1. GregW dit :

      Bonsoir Jean-Luc,

      Pour vous il faut une combinaison précision de l’image et des couleurs. Le Leica est effectivement un excellent choix mais doit être calibré, moins le BenQ pour les raisons que je développe dans le test (dithering et piqué bien inférieur au Leica).

  23. Jeremy dit :

    Bonjour, j ai vidéoprojecteur BenQ w1070+ depuis 7ans ( jamais changer l ampoule) j en suis content mais j aimerais passé sur du 4k , et moins de bruit surtout vidéoprojecteur placé au-dessus de ma tête, j était parti sur un Epson eh tw 7100.
    Merci de vos conseils

  24. ZX81Computeur dit :

    Bonjour Gregory,
    Vous parlez bien du « Leica Cine Play 1 »?
    Vous dites que son piqué est supérieur au W4000/4100i ?
    Comment cela se peut il avec une 0,47 ?

    1. GregW dit :

      Le bloc optique LEICA est simplement bien meilleur.

  25. olivier dit :

    Que pense tu de ce benq par rapport au hisense c2 ultra ?
    j’hésite entre les deux

  26. gourix dit :

    Bonjour ! Des retours d’heureux possesseurs de ce w4100 ? Et, éventuellement, de ceux qui ont eut auparavant le w4000?

  27. MisterMe dit :

    Bonjour, Faudrait-il encore l’avoir reçu. J’ai commandé le mien le 24 mai. Il n’est toujours pas arrivé. Je pense qu’à ce stade très peu de personnes ont reçu leur exemplaire. D’où l’absence de retours.

  28. Janmay dit :

    Sir ,, valerian pro2 and Benq w4100i are almost same . Which is better for not only well calibrated ,true to life color and skin tones . But warrenty and after sales service. AND Longetivity.???

  29. Janmay dit :

    Sorry ,,, i meant almost same priced

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