Test BenQ GP520

Lifestyle par-ci, lifestyle par-là !


Des projecteurs compacts et intelligents à focale classique, on dirait qu’il en pleut ! Cela témoigne non seulement de l'engouement des consommateurs pour ce type de produit, mais aussi du changement de physionomie du secteur de la vidéoprojection.

Alors que la plupart des marques proposent aujourd'hui des appareils laser ou triple-laser (cette dernière configuration étant en tête de peloton), BenQ fait un choix différent avec son GP520 en adoptant une architecture 4LED. Cette technologie, déjà bien maîtrisée par la marque, trouve ici une nouvelle déclinaison pour nous offrir enfin un véritable projecteur lifestyle : un appareil intelligent, tout-en-un, fonctionnant sous Google TV, et donc directement compatible avec les principales plateformes de streaming, y compris Netflix, sans avoir besoin d'un stick additionnel.

Le GP520 n’est pas spécifiquement conçu pour le gaming, mais il s’affirme comme un projecteur home cinéma polyvalent, capable de satisfaire également les amateurs de jeux vidéo. Bref, tout ce qu’on aime sur Mondoprojos !

Il est donc temps d'examiner en détail les capacités de ce nouveau membre de la grande famille des projecteurs lifestyle.

BenQ GP520
BenQ GP520

De quoi s'agit-il ?


Le BenQ GP520 est un vidéoprojecteur compact. Son prix de lancement est fixé à 1 190 €. Il repose sur une source lumineuse 4LED, intégrant quatre diodes distinctes : rouge, verte et deux bleues. Cette configuration, avec une conversion phosphore pour le vert, permet d’augmenter la luminosité par rapport aux sources LED traditionnelles, atteignant ainsi 2 600 lumens. Sa durée de vie est estimée à 20 000 heures en mode Normal et 30 000 heures en mode Éco.

Test BenQ X1300i
LED BENQ


Au cœur de ce projecteur se trouve une puce DMD 0,47" (1,19 cm) de Texas Instruments. Cette technologie permet d’afficher une résolution UHD 4K grâce au procédé XPR (wobulation), qui multiplie les pixels affichés par un traitement spécifique exploitant la vitesse des miroirs pour créer une image 4K à partir d'une définition native 1080p. Il prend en charge les formats HDR10 et HLG avec un contraste dynamique de 600 000:1. Son espace colorimétrique couvre 98 % du gamut Rec.709.

Côté BENQ GP520
Côté BENQ GP520


Côté ergonomie, le projecteur propose un ratio de projection fixe de 1,2, permettant d’obtenir des images de 60" à 180" (152 à 305 cm) pour une distance de projection comprise entre 1,5 m et 3,2 m. Les ajustements sont simplifiés grâce à la correction de trapèze automatique (±40° vertical/horizontal), la mise au point automatique, ainsi que les fonctions intelligentes Screen Fit et Object Avoidance. Ces dernières ajustent l’image à la taille de l’écran tout en évitant les obstacles sur le mur. Un zoom numérique vient compléter ces fonctionnalités.


Le BenQ GP520 intègre également un système audio stéréo de 24 W (2 x 12 W) pouvant servir d’enceinte Bluetooth. La connectique est riche et polyvalente, avec deux entrées HDMI 2.1 dont une avec eARC et ALLM, deux ports USB-A, un port USB-C (compatible Power Delivery et Display Port), et une connectivité moderne via Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.2.

BENQ GP520
Arrière BENQ GP520


Enfin, c'est un modèle Smart Google TV. Il propose un accès direct au Google Play Store, permettant d’installer des applications comme Netflix, Disney+, Prime Video, ou myCanal. Grâce aux fonctionnalités AirPlay et Chromecast intégrées, il s’intègre parfaitement dans un environnement multimédia connecté. Compatible avec la 3D DLP Link, il offre également un fonctionnement silencieux, avec un bruit oscillant entre 28 dB (mode Éco) et 30 dB (mode Normal).

Description de l'appareil

Le BenQ GP520 se distingue par son format cubique épuré, typique des projecteurs lifestyle modernes, offrant une esthétique discrète et adaptable à divers environnements. Avec un poids de 3 kg et des dimensions compactes de 220 x 225 x 145 mm, il est facile à manipuler et à installer. Son design intègre un pas de vis situé sous l’appareil, permettant de le fixer aisément au plafond ou de l’utiliser en position table grâce à un support dédié, selon vos préférences d’installation.



Le bloc optique motorisé, positionné à l’avant, est conçu pour une simplicité maximale. Avec un rapport de projection fixe de 1,2:1, l’image projetée dépend uniquement de la distance entre l’appareil et l’écran, aucune option de zoom mécanique n’étant disponible. Ce choix technique souligne l’importance de placer le projecteur à la distance adéquate pour obtenir la taille d’image souhaitée.

La télécommande Bluetooth incluse complète cet ensemble avec un design ergonomique et des touches d’accès directes à Netflix, YouTube et Prime Video, rendant la navigation simple et intuitive. Elle s’intègre parfaitement au système Smart Google TV du projecteur, offrant une expérience utilisateur fluide et moderne.

Test BenQ GP520
Télécommande BenQ GP520

Menus

Le BenQ GP520 se positionne enfin comme un véritable projecteur Smart TV grâce à l’intégration de l’OS Google TV. Ce système offre une expérience fluide et complète, permettant non seulement d’accéder aux principales plateformes de streaming (Netflix, Prime Video, YouTube, Disney+, etc.) sans nécessiter de périphérique externe, mais aussi de configurer aisément le projecteur via un compte Google. L’interface d’accueil, familière et intuitive, donne accès à une multitude d’applications et simplifie la gestion des paramètres du projecteur. En complément, les deux ports USB du GP520 permettent de lire directement des fichiers audio et vidéo depuis une clé USB ou un disque dur, sans problème de décodage ni messages d’erreur.


Côté réglages, il propose plusieurs modes d’image préconfigurés tels que « lumineux », « cinéma », « cinéma auto », « sport » et « jeu ». Cependant, les options de calibrage restent limitées, notamment par l’absence d’un système de gestion des couleurs (CMS) et une calibration des niveaux de gris réduite à un seul point. La gestion HDR est également simplifiée au strict minimum, bien qu’efficace pour une utilisation classique. En revanche, le projecteur bénéficie d’un mode d’interpolation d’images MEMC, activable sur des sources SDR et HDR, améliorant la fluidité des séquences en mouvement. Enfin, la gestion de la luminosité offre trois niveaux ajustables : « normal », « économique » et « dynamique », permettant d’adapter l’éclairage selon les conditions et préférences.

Verdict technique

Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :

Avant d'allumer le projecteur BenQ GP520, j’ai mesuré le bruit ambiant de la pièce, projecteur éteint, et celui-ci s’élève à 34,8 dB. Une fois le projecteur en marche, en mode LED normal, la ventilation se fait nettement entendre avec un niveau sonore mesuré à 37,2 dB. Cependant, en passant à la puissance LED "économique", le bruit diminue sensiblement pour atteindre 35,2 dB, rendant les ventilateurs presque imperceptibles. Ce modèle offre également une gestion fine de la puissance lumineuse grâce à une échelle graduée de 1 à 10, permettant de trouver un compromis idéal entre la luminosité et le bruit, selon les besoins et les préférences.

Quant au système sonore intégré, il sait se montrer convaincant, offrant une bonne précision dans les voix et les aigus. Ce rendu audio, bien que satisfaisant pour des usages occasionnels, reste limité à des espaces de petite taille pour déployer pleinement son potentiel. Pour une immersion sonore complète dans des pièces plus grandes ou pour des séances cinéma, il sera préférable d’opter pour un système audio externe.

Consommation électrique :

Le BenQ GP520 se distingue par une consommation électrique modérée, particulièrement adaptée aux utilisateurs soucieux de leur empreinte énergétique. En mode de fonctionnement avec les LED à pleine puissance, le projecteur consomme 118,7 W. Ce chiffre, bien qu’habituel pour un modèle LED, reste remarquablement inférieur à celui d’un projecteur triple laser comme le Formovie Theater, qui requiert presque trois fois plus d’énergie. Lorsque le mode économique est activé, la consommation chute de manière significative pour atteindre seulement 54,5 W.

Piqué et précision d'image :

Malgré l’utilisation d’une puce DMD 0,47, souvent critiquée pour son rendu moins précis sur certains projecteurs, le BenQ GP520 offre d’excellents résultats en matière de piqué et de précision d’image. Cela témoigne d’un travail soigné sur l’optique, parfaitement adaptée aux sources 4K. Mon analyse s’appuie sur une mire d’overscan 4K, conçue pour évaluer la qualité de restitution du signal source. Cette mire contient des éléments exigeants tels que des séries de rectangles aux lignes entrecroisées de plus en plus fines, ainsi que des séquences de chiffres et de symboles destinées à détecter d’éventuels flous sur les bords de l’image ou des aberrations chromatiques. Sur le GP520, aucun de ces défauts n’est visible : les détails restent nets sur l’ensemble de l’écran, sans distorsion ni perte de précision, y compris sur les bordures.

Fluidité :


Le BenQ GP520 bénéficie des améliorations offertes par le nouveau chipset DMD 0,47, qui optimise la restitution des sources 1080p24 en reproduisant un niveau de "judder" équivalent à celui d’une projection cinéma. Ce terme désigne les micro-ralentissements et légères déformations d’image perceptibles, notamment lors des travellings (les mouvements de caméra horizontaux ou verticaux). Bien que cela puisse paraître comme un défaut, il s’agit en réalité d’un comportement attendu pour une lecture fidèle en 24 images par seconde, la norme dans l’industrie cinématographique. À l’inverse, un mauvais traitement, comme le fameux "3:2 pulldown," peut provoquer des saccades plus prononcées et artificielles en tentant d’adapter le flux 24p à des taux d’images incompatibles, nuisant à l'expérience visuelle.


Pour les amateurs d’images plus fluides, le GP520 intègre un système MEMC (Motion Estimation, Motion Compensation) qui ajoute artificiellement des images intermédiaires afin de lisser les mouvements. Dès le réglage "bas," cette interpolation offre un excellent équilibre entre fluidité et naturel, évitant l’effet "soap opera" souvent associé à des niveaux plus élevés. Je recommande ce réglage pour ceux qui préfèrent des déplacements de caméra plus doux tout en conservant une certaine authenticité cinématographique.

Input lag :



L’input lag correspond au temps de retard entre une action effectuée (par exemple, appuyer sur une touche de manette) et son affichage à l’écran. Ce paramètre est crucial pour les joueurs, en particulier ceux qui pratiquent des jeux rapides ou compétitifs, où chaque milliseconde peut influencer le résultat d'une partie. Un input lag élevé provoque une sensation de décalage, rendant l’expérience de jeu frustrante et peu réactive.


Sur le BenQ GP520, en dehors du mode jeu, l’input lag atteint 142 ms, une valeur extrêmement élevée et inadaptée pour toute activité nécessitant une grande précision. Cependant, l’activation du «mode jeu » réduit ce délai à 34,6 ms, offrant déjà une expérience bien plus confortable. Pour les joueurs les plus exigeants, notamment les adeptes de jeux en réseau, le « mode turbo jeu » pousse encore plus loin les performances avec un input lag de seulement 17,9 ms sur un signal UHD à 60 Hz. Ces valeurs permettent une réactivité optimale, rendant le GP520 compétitif pour des sessions de gaming immersives et fluides.

Overscan et recherche de la bordure grise de la puce DMD 0,47 :

Test BenQ GP520
Overscan BenQ GP520


L’overscan désigne un procédé par lequel une partie de l’image, généralement les bordures, est coupée (ou "croppée") lors de l’affichage pour s’assurer que l’image remplisse entièrement l’écran. Ce mécanisme, hérité des anciens écrans CRT, est rarement nécessaire aujourd’hui, notamment avec les contenus numériques. Heureusement, l’image du BenQ GP520 est entièrement préservée de tout cropping : elle affiche l’intégralité du signal source, garantissant une restitution fidèle et sans perte de détails.

Cependant, comme souvent avec les projecteurs équipés de la puce DMD 0,47, une bordure grise, due aux micro-miroirs inactifs sur les contours de la puce, est présente autour de l’image projetée. Sur le GP520, cette bordure mesure environ 2 cm de largeur.

Colorimétrie :

Mes mesures ont été réalisées sur une toile blanche lambertienne (Gain 1) Celexon certifiée ISF, d'une diagonale de 100 pouces (2,21 m de base au format 16/9), en utilisant un colorimètre Klein K10A profilé le jour du test à l’aide d’un spectrophotomètre Jeti 1501 Hi Res et du logiciel Calman dans sa version professionnelle.

Avec sa source lumineuse à LED, le GP520 ne peut rivaliser avec les niveaux de gamut des projecteurs triple laser, souvent champions en matière de reproduction des couleurs. Dans l’espace BT.2020, il atteint une couverture de 73,85 %, tandis que dans le DCI-P3, plus couramment utilisé pour les contenus HDR, il affiche 87,62 %. Ces valeurs, bien qu’en deçà des performances des modèles triple laser, restent honorables pour un projecteur LED et garantissent une palette de couleurs vibrante et bien saturée.

Mais là où le GP520 se démarque réellement, c’est sur sa colorimétrie quasi irréprochable dès la sortie de boîte, notamment en mode SDR. Fidèle à la réputation de BenQ, ce modèle propose un réglage par défaut d’une grande précision. La température de couleur mesurée atteint 6628 K, très proche des 6500 K idéaux, avec un écart deltaE de seulement 1,4 pour l’échelle de gris et 1,3 pour le color checker. Avec un tel niveau de fidélité, même un calibreur professionnel pourrait se sentir inutile !

Test BenQ GP520
MODE CINEMA BENQ GP520 SORTIE DE BOITE

Pour ma part, j’ai tout de même affiné ces réglages pour atteindre un Gamma de 2,21 et un deltaE réduit à 0,8, mais ces ajustements relèvent presque du perfectionnisme. En somme, le GP520 peut être utilisé dès sa sortie de boîte avec des couleurs justes et un rendu visuel fidèle aux intentions des créateurs de contenu.

Test BenQ GP520
POST CALIBRAGE SDR BENQ GP520
Test BenQ GP520
Image de vérification de restitution des couleurs BenQ GP520

Gestion HDR :

Le BenQ GP520 gère les contenus HDR avec une efficacité notable, notamment grâce à sa détection automatique des métadonnées HDR10 statiques. Bien que la courbe EOTF (Electro-Optical Transfer Function) ne corresponde pas parfaitement à la référence, elle reste suffisamment proche pour garantir une image équilibrée, évitant les zones trop bouchées ou surexposées. Cela se traduit par une restitution fidèle des détails, tant dans les ombres que dans les hautes lumières. Bien que ce modèle ne soit pas compatible Dolby Vision, il intègre la prise en charge des métadonnées dynamiques HDR10+, permettant un ajustement en temps réel du contraste et de la luminosité. Cette gestion dynamique optimise le rendu visuel pour s'adapter aux variations de chaque scène.

Test BenQ GP520
HDR sortie de boîte

Contraste et luminosité :

Le constructeur annonce une luminosité de 2600 lumens ANSI pour le BenQ GP520. Lors de mes tests, j’ai mesuré un maximum de 2500 lumens dans le mode "Lumineux," mais les couleurs dans ce mode sont inutilisables pour un usage home cinéma. Avec des réglages colorimétriques corrects, le projecteur atteint 1495 lumens à pleine puissance LED et 1188 lumens en mode économique. Ces niveaux restent convaincants pour une base d’écran de 3,50 m, assurant une luminance de 16 fL en SDR, et de 2,74 m pour des contenus HDR en mode éco. Cette performance lumineuse est suffisante pour des séances agréables dans des conditions contrôlées.

Test BenQ GP520
Test BenQ GP520

Cependant, le contraste s’avère être le point faible de ce projecteur, comme c’est souvent le cas avec les modèles LED de BenQ. Avec un contraste natif mesuré à seulement 400:1 et un contraste dynamique atteignant péniblement 700:1, le GP520 se place parmi les résultats les moins performants du marché pour ce critère. Ces limitations se traduisent par une restitution peu convaincante des scènes sombres ou nocturnes, où les détails tendent à se perdre dans des noirs peu profonds. Mon analyse du niveau de noir, qui avoisine les 0,1 cd/m², confirme cette faiblesse : les amateurs de films comme la saga *Harry Potter*, riche en scènes sombres, risquent d’être déçus. Bien que sa luminosité soit un atout, le GP520 montre ses limites pour les contenus nécessitant un contraste élevé.

Avis subjectif

Le BenQ GP520 impressionne par certains aspects de son image, mais laisse également entrevoir ses limites dans des conditions spécifiques. Lors de la scène sombre de la grotte dans "Dune 2", où la mère de Paul boit l'eau du verre, la précision de l’image en 4K est évidente. Les détails du décor, comme les reliefs sur les parois de la grotte et les textures des costumes, sont bien retranscrits, offrant une profondeur visuelle convaincante. Les couleurs naturelles sont un véritable atout : les teintes de la peau et des vêtements conservent une justesse appréciable, renforçant l’immersion. Cependant, le contraste natif limité se fait sentir ici. Les zones d’ombre manquent de densité, et les noirs tendent vers le gris. La luminosité, bien qu’abondante, ne parvient pas à compenser ce déficit, laissant les scènes sombres un peu plates.

Test BenQ GP520
DUNE 4K HDR BENQ GP520



À l’inverse, dans la scène extérieure du désert où Paul discute avec les Frémens en attendant sa mère, les qualités du GP520 s’expriment pleinement. La forte dynamique lumineuse sublime les vastes étendues de sable et les jeux de lumière sur les dunes. Les teintes chaudes du paysage, du beige doré du sable aux nuances plus subtiles de l’horizon, sont magnifiquement rendues grâce à la précision colorimétrique du projecteur. La fluidité des mouvements, que ce soit dans les travellings ou les gestes des personnages, est également très bien gérée.

Test BenQ GP520
DUNE 4K HDR BENQ GP520


En somme, le BenQ GP520 excelle dans les scènes lumineuses et riches en couleurs, où sa justesse colorimétrique, sa précision d’image, et sa fluidité en font un partenaire idéal pour apprécier les grandes fresques visuelles. En revanche, ses limites en contraste restreignent sa capacité à restituer pleinement l’impact visuel des scènes sombres, laissant une impression mitigée pour les amateurs de films aux ambiances nocturnes ou sombres.

Test BenQ GP520
Restitution d'une scène d'espace BenQ GP520

Sur cette photo tirée d’Interstellar, où l’immensité de l’espace noir contraste avec la lumière des étoiles et des vaisseaux, les limites du nouveau BenQ apparaissent. L’espace, qui devrait apparaître comme un abîme profond et infini, manque ici de densité et de profondeur. Les noirs, insuffisamment profonds, virent au gris, ce qui réduit l’impact visuel de cette scène.

Conclusion

Le BenQ GP520 est un véritable projecteur lifestyle, conçu pour s'adapter aux nouveaux modes de consommation de films et de séries, en streaming, dans des environnements non dédiés. Il s’inspire des points forts de nombreux concurrents chinois tout en apportant des améliorations significatives sur des aspects où BenQ était auparavant à la traîne. Par exemple, l’intégration d’un système complet évite désormais l’obligation d’utiliser un stick externe ou de se contenter d’un lecteur média limité, un point qui mérite d’être salué.


L’un des grands points forts de ce modèle réside dans sa colorimétrie exceptionnelle, quasiment parfaite dès la sortie de boîte, une marque de fabrique chez BenQ. Cette précision garantit un rendu visuel fidèle aux intentions des créateurs de contenu, une caractéristique essentielle pour offrir une expérience immersive et authentique.


Cette excellence est atténuée par un contraste un peu en retrait sur le GP520, un aspect qui peut être perçu comme un compromis à accepter pour bénéficier des nombres qualités du nouveau BenQ. En effet, le contraste est un des premiers éléments que perçoit l'œil humain, mais les autres caractéristiques du GP520, comme sa précision des couleurs et sa technologie LED, en font un choix particulièrement équilibré. Par ailleurs, dans sa gamme de prix de 1199 €, rares sont les modèles qui parviennent à offrir une combinaison aussi complète de performances.

BENQ GP520
BENQ GP520
ENGLISH VERSION

TEST BENQ GP520

Lifestyle Everywhere, Lifestyle Here !

Compact and smart long-throw projectors seem to be everywhere these days! This trend not only reflects consumer enthusiasm for such products but also signals a shift in the home projection market. While most brands now offer laser or triple-laser devices—currently the gold standard—BenQ takes a different approach with the GP520, adopting a 4LED architecture. This technology, already well-mastered by the brand, is given a fresh twist here to deliver a true lifestyle projector: a smart, all-in-one device running Google TV, which natively supports major streaming platforms, including Netflix, without requiring an additional stick.

The GP520 isn't specifically designed for gaming, but it positions itself as a versatile home cinema projector, capable of satisfying casual gamers as well. It’s everything we love at Mondoprojos! Let’s dive into the details of this new addition to the expanding family of lifestyle projectors.

BenQ GP520
BenQ GP520

What is it ?

The BenQ GP520 is a compact projector priced at €1,190 at launch. It features a 4LED light source with four separate diodes: red, green, and two blue. This configuration, using phosphor conversion for the green diode, increases brightness compared to traditional LED sources, achieving up to 2,600 lumens. Its lifespan is rated at 20,000 hours in Normal mode and 30,000 hours in Eco mode.

BenQ X3000i
Système à 4 LED

At its core, the GP520 uses a 0.47-inch (1.19 cm) DMD chip from Texas Instruments. This technology enables UHD 4K resolution through XPR (wobulation), a pixel-shifting process that exploits mirror speed to create a 4K image from a native 1080p resolution. The GP520 supports HDR10 and HLG formats with a dynamic contrast ratio of 600,000:1. Its color gamut covers 98% of Rec.709.

Côté BENQ GP520
Côté BENQ GP520

In terms of ergonomics, the projector offers a fixed throw ratio of 1.2, projecting images from 60” to 180” (152 to 305 cm) at distances between 1.5 m and 3.2 m. Adjustments are simplified with automatic keystone correction (±40° vertical/horizontal), autofocus, and intelligent features like Screen Fit and Object Avoidance, which align the image to the screen size while avoiding wall obstructions. A digital zoom further enhances setup flexibility.

The GP520 also includes a 24W stereo audio system (2 x 12W), doubling as a Bluetooth speaker. Its versatile connectivity includes two HDMI 2.1 inputs (one with eARC and ALLM), two USB-A ports, a USB-C port (supporting Power Delivery and DisplayPort), and modern wireless capabilities via Wi-Fi 6 and Bluetooth 5.2.

BENQ GP520
Arrière BENQ GP520

As a Smart Google TV model, the GP520 offers direct access to the Google Play Store for installing apps like Netflix, Disney+, Prime Video, or myCanal. Integrated AirPlay and Chromecast functionality ensure seamless compatibility within connected multimedia setups. It also supports 3D DLP Link and operates quietly, with noise levels between 28 dB (Eco mode) and 30 dB (Normal mode).

Device Description

The BenQ GP520 stands out with its sleek, cubic design, characteristic of modern lifestyle projectors. Its understated aesthetic adapts easily to various environments. Compact and lightweight at 3 kg, with dimensions of 220 x 225 x 145 mm, it’s easy to handle and install. A threaded mount beneath the device allows for ceiling installation or tabletop use with a dedicated stand, depending on your preference.

The motorized optical block at the front is designed for simplicity. With a fixed throw ratio of 1.2:1, the projected image size depends entirely on the distance between the device and the screen, as no mechanical zoom option is available. Proper positioning is essential to achieve the desired image size.

The included Bluetooth remote control complements the package with an ergonomic design and dedicated buttons for Netflix, YouTube, and Prime Video, ensuring intuitive navigation. It integrates seamlessly with the projector’s Google TV Smart system, offering a smooth and modern user experience.

Test BenQ GP520
Télécommande BenQ GP520

Menus

The BenQ GP520 truly embraces the Smart TV concept with its Google TV OS. This system provides a smooth, comprehensive experience, offering direct access to major streaming platforms (Netflix, Prime Video, YouTube, Disney+, etc.) without requiring external devices. Users can quickly configure the projector using a Google account, while the familiar and intuitive interface makes navigating apps and settings a breeze. Additionally, the GP520’s two USB ports allow direct playback of audio and video files from USB drives or external hard drives without compatibility issues.

Several preconfigured image modes are available, such as “Bright,” “Cinema,” “Auto Cinema,” “Sports,” and “Game.” However, calibration options are limited, with no color management system (CMS) and grayscale calibration restricted to a single point. HDR settings are similarly simplified but effective for general use. The projector also includes MEMC (Motion Estimation, Motion Compensation) technology, which can be activated for both SDR and HDR sources, enhancing motion smoothness. Finally, brightness management offers three adjustable levels—“Normal,” “Eco,” and “Dynamic”—to suit different conditions and preferences.

Technical Verdict

Operating Noise and Integrated Audio Quality :

Before turning on the BenQ GP520, I measured the ambient noise level in the room, which came to 34.8 dB. Once the projector was running in normal LED mode, the fan noise became noticeably audible, measuring 37.2 dB. However, switching to the Eco LED mode significantly reduced the noise to 35.2 dB, making the fans almost imperceptible. The model also offers fine control over LED brightness on a scale from 1 to 10, allowing users to find the ideal balance between brightness and noise according to their needs and preferences.

As for the integrated audio system, it delivers decent performance with clear voice and high frequencies. While suitable for occasional use in smaller spaces, it falls short in larger rooms, where it fails to deploy its full potential. For a more immersive experience in larger rooms or cinema-like sessions, an external sound system would be preferable.

Power Consumption :

The BenQ GP520 stands out for its moderate power consumption, making it an appealing choice for energy-conscious users. When operating at full LED power, the projector consumes 118.7 W. This figure, while typical for an LED model, is remarkably lower than that of a triple-laser projector like the Formovie Theater, which requires nearly three times as much energy. Switching to Eco mode drastically reduces consumption to just 54.5 W, a significant energy-saving option.

Sharpness and Image Precision :

Despite using a 0.47 DMD chip, often criticized for less precise rendering on some projectors, the BenQ GP520 delivers excellent sharpness and image precision. This performance highlights the brand's focus on high-quality optics, perfectly suited for 4K sources. My evaluation used a 4K overscan test pattern designed to assess the signal’s accuracy. This pattern includes challenging elements such as grids with increasingly smaller intersecting lines and sequences of numbers and symbols to detect issues like edge blurring or chromatic aberrations. On the GP520, none of these issues were present: details remained sharp across the screen, with no distortion or precision loss, even at the edges.

Motion Smoothness :

The BenQ GP520 benefits from improvements brought by the new 0.47 DMD chipset, which optimizes 1080p24 playback to replicate a level of "judder" akin to cinematic projection. Judder refers to the slight slowdowns and image distortions noticeable during movements such as camera pans. While some might see this as a flaw, it is actually expected behavior for accurate playback at 24 frames per second, the industry standard for films. In contrast, poor processing methods, such as the infamous "3:2 pulldown," can cause more pronounced and unnatural stuttering as they attempt to adapt 24p content to incompatible frame rates, degrading the visual experience.

For those who prefer smoother images, the GP520 integrates MEMC (Motion Estimation, Motion Compensation) technology, which artificially adds intermediate frames to smooth motion. Even at the "Low" setting, this interpolation achieves an excellent balance between fluidity and naturalness, avoiding the "soap opera effect" often associated with higher levels. I recommend this setting for users who want smoother camera movements while preserving a cinematic feel.

Input Lag :

Input lag refers to the delay between performing an action (e.g., pressing a button on a controller) and seeing the result displayed on the screen. This parameter is critical for gamers, especially those engaged in fast-paced or competitive games where every millisecond counts. High input lag causes a noticeable delay, making gameplay frustrating and unresponsive.

On the BenQ GP520, the input lag outside of Game mode is a substantial 142 ms, rendering it unsuitable for activities requiring precision. Activating Game mode reduces this delay to 34.6 ms, providing a much more comfortable experience. For demanding gamers, especially those playing online, the Turbo Game mode pushes performance further, achieving an input lag of just 17.9 ms on a UHD 60 Hz signal. These figures ensure optimal responsiveness, making the GP520 a competitive choice for immersive and fluid gaming sessions.

Overscan and the DMD 0.47 Gray Border :

Overscan refers to the process of cropping part of an image—usually its edges—during display to ensure it fills the screen completely. This method, inherited from old CRT screens, is rarely necessary today, especially with digital content. Fortunately, the GP520’s image is free from any cropping, displaying the full source signal with no loss of detail.

Test BenQ GP520
Overscan BenQ GP520

However, as is common with projectors using the 0.47 DMD chip, a gray border caused by inactive micromirrors along the chip's edges is present around the projected image. On the GP520, this border measures approximately 2 cm wide. While generally subtle and less noticeable in a dark room with the right screen, it could be slightly distracting in certain setups.

Color Performance :

My measurements were taken on an ISF-certified white Lambertian (Gain 1) Celexon canvas, with a diagonal of 100 inches (2.21 m base in 16:9 format), using a Klein K10A colorimeter profiled on the day of the test with a Jeti 1501 Hi Res spectrophotometer and Calman software in its professional version.

With its LED light source, the GP520 cannot compete with the color gamut levels achieved by triple-laser projectors, which are often the leaders in color reproduction. In the BT.2020 space, the GP520 covers 73.85%, while for the more commonly used DCI-P3 space in HDR content, it reaches 87.62%. These values, though below triple-laser standards, are respectable for an LED projector, ensuring a vibrant and well-saturated color palette.

However, the GP520 truly shines in its near-perfect color accuracy out of the box, especially in SDR mode. Staying true to BenQ's reputation, this model offers remarkably precise default settings. The measured color temperature reaches 6628 K, close to the ideal 6500 K, with a deltaE of just 1.4 for grayscale and 1.3 for the color checker. Such precision makes professional calibration almost unnecessary!

Test BenQ GP520
MODE CINEMA BENQ GP520 SORTIE DE BOITE

Personally, I fine-tuned the settings further to achieve a gamma of 2.21 and a reduced deltaE of 0.8, but these adjustments border on perfectionism. In summary, the GP520 can be used straight out of the box with accurate colors and visuals faithful to content creators’ intent.

Test BenQ GP520
POST CALIBRAGE SDR BENQ GP520
Test BenQ GP520
Image de vérification de restitution des couleurs BenQ GP520

HDR Management:

The BenQ GP520 handles HDR content with notable efficiency, particularly through its automatic detection of static HDR10 metadata. While the EOTF (Electro-Optical Transfer Function) curve doesn’t perfectly align with the reference, it remains sufficiently close to ensure a balanced image, avoiding overly crushed shadows or blown-out highlights. This translates to faithful detail reproduction in both dark and bright areas of the image. While this model is not compatible with Dolby Vision, it does support dynamic HDR10+ metadata, enabling real-time adjustments to contrast and brightness. This dynamic processing optimizes the visual rendering to adapt seamlessly to scene variations.

Test BenQ GP520
HDR sortie de boîte

Contrast and Brightness :

The manufacturer advertises a brightness of 2,600 ANSI lumens for the BenQ GP520. In my tests, I measured a maximum of 2,500 lumens in "Bright" mode, though the colors in this mode are unsuitable for home cinema use. With proper color calibration, the projector achieves 1,495 lumens at full LED power and 1,188 lumens in Eco mode. These levels are sufficient for a screen width of 3.50 meters, delivering a luminance of 16 fL in SDR, and 2.74 meters for HDR content in Eco mode. This brightness performance is adequate for enjoyable viewing sessions in controlled conditions.

Test BenQ GP520
Test BenQ GP520

However, contrast is a clear weakness of this projector, as is often the case with BenQ’s LED models. With a native contrast measured at only 400:1 and a dynamic contrast struggling to reach 700:1, the GP520 ranks among the lowest-performing models in this category. These limitations result in an unsatisfactory rendering of dark or nighttime scenes, where details tend to get lost in shallow blacks. My analysis of the black level, which hovers around 0.1 cd/m², confirms this shortcoming: fans of movies like the Harry Potter series, rich in dark scenes, are likely to be disappointed. While its brightness is a strength, the GP520 falls short for content that demands high contrast.

Subjective Opinion

The BenQ GP520 impresses in certain aspects of its image quality but also reveals its limitations under specific conditions. In the dark cave scene from Dune 2, where Paul’s mother drinks water from the glass, the 4K image sharpness is striking. Details in the decor, such as the textures of the cave walls and the costumes, are well-rendered, offering convincing visual depth. The natural color reproduction is a significant asset: skin tones and fabric colors maintain an admirable accuracy, enhancing immersion. However, the limited native contrast becomes evident here. Shadowed areas lack density, and blacks tend to appear gray. While the projector’s ample brightness helps, it cannot fully compensate, leaving dark scenes somewhat flat.

Test BenQ GP520
DUNE 4K HDR BENQ GP520

Conversely, in the outdoor desert scene where Paul talks with the Fremen while waiting for his mother, the GP520’s strengths truly shine. The high brightness beautifully enhances the vast expanses of sand and the interplay of light across the dunes. Warm tones in the landscape—from the golden beige of the sand to subtler shades on the horizon—are rendered magnificently, thanks to the projector’s color accuracy. Motion fluidity is also very well-managed, whether in camera pans or character movements.

Test BenQ GP520
DUNE 4K HDR BENQ GP520

In summary, the BenQ GP520 excels in bright and colorful scenes, where its accurate color reproduction, image sharpness, and fluidity make it a strong companion for enjoying grand visual spectacles. However, its limited contrast restricts its ability to fully convey the impact of dark scenes, leaving a mixed impression for fans of films with nighttime or low-light atmospheres.

Test BenQ GP520
Restitution d'une scène d'espace BenQ GP520

In the space scene from Interstellar, where the infinite blackness of space contrasts with the light of stars and spacecraft, the limitations of the BenQ GP520 are unmistakable. Space, which should appear as a deep, infinite void, lacks density and depth here. The blacks, insufficiently deep, veer toward gray, reducing the tension and visual impact of the scene.

Conclusion

The GP520 is a true lifestyle projector, designed to align with modern consumption habits of movies and series through streaming in non-dedicated spaces. It draws inspiration from the strengths of many Chinese competitors while bringing significant improvements in areas where BenQ has previously lagged. For instance, the integration of a complete smart system eliminates the need for an external stick or limited media players—a noteworthy advancement.

One of this model’s standout strengths is its exceptional color accuracy, almost perfect right out of the box—a hallmark of BenQ. This precision ensures a visual experience faithful to the creators’ intent, an essential quality for delivering an immersive and authentic experience.

This excellence is slightly tempered by a somewhat limited contrast on the GP520, an aspect that can be seen as a compromise worth accepting in order to benefit from the many strengths of the new BenQ. Indeed, contrast is one of the first elements the human eye perceives, but the GP520's other features, such as its color accuracy and LED technology, make it a particularly well-balanced choice. Moreover, in its price range of €1199, few models manage to offer such a complete combination of performance.

BENQ GP520
BENQ GP520

37 Commentaire(s)

  1. Fred dit :

    Merci beaucoup pour ce test si rapide
    Ce modèle me fait de l’oeil depuis son annonce car il regroupe tout les critères qui me seront utiles
    Malheureusement pour le contraste qui ne penche pas en sa faveur

    Reste à voir de mon côté les offres black friday si elles sont intéressantes
    Connaissez vous des sites sérieux qui proposent des offres chaque année ?
    Merci d’avance

  2. Grandpop dit :

    Hello, mince effectivement contraste très faible 🙁 Vraiment dommage

  3. Grandpop dit :

    Merci pour le test en tout cas !

  4. hoggett dit :

    Merci pour tout ce travail !
    Ce GP520 est un choix pour un nouveau projo à Noël en remplacement d’un W1090
    Est ce qu’une toile ALR avec un gain de 1.3 peut pallier les défauts côté contraste ?
    L’autre choix étant le LG HU710PW que vous avez aussi testé.
    Guillaume

    1. GregW dit :

      Plutôt une toile à gain négatif comme pour le BenQ W5800.

  5. Gaël dit :

    Merci beaucoup pour le test encore parfait !
    Bien dommage que le contraste ne soit pas suffisant.
    Je vais attendre le black friday pour trouver mon bonheur à un prix raisonnable.
    Peut-être le C1 hisense .
    Encore merci Gregory pour ton professionnalisme 😉

  6. Thomas dit :

    Reste plus qu’à espérer un bon pris pour le jmgo n1s pro 4k pour ma part
    Déçu du GP520

  7. Jerome dit :

    Merci Grégory pour ce test clairvoyant 😉

  8. Slimciné dit :

    Merci Greg pour le test je l’attendais avec impatience…. Il cochait toutes les cases sauf la puce.
    4K 3D colorimétrie et silence… nouveau chez BenQ !!! Quel dommage pour le contraste

  9. Llewelyn dit :

    Bonjour, entre le dangbei mars pro 2 et le benq qu’elle serait votre choix ?

    Merci

    1. GregW dit :

      Le Dangbei Mars Pro 2 4K après sa mise à jour bénéficie d’un silver award et pas le BenQ.

  10. Paul dit :

    Le contraste ne semble pas ouf mais finalement pas moins bon que pour le modèle XGIMI équivalent. J’aime autant une précision et un réalisme des couleurs à une image qui peut cramer certaines scènes. Et je trouve le prix de Benq 520 attractif

  11. Pedro dit :

    Malgré ce contraste j’hésite fortement à sauter le pas et à me le procurer. il coche toutes les cases pour mes critères a part absence de zoom
    J’hésite avec le Hisense C1 mais la difference de prix commence à faire beaucoup pour moi

    Je n’ai pas de connaissance suffisantes sur le monde de la vidéoprotection, il s’agirait pour moi d’un premier achat pour equiper une chambre (donc piece sombre, avec écran de projection trepied gain 1.1)
    Pensez vous que le contraste ruine complètement l’experience? Ou bien que cela reste correct malgré tout lorsqu’on ne souhaite pas augmenter le budget ?

  12. hoggett dit :

    Hello Pedro
    J’ai le même dilemme,
    Mais on commence à trouver le LG HU710PW à ~1300€.
    Il a été testé par Greg et a bénéficié d’un double Gold Award mais je ne sais pas si ces trophées sont toujours d’actualité vu tout ce qui est sorti en 2 ans.
    J’hésite fortement entre ces deux modèles, sachant que j’ai un écran ALR avec un gain 1.3 qui se marie mieux avec un projo constraté et peu lumieux (le BenQ GP520 c’est l’inverse).

  13. Pedro dit :

    Oui le LG était dans mes choix mais le ratio de projection ne conviendra pas a mon utilisation (placement entre 1m90 et 2m)
    Mon image sera trop petite même avec le zoom
    Ayant un écran de 2m de diagonale que je souhaite remplir autant que possible

    Ce GP520 représentait un peu tout ce que je cherchais mais je en sais pas si ce critère « contraste » peut jouer complètement en sa défaveur pour moi, compte tenu de son prix
    Je me rend pas bien compte en fait a l’utilisation si ce sera vraiment catastrophique ou non

  14. hoggett dit :

    Effectivement, sans l’expérience d’un nombre suffisamment de projo et d’écran, c’est compliqué de se projeter. Tu peux éventuellement échanger par écrit avec un pro chez qui tu irais éventuellement faire ton achat de projo (phc, futureland, visunext), qui pourront peut être te conseiller.
    Tu as quel type d’écran ?

  15. Pedro dit :

    Pour l’instant c’est un écran sur trépied assez basique pas onéreux avec gain de 1.1
    C’est vraiment un écran entrée de gamme, pour l’instant il fonctionne avec le petit LG pf510q et je trouve l’image déjà très bien pour la gamme de prix du projo.
    j’envisageais de le changer (l’écran ) mais cela attendra l’acquisition du vidéoprojecteur

    L’idée étant de monter en gamme par rapport au pf510q

  16. Quactusse dit :

    Bonjour,
    J’étais sur de vouloir partir sur le GP520 mais après cette lecture je ne sais plus trop quoi faire. J’ai un écran d’entrée de gamme et je cherche un projecteur vraiment dans ce style ( pas de possibilité de fixation au plafond ). Est ce vous pensez qu’il s’agit tout de même d’un bon rapport qualité prix ? Car mon budget initial était de 1000 euros et j’étais prêt a le dépasser pensant vraiment que ce projecteur faisait la différence avec ceux a 1000 euros! Merci pour votre aide

  17. Pedro dit :

    Par ailleurs je vois qu’il est compatible 3D
    Je ne connais pas cette technologie, ne m’y étant jamais intéressé mais je reste curieux

    Savez vous si on peut lire directement une video 3D téléchargée et mise sur clé usb directement sur le projo?
    (avec lunetes dlp link)

  18. Chris dit :

    Bonjour,
    Intéressé aussi par projecteur.
    Je me demandais si cette faiblesse du contraste était liée au matériel ou si une hypothétique mise à jour de firmware pourrait l’améliorer (on peut rêver) ?

  19. Vikend dit :

    Salut Greg,

    Commentaire qui n’a rien à voir mais avec l’effervescence du BF je compte investir 😉
    2 modèles reviennent souvent dans ma tête : le LG HU710PW et XGIMI Horizon Ultra.
    Aujourd’hui ils sont au même prix.

    Ca serait pour l’installer dans mon salon, de manière générale assez éclairé mais bon après ca reste quand même pour regarder le soir (mais il y aura toujours des exceptions d’après-midi ou fin de journée, voir l’été le soleil se couche tard et pas de possibilité de mettre le salon entièrement dans le noir).

    Ca sera pour regarder des films mais aussi jouer aux jeux vidéos parfois.

    Selon toi, il n’y a aucun débat entre les 2 ? Le LG est bien meilleur ? Le design du XGIMI ne me laisse pas indifférent mais ça ne doit pas être l’élément central !

    Merci à toi et pour ton temps !

  20. Jyde314 dit :

    Merci Greg pour ce test aux résultats…. Contrastés eux pour le coup. Bravo BenQ pour les progrès mais comme on s’y attendait avec le couple LCD puce 0,46 le contraste est insuffisant. BenQ développera t’il une version avec une 0,65 ? N’est ce qu’une question de surcoût de la puce ou son implémentation changerait complètement l’architecture ? Merci d’avance si tu peux nous éclairer sur ces points 🤓

  21. hoggett dit :

    Hello,
    Le LG HU710PW revient dans beaucoup de commentaires 🙂 (y compris dans les miens !)
    Greg, on a besoin (vital) de savoir si à aujourd’hui tu adoubes toujours ce modèle et que son double Gold Award est toujours d’actualité 🙂

    1. GregW dit :

      Le LG reste un bon choix (j’en ai calibré un récemment).

  22. hoggett dit :

    @Jyde314 : je sais pas si c’est pertinent, mais j’aurai tendance à dire qu’un BenQ GP520 avec une puce 0.65″ c’est le X3100i 🙂 Mais sans compensation de mouvements ni bloc optique motorisé. Et deux fois plus cher. Comme quoi le BenQ ultime à l’instar du W1070/90 n’existe pas (encore ?).

  23. Bonjour à tous. Vos commentaires, et bien sûr les mesures de Greg sont très intéressantes.

    Je suis Charles, en charge des vidéoprojecteurs chez BenQ. Je réagis à vos commentaires car le GP520 n’est pas un produit pour salle dédiée mais un VP Lifestyle à moins de 1200€. Il est notamment dédié à être installé dans une pièce de vie dans laquelle il ne fait pas un noir absolu.

    Certes les contrastes sont comparables à d’autres produits LED d’autres marques (donc pas excellents) mais le GP520 propose surtout une colorimétrie excellente et une luminosité hors norme à ce niveau de prix. Il dispose en outre d’un OS Google TV certifié et complet (dont Netflix), d’une aide à la fluidité efficace et d’une consommation très mesurée.
    Sa connectique complète intègre un port USB-C qui permet de diffuser les contenus issus d’une Switch ou d’un Iphone de dernière génération tout en rechargeant sa source, ce qui est inédit. On peut y ajouter le Wi-Fi 6 et le Bluetooth 5.2, synonymes de qualité et stabilité pour tout ce qui est diffusion sans fil.

  24. Cattod dit :

    Cher Charles, Oui, on trouve j’imagine les infos que vous donnez sur les plaquettes publicitaires. Je suis fan de BenQ croyez moi, depuis un regretté W2000). Le test de Gregory traduit bien les qualités de votre GP520… mais comme d’habitude et pour n’importe quel matériel testé, le lecteur trouve là une analyse complète ne faisant pas l’impasse sur d’éventuels points fâcheux. Alors, hum… un contraste de 400:1 dans une pièce de vie pas très sombre, ça pèse dans la balance. Voilà le lecteur -qui est aussi le consommateur- clairement averti, et c’est aussi ça qu’il attend et vient chercher sur MondoProjos comme nulle part ailleurs. Longue vie à BenQ, longue vie à MondoProjos! 🙂

  25. Jyde314 dit :

    Bonsoir Charles, heureux de voir que le sérieux et la notoriété des tests de Greg attire l’attention des constructeurs et que vous assumez vos couleurs 👍
    A titre perso, je suis très sensible au silence, à des couleurs justes sortie de boîte et au contraste. C’est la que le bas blesse ce qui semble inhérent au couple LCD/Ti0,47. Pourriez-vous répondre à ma question juste au dessus et nous éclairer sur vos choix technologiques ? Merci d’avance 🤓

  26. Mick6 dit :

    Bonjour !
    J’aimerais avoir votre avis concernant une utilisation du BenQ GP520 en chambre à coucher avec une projection plafond. On est typiquement dans le domaine de compétence du BenQ GV50 mais j’ai l’impression que la plus-value de 400€ est justifiée par la 4K UHD et la plus grande luminosité.
    Par contre , je me pose des questions sur le pied fournis en sus avec ce projecteur : quand sera-t-il dispo et sera -t-il aussi bien adapté que le design du GV50 à une projection sommitale ?
    Je me demande aussi si le GP520 ne risque pas d’être plus bruyant que le GV50
    Merci pour vos éclaircissements 🙂

  27. Bonjour Cattod, aucun problème à ce qu’un consommateur soit correctement renseigné. J’en ai d’ailleurs discuté avec Grégory et ne remet pas en cause son test. Je signale simplement que la notion de contraste n’est pas le seul point important pour un vidéoprojecteur. On peut aussi noter que ce niveau de contraste est comparable aux autres modèles proposés à des tarifs comparables et que le GP520 a de nombreuses qualités que n’ont pas ces autres produits (voir le test Horizon Pro 4K réalisé par Grégory, par exemple).

    Pour répondre à la question de Jyde314, BenQ ne commercialise pas de vidéoprojecteur LCD, je pense que vous parlez de l’association LED et puce DLP 0.47. Le choix est fait par les ingénieurs en fonction d’une approche qualité/prix. C’est pourquoi on peut trouver des modèles LED / 0.65 dont les performances et le tarif sont supérieurs. Il n’est pas inconcevable d’imaginer à l’avenir de nouveaux produits LED 0.47 ou LED 0.65 qui auront des positionnements différents. Le contraste natif d’une puce DLP est toujours limité, ce qui est mesuré lors de tests FOFO, c’est aussi pourquoi BenQ a créé les fonctions Global Contrast Enhancer et Local Contrast Enhancer (ajustement de la courbe de gamma de 1000 zones selon le contenu diffusé) qui permettent d’améliorer le contraste intra-image mais qui ne sont pas mesurables avec des mires classiques.

    En ce qui concerne l’association des puces et des sources laser ou LED, nos ingénieurs sont particulièrement attachés à la précision colorimétrique et ont analysé les performances des produits suivant cet aspect. Selon leur expérience, les sources laser qui sont très directives, ne permettent pas d’exploiter la taille des micro-miroirs des puces 0.65, un excès de lumière rend particulièrement difficile la gestion d’un bon équilibre colorimétrique, d’où le choix d’une puce 0.47. A l’inverse, la lumière émise par les modules LED prend une forme de cône, il est alors intéressant d’utiliser une puce 0.65 car les plus grands micro-miroirs permettent de réfléchir la lumière dans de meilleures conditions. Le choix de puces 0.47 avec une source LED est une question d’encombrement (produits plus compacts) et de positionnement économique, avec des compromis nécessaires.

    Mick6, BenQ ne commercialise pas de pied pour le GP520. Le modèle qui est souvent utilisé pour les visuels est un pied universel commercialisé en ligne (revendeur américain…). Le GP520 dispose de 3 pas de vis permettant de le positionner dans 3 configurations afin de minimiser les corrections logicielles de types correction de trapèze). Un pas de vis sur le dessous, un autre sur le dessus (position étagère haute) et un dernier à l’arrière (projection plafond). LE GP520 est extrêmement discret.

    1. GregW dit :

      Merci à Charles pour sa présence et son éclairage.

  28. melvil dit :

    Bonjour à tous,
    Je suis en pleine hésitation entre ce Benq GP520 qui malgré ses limitations en terme de contraste semble être très performant, et le Hisense C1 qui est maintenant à peu près au même prix.
    Pour une utilisation dans un salon avec écran de 2m40 de base environ, que me conseilleriez vous ?
    Merci d’avance !

  29. GregW dit :

    J’ai fait un peu de nettoyage. Pour rappel ici le sujet c’est le BenQ GP520. Il existe des articles dédiés pour les autres projeteurs comme le C1.

  30. jteura dit :

    Ce projecteur viens tout juste de sortir donc je pense pas qu’il aura de réduction pour le Black Friday mais il m’intéresse grandement pour sa polyvalence Cinéma et Gaming. J’étais partant pour prendre un GV50 (qui lui non plus n’a pas encore de réduction) mais je vais peut être me laissé tenté pour monter en gamme pour celui là. Je vais attendre le jour J du Black Friday pour me décider.

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