Après avoir exploré récemment l’univers des projecteurs dits Lifestyle avec le test du Xgimi Horizon 20 Max un modèle dont j’ai pu confirmer que les promesses constructeur correspondaient parfaitement aux performances mesurées sur le terrain je reviens aujourd’hui à mon autre domaine de prédilection : celui des vidéoprojecteurs à ultra courte focale équipés d’une source lumineuse triple laser avec un appareil signé JmGO, le 02S Ultra, un modèle tout en rondeur qui marque une étape importante pour la marque. En effet, il s’agit du premier vidéoprojecteur de la firme (dans sa version internationale) à être compatible Dolby Vision, en plus des standards HDR10 et HLG déjà bien connus. Une ouverture bienvenue mais le JmGO 02S Ultra ne se contente pas de cocher les cases techniques habituelles : il se distingue également par un rapport de projection extrêmement court de 0.16:1, plus agressif encore que la plupart de ses concurrents un choix audacieux qui, comme vous le verrez plus loin, n’est pas sans contreparties. Place donc à l’analyse complète de ce nouveau venu, que j’ai passé au banc d’essai pour vérifier s’il tient toutes ses promesses.
Le JmGO 02S Ultra est commercialisé à 2999€.
Le JMGO 02S Ultra est un vidéoprojecteur à ultra courte focale capable de projeter une image allant de 80 à 150 pouces (soit environ 2 à 3,8 mètres de diagonale), il s’adresse à ceux qui souhaitent transformer leur salon en salle de cinéma sans installation complexe. Basé sur une architecture DLP associée au système optique propriétaire MALC 3.0, il exploite une source lumineuse triple laser RVB projetant la lumière directement, sans recours à une roue chromatique. Ce choix technique lui permet d’afficher 110 % de l’espace colorimétrique BT.2020.
Son rapport de projection ultra-court de 0,16:1 lui permet de générer une image de 2,5 mètres de diagonale à seulement 17 cm du mur une prouesse technique qui facilite l’intégration dans les petits espaces, même si ce ratio extrême présente, comme nous le verrons, quelques contraintes. Le projecteur revendique une luminosité normalisée de 3600 lumens ISO et un contraste natif FOFO de 4000:1, renforcé par un contraste dynamique de 3 000 000:1.

Côté image, le JMGO 02S Ultra repose sur une puce DMD de 0,47 pouce associée à la technologie XPR, ce qui lui permet d’afficher une image 4K Ultra HD émulée. L’uniformité lumineuse, annoncée à 88 %, assure une répartition homogène de la lumière sur toute la surface de l’image. Compatible HDR10, HLG et surtout Dolby Vision, il promet une restitution fidèle des nuances, des ombres et des hautes lumières, avec une précision colorimétrique ΔE < 1, gage de fidélité aux intentions du réalisateur. La présence du MEMC vient compléter le tableau en fluidifiant les mouvements rapides pour les contenus sportifs, les jeux ou les films d’action.
Le volet audio n’est pas en reste : conçu en partenariat avec Dynaudio, le système intègre deux haut-parleurs de 10 watts capables de descendre jusqu’à 40 Hz. Il prend en charge les formats Dolby Audio, Dolby Atmos et DTS:X, pour une spatialisation convaincante, suffisante pour la majorité des usages sans recourir à un système externe. Les plus exigeants pourront tout de même tirer parti des sorties HDMI 2.1 eARC et optique pour y raccorder une barre de son ou un amplificateur home-cinéma.
Sur le plan pratique, le 02S Ultra multiplie les automatisations : mise au point, correction trapézoïdale, cadrage automatique sur l’écran, compensation d’inclinaison et protection oculaire intelligente. L’ensemble repose sur un processeur MediaTek MT9679, épaulé par 4 Go de RAM et 64 Go de stockage interne, garantissant une interface fluide sous Google TV, avec Netflix, YouTube TV et d’autres services intégrés. Côté connectivité, on retrouve du Wi-Fi 6 et du Bluetooth 5.2, ainsi qu’une connectique complète (HDMI 2.1, LAN, USB 2.0).
Un projecteur donc très complet sur le papier, mêlant puissance lumineuse, précision colorimétrique et richesse fonctionnelle. Reste à voir si ces chiffres flatteurs se confirment lors des mesures objectives un point que nous vérifierons ensemble dans la partie Verdict technique.
Le JMGO 02S Ultra affiche un design tout en rondeur, fidèle à la nouvelle identité visuelle de la marque. Sa coque mate, d’un gris anthracite sobre et élégant, contraste avec la façade noire brillante qui abrite le bloc optique. L’ensemble respire la qualité de fabrication, avec des ajustements précis et une impression générale de robustesse. Ses dimensions de 312 x 140 x 290 mm et son poids contenu facilitent son intégration sur un meuble TV ou une tablette murale, sans pour autant nuire à la stabilité de l’appareil.

Le projecteur est accompagné d’un bloc d’alimentation externe imposant, chargé d’alimenter la source lumineuse triple laser. Cette solution, certes moins discrète qu’une alimentation intégrée, a toutefois l’avantage d’éviter l’accumulation de chaleur à l’intérieur du boîtier principal. On trouve également une télécommande Bluetooth fine et ergonomique avec rétroéclairage, équipée d’une batterie rechargeable via USB-C. Sa finition mate et son agencement logique des touches rappellent l’univers des box Android TV.

À l’arrière du projecteur, la connectique est regroupée dans une encoche discrète comprenant une entrée d’alimentation, une sortie optique, un port Ethernet (LAN), un port USB 2.0 et deux entrées HDMI 2.1, dont une compatible eARC. Une disposition pratique pour limiter l’encombrement des câbles, même si elle se révèle un peu contraignante à cause du rapport de projection extrêmement court (0,16:1). En effet, lors de mon installation de test, j’ai constaté que les coudes des câbles HDMI, même compacts, gênaient légèrement le positionnement optimal du projecteur : impossible de le placer à la distance exacte requise pour remplir parfaitement mon écran de 100 pouces. Un petit détail ergonomique qui rappelle qu’un ratio aussi extrême laisse très peu de marge de manœuvre.

Le JMGO 02S Ultra fonctionne sous Google TV, une interface désormais bien connue des utilisateurs de vidéoprojecteurs récents, qu’ils soient lifestyle ou à ultra courte focale. On y retrouve logiquement l’accès direct à Netflix, YouTube TV et aux principales plateformes de streaming, le tout dans un environnement fluide et familier.

Côté réglages d’image, le projecteur propose une large palette de modes prédéfinis : AI amélioré, standard, couleurs vives, doux, film, maître du cinéma, bureau et lumineux. La plupart d’entre eux sont éditables, permettant un calibrage précis grâce à un réglage de la température de couleur sur un point, ou de manière plus fine via un ajustement sur 11 points avec également un CMS (teinte saturation, luminosité). On trouve également une fonction d’adaptation automatique des couleurs à la surface de projection, une sorte de calibrage intelligent qui ajuste la restitution chromatique en fonction de la teinte du mur ou de l’écran utilisé.

Le Gamma offre trois positions prédéfinies, tandis que la gestion de la puissance lumineuse s’effectue sur une échelle de 1 à 10. Une option baptisée “luminosité adaptative” se rapproche davantage du fonctionnement d’un iris mécanique : on perçoit d’ailleurs un léger bruit interne lorsque la fonction s’active, preuve qu’un élément optique ajuste physiquement l’intensité lumineuse.
Pour les contenus vidéo, il est possible de sélectionner différents espaces colorimétriques selon la source : Rec.709, Adobe RGB, DCI-P3 et BT.2020. À noter un mode original, baptisé “Maître du réglage cinéma”, qui propose des préréglages d’image inspirés de différents genres cinématographiques : romance, cyberpunk, post-apocalyptique ou encore film d’action. Ce mode permet même de créer et partager ses propres profils personnalisés, une approche ludique et communautaire.

Le traitement vidéo est tout aussi complet : plusieurs niveaux de fluidification MEMC (interpolation d’images) sont disponibles, accompagnés d’une fonction d’amélioration de la netteté appelée AISR, ainsi que de plusieurs options dédiées aux jeux vidéo telles que le mode ALLM (Auto Low Latency Mode) et la réduction de lag. Une fonction “super fréquence d’images” permet même de forcer le signal d’entrée en 120 Hz pour un affichage plus fluide.

En matière de gestion HDR, le projecteur ne dispose pas de Dynamic Tone Mapping (DTM), mais offre deux modes Dolby Vision : sombre et lumineux, permettant d’adapter le rendu à la luminosité ambiante. Et pour les amateurs de projection le JMGO 02S Ultra est compatible 3D.
Avant toute mesure, le bruit ambiant de ma pièce s’établissait à 35,2 dB. Une fois le JMGO 02S Ultra en marche, le sonomètre n’a relevé qu’une légère hausse à 35,5 dB, soit à peine 0,3 dB de différence. Autrement dit, le projecteur se montre quasiment inaudible en fonctionnement normal, un excellent résultat pour un modèle à triple laser. Même en pleine projection, il reste d’une discrétion exemplaire, ne générant aucune gêne auditive dans une séance cinéma silencieuse.


Côté audio, le partenariat avec Dynaudio porte ses fruits : le système intégré est tout simplement remarquable. Les dialogues sont clairs, les effets bien spatialisés, et les graves étonnamment présents compte tenu du gabarit de l’appareil. La restitution combine précision, finesse et dynamique, au point de rendre l’ajout d’une barre de son presque superflu pour un usage domestique. À mes oreilles, c’est le véritable point fort de ce JMGO 02S Ultra un projecteur qui soigne autant l’image que le son, ce qui reste encore trop rare dans cette catégorie.
Avec le laser réglé à sa puissance maximale (niveau 10), la consommation électrique mesurée atteint 173,8 watts. Un chiffre particulièrement raisonnable compte tenu de la luminosité annoncée et du triple faisceau laser. Ce résultat témoigne d’une gestion énergétique efficace, plaçant le JMGO 02S Ultra parmi les modèles les plus économes de sa catégorie. En clair, il délivre une image lumineuse sans pour autant faire exploser la facture d’électricité.

C’est malheureusement la plus grande déception de ce test. Même en prenant soin d’effectuer un positionnement parfait de l’appareil, afin d’éviter toute correction électronique de géométrie, l’uniformité de netteté n’est pas satisfaisante. Le côté gauche de l’image apparaît bien net, mais le côté droit reste flou ; et lorsque l’on intervient manuellement pour améliorer la précision de ce dernier, c’est alors la partie gauche qui perd en définition. Ce défaut d’optique rend toute tentative de compensation électronique encore plus problématique, puisque chaque ajustement vient dégrader davantage la précision générale de l’image.

Dans ces conditions, le JMGO 02S Ultra signe tout simplement le plus mauvais résultat que j’aie pu constater récemment sur un projecteur à ultra courte focale moderne. À cela s’ajoute un phénomène de laser fringe, très visible sur les contours des textes et des objets fins. Ce défaut, inhérent à certaines architectures triple laser sans roue chromatique, se manifeste par une fine frange colorée rouge, verte ou bleue autour des éléments contrastés, notamment les sous-titres ou les menus à fond noir.

Heureusement, la fluidité de l’image rattrape quelque peu la situation. La gestion des programmes 24p (cadence cinéma) s’avère plus douce et moins heurtée que sur certains concurrents directs, limitant l’effet de saccade typique sur les travellings. Et pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin, le projecteur propose trois niveaux d’interpolation d’images (MEMC). Ce traitement améliore la lisibilité des mouvements rapides sans générer d’artefacts majeurs.
Côté réactivité, il se défend honorablement, sans pour autant atteindre le niveau des meilleurs de sa catégorie. Avec le mode ALLM (Auto Low Latency Mode) activé et l’option HDMI faible latence enclenchée, j’ai mesuré un input lag de 34,4 ms sur un signal UHD à 60 Hz. C’est un résultat correct pour du jeu occasionnel ou des sessions console, mais encore loin des performances de certains modèles concurrents capables de descendre à 17 ms, voire 10 ms. En clair, les joueurs exigeants en quête d’une réactivité absolue devront se tourner vers un autre modèle.

JMGO communique largement sur son traitement anti-speckle, censé réduire le scintillement granuleux parfois visible sur les surfaces claires avec les projecteurs à triple laser. Si cette technologie s’est montrée efficace sur certains projecteurs Lifestyle de la marque que j’ai pu tester, elle semble moins aboutie sur ce modèle UST. En pratique, le speckle reste bien présent, particulièrement visible sur ma toile blanche de référence, où il se manifeste sous la forme d’un fourmillement fixe et brillant dans les aplats lumineux. Rien de dramatique, mais suffisamment perceptible pour m'ennuyer.

Bonne nouvelle sur ce point : le JMGO 02S Ultra ne présente aucun overscan, l’image projetée respecte donc intégralement le signal source, sans rognage ni recadrage. En revanche, comme sur la majorité des projecteurs équipés d’une puce DMD 0,47" XPR, on retrouve autour de l’image utile une fine bordure gris clair. Celle-ci est due aux micromiroirs inactifs de la matrice DLP et forme un cadre uniforme d’environ 2 cm de largeur. Rien d’anormal ni de gênant dans l’usage : il s’agit d’un comportement typique de cette génération de puces, déjà bien connu des utilisateurs avertis.
8) Colorimétrie
Pour mesurer avec précision le comportement colorimétrique du JMGO 02S Ultra, j’ai utilisé un protocole de calibration rigoureux associant un spectrophotomètre à résolution spectrale de 2 nm, destiné à établir un profil de correction spectrale, et un colorimètre Klein K10A, reconnu pour sa rapidité et sa stabilité de mesure. Les relevés ont été effectués face à un écran lambertien blanc, garantissant une réflexion neutre et uniforme de la lumière. Cette méthode assure des résultats fiables, particulièrement essentiels sur un projecteur triple laser RVB, dont la structure spectrale spécifique nécessite une instrumentation adaptée.


Du point de vue de la couverture colorimétrique, le JmGO 02S Ultra offre des performances très solides. En BT.2020, la couverture mesurée atteint 92,7 % (CIE 1931 xy) et 93,3 % (CIE 1976 uv), un résultat excellent pour un modèle DLP à source triple laser, même si le standard complet reste hors de portée. En revanche, la couverture UHDA-P3 (DCI-P3) frôle la perfection avec 97,6 % (CIE 1931 xy) et 98,6 % (CIE 1976 uv), confirmant la capacité du projecteur à reproduire fidèlement la majorité des contenus HDR. Les primaires sont bien positionnées, les rouges et verts saturés, et seules les teintes bleues montrent une légère limitation d’amplitude.


L’analyse des modes d’image d’usine révèle en revanche un comportement plus contrasté. Parmi les différents profils disponibles, “Film” et “Bureau” se distinguent nettement comme les plus équilibrés, affichant respectivement un DeltaE moyen de 6,9 et 4, et des températures de couleur proches du point de référence D65. Tous les autres modes “Standard”, “Couleurs vives”, “IA améliorée”, “Maître du réglage cinéma” et ses variantes présentent une dominante bleue marquée, avec des DeltaE supérieurs à 10 et des températures de couleur dépassant souvent 8900 K. Leur rendu est donc plus flatteur que fidèle, conçu pour le spectacle visuel plutôt que la précision. En l’état, le JmGO 02S Ultra impose un passage par la case calibrage et ne tient pas les promesses d'un deltaE inférieur à 1 en sortie de boîte.




Une fois cette opération réalisée, les résultats confirment tout le potentiel de la machine. Le DeltaE moyen sur l’échelle de gris tombe à 1, avec un maximum à 1,8, et le ColorChecker affiche une moyenne de 1,9 (maximum à 4). La balance RVB devient parfaitement stable, la température de couleur se cale précisément sur 6500 K, et le gamma moyen se maintient à 2,2. Sur le diagramme CIE, les points de mesure se superposent presque parfaitement aux cibles de référence, signe d’une colorimétrie d’une grande justesse.

9) Gestion HDR et Dolby Vision
le JMGO 02S Ultra prend en charge les contenus HDR10 et Dolby Vision, avec plusieurs modes d’image dédiés. En mode HDR10 “Film”, la courbe EOTF suit globalement la référence PQ jusqu’à environ 60 % du signal, avant de s’aplanir légèrement dans les hautes lumières. Ce comportement limite l’écrêtage et conserve du détail dans les zones claires, tout en maintenant une luminance de 185 cd/m². La balance des couleurs reste cohérente et proche du D65. Les modes “IA amélioré” et “Maître du réglage cinéma HDR” adoptent un rendu plus contrasté et plus lumineux, mais avec une dérive chromatique vers le rouge et le bleu, privilégiant la dynamique visuelle au détriment de la fidélité. Le projecteur gère également le Dolby Vision à travers deux profils : “sombre” et “lumineux”.

Le mode Dolby Vision sombre offre un suivi EOTF exemplaire jusqu’à 55 % du signal, puis compresse légèrement les hautes lumières. Il atteint environ 185 cd/m² et propose un rendu équilibré et précis, idéal pour les projections dans une pièce noire. Le mode Dolby Vision lumineux, quant à lui, pousse la luminance à 208 cd/m², avec une courbe EOTF relevée pour mieux s’adapter à un environnement semi-éclairé. La température de couleur devient un peu plus froide, donnant une impression d’image plus percutante. Dans l’ensemble, la gestion HDR et Dolby Vision du JMGO 02S Ultra s’avère convaincante. Le mode Film HDR et le Dolby Vision sombre sont les plus fidèles, offrant un excellent équilibre entre luminance, contraste et précision colorimétrique.


10) Contraste et luminosité
En matière de luminosité, le JMGO 02S Ultra se montre bien plus mesuré que les 3 600 lumens annoncés par le constructeur. Après calibrage, en obtenant des couleurs justes et une température conforme à la norme D65, la mesure relevée atteint 1 498 lumens, soit environ 173 cd/m² sur l’écran. C’est une valeur correcte pour une utilisation en environnement contrôlé (salle semi-obscure ou totalement noire), mais qui reste plus de 50 % inférieure aux promesses marketing.

Même le mode “Lumineux”, pourtant clairement orienté vers la puissance lumineuse au détriment de la fidélité colorimétrique, ne dépasse pas 3 000 lumens réels, tout en affichant une dérive verdâtre prononcée qui le rend difficilement exploitable pour une projection cinéma de qualité.
Côté contraste, le projecteur affiche des résultats honnêtes avec un contraste natif mesuré à 1 811:1, une performance typique d’un modèle DLP à puce 0,47” XPR sans dispositif de gestion dynamique de lumière. Cette valeur permet d’obtenir une image suffisamment percutante, mais sans atteindre la profondeur de noir d’un projecteur à technologie alternative (LCoS ou ALPD).
Enfin, la fonction dite de “luminosité adaptative” mérite une précision : contrairement à un véritable système de contraste dynamique, elle ne module pas la puissance du laser en temps réel selon le contenu affiché. Elle agit comme un iris mécanique, ajustant légèrement le flux lumineux global en fonction de l’environnement. Lorsqu’elle est activée dans ma pièce de tests, le projecteur ramène automatiquement la puissance du laser au niveau 1, ce qui se traduit par une luminance résiduelle d’environ 650 lumens seulement.
C’est malheureusement sur le terrain de l’expérience visuelle que la déception s’installe. Dès les premières minutes d’un extrait des Quatre Fantastiques, l’image du JMGO 02S Ultra trahit ses limites optiques. Là où l’on s’attend à une précision chirurgicale et à un piqué digne d’un triple laser moderne, on découvre une image trop molle, manquant cruellement de relief et de micro-détails.

Pire encore, lors de scènes sombres, un autre défaut propre à cette génération de projecteurs laser triple source refait surface : le speckle. Ces micro-scintillements parasites, particulièrement visibles sur les fonds uniformes et les surfaces claires, deviennent rapidement gênants. Sur les arrière-plans du Silver Surfer ou sur cette scène de pelouse de Caught Stealing, ils créent une sorte de bruit visuel qui détourne l’attention et nuit à la pureté de l’image.

Ce sentiment de frustration domine tout au long de la séance, tant les promesses de qualité d’image semblaient élevées sur le papier. Je ne m'attarderai pas plus sur cette partie preuve de la déception ressentie.
Après plusieurs jours d’essais, difficile de ne pas ressentir une véritable déception face à ce JMGO O2S Ultra, d’autant plus que les attentes étaient particulièrement élevées pour ce premier vidéoprojecteur à ultra courte focale compatible Dolby Vision de la marque. Sur le papier, tout semblait réuni pour faire de ce modèle une référence : triple laser, HDR avancé, partenariat audio avec Dynaudio, design abouti et promesse d’une forte luminosité. Dans les faits, le résultat est loin de ces ambitions.
L’image manque de précision et de netteté, le speckle est trop présent, et l’uniformité optique laisse à désirer. Ces défauts viennent ruiner l’expérience que l’on est en droit d’attendre d’un produit de cette catégorie. À cela s’ajoutent des valeurs de contraste dans la moyenne, une luminosité réelle très inférieure aux 3 600 lumens annoncés, et une colorimétrie approximative en sortie de boîte, autant d’éléments qui confirment que la copie n’est pas encore maîtrisée.
Certes, la partie sonore signée Dynaudio reste un atout indéniable et représente sans doute le point fort de l’appareil, mais elle ne suffit pas à compenser les faiblesses de la partie vidéo. Face à des concurrents mieux aboutis comme le Hisense PX3 Pro ou le Formovie Theater Premium, pourtant plus anciens, le JMGO O2S Ultra ne parvient tout simplement pas à rivaliser.

Dans ces conditions, et au regard de l’ensemble des promesses non tenues, je ne peux que lui attribuer la note de 2, correspondant au label « session de rattrapage ». Un projecteur à fort potentiel, certes, mais qui nécessite clairement une révision en profondeur avant de pouvoir prétendre au niveau d’excellence annoncé.

After recently exploring the so-called Lifestyle projector category with my test of the Xgimi Horizon 20 Max a model whose manufacturer claims I was able to confirm matched real-world measurements. I’m returning to my other area of expertise: ultra-short-throw projectors with a triple-laser light source, with a JmGO unit, the 02S Ultra, a curvaceous model that marks an important milestone for the brand. Indeed, it is the company’s first projector (in its international version) to support Dolby Vision in addition to the well-known HDR10 and HLG standards. It’s a welcome development, but the JmGO 02S Ultra doesn’t just tick the usual technical boxes: it also stands out with an extremely short 0.16:1 throw ratio, even more aggressive than most of its competitors a bold choice that, as you’ll see later, isn’t without trade-offs. So it’s time for a full analysis of this newcomer, which I’ve put on the test bench to see whether it delivers on all its promises.
The JmGO O2S ultra is available at 2999€.
The JMGO 02S Ultra is an ultra-short-throw projector capable of displaying an image from 80 to 150 inches (roughly 2 to 3.8 meters diagonal). It’s aimed at users looking to turn their living room into a true home cinema without the hassle of complex installation. Built on a DLP architecture combined with JMGO’s proprietary MALC 3.0 optical system, it uses an RGB triple-laser light source that projects light directly, without relying on a color wheel. This design choice allows it to cover 110% of the BT.2020 color gamut, ensuring vivid and accurate color reproduction.
Its ultra-short 0.16:1 throw ratio makes it possible to project a 2.5-meter image from just 17 cm away from the wall a technical feat that makes it easy to integrate into small spaces, though this extreme ratio, as we’ll see later, comes with a few trade-offs. The projector claims a standardized brightness of 3600 ISO lumens and a native FOFO contrast ratio of 4000:1, further enhanced by a dynamic contrast of 3,000,000:1 for deeper blacks and more dynamic highlights.

On the image side, the JMGO 02S Ultra is equipped with a 0.47-inch DMD chip paired with XPR technology, delivering an emulated 4K Ultra HD image. The announced 88% brightness uniformity ensures even light distribution across the entire screen. Supporting HDR10, HLG, and Dolby Vision, the projector promises faithful rendering of tonal nuances, shadows, and highlights, with a color accuracy of ΔE < 1, ensuring the image remains true to the creator’s intent. Motion clarity is further improved by MEMC (Motion Estimation, Motion Compensation), which smooths fast movements in sports, gaming, or action scenes.
Sound quality is another highlight: developed in collaboration with Dynaudio, the system includes two 10-watt speakers capable of reaching down to 40 Hz. It supports Dolby Audio, Dolby Atmos, and DTS:X, offering an immersive soundstage that’s more than adequate for everyday use without external speakers. For those seeking even greater immersion, the HDMI 2.1 eARC and optical outputs allow easy connection to a soundbar or home cinema amplifier.

In terms of convenience, the 02S Ultra automates much of the setup: auto focus, keystone correction, screen alignment, tilt compensation, and even eye protection for safer use in family environments. The unit runs on a MediaTek MT9679 processor with 4 GB of RAM and 64 GB of internal storage, providing a smooth experience under Google TV, complete with Netflix, YouTube TV, and other popular apps. Connectivity is well-rounded, with Wi-Fi 6, Bluetooth 5.2, and a full range of ports including HDMI 2.1, LAN, and USB 2.0.
On paper, the JMGO 02S Ultra looks like a remarkably complete package combining strong brightness, precise color reproduction, and a rich feature set. The real question, however, is whether these impressive numbers hold up in objective testing a point we’ll examine closely in the Technical Verdict section.
The JMGO 02S Ultra runs on Google TV, a familiar interface now standard on most modern projectors whether lifestyle or ultra short throw models. It provides direct access to Netflix, YouTube TV, and all the major streaming platforms, within a smooth and intuitive environment.

On the image adjustment side, the projector offers a wide range of preset picture modes: Enhanced AI, Standard, Vivid Colors, Soft, Movie, Cinema Master, Office, and Bright. Most of these modes are fully editable, allowing for precise calibration through single-point color temperature control, or more advanced 11-point adjustments, complete with a CMS (Color Management System) for fine-tuning hue, saturation, and brightness. There’s also a surface color adaptation feature a form of smart calibration that automatically adjusts color reproduction based on the tint of the wall or projection screen.

Gamma can be set to one of three predefined levels, while light output is adjustable on a scale from 1 to 10. A feature called “Adaptive Brightness” acts somewhat like a mechanical iris you can actually hear a faint click when it engages, indicating that a physical component is adjusting the brightness.
Depending on the video source, users can select from various color spaces including Rec.709, Adobe RGB, DCI-P3, and BT.2020. An interesting addition is the “Cinema Tuning Master” mode, which provides picture presets inspired by different cinematic genres such as Romance, Cyberpunk, Post-Apocalyptic, and Action. This mode even allows users to create and share custom profiles, adding a playful and community-driven aspect to image calibration.

Video processing is equally comprehensive : several levels of MEMC motion smoothing are available, along with an AISR sharpness enhancement system and a suite of gaming features such as ALLM (Auto Low Latency Mode) and input lag reduction. There’s also a “Super Frame Rate” option that can force 120 Hz input for an even smoother display.

When it comes to HDR handling, the projector does not include Dynamic Tone Mapping (DTM), but it does support two Dolby Vision modes Dark and Bright allowing the image to be optimized for different lighting environments. And for enthusiasts of classic projection setups, the JMGO 02S Ultra also supports 3D playback.
Before taking any measurements, the ambient noise level in my room was 35.2 dB. Once the JMGO 02S Ultra was powered on, the sound meter registered only a slight increase to 35.5 dB, a difference of just 0.3 dB. In other words, the projector is virtually silent in normal operation an excellent result for a triple-laser model. Even during playback, it remains remarkably discreet, producing no audible distraction during quiet movie scenes.


On the audio side, the collaboration with Dynaudio clearly pays off: the built-in sound system is outstanding. Dialogue is crisp, effects are well-defined and spatialized, and the bass response is surprisingly full given the projector’s size. The overall sound reproduction blends precision, finesse, and dynamics, making an external soundbar almost unnecessary for everyday use. To my ears, this is the true highlight of the JMGO 02S Ultra a projector that gives as much attention to audio as to image quality, something still too rare in this category.
With the laser set to maximum brightness (level 10), the measured power draw was 173.8 watts. That’s a particularly reasonable figure considering the claimed brightness and the triple-laser setup. This demonstrates efficient energy management, placing the JMGO 02S Ultra among the most power-efficient models in its class. In short, it delivers a bright, vibrant image without driving up your electricity bill.

Unfortunately, this is the biggest disappointment of the test. Even after carefully achieving an ideal placement of the unit to avoid any form of electronic geometric correction, image uniformity is not satisfactory. The left side of the image appears sharp, but the right side remains blurry and when manual adjustments are made to improve the sharpness on that side, the left side then loses definition. This optical flaw makes any electronic compensation even more problematic, as each adjustment further degrades overall image precision.

Under these conditions, the JMGO 02S Ultra delivers the weakest optical performance I’ve observed recently on a modern ultra short throw projector. On top of that, there’s a noticeable laser fringe effect, particularly visible around the edges of text and fine details. This artifact, inherent to some triple-laser systems without a color wheel, appears as thin red, green, or blue outlines surrounding high-contrast elements such as subtitles or on-screen menus. While not overly distracting in movie playback, it becomes quite apparent on bright scenes or interface screens.

Thankfully, motion fluidity helps redeem the situation somewhat. The projector’s handling of 24p cinematic content is smoother and less jittery than that of some direct competitors, reducing the typical stutter visible during camera pans. For those who prefer an even more fluid image, the projector includes three levels of frame interpolation (MEMC). This processing improves motion clarity and readability during fast sequences without introducing significant artifacts, allowing viewers to strike a good balance between smoothness and natural motion.
In terms of responsiveness, the JMGO 02S Ultra performs respectably, though it doesn’t quite reach the level of the best in its class. With ALLM (Auto Low Latency Mode) enabled and the low-latency HDMI option activated, I measured an input lag of 34.4 ms on a UHD 60 Hz signal. That’s a decent result for casual gaming or console sessions, but still far from the performance of certain competitors that can achieve 17 ms or even 10 ms. In short, hardcore gamers seeking the lowest possible latency will likely prefer a more gaming-focused projector.

JMGO heavily promotes its anti-speckle processing, designed to reduce the fine granular shimmer often visible on bright surfaces with triple-laser projectors. While this technology proved effective on some of the brand’s Lifestyle models I’ve previously tested, it appears less refined on this UST version. In practice, speckle is still clearly present, particularly noticeable on my reference white screen, where it appears as a static, sparkling grain across bright areas. It’s nothing dramatic, but visible enough to be distracting during viewing.
Good news on this front: the JMGO 02S Ultra shows no overscan, meaning the projected image fully respects the original source signal with no cropping or resizing. However, as with most projectors using a 0.47" XPR DMD chip, there is a thin light-gray border visible around the active image area. This is caused by the inactive micromirrors of the DLP matrix and forms a uniform frame about 2 cm wide. It’s neither unusual nor problematic simply a typical characteristic of this chip generation, well known to experienced users.
To accurately evaluate the color performance of the JMGO 02S Ultra, I used a rigorous calibration protocol combining a 2 nm spectral resolution spectrophotometer employed to create a spectral correction profile and a Klein K10A colorimeter, renowned for its speed and stability. All measurements were taken facing a white Lambertian screen, ensuring a neutral and uniform light reflection. This approach guarantees reliable results, which is particularly crucial for an RGB triple-laser projector, whose specific spectral structure requires specialized instrumentation.


From a color gamut coverage standpoint, the JMGO 02S Ultra delivers very solid results. In BT.2020, measured coverage reaches 92.7% (CIE 1931 xy) and 93.3% (CIE 1976 uv) an excellent figure for a DLP projector using a triple-laser light source, even if full BT.2020 coverage remains out of reach. On the other hand, UHDA-P3 (DCI-P3) coverage is nearly perfect at 97.6% (CIE 1931 xy) and 98.6% (CIE 1976 uv), confirming the projector’s ability to reproduce most HDR content with high accuracy. The primaries are well-defined, reds and greens are highly saturated, and only the blue channel shows a slight amplitude limitation.


The analysis of factory image modes, however, reveals a more uneven performance. Among the available profiles, the “Film” and “Office” modes stand out as the most balanced, showing average DeltaE values of 6.9 and 4, respectively, with color temperatures close to the D65 reference point. All other modes “Standard,” “Vivid,” “Enhanced AI,” “Cinema Master,” and its various presets exhibit a strong blue dominance, with DeltaE values above 10 and color temperatures often exceeding 8900 K. Their rendering is therefore more visually striking than accurate, aimed at impact rather than fidelity. In its default state, the JMGO 02S Ultra clearly requires calibration and does not meet the manufacturer’s claim of a DeltaE below 1 out of the box.





Once calibration is performed, the projector’s true potential becomes evident. The average grayscale DeltaE drops to 1 (maximum 1.8), and the ColorChecker average measures 1.9 (maximum 4). The RGB balance becomes perfectly stable, the color temperature aligns precisely at 6500 K, and the average gamma holds steady at 2.2. On the CIE chart, the measured points nearly overlap their reference targets clear proof of an exceptionally accurate color calibration.

9) HDR and Dolby Vision management
The JMGO 02S Ultra supports HDR10 and Dolby Vision content, offering several dedicated picture modes. In HDR10 “Film” mode, the EOTF curve closely follows the PQ reference up to around 60% of the signal, before slightly flattening in the highlights. This behavior helps to prevent clipping and preserve detail in bright areas while maintaining a luminance level of 185 cd/m². The color balance remains consistent and close to D65. The “Enhanced AI” and “Cinema Master HDR” modes deliver a more contrasty and brighter image, but with a color shift toward red and blue, prioritizing visual impact over accuracy.

The projector also handles Dolby Vision through two distinct profiles: “Dark” and “Bright.” The Dolby Vision Dark mode shows excellent EOTF tracking up to about 55% of the signal, then slightly compresses the highlights. It reaches around 185 cd/m², providing a balanced and accurate image, ideal for viewing in a dark environment. The Dolby Vision Bright mode, on the other hand, raises luminance to 208 cd/m² and adjusts the EOTF curve upward to better suit semi-lit rooms. The color temperature shifts slightly cooler, giving the image a more striking appearance.


Overall, the HDR and Dolby Vision performance of the JMGO 02S Ultra is convincing. The HDR Film and Dolby Vision Dark modes are the most accurate, offering an excellent balance of luminance, contrast, and color precision.
10) Contrast and brightness :
When it comes to brightness, the JMGO 02S Ultra delivers a much more restrained performance than the 3,600 lumens claimed by the manufacturer. After calibration, with accurate color reproduction and a white point aligned to the D65 standard, the measured output reaches 1,498 lumens, equivalent to around 173 cd/m² on screen. This is a respectable figure for use in a controlled environment (a semi-dark or fully dark room), but still more than 50% below the advertised specification.

Even the so-called “Bright” mode, clearly tuned to maximize light output at the expense of color accuracy, fails to exceed 3,000 real lumens and introduces a strong green tint, making it poorly suited for serious movie viewing.
In terms of contrast, the projector performs decently with a native contrast ratio of 1,811:1, which is typical for a 0.47” XPR DLP chip without any dynamic light modulation system. This provides a sufficiently punchy image but lacks the deep blacks seen on LCoS or ALPD-based projectors.
Finally, the so-called “Adaptive Brightness” feature deserves clarification: unlike a true dynamic contrast system, it does not adjust laser power in real time according to the image content. Instead, it behaves more like a mechanical iris, slightly reducing the overall light output according to the brightness environment. When activated in my room, the projector automatically sets the laser power to level 1, resulting in a remaining brightness of around 650 lumens only.
In short, the JMGO 02S Ultra delivers a calibrated brightness of around 1,500 lumens, sufficient for home theater use, but far below the 3,600-lumen claim. Its solid native contrast and balanced image partially compensate for this shortfall provided it’s used in a properly darkened environment.
Unfortunately, it’s on the visual experience front that disappointment sets in. From the very first minutes of an excerpt from Fantastic Four, the image produced by the JMGO 02S Ultra reveals its optical limitations. Where one expects surgical precision and sharpness worthy of a modern triple-laser projector, the result is a soft image, lacking in depth and fine detail.

Worse still, in darker scenes, another flaw typical of this generation of triple-laser projectors resurfaces: speckle. These tiny parasitic sparkles, particularly visible on uniform backgrounds and bright surfaces, quickly become distracting. On the Silver Surfer’s background or in the lawn scene from Caught Stealing, they create a kind of visual noise that draws attention away from the picture and undermines its purity.

This feeling of frustration lingers throughout the viewing session, as the projector’s image quality promises seemed so high on paper. I won’t dwell further on this aspect it speaks for itself as evidence of the disappointment felt.
After spending time with the JMGO O2S Ultra, it’s hard not to feel a sense of disappointment all the more so given the high expectations surrounding what was announced as JMGO’s first Dolby Vision-compatible UST projector. On paper, everything pointed toward a potential game-changer: a sleek triple-laser system, advanced HDR handling, Dynaudio sound, and promises of high brightness and precision. In practice, however, the reality falls short of the ambition.
Between the optical softness, the persistent speckle effect, and the inconsistent sharpness across the screen, the visual experience simply doesn’t live up to the standards one would expect from a modern high-end UST projector. Add to that color calibration discrepancies out of the box, a contrast ratio that remains average, and a real brightness level far below the advertised 3,600 lumens, and it becomes clear that JMGO’s execution doesn’t match its technological claims.
While the sound performance is undeniably excellent perhaps the product’s strongest redeeming quality it cannot mask the broader shortcomings of the projection system. The JMGO O2S Ultra, despite its Dolby Vision badge and solid audio credentials, fails to compete with more mature models like the Hisense PX3 Pro or the Formovie Theater Premium, both of which deliver superior image fidelity and consistency despite being older designs.
Under these circumstances, and given the number of unfulfilled promises, I can only give the JMGO O2S Ultra a score of 2, corresponding to the label “Session de rattrapage” (Needs Improvement). It’s a projector with potential, but one that clearly requires a complete revision a true second attempt to meet the expectations its name and specifications inspire.

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6 Commentaire(s)
Encore une déception, en ust la relève se fait attendre ! Le bruit/chauffe semble progresser partout, ça c’est encourageant. Pas fan de la façade brillante même si c’est secondaire vs les limites optiques de ce modèle. Merci pour ton test.
Je sais pas si vous avez vu mais ils ont annoncé la série N5 et elle a l’air incroyablement bien équipée techniquement, de ce que j’ai lu elle serait prévu à l’internationale dès la fin d’année, et les premières images sont très flatteuses
Ce qui me donne particulièrement envie c’est la lentille DICAR, elle offre un décentrement bidirectionnel ultra-large (±130% vertical, ±53% horizontal) couvrant 91% d’un mur sans distorsion, pour un projecteur home-style c’est un sacré avantage non ?
Niveau fiabilité des infos vu la marque on en pense quoi ? Perso j’ai le N1 Ultra acheté lors du kickstarter et les infos correspondaient bien à la réalité de mon côté(contraste, speckle et luminosité) mais ça n’avait pas l’air d’être le cas général (je suis probablement tombé sur une bonne série)
Excellente revue, comme toujours. Merci!
Est-ce des défauts que JMGO peut gommer/reduire avec une mise à jour ultérieure ?
Je viens tout juste de voir le O2S Ultra à un évenement pop-up sur Tokyo et je dois dire que j’ai été légerement deçus par la netteté/précision de l’image. N’ayant que tres peu d’experience dans le domaine des projecteurs, j’etais peut etre trop pres de l’ecran (environ 2m)…
Franchement vu le prix du jmgo tourne toi plutot faire le formovie theatre premium ou le Hisense px3 qui sont 2 valeurs sures sintu veux de l’utlra courte focale.
Par contre avec ces bestiole la mieux vaut un ecran technique avec ce qui fait grimper le prix enormement (entre 4 et 5000€ le duo projecteur + ecran technique)
Si tu cherches des infos tu trouveras ton bonheur sur mondoprojo !
il est en moyenne à1700 euros soit le même prix que le prix qu’un fengmi edge, si on privilégie la luminosité et le niveau sonore est ce que tu le conseille stp ?
Bonjour, je vous recommande aucun, ils sont mauvais tous les deux.