Dans un univers de consommation audiovisuelle dominé par le streaming, BenQ s'affirme comme un acteur clé dans le monde des projecteurs, particulièrement avec sa gamme orientée vers les gamers. Le BenQ X500i, au cœur de ce banc d'essai, se distingue dans cette catégorie, en mettant l'accent sur des caractéristiques cruciales pour les joueurs : une précision optimale et un input lag minimisé. Toutefois comme mon expertise se concentre principalement sur le home cinéma, mon analyse de ce modèle portera sur sa capacité à améliorer l'expérience cinématographique, et non exclusivement sous l'angle du gaming.
Le BenQ X500i est la déclinaison 4K XPR du TH690ST, dont le test est déjà disponible sur le blog en y apportant quelques améliorations. Sa luminosité est de 2200 lumens (données constructeur). Cet appareil multimédia est un diffuseur frontal DLP (puce DMD 0,65) avec émulation 4K par traitement XPR de Texas Instruments.
Sa lumière est produite par des diodes LED qui lui permettent de couvrir 84% des références de l'espace couleurs DCI-P3. Il supporte les sources HDR10/HLG (métadonnées statiques) et est compatible 3D.
Son caractère Gaming est affirmé avec la présence de modes images spécifiques à certaines catégories (RPG, FPS, SPG) et d'une option "Cross Hair" qui fait apparaître une mire de visée à l'écran. Vous avez aussi à disposition une fonction « SettingXchange » qui vous permet d'échanger vos configurations d'image avec d'autres joueurs en réseaux.
Le suffixe « i » signifie qu'il est doté de fonctions smartTV mais grâce à un stick HDMI pour assurer une compatibilité totale avec Netflix et les autres programmes de streaming, il s'agit du modèle QS02 de la marque (AndroidTV avec certification Google). Ce dernier dispose d'un emplacement adapté sous la coque et il faut dévisser le couvercle supérieur pour y avoir accès.
Le X500i est commercialisé au tarif de 1599€.
Son bloc optique avec zoom manuel (1.2X) offre un rapport de projection compris entre 0,69 et 0,83:1. Un système sonore treVolo de 2x5W prend en charge la restitution des bandes-son de vos films, séries et jeux préférés.
Les boutons de commande et la bague de mise au point/zoom manuels sont situés au-dessus de l'appareil. En termes de distances de placement, vous trouverez ci-dessous une copie du manuel utilisateur qui les détaille, incluant également l'offset du projecteur (le décalage qu'il existe entre le centre du bloc optique et la position du bas de l'image à l'écran).
Il pèse 3,6 kg avec les dimensions suivantes : 366 x 244 x 118 mm.
Pour la connectique, on trouve deux prises HDMI (version 2.0b, HDCP 2.2) et une eArc. La prise USB doit servir à connecter un disque dur ou une clé USB.
La télécommande Bluetooth de couleur blanche permet de piloter le projecteur et le dongle AndroidTV.
Le module QS02 était préinstallé dans mon appareil de test et il fonctionne sous une interface Android avec un magasin d'applications. Le lecteur médias qui fonctionne avec VLC refuse de lire tous les fichiers vidéos présents sur mes disques durs, pourtant la liste des formats supportés mentionnée dans le guide utilisateur laisse supposer que cela devrait fonctionner, mais ce n'est pas le cas.
Les modes images SDR sont « bright, RPG, FPS, SPG, cinéma ». À la détection d'un signal HDR/HLG, une nouvelle sélection apparaît : « HDR10, HDR10 RPG, HDR FPS, HDR SPG ».
Les outils de gestion des couleurs comprennent un CMS sur les 3 dimensions du Gamut, un réglage Gain et Bias de l'échelle de gris adossé à plusieurs sélections de température de couleurs, des valeurs prédéfinies de Gamma. Concernant la puissance lumineuse, les LED peuvent fonctionner en mode "normal, économique, dynamique". Ce dernier est un dispositif de contraste dynamique qui adapte la luminosité au contenu de l'image.
À la détection d'un signal 4K, un nouvel ensemble de modes images HDR apparaît. Vous avez également accès à un réglage spécifique de luminosité appelé "luminosité HDR" avec 5 niveaux. Une autre option pour éclaircir les sources HDR trop sombres est « détails adjustement », elle applique un niveau de Gamma spécifique pour éclaircir l'image. À l'origine conçue pour donner de la lisibilité dans les jeux trop sombres, elle fonctionne aussi pour les films et séries. Le sous-menu "informations" donne le niveau de nits des sources 4K HDR. Concernant son traitement vidéo, le X500i ne dispose pas d'une option d'aide à la fluidité de type interpolation d'images.
Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :
Mes oreilles et mon sonomètre me confirment que le X500i est un modèle bruyant. Dans les deux modes « normal et dynamique », je mesure 40,3 dB à 50 cm de l'appareil et 38,2 dB en passant les LED en « économique ». Le système audio Trevolo offre un bon rendu qui permet, si besoin, de se passer d'un système sonore externe, même s'il est loin d'en offrir la qualité.
Consommation électrique :
Le système LED de BenQ reste raisonnable dans ses besoins en énergie. 154,2W pour les modes « normal et dynamique» et 107,9W pour la version la plus basse « économique ». Tout ceci conjugué à une durée de vie allant de 20000H (normal et smart économique) à 30000 heures (économique).
Piqué et précision de l'image :
La résolution native de la puce DMD 0,65 reste cantonnée à 1920 x 1080. C'est l'activation du traitement XPR de Texas Instruments qui va donner l'illusion d'une image 4K.
Concrètement, le XPR prend les informations 4K et les divise en 4 partitions, de 2 millions de pixels chacune, afin que la puce DMD full HD puisse les lire. En jouant ces 4 morceaux individuels 60 fois chacun, soit un total de 240 fois en une seconde, elle arrive à faire tenir toutes les informations 4K dans seulement 2 millions de pixels.
Le module XPR, en parfaite communication avec la puce DMD, change en effet de position dans le pixel de sorte que durant ces 240Hz il alterne dans quatre positions différentes, 60 fois dans chaque position. L'image que notre œil recevra en une seconde sera donc constituée de 60 images (60Hz) de ce "cycle de pixels" et recevra également chaque pixel dans quatre positions différentes. Le quadruplement des pixels pour obtenir une résolution UHD à partir d'une puce Full HD est ainsi réalisé, mais ces 8 millions de pixels n'existent pas en même temps sur notre écran car ils sont affichés avec un infime décalage entre eux, tellement léger et tellement rapide que notre œil ne peut pas le distinguer.
Dans le cas du X500i, l'apport de l'émulation 4K est très difficile à mettre en évidence. Le piqué est déjà très bon en 1080p et globalement en passant de l'un à l'autre des modes, j'ai du mal à voir la différence. Attention, la précision de ce modèle est excellente.
Fluidité :
Avec un projecteur DLP, je suis un fervent partisan de l'usage et de l'abus de l'interpolation d'images pour effacer toute trace de judder, mais dans le cas du X500i, cette option n'existe pas. C'est regrettable car les ralentissements et la perte de définition dans les travellings sont très présents.
Input lag :
Avec mon module de mesures de l'input lag 4K Leo Bodnar, je relève un retard à l'affichage de 16,7 ms avec un signal UHD (3840x2160) à 60Hz. C'est très bon et conforme aux annonces du constructeur. Sur la partie Gaming en revanche, on peut une nouvelle fois s'interroger sur l'absence de prises HDMI 2.1 et des fonctions ALLM ou VRR.
Overscan :
La recherche d'un éventuel rognage des bords de l'image par le traitement vidéo interne est négative, en revanche, une légère bordure grise de 1 cm entoure l'image utile (signe de l'utilisation d'une puce DMD 0,65 contre 3 cm pour la 0,47).
Colorimétrie et Gamma :
L'espace couleurs du X500i couvre 80,3% des références DCI-P3 et est donc plus large que le Gamut rec.709 qui lui n'atteint que 93,5%.
En sortie de boîte, on obtient de très bons résultats avec le mode cinéma qui affiche une température de couleurs de 6767K avec un écart deltaE de 2,3 et un Gamma moyen à 2,17. Ce sont de très bonnes valeurs et on peut vivre avec de tels résultats en ayant pris soin de baisser légèrement le bleu. La vérification du color checker démontre une faiblesse dans le vert, ce qui explique la couverture incomplète du Gamut rec.709.
J'ai appliqué un calibrage aux normes de la Professional Video Alliance (PVA) dont je fais partie en recherchant des écarts deltaE inférieurs à 2 pour l'échelle de gris et le color checker avec un Gamma de 2.2 pour une pièce à vivre.
Avec les réglages de l’échelle de gris sur 2 points et le CMS sur les 3 dimensions du Gamut (teinte, saturation, luminosité), j'ai atteint les objectifs visés en réduisant drastiquement les écarts deltaE. Je précise que pour arriver à ce niveau, les options du X500i interagissent finement et précisément avec les corrections appliquées. Ce projecteur est une merveille à calibrer.
Je vous laisse découvrir le tableau comparatif avant et après pour juger de l'écart avec un écart deltaE à 0.8 pour l'échelle de gris et pour le color checker. Avec cette précision, vous êtes assurés de voir votre film en respectant le travail du directeur de la photographie et l'intention artistique du réalisateur.
Gestion HDR :
Le X500i ne dispose pas de gestion dynamique des métadonnées HDR10/HLG, il détecte toutefois le bon niveau d'encodage au lancement et tente de se placer dans le niveau correct d'EOTF (Gamma HDR). Si d'aventure il devait y avoir des erreurs, vous pouvez rectifier manuellement le tir avec le réglage de luminosité HDR disponible, ou encore en cas de noirs bouchés utiliser l'option « détails adjustments », mais cette dernière option est à éviter car elle entraîne une perte conséquente de contraste. Fidèle à mon habitude, j'ai vérifié à quel niveau d'encodage le X500i rendait l'âme sur la scène des chevaux dans la neige et bien c'est dès que l'on dépasse 600 nits qu'on commence à perdre les détails. J'ai également calibré l'image HDR qui pour le coup est moins « user friendly » que sa version SDR. Autant je ne recommande pas de calibrer le projecteur sur sources SDR, autant cette opération est obligatoire avec les programmes HDR.
Contraste et luminosité :
Le constructeur annonce une luminosité de 2200 lumens mais je mesure un maximum de 1822 lumens dans le mode « bright » avec un écart deltaE de 17,09 et une température de couleurs de 7409K qui ne conviendra pas pour une diffusion de films ou séries.
Après calibrage, j'obtiens 1096 lumens en mode de puissance normal, 943 lumens en mode économique, et 1168 lumens avec les LED réglés sur « dynamique ». La puissance lumineuse du projecteur le destine donc à des écrans de dimensions 2m50 à 2m70 pour une utilisation mixte SDR/HDR.
Le contraste natif (FOFO) de ce modèle est d'environ 1600:1, ce qui est très bon pour un projecteur LED. Quant au contraste dynamique, il atteint 3300:1.
Le X500i se positionne ainsi parmi les meilleurs projecteurs home cinéma LED du marché en termes de contraste.
En tant que calibreur et cinéphile, j'ai été charmé par la colorimétrie du BenQ X500i ainsi que par la précision de son image. Je reste sceptique quant à l'utilité du traitement XPR, surtout que la netteté est si remarquable qu'elle améliore l'image en 1080p sans artifice. Un autre point fort de ce modèle LED est son contraste. Traditionnellement à la traîne dans ce domaine par rapport aux projecteurs laser, BenQ a réussi à renverser cette tendance, notamment grâce à l'utilisation de puces DMD 0,65 dans ses nouveaux modèles.
Du côté des critiques, le bruit des ventilateurs est trop présent, même en mode économique, et l'absence d'interpolation d'image pour réduire le judder m'a également dérangé.
Ci-dessous, quelques clichés de l'image projetée par le BenQ X500i sur un écran blanc, tirés de la version 1080p SDR de « The Martian » et de la version 4K HDR10 de « Mad Max Fury Road ».
Le BenQ X500i est un projecteur polyvalent, orienté vers le gaming, mais qui répondra également aux attentes des amateurs de home cinéma. Malgré des aspects perfectibles comme le bruit de fonctionnement et la fluidité, ses points forts prévalent. Avec une colorimétrie exceptionnelle, un contraste impressionnant et un input lag minimal, ce projecteur s'impose comme un choix solide pour ceux qui souhaitent allier jeu et cinéma. Bien que sa puissance lumineuse puisse être améliorée, le BenQ X500i reste un choix judicieux pour ceux qui privilégient la précision et la qualité d'image. Je lui décerne un Silver Award de mondoprojos.fr en reconnaissance de ses nombreuses qualités, tout en notant que certains aspects nécessitent des améliorations.
Points Appréciés :
Points à Améliorer :
In a world of audiovisual consumption dominated by streaming, BenQ asserts itself as a key player in the projector market, particularly with its range geared towards gamers. The BenQ X500i, the focus of my analysis, stands out in this category by emphasizing features crucial for gamers: optimal precision and minimized input lag. However, as my expertise is primarily in home cinema, my analysis of this model will focus on its ability to enhance the cinematic experience, rather than exclusively from a gaming perspective.
The BenQ X500i is a 4K XPR version of the TH690ST, whose review is already available on the blog, with some improvements. Its brightness is 2200 lumens (manufacturer data). This multimedia device is a front DLP projector (0.65 DMD chip) with 4K emulation through Texas Instruments' XPR processing. Its light is produced by LED diodes, allowing it to cover 84% of the DCI-P3 color space references. It supports HDR10/HLG sources (static metadata) and is 3D compatible. Its gaming character is asserted with the presence of specific image modes for certain categories (RPG, FPS, SPG) and a Cross Hair option that displays an aiming reticle on the screen. There is also a "SettingXchange" function that allows you to exchange your image settings with other networked players. The "i" suffix means it is equipped with smart TV functions but uses an HDMI stick to ensure full compatibility with Netflix and other streaming programs, specifically the QS02 model from the brand (AndroidTV with Google certification). This device has a designated spot under the shell, and the top cover must be unscrewed to access it. The X500i is marketed at a price of 1599€.
Its optical block with manual zoom (1.2X) offers a projection ratio between 0.69 and 0.83:1. A treVolo sound system of 2x5W takes care of the sound reproduction of your favorite movies, series, and games. The control buttons and manual focus/zoom ring are located on top of the device.
For placement distances, below is a copy of the user manual detailing them, including the projector's offset (the gap between the center of the optical block and the position of the bottom of the image on the screen).
It weighs 3.6 kg with dimensions of 366 x 244 x 118 mm.
For connectivity, there are two HDMI ports (version 2.0b, HDCP 2.2) and an eArc. The USB port is used to connect a hard drive or USB stick. The white Bluetooth remote control can control the projector and the AndroidTV dongle.
The QS02 module was pre-installed in my test device and operates under an Android interface with an app store. The media player, which works with VLC, refuses to play all the video files on my hard drives, although the list of supported formats mentioned in the user guide suggests it should work, but it does not.
The SDR image modes are "bright, RPG, FPS, SPG, cinema." Upon detecting an HDR/HLG signal, a new selection appears: "HDR10, HDR10 RPG, HDR FPS, HDR SPG." Color management tools include a CMS on the 3 dimensions of the Gamut, Gain and Bias adjustment of the grayscale with several color temperature selections, predefined Gamma values.
Regarding luminous power, the LEDs can operate in "normal, economic, dynamic" mode. The latter is a dynamic contrast device that adapts brightness to the image content. Upon detecting a 4K signal, a new set of HDR image modes appears. You also have access to a specific brightness setting called "HDR brightness" with 5 levels. Another option for brightening too dark HDR sources is "details adjustment," which applies a specific Gamma level to brighten the image. Originally designed to provide readability in too-dark games, it also works for movies and series. The "information" submenu gives the nit level of 4K HDR sources. Regarding its video processing, the X500i does not have an image fluidity aid option like image interpolation.
Operating Noise and Quality of the Integrated Sound System :
My ears and sound meter confirm that the X500i is a noisy model. In both "normal and dynamic" modes, I measure 40.3 dB at 50 cm from the device and 38.2 dB when switching the LEDs to "economic." The Trevolo audio system offers a good rendition that allows, if necessary, to do without an external sound system, even though it is far from offering its quality.
Electricity Consumption :
BenQ's LED system is reasonable in its energy needs. 154.2W for "normal and dynamic" modes and 107.9W for the lowest "economic" version. All this combined with a lifespan ranging from 20000H (normal and smart economic) to 30000 hours (economic).
Sharpness and Image Precision :
The native resolution of the 0.65 DMD chip remains confined to 1920 x 1080. It is the activation of Texas Instruments' XPR treatment that gives the illusion of a 4K image. Concretely, the XPR takes the 4K information and divides it into 4 partitions, each with 2 million pixels, so that the full HD DMD chip can read them. By playing these 4 individual pieces 60 times each, a total of 240 times in one second, it manages to fit all the 4K information into only 2 million pixels. The XPR module, in perfect communication with the DMD chip, indeed changes position within the pixel so that during these 240Hz it alternates in four different positions, 60 times in each position. The image that our eye will receive in one second will thus consist of 60 images (60Hz) of this "pixel cycle" and will also receive each pixel in four different positions. The quadrupling of pixels to obtain a UHD resolution from a Full HD chip is thus achieved, but these 8 million pixels do not exist simultaneously on our screen as they are displayed with an infinitesimal delay between them, so light and so fast that our eye cannot distinguish it. In the case of the X500i, the contribution of 4K emulation is very difficult to highlight.
The sharpness is already very good in 1080p and generally switching from one mode to the other, I have trouble seeing the difference. However, the precision of this model is excellent.
Fluidity :
With a DLP projector, I am a strong advocate of using and abusing image interpolation to erase any trace of judder, but in the case of the X500i, this option does not exist. This is regrettable because slowdowns and loss of definition in tracking shots are very present.
Input Lag :
With my 4K input lag measurement module Leo Bodnar, I recorded a display delay of 16.7 ms with a UHD signal (3840x2160) at 60Hz. This is very good and consistent with the manufacturer's announcements. On the gaming side, however, one can once again question the absence of HDMI 2.1 ports and ALLM or VRR functions.
Overscan :
The search for a possible trimming of the edges of the image by the internal video processing is negative, however, a slight gray border of 1 cm surrounds the useful image (a sign of the use of a 0.65 DMD chip against 3 cm for the 0.47).
Colorimetry and Gamma :
The color space of the X500i covers 80.3% of the DCI-P3 references and is therefore broader than the rec.709 Gamut which only reaches 93.5%.
Out of the box, very good results are obtained with the cinema mode which displays a color temperature of 6767K with a deltaE deviation of 2.3 and an average Gamma of 2.17. These are very good values and one can live with such results having taken care to slightly lower the blue. Checking the color checker demonstrates a weakness in green, which explains the incomplete coverage of the rec.709 Gamut.
I applied a calibration according to the standards of the Professional Video Alliance (PVA) of which I am a member, aiming for deltaE deviations of less than 2 for the grayscale and the color checker with a Gamma of 2.2 for a living room. With the 2-point grayscale adjustments and the CMS on the 3 dimensions of the Gamut (hue, saturation, brightness), I achieved the targeted objectives by drastically reducing the deltaE deviations. I specify that to reach this level, the options of the X500i interact finely and precisely with the applied corrections.
This projector is a marvel to calibrate. I leave you to discover the comparative table before and after to judge the difference with a deltaE deviation of 0.8 for the grayscale and for the color checker. With this precision, you are assured of watching your film respecting the work of the director of photography and the artistic intention of the director.
HDR Management :
The X500i does not have dynamic management of HDR10/HLG metadata, however, it does detect the correct encoding level at launch and tries to position itself in the correct level of EOTF (HDR Gamma). If there should be errors, you can manually correct the situation with the HDR brightness adjustment available, or in case of blocked blacks use the "details adjustments" option, but this latter option is to be avoided as it leads to a significant loss of contrast.
"True to my habit, I checked at what encoding level the X500i failed on the scene of horses in the snow and well, it's as soon as we exceed 600 nits that we start to lose details. I also calibrated the HDR image, which is less 'user friendly' than its SDR version. While I do not recommend calibrating the projector for SDR sources, this operation is mandatory with HDR programs.
Contrast and brightness :
The manufacturer announces a brightness of 2200 lumens but 1822 lumens in the 'bright' mode with a deltaE gap of 17.09 and a color temperature of 7409K which is not suitable for broadcasting movies or series.
After calibration, I obtain 1096 lumens in normal power mode, 943 lumens in eco mode, and 1168 lumens with the LEDs set to 'dynamic'. The projector's luminous power therefore makes it suitable for screens measuring 2m50 to 2m70 for mixed SDR/HDR use.
The native contrast (FOFO) of this model is about 1600:1, which is very good for an LED projector. As for the dynamic contrast, it reaches 3300:1.
The X500i thus positions itself among the best LED home cinema projectors on the market in terms of contrast.
As a calibrator and cinephile, I was charmed by the colorimetry of the BenQ X500i as well as the precision of its image. I remain skeptical about the usefulness of the XPR treatment, especially since the sharpness is so remarkable that it improves the image in 1080p without artifice. Another strong point of this LED model is its contrast. Traditionally lagging in this area compared to laser projectors, BenQ has managed to reverse this trend, particularly through the use of 0.65 DMD chips in its new models.
On the critique side, the fan noise is too present, even in eco mode, and the absence of image interpolation to reduce judder also bothered me.
Below, some snapshots of the image projected by the BenQ X500i on a white screen, taken from the 1080p SDR version of 'The Martian' and the 4K HDR10 version of 'Mad Max Fury Road'.
The BenQ X500i is a versatile projector, geared towards gaming, but it also meets the expectations of home cinema enthusiasts. Despite aspects that can be improved such as operating noise and fluidity, its strengths prevail. With exceptional colorimetry, impressive contrast, and minimal input lag, this projector stands out as a solid choice for those looking to combine gaming and cinema. Although its luminous power could be improved, the BenQ X500i remains a wise choice for those who prioritize precision and image quality. I award it a Silver Award from mondoprojos.fr in recognition of its many qualities, while noting that some aspects need improvement.
Appreciated Points :
The colorimetry right out of the box,
Ultra-precise calibration options,
The contrast,
The input lag,
The precision of the image.
Points to Improve :
The operating noise,
The fluidity,
An average luminous power,
An improvable internal media player.
24 Commentaire(s)
Merci Greg pour ce nouveau test! Cependant à sa lecture je me suis demandé si c’était pas une copie du test du viewsonic x1-4k…même prix, mêmes qualités, mêmes défauts…qui se terminent pour les deux par la récompense silver award de mondoprojo . C’est donc cohérent…
Ouf alors 😉
La semaine prochaine ce sera au tour du ViewSonic laser 4K de passer sur le banc de test.
Merci pour le test
…du coup je comprends pas le « Gold Award » du TH690ST 😎 et celui-ci un « Silver Award », c’est pas plutôt l’inverse non ? 🤓
Le TH690ST est un poil plus contrasté, il est moins cher et comme je l’indique
dans le test du X500i je vois mal l’intérêt du XPR sur le X500i donc je pense que le meilleur choix reste le 1080p simple.
@GregW
Est-ce que tu sais si Benq a prévu de sortir un équivalent au X1-4K ?
Bonjour, non je n’ai pas d’information en ce sens pour le moment.
Merci.
C’est bien dommage, étant donné que sous cette forme, il n’y a rien entre un W4000i (certes bien mieux équipé) et le HT2060 qui n’est pas disponible à la vente dans nos contrées.
Projo interessant. Moi qui attend des nouveautés de chez epson. J ai l impression qu epson abandonne la production de projos. Les derniers focales longues datent de 2019.
Bonjour sachant que ses caractéristiques et son prix sont proches du viewsonic X2 4K, lequel conseilleriez vous ?
A priori celui ci me semble deja avoir un avantage un niveau de la prise ARC que l’autre n’a pas.
Merci
Bonjour, je n’ai pas testé le X2-4K de Viewsonic.
prix légèrement plus élevé que le viewonic x1-4k long shot, 99% de caractéristiques similaires, le x2-4k coûte le même prix avec la même distance focale. Nous attendons l’examen du ViewSonic Laser et nous déciderons ensuite lequel acheter
Je pense que la différence de prix entre ce x1-4k inclus et le benq w4000 je ne sais pas si c’est si justifié
Je suis sur la meme réflexion, ayant besoin d’un VP courte focale j’hésite beaucoup entre le Viewsonic X2-4K et ce Benq !
Le X2-4k étant une version courte focale du X1-4K (que j’ai pu avoir entre les mains quelques jours), et aprés une relecture de ton test de ce dernier, j’aimerais savoir si le bourdonnement / grésillement assez désagréable présent en mode XPR chez les viewsonic est aussi présent sur ce BenQ car tu n’en parles pas dans ton test ? Contrairement a ce que tu expliques pour ce X500i, sur le X1-4k la difference de piqué (que j’imagine equivalente sur le X2-4K) est nettement perceptible lorque l’on desactive le XPR…
Et quid de la télécommande, est-elle retroéclairé ou non ?
La luminosité / le contraste / Le gamut / Le bagage audio ainsi que la plage etendue du zoom numérique (c’est une hérésie je sais, mais dans certaines conditions cela peut mêtre utile) me font plutot pencher du coté du Viewsonic… Mais n’ayant jamais été dèçu par un BenQ auparavant, et considérant qu’il y a + de 6 mois entre la commercialisation des 2 modèles et qu’en matière d’évolution technologique ce n’est pas rien, j’attendrais encore un peu avant de faire mon choix définitif… (et après le test du Viewsonci Laser 4k !)
celui ci a une prise ARC et pas le viewsonic sauf erreur donc déjà pour le relier à un ampli ou une barre de son c’est plus simple. Or je pense que pour celui ci comme pour le viewsonic le système de son est important puisque leurs défauts majeur sont le bruit de fonctionnement et/ ou les bruits parasites.
Pour ma part c’est ce bruit qui me fait hésiter car je suis certain que pour l’un comme pour l’autre l’image sera top et me conviendra. J’ai un courte focal et passé l’effet wahou de l’absence de câble et le coté pratique cette image qui « gondole « systématiquement en haut et qui concerne tous les courtes focales me fatigue .
Merci pour l’analyse!. Recommanderiez-vous le x1-4k ou le x500i ? Je projetterai 120″. Pour les films uniquement. Je n’ai pas d’outil de calibrage. Avec le x1-4k, ce serait proche du zoom maximum.
Le x500i a-t-il un calibrage automatique comme le W4000i et le X3000i?
la mise au point ? c’est une trés bonne question… il n’y a pas sur les Viewsonic par exemple.
Par rapport a ce que j’ai cité plus haut, et de ce que j’ai pu lire a droite / gauche sur le net, les perturbations sonores sont aussi présentes en mode XPR sur ce modèle. Et la télécommande semble bien retroéclairée.
Bonjour,
Est ce que ce x500i tient la comparaison par rapport au LG HU710PW ?
Un projo sans interpolation d’image est hors jeu pour ma part…dommage il est 3 fois plus contrasté en natif que le hu710 mais aussi bien plus bruyant, comme toujours il faut faire des compromis et c’est bien dommage
Hello Greg,
Déjà merci pour ton travail, comme d’habitude la référence quand il s’agit de disposer des bonnes infos en terme de projection!
Je souhaitais avoir ton conseil avisé, je vais ouvrir un bar sports et projeter différents matchs.
J’aurais voulu savoir ce que tu conseillais en terme de très bon rapport qualité-prix pour ce type d’utilisation? (le son n’aura pas d’importance ici, on exclue aussi l’ultra courte focale)
Un grand merci d’avance pour l’avis d’expert !
L’offre de projecteurs à courte focale n’est malheureusement pas très riche.
C’est dommage que ce projecteur soit si bruyant car il a l’air vraiment bien par ailleurs.
Existe-t-il un projecteur à courte focale qui soit silencieux ?