Test BenQ X3100i

BenQ a développé toute une partie de sa gamme de projecteurs au profit d'une utilisation Gaming, c'est- à -dire des appareils dans lesquels un effort particulier est porté sur la luminosité et surtout sur la fourniture d'un niveau d'input lag le plus réduit possible. Sur mondoprojos, si je consacre effectivement une petite partie de mes tests à la mesure du retard à l'affichage, je ne le fais qu'à côté d'une analyse bien plus développée de notre cœur de passion : le home cinéma. Bref, vous l'aurez compris :ce n'est pas ma tasse de thé d'autant que je ne suis équipé d'aucune des consoles de jeux à la mode. Je vous propose néanmoins de nous attarder sur un modèle qui peut se révéler être une très belle surprise pour la diffusion de nos films et séries préférées sur grand écran.

De quoi s'agit-il ?

Ce n'est pas le premier constructeur à s'être lancé dans des modèles conçus en priorité pour le Gaming. Je pense notamment à Acer avec ses projecteurs Predator ou plus récemment ViewSonic et ses séries X1 et X2. Il faut croire que X est synonyme de jeux vidéos puisque les 3 nouvelles références Gaming sont affublés de cette lettre. Le X3100i que je teste aujourd'hui, ne sera pas disponible chez nous avant le mois de novembre 2023.

Il doit venir remplacer le X3000i dont le test est déjà disponible sur le blog en y apportant quelques améliorations. La luminosité passe de 3000 à 3300 lumens (données constructeur) et les concepteurs de l'appareil lui ont ajouté un petit Lens-shift vertical doté d'une amplitude de 20% (10% vers le haut ou vers le bas). Ce cube multimédia est un diffuseur frontal DLP (puce DMD 0,65) avec émulation 4K par traitement XPR de Texas Instruments.

Sa lumière est produite par 4 diodes LED à savoir deux bleues, une rouge et une verte qui lui permettent de couvrir 100% des références de l'espace couleurs DCI-P3. Il supporte les sources HDR10/HLG (métadonnées statiques) et est compatible 3D. En fait, il peut même offrir un Gamut plus large avec l'option WCG (Wide Color Gamut) qui met en place un filtre de couleurs dans le chemin de lumière mais avec une perte de luminosité.

C'est aussi sur la partie dédiée aux jeux vidéos que l'on trouve la plupart des nouveautés car les modes images spécifiques à certaines catégories (RPG, FPS, SPG) s'enrichissent d'une variante spécifique aux jeux de courses (RCG) et d'une option Cross Hair qui fait apparaître une mire de visée à l'écran. Vous avez aussi à disposition une fonction « SettingXchange » qui vous permet d'échanger vos configurations d'image avec d'autres joueurs en réseaux.

Le suffixe « i » signifie qu'il est doté de fonctions smartTV mais grâce à un stick HDMI pour assurer une compatibilité totale avec Netflix et les autres programmes de streaming, il s'agit du modèle QS02 de la marque (AndroidTV avec certification Google). Ce dernier dispose d'un emplacement adapté sous la coque et il faut dévisser le couvercle supérieur pour y avoir accès.

Dommage que le HDR10+ ne soit pas prévu alors qu'il est présent sur le W4000i.

Au passage une autre évolution est noter, celle d'un tarif en hausse puisque le prix de lancement du X3100i devrait être de 2399€, soit 400€ de plus que celui du X3000i.

Tour physique

Le X3100i avec sa forme ne dénote pas dans le paysage des projecteurs DLP à focale classique citons les Formovie X5, JmGO N1 Ultra ou autre Dangbei Mars, tous représentants de la frange cubisme.

Son bloc optique avec zoom optique manuel (1.3X) offre un rapport de projection compris entre 1.15 et 1.5. Il est équipé d'un dispositif de déplacement vertical de type Lens-Shift avec une amplitude de 20%. Un système sonore treVolo de 2x5W prend en charge la restitution des bandes-son de vos films, séries et jeux préférés.

Les boutons de commande et la bague de mise au point/zoom manuels sont situés dans le sens de la projection sur le panneau latéral droit. Il possède un zoom optique de 1,3 (rapport de projection 1,15-1,50:1). En termes de distances de placement pour 2m50 de base, il faudra un recul minimum de 2m80 et maximum de 3m22

Attention malgré son format, le X3100i n'est pas un poids plume, ses dimensions sont de 272 × 197 × 259mm (L × H × P) pour un poids de 6,4 kg. A mes yeux, il a un avantage pratique sur tous les cubes Dangbei, Formovie et JmGO ou encore Optoma récemment testés. L'alimentation est interne, vous n'aurez donc qu'à trouver un câble électrique assez long pour le relier à une prise sans vous soucier de savoir comment positionner le bloc d'alimentation externe (dans le cas d'un montage au plafond par exemple).

Pour la connectique, on trouve deux prises HDMI (version 2.0b, HDCP 2.2) une eArc. La prise USB doit servir à connecter un disque dur ou une clé USB mais aucun média ne pourra être lu sans que soit connecté d'abord le dongle HDMI

La télécommande infra rouge, de couleur blanche, permet de piloter le projecteur et le dongle AndroïdTV. Elle bénéficie d'un rétro éclairage.

Menus

Je n'ai pas pris le temps d'installer le module QS02 pour juger des fonctions smartTV . En effet, il s'agit d'une option externe qui n'est pas propre au projecteur que je teste. Je ne les examine que quand il s'agit d'une option software réellement intégrée aux menus des appareils.

Les modes images SDR sont «bright , RPG, FPS, SPG, RCG, cinéma ainsi qu'une sélection utilisateur », à la détection d'un signal HDR/HLG, une nouvelle sélection apparaît «HDR10, HDR10 WCG, HDR10 RPG, HDR10 RPG WCG, HDR FPS, HDR SPG, HDR RCG »

Les outils de gestion des couleurs présent dans l'onglet "réglages couleur avancée" comprennent un CMS sur les 3 dimensions du Gamut, un réglage Gain et Bias de l'échelle de gris adossé à plusieurs sélections de température de couleurs, des valeurs prédéfinies de Gamma.

Concernant la puissance lumineuse, les LED peuvent fonctionner en mode "normal, économique, smartéco". L'option personnalisée présente sur le X3000i a disparu. Le mode «smartéco » est un dispositif de contraste dynamique qui adapte la luminosité au contenu de l'image.

A la détection d'un signal 4K, un nouvel ensemble de modes images HDR apparaît. Vous avez également accès à un réglage spécifique de luminosité appelée "luminosité HDR" avec 5 niveaux.

Pour agrandir le Gamut d’origine du X3100i, ses concepteurs ont placé un filtre dans le chemin de lumière. L’option qui y donne accès n’est accessible qu’après détection d’un signal à haute dynamique et il faut alors sélectionner le mode « HDR WCG » pour entendre le filtre se mettre en position.

Autre option intéressante pour éclaircir les sources HDR trop sombres : « détails adjustement », elle applique un niveau de Gamma spécifique pour éclaircir l'image. A l'origine conçue pour donner de la lisibilité dans les jeux trop sombres, elle fonctionne aussi pour les films et séries.

Le sous-menu "informations" donne le niveau de nits des sources 4K HDR. C'est pratique pour le Gamma EOTF.

Pour les jeux, 4 modes spécifiques ont été élaborés : "FPS, RPG, SPG et RCG". Je ne m'attarderai pas sur cette partie, ce n'est pas mon domaine à l'exception de la mesure de l'input lag.

Concernant son traitement vidéo, le X3100i ne dispose pas d'une option d'aide à la fluidité de type interpolation d'images.

Verdict technique

Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :

Mes oreilles et mon sonomètre me confirment que le X3100i est bien moins bruyant que son prédécesseur. Dans les deux modes « normal et smart économique », je mesure 37,2 dB à 50 cm de l'appareil et 36,3 dB en passant les LED en « économique ». Il y a du progrès et même si ce n'est pas le plus discret des projecteurs de la génération cube, ses ventilateurs ne viendront pas vous importuner.

Le système audio Trevolo m'est apparu plus agréable et plus convaincant mais là c'est l'oreille subjective qui parle car contrairement à la partie image, je ne dispose pas d'instruments de mesures objectifs.

Consommation électrique :

Le système à 4 LED de BenQ malgré sa puissance reste raisonnable dans ses besoins en énergie. 189W pour les modes « normal et smart économique » et 139W pour la version la plus basse « économique ». Tout ceci conjugué à une durée de vie allant de 20000H (normal et smart économique) à 30000 heures (économique).

Piqué et précision de l'image :

Petit rappel : malgré le label 4K placardé partout, la résolution native de la puce DMD 0,65 reste cantonnée à 1920 x 1080. C'est l'activation du traitement XPR de Texas Instruments qui va donner l'illusion d'une image 4K.

Concrètement, le XPR prend les informations 4K et les divise en 4 partitions de 2 millions de pixels chacune, afin que la puce DMD full HD puisse les lire. En jouant ces 4 morceaux individuels 60 fois chacun, soit un total de 240 fois en une seconde, elle arrive à faire tenir toutes les informations 4K dans seulement 2 millions de pixels.

Le module XPR, en parfaite communication avec la puce DMD, change en effet de position dans le pixel de sorte que durant ces 240Hz, il alterne dans quatre positions différentes, 60 fois dans chaque position. L'image que notre œil recevra en une seconde sera donc constituée de 60 images (60Hz) de ce "cycle de pixels" et recevra également chaque pixel dans quatre positions différentes.

Le quadruplement des pixels pour obtenir une résolution UHD à partir d'une puce Full HD est ainsi réalisé mais ces 8 millions de pixels n'existent pas en même temps sur notre écran car ils sont affichés avec un infime décalage entre eux, tellement léger et tellement rapide que notre œil ne peut pas le distinguer

Dans le cas du X3100i, j'ai choisi de désactiver et d'activer cette option sur une même scène d'un film 1080p, eh bien, vous pouvez voir que l'apport du traitement XPR sur ce type de sources reste à déterminer.

Mais plus sérieusement, je salue la présence d'une puce DMD 0,65 dans cet appareil car elle offre plusieurs avantages sur les versions 0,47. Le premier, c'est celui d'une plus grande précision avec des lettres et des chiffres plus précis sur mire 4K (voir ci-dessous).

Le second est celui d'un meilleur contraste natif. (Nous le verrons ensemble dans la partie « contraste et luminosité ») et enfin, c'est surtout la disparition quasi complète de cette bande grise qui entoure l'image utile dans les projecteurs à puce DMD 0,47.

Bref, un choix pertinent au profit de la qualité et de la précision de votre image.

Fluidité :

Avec un projecteur DLP, je suis un fervent partisan de l'usage et de l'abus de l'interpolation d'images pour effacer toute trace de judder mais dans le cas du X3100i , cette option n'existe pas (rappelez-vous je vous en ai parlé dans la partie « menus ».

Heureusement ce nouveau rejeton BenQ offre une fluidité plutôt bien gérée et avec niveau de judder réduit à un point qui ne me dérange plus. Là encore, c'est un des effets bénéfiques du choix d'une puce 0,65.

Input lag :

Avec mon module de mesures de l'input lag 4K Leo Bodnar, je relève un retard à l'affichage de 16,7 ms avec un signal UHD (3840x2160) à 60Hz. C'est très bon et conforme aux annonces du constructeur. A noter que le X3100i supporte les signaux 1080p à 120hz.

Sur la partie Gaming en revanche, je m'interroge sur l'absence de prises HDMI 2.1 et des fonctions ALLM ou VRR.

Overscan :

La recherche d'un éventuel rognage des bords de l'image par le traitement vidéo interne au projecteur s'est révélée vaine, tout ce que vous devez voir à l'écran y est bien sauf le cadre gris qui était présent sur le puce DMD 0,47 mais ça, je vous l'ai déjà dit dans les avantages de l'utilisation d'une version 0,65.

Colorimétrie et Gamma :

Sans le filtre WCG, l'espace couleurs du X3100i couvre 86,4% des références DCI-P3 et est donc plus large que le Gamut rec.709 (117%). Avec le filtre, les promesses du constructeur d'un DCI-P3 à 100% sont dépassées puisque je mesure 118,5% de ce container.

En sortie de boîte, je ne retrouve pas la précision habituelle chez BenQ qu'on peut obtenir avec certaines références home cinéma. Tout ceci est trop froid avec des températures de couleurs qui tournent autour de 7500K et des écarts deltaE de presque 8.

J'ai appliqué un calibrage aux normes de la Professionnal Video Alliance (PVA) dont je fais partie, en recherchant des écarts deltaE inférieurs à 2 pour l'échelle de gris et le color checker et avec un Gamma de 2.4 pour les conditions de ma salle dédiée (murs et plafond sombres sans reflet parasite).

Avec les réglages de l’échelle de gris sur 2 points et le CMS sur les 3 dimensions du Gamut (teinte, saturation, luminosité), j'ai atteint les objectifs visés en réduisant drastiquement les écarts deltaE. Je précise que pour arriver à ce niveau, les options du X3100i interagissent finement et précisément avec les commandes. Ça a l'air logique mais je peux vous assurer que ce n'est pas souvent le cas après plusieurs centaines de calibrages de projecteurs de toutes marques à mon actif. Bref, calibrer ce X3100i a été un jeu d'enfant.

Je vous laisse découvrir le tableau comparatif (cliquez à droite pour agrandir l'image) avant et après pour constater que l'écart deltaE pour l'échelle de gris est réduit à 1.2 et à 0.9 pour le color checker. Avec cette précision, vous êtes assurés de voir votre film en respectant le travail du directeur de la photographie et l'intention artistique du réalisateur.

Gestion HDR :

Si le X3100i ne dispose pas de gestion dynamique des métadonnées HDR10/HLG, il détecte toutefois le bon niveau d'encodage au lancement et vient souvent se placer dans le niveau correct d'EOTF (Gamma HDR). Si d'aventure il devait y avoir des erreurs, vous pouvez rectifier manuellement le tir avec le réglage de luminosité HDR disponible, ou encore en cas de noirs bouchés, utiliser l'option « détails adjustments ».

Fidèle à mon habitude, j'ai vérifié à quel niveau d'encodage le X3100i rendait l'âme sur la scène des chevaux dans la neige, eh bien, c'est à partir de 4000 nits qu'on ne distingue plus les détails (clipping). Pour les encodages 600, 1000 et 2000 nits c'était bon.

Contraste et luminosité :

Le constructeur promet une luminosité en progrès par rapport au X3000i à 3300 lumens. J'ai relevé un maximum de 3009 lumens dans le mode « Bright » mais avec un écart deltaE de 47,78 donc une colorimétrie totalement hors des clous.

En passant dans les modes jeux, il reste à pleine puissance de LED 1750 lumens et 1361 lumens après calibrage.

Dans le mode économique, il restera 1099 lumens. J'ai placé dans le tableau récapitulatif ci-dessous les tailles d'images maximum recommandées en fonction des choix de puissance lumineuse post calibrage.

L'activation du filtre de couleurs entraîne une chute de lumière de près de 30%, je conseille de ne pas l'utiliser car le Gamut d'origine du X3100i est déjà plus large que celui des références rec.709. Vous bénéficierez ainsi de couleurs plus fortes sans sacrifier la luminosité.

Le X3100i semble au final moins lumineux que son prédécesseur mais je présume que cela est lié à une consommation électrique moins élevée pour obtenir un bruit de fonctionnement plus discret.

Le contraste natif (FOFO) de ce modèle tourne autour de 900:1, le passage en mode smart éco permet de l'augmenter aux alentours de 1600:1. J'ai mesuré l'Ansi à 86:1.

Les chiffres de contraste natif paraissent moyens voire faibles mais n'oubliez pas que le contraste natif d'un Xgimi Horizon 4K ou Ultra tourne autour des 500:1. Avec le X3100i, le gain est assuré par la plus grande puce DMD. A l'heure actuelle et au regard des performances ou plutôt des contre- performances des concurrents à LED, on peut considérer que le X3100i est plutôt dans le haut du tableau.

Avis subjectif

Dans le cadre de la formation PVA, on apprend que les courbes des mesures peuvent être les plus belles possibles, ce qui compte au final c'est l'image ! Cela impose après chaque calibrage de vérifier la justesse et la précision du travail accompli avec de vraies images de référence. C'est aussi cet esprit qui anime la partie « avis subjectif » des bancs d'essais de mondoprojos.

Au delà des chiffres, des tableaux récapitulatifs et des diagrammes, ce qui compte c'est l'émotion produite par l'image et elle, je ne suis pas en mesure de la quantifier, je peux simplement essayer par mes mots de vous faire partager l'émotion visuelle du moment. Elle est bien au rendez-vous avec le X3100i. Je m'attendais à un énième test ennuyeux d'un projecteur Gaming boosté à la luminosité, avec un contraste faiblard et une colorimétrie à l'ouest, eh bien, je me trompais. Le bougre conserve une âme cinéma et peut tout à fait ravir les adeptes de Warcraft, Call of duty comme ceux de Game of Thrones, Terminator ou Alien.

J'ai donc sorti mes extraits sombres de Gladiator pour juger de ses capacités dans les scènes nocturnes sous les tentes du camp de César éclairées aux bougies à huile. Ce modèle à LED arrive à restituer des noirs avec de la densité et des détails. N'hésitez à vous servir de la gestion dynamique du contraste dont l'action reste discrète.

Le piqué est tellement bon (ainsi que le traitement vidéo) qu'en matière de précision d'image, il est compliqué de faire la différence entre une source SDR et 4K. En revanche, l'activation HDR entraînera un gain palpable sur la puissance de couleurs et du contraste.

Et que dire de cette superbe colorimétrie avec des tons chair admirablement précis. Mais pour aboutir à ce niveau, il faudra passer par la case calibrage. Je parsème cette partie de quelques images projetées par le BenQ X3100i à partir d'extraits de Gladiator et James Bond spectre 4K HDR et Brooklyn Affairs 1080p SDR.

Conclusion

Si certains d'entre vous attendaient un test des fonctions Gaming du X3100i, je suis navré de les décevoir mais ils vous reste la solution de m'offrir une des dernières PS5 ou XBOX et je promets que je me ferai violence pour ajouter cette partie !

Revenons à l’essence même de mondoprojos et à l'évaluation d'un projecteur sur ses capacités à délivrer une belle et grande image pour vos films et vos séries, eh bien, malgré son camouflage jeux vidéos, le X3100i est une option à ne pas négliger si vous recherchez un projecteur de qualité à focale classique à moins de 2500€.

Grâce à des options de réglages de l'image très précises, j'ai pu le calibrer à la perfection. Cette colorimétrie idéale associée à une superbe dynamique (rapport contraste luminosité) et à une grande précision, ouvre la porte au panthéon des meilleurs projecteurs sélectionnés par mondoprojos par l'attribution d'un Gold Award.

Le X3100i est non seulement une belle améliorations du X3000i mais surtout il comble toutes les attentes déçues d'un Xgimi Horizon Ultra avec sa source lumineuse « innovante » LED/laser.

J'ai apprécié :

• La luminosité,
• La colorimétrie après calibrage,
• Les options qui permettent un calibrage hyper précis de l'image,
• Le Lens-shift malgré son peu d'amplitude,
• La fluidité,
• Le contraste,
• La gestion HDR,
• L'input lag,
• Un bruit de fonctionnement plus discret que le modèle précédent,
• L'alimentation intégrée.

Je regrette :

• L'absence de gestion HDR10+,
• Une approche pure Gaming alors que ce modèle est aussi un bon choix home cinéma.

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