Test Hisense C2 Ultra : Le projecteur TriChroma 4K avec design Lifestyle

Encore une belle exclusivité pour le blog et vous, chers lecteurs, avec le premier test en ligne du tout nouveau Hisense C2 Ultra, le nouveau projecteur de la marque. Il s'agit d'un modèle de la catégorie Lifestyle conçu pour s'intégrer harmonieusement dans les environnements domestiques modernes, en alliant performances de projection et design esthétique. Contrairement aux projecteurs traditionnels, souvent plus encombrants et techniques, les projecteurs Lifestyle adoptent des formes plus compactes et élégantes, souvent cubiques ou minimalistes, pour se fondre dans le décor de manière discrète. La nouvelle tendance vise à les fixer sur des dispositifs de type balancelle (c'est le cas du C2 Ultra) qui reposent sur un pied circulaire intégrant un caisson de basses.

Le C2 Ultra est le sommet d'une gamme de trois projecteurs C2 qui viennent succéder au cube C1. Il ne sera disponible qu'à la fin de cette année, mais c'est au cœur de l'été que j'ai déjà pu procéder à son examen et à toutes mes mesures. Voici donc le verdict de mondoprojos sur l'Hisense C2 Ultra.

De quoi s'agit-il ?

Le projecteur Hisense C2 Ultra TriChroma se distingue par son pied ajustable offrant une rotation à 360° et une inclinaison vers l’avant ou l’arrière, facilitant son placement dans n’importe quel espace. La correction automatique de trapèze et l’autofocus garantissent une image parfaitement alignée, quelle que soit la position du projecteur.
La technologie TriChroma, qui repose sur une source lumineuse triple laser RVB, assure une précision colorimétrique avec une couverture à 110 % du gamut Rec.2020. Le traitement d’image est optimisé par l’intelligence artificielle et complété par des technologies comme la compensation de mouvement MEMC, garantissant des images fluides et détaillées même dans les scènes rapides.

Le projecteur utilise une puce DLP TI 0,47’’ et la technologie XPR4 pour afficher une image 4K, malgré une résolution native de 1920 x 1080 pixels. La luminosité de 3 000 lumens et un contraste natif de 2000:1, combinés à la compatibilité avec les formats HDR Dolby Vision, HDR10, HDR10+ et HLG, assurent un support de tous les programmes actuels.
Il bénéficie d'un zoom optique, permettant d'ajuster la taille de l'image sans perte de résolution, évitant ainsi de devoir déplacer le projecteur.
Le C2 Ultra est certifié Xbox et IMAX Enhanced, offrant une expérience visuelle et sonore immersive adaptée aux contenus IMAX. Le partenariat avec Xbox souligne que les vidéoprojecteurs peuvent aussi avoir des fonctions gaming. Hisense annonce un input lag de seulement 12 ms, garantissant une réactivité optimale pour les jeux vidéo. Enfin, le C2 Ultra est 3D Ready avec lunettes DLP-Link à acquérir en option.
Le C2 Ultra sera commercialisé au mois de novembre 2024 au prix conseillé de 3299 €.

Examen de l'appareil

L'ensemble projecteur et piédestal pèse un poids total de 6,3 kg. Le projecteur présente les dimensions suivantes : 247 x 247 x 286 mm. Son bloc optique motorisé offre un rapport de projection avec zoom optique compris entre 0,9 et 1,5:1.

On ne peut pas utiliser le projecteur sans son pied, car la prise d'alimentation en électricité y est incluse.

Le Hisense C2 Ultra propose une section sonore signée JBL de 2 x 10 W + 1 subwoofer de 20 W, apportant une expérience audio immersive. Il est également équipé de deux ports HDMI 2.1 avec eARC, deux ports USB 3.0, une sortie optique, un port Ethernet, ainsi que des options de connectivité Wi-Fi et Bluetooth. Le système Smart TV Vidaa, couplé à un processeur Mediatek MT9669, permet un accès rapide aux services de streaming, et les assistants vocaux Alexa et Google Assistant facilitent la navigation.

La télécommande, qui a le bon goût de fonctionner en Bluetooth (pas la peine de viser un capteur), est grande et longue. En revanche, ce n'est pas le même modèle que celle du PX3 Pro qui, elle, était équipée, en complément d’une batterie intégrée rechargeable via une prise USB-C, d’un capteur solaire ! Des touches d’accès direct à Netflix, Deezer, Prime Video, YouTube, KiD et Disney+ sont présentes.

Pour le dispositif de balancelle, il peut être assimilé à un énorme Lens-shift qui aide à positionner correctement l'image dans le cadre de l'écran. Cependant, si vous en abusez, il faudra utiliser la correction de trapèze électronique, ce qui est à éviter pour conserver toute la résolution de l'image.

Menus

L’interface propriétaire Vidaa U7.6 est commune aux téléviseurs de la marque. Elle offre un magasin d’applications dédiées et de nombreuses options et chaînes de streaming déjà installées. Le choix des sources permet d’avoir accès à l’excellent lecteur médias intégré dès que vous connectez une clé USB ou un disque dur au C2 Ultra. Pour les fonctions intelligentes, tout y est.

Le projecteur dispose de tous les outils et options qu’attendent les calibreurs professionnels et amateurs pour corriger les couleurs et les faire correspondre à la volonté du réalisateur du film et à ce qu’il a demandé à son directeur de la photographie.
En sortie de boîte, les options proposées pour les signaux SDR sont : « standard, filmmaker, cinéma jour, cinéma nuit, dynamique, sport ». Elles sont ensuite déclinées en modes dédiés pour les sources HDR et HDR10+, et réduites pour les programmes Dolby Vision.
La plupart des modes sont entièrement éditables et il est possible de demander au projecteur d’appliquer les corrections à un seul mode ou à tous.

Hisense met à disposition de l'utilisateur un réglage 2 ou 20 points de l’échelle de gris, des températures de couleurs prédéfinies, des niveaux de Gamma étalonnés en usine mais aussi, et c’est plus rare actuellement, un éditeur de Gamma. La gestion du laser est fine, sur une échelle de 1 à 10, et on dispose aussi de deux modes d’accroissement de la luminosité.
Le choix du Gamut est laissé à l’utilisateur (rec.709, DCI-P3, rec.2020) ou automatisé. Le C2 Ultra offre aussi un CMS complet sur les trois dimensions du Gamut (teinte, luminosité et saturation) avec, en complément, un réglage dédié des tons chair. Les différents menus de réglages peuvent être déplacés en haut ou en bas de l’image pour ne pas interférer dans le champ de mesures de la sonde. C’est un excellent point et cela montre que les concepteurs de ce modèle ont pensé à tout !

Enfin, il faut bien sûr souligner la présence d’un mode d’interpolation d’images sur sources SDR et HDR, ainsi qu’une gestion dynamique du contraste sur trois niveaux de fonctionnement (bas, moyen et haut).

Verdict technique

Bruit de fonctionnement :

Projecteur éteint, la mesure du bruit résiduel dans ma pièce de test s'élève à 34,3 dB. Une fois la source triple laser active, le bruit de refroidissement de l'appareil est de 35,9 dB. Une différence de 1,6 dB, très facile à supporter, qui indique que le C2 Ultra est un appareil bien discret.

Le système sonore JBL intégré est impressionnant par sa dynamique et sa précision, grâce à la présence du caisson de basses dans le pied du support balancelle. Vous pouvez aisément vous passer d'un système externe.

Consommation électrique :

Je relève un maximum de 128,2 W, ce qui est très surprenant lorsqu'on sait que la luminosité réelle de ce projecteur atteint un maximum de 2891 lumens (voir partie contraste et luminosité).

Piqué et précision d'image :

Je dois préciser qu'en raison de la dérive rouge qui affecte les tentatives de photographie de l'image d'un projecteur triple laser pur comme le C2 Ultra, il y aura peu d'images d'illustration, car elles induiraient le lecteur en erreur.
L'Hisense C2 Ultra, équipé d'une puce DMD de 0,47", utilise la technologie DLP pour simuler une résolution 4K à partir d'une image native en Full HD. Bien que cette approche puisse susciter des interrogations quant à la fidélité de l’image, force est de constater que le C2 Ultra s'en sort admirablement bien en termes de piqué et de précision.
Lorsque l'optique est utilisée sans correction de trapèze, le projecteur délivre une image d'une netteté remarquable, sans artefacts ni distorsions visibles. Le niveau de détail est impressionnant, même dans les scènes les plus complexes. Les lignes sont parfaitement nettes, et l'absence d'aberrations chromatiques contribue à une expérience visuelle sans compromis.
Ce niveau de précision fait honneur à la résolution 4K simulée, rendant les textures et les détails extrêmement fins perceptibles, notamment dans des scènes riches en nuances visuelles comme celles des films en HDR. L'Hisense C2 Ultra prouve qu'une puce DMD plus petite ne signifie pas pour autant une perte de qualité dans le rendu final.

Fluidité :

L'Hisense C2 Ultra excelle également en matière de fluidité, grâce à la présence d'une option d'interpolation d'images MEMC (Motion Estimation, Motion Compensation). Cette technologie, souvent réservée aux projecteurs haut de gamme, parvient à effacer presque entièrement toute trace de judder, ces saccades indésirables qui peuvent altérer le plaisir visuel, notamment dans les scènes d'action rapides ou les panoramiques.
Ce qui distingue particulièrement le C2 Ultra, c’est la finesse de son réglage MEMC. L'utilisateur peut ajuster précisément le niveau de fluidité pour trouver l'équilibre parfait entre un rendu naturel de l’image et une fluidité accrue, sans pour autant tomber dans l’effet "caméscope" tant décrié. Cela permet au projecteur de s'adapter à une grande variété de contenus, qu'il s'agisse de films cinématographiques ou de sports.
Cette maîtrise de la fluidité contribue grandement à la qualité globale du C2 Ultra, offrant une expérience de visionnage fluide et sans compromis.

Speckle laser :

Le projecteur se distingue également par l'absence de speckle laser, un phénomène souvent rencontré sur les projecteurs à source laser. Mais qu'est-ce que le speckle exactement ? Il s'agit d'une sorte de grain ou de scintillement visible sur l'image, causé par l'interférence des ondes lumineuses laser. Ce phénomène peut perturber la netteté et l'homogénéité de l’image, en particulier sur des surfaces uniformes ou dans des scènes très claires.
Cependant, sur le C2 Ultra, aucun effet de speckle n’est perceptible. Que ce soit lors du visionnage de films en HDR ou de contenus très lumineux, le projecteur délivre une image parfaitement lisse, sans le moindre scintillement. Cette absence contribue directement à la pureté et à la clarté de l’image, garantissant une expérience visuelle sans distractions.

Overscan et bordure grise typique de la puce DMD 0,47 :

L'Hisense C2 Ultra évite tout problème d'overscan, c'est-à-dire qu'il n'applique aucun recadrage (cropping) via son traitement vidéo. Cela signifie que l'intégralité de l'image source est projetée sans perte de contenu sur les bords, un atout indéniable pour ceux qui cherchent à préserver chaque détail de l’image d’origine.
Cependant, un phénomène lié à l’utilisation de la puce DMD 0,47" mérite d’être mentionné : une bande lumineuse grise, d’environ 2 cm de large, entoure l’image projetée. Cette bande est causée par les micro-miroirs inactifs de la puce, un défaut courant sur ce type de technologie DLP. Bien qu'elle ne soit pas particulièrement gênante dans les scènes sombres ou lors d’un visionnage dans une salle bien optimisée, elle peut être plus visible.
Cela dit, cette bande grise n’a aucun impact direct sur la qualité de l’image projetée ni sur la netteté des détails, mais elle peut légèrement affecter l'immersion dans certains environnements de projection. Il est donc important d’en être conscient, surtout si vous recherchez une installation au rendu visuel totalement épuré.

Colorimétrie et Gamma :

Le C2 Ultra parvient à couvrir 96,26 % des références du Gamut BT.2020 (70 % des couleurs que l'œil humain est capable de percevoir). Ce ne sont pas les 110 % promis par le constructeur, mais c'est déjà excellent, surtout que ce résultat est obtenu sans filtre, donc sans perte de luminosité. Rares sont les programmes encodés avec ce Gamut ; le DCI-P3 reste majoritaire chez les éditeurs, et pour ce Gamut, on atteint 99,59 %. Les couleurs sont ainsi puissantes et démontrent bien tout l’intérêt de mettre en œuvre une architecture à triple laser.

En sortie de boîte, aucun des modes usine ne m'a entièrement satisfait. Pour les sources SDR, l’objectif est de se rapprocher au maximum de 6500 K avec un écart deltaE inférieur à 3 et un Gamma de 2.2 ou 2.4, en fonction du traitement de la pièce de projection. Les deux modes images qui s’en rapprochent le plus sont « Filmmaker » et « Cinéma jour », mais avec une température de couleurs trop froide (plus de 7000 K pour les deux).

En ayant pris soin de réaliser un profil préalable avec mon spectrophotomètre de référence, pour l'appliquer à mon colorimètre Klein K10A, j'ai pu ramener la colorimétrie aux références de la Professional Video Alliance, dont je suis calibreur certifié.

La température des couleurs a été ajustée à 6451 K, avec un écart deltaE réduit à 1, un Gamma de 2,19 et un Color checker avec un écart deltaE moyen de 0,7. C'est d'une précision chirurgicale et la garantie de pouvoir visionner mes films et séries dans les meilleures conditions, sans avoir à revenir sans cesse vers la télécommande, mais surtout avec un respect fidèle du travail du directeur de la photographie et des intentions du réalisateur de l'œuvre projetée.

Gestion HDR :

Le Hisense C2 Ultra embarque un Dynamic Tone Mapping (DTM) intégré, qui joue un rôle clé dans la gestion des contenus HDR. Ce DTM détecte automatiquement le bon niveau de contraste et de luminosité à appliquer pour optimiser l'image HDR10, garantissant ainsi une expérience visuelle améliorée, avec des noirs plus profonds et des détails mieux mis en valeur dans les hautes lumières. Cependant, pour tirer pleinement parti de cette fonctionnalité, il est essentiel de laisser l'option de contraste dynamique activée.

Cela dit, malgré cette gestion automatisée du contraste, un calibrage s’avère nécessaire pour obtenir des résultats optimaux. En effet, les paramètres de saturation des couleurs et de température nécessitent des ajustements précis à l’aide d’instruments de mesure adaptés. Sans ces corrections, l’image risque de présenter des déviations notables, particulièrement dans les tons de couleur et la balance des blancs.

En ce qui concerne la gestion du Dolby Vision (DV), le C2 Ultra offre une bonne prise en charge, avec un traitement efficace et automatisé des métadonnées dynamiques, permettant une reproduction fidèle et harmonieuse des contenus DV. Cependant, pour les sources HDR10+, j’ai constaté un problème récurrent de clipping, où certaines parties de l’image perdent des détails dans les hautes lumières. Ce défaut rend l’expérience HDR10+ moins convaincante, nécessitant potentiellement une attention particulière lors du visionnage de ces contenus.

Contraste et luminosité :

En termes de luminosité, le Hisense C2 Ultra se montre à la hauteur des promesses du constructeur. Lors de mes tests, j’ai mesuré un maximum de 2891 lumens, ce qui est très proche des 3000 lumens annoncés. Cependant, après calibration, la luminosité chute à 1564 lumens, un niveau qui reste largement suffisant pour éclairer de grandes bases d’image. En SDR, ce projecteur peut aisément illuminer une base d’image de 4 mètres au format 16/9 tout en conservant une luminance confortable de 16 fL. Pour les contenus HDR, il peut gérer une base de 3,15 mètres avec une luminance de 26 fL, ce qui en fait un excellent choix pour les configurations avec de très grandes surfaces de projection.

Un autre point fort du C2 Ultra est la gestion fine de la puissance de son laser, qui permet d’ajuster précisément la luminosité en fonction de la taille de l'image projetée. Cette flexibilité est un atout non négligeable pour optimiser les performances visuelles selon l'environnement et les conditions de projection.

Cependant, en ce qui concerne le contraste, une légère déception est à signaler. Le rapport de contraste natif post-calibrage reste à 1000:1, sans progrès notable par rapport au modèle précédent, le C1. En activant le contraste dynamique, le rapport grimpe au-delà de 2000:1, mais cela ne compense pas le manque d'un véritable contraste natif élevé. En mode HDR, avec le contraste dynamique actif, j’ai mesuré un rapport de 2804:1.

Enfin, le niveau de noir natif mesuré à 0,19 cd/m² est bien loin des meilleurs projecteurs à triple laser ALPD, qui peuvent atteindre des valeurs aussi basses que 0,045 cd/m². Cela signifie que, si le C2 Ultra gère bien les grandes images lumineuses, il reste en retrait lorsqu’il s’agit de restituer des noirs profonds et des détails dans les zones sombres.

Avis subjectif

Dès les premières minutes d’utilisation du Hisense C2 Ultra, j’ai été frappé par la précision de l’image. Sur des extraits comme la scène sombre de la prise de pouvoir de Paul dans Dune 2 (1080p SDR), je pouvais discerner chaque détail dans l’obscurité, des visages de la foule rassemblée aux mouvements subtils des capes dans le vent. Cette scène est souvent un test difficile pour les projecteurs, qui peinent à rendre justice aux ombres tout en maintenant une certaine clarté. Ici, le C2 Ultra a su garder une image limpide, avec une fluidité remarquable, même dans les transitions rapides. Aucun flou, aucune rémanence : tout semblait couler de manière naturelle.

En termes de fluidité, le projecteur m’a vraiment impressionné. Lors de la bataille d’ouverture dans les bois sombres de Gladiator (4K HDR), là où tant d’autres projecteurs pourraient souffrir de saccades ou de micro-ralentissements dans les mouvements de caméra, le MEMC du Hisense C2 Ultra a pris les choses en main avec une aisance incroyable. Chaque coup d’épée, chaque galop de cheval, était restitué avec une continuité qui m’a littéralement plongé dans l’action. Cette fluidité est essentielle dans un film comme Gladiator, où les scènes d’action sont nombreuses et rythmées par des mouvements de caméra rapides. Cette option d'interpolation d'images a vraiment joué son rôle pour maintenir cette dynamique visuelle sans la moindre perte de qualité.

Mais ce qui m’a probablement le plus marqué, ce sont les couleurs. Avec sa technologie TriChroma, le C2 Ultra délivre des couleurs qui semblent littéralement exploser de l’écran. Dans Dune 2, les teintes saturées des costumes et les nuances subtiles du ciel désertique étaient absolument saisissantes. Les tons rouges et dorés, souvent difficiles à maîtriser, étaient parfaitement calibrés et restaient toujours justes, jamais exagérés.

Un autre excellent exemple est la scène de la bataille de chars dans Fury (4K HDR), à la fois en intérieur et en extérieur. Le mélange des teintes métalliques des véhicules, des éclats de feu et des explosions, tout en contraste avec les visages fatigués des soldats, ressortait avec brio. Même en plein jour, avec les jeux d’ombres et de lumière traversant l’habitacle des chars, les couleurs restaient dynamiques, mais toujours réalistes. J’ai pu pleinement apprécier la richesse chromatique du projecteur sur cette scène complexe, un test redoutable pour les nuances de gris et de verts ternes que l’on retrouve souvent dans les scènes de guerre.

Malgré toutes ces qualités, il faut reconnaître que le contraste du C2 Ultra n’atteint pas tout à fait le niveau des meilleurs projecteurs UST, comme le PX3 Pro ou le Formovie Theater. En comparaison, j’ai remarqué que dans les scènes extrêmement sombres ou très contrastées, le noir manquait parfois de profondeur. Dans Fury, par exemple, pendant certaines séquences en intérieur de nuit, j’ai ressenti un léger manque de densité dans les noirs, qui apparaissaient parfois un peu plus gris que je ne l’aurais souhaité. Ce n’est pas flagrant, mais pour ceux qui ont l’œil pour ce genre de détails, cela peut parfois faire la différence dans l’expérience immersive. Cela dit, cette lacune en contraste est compensée par une clarté générale de l’image qui reste impressionnante et par la luminosité suffisante du projecteur pour la plupart des environnements.

Conclusion

Le C2 Ultra conserve l'excellente base du C1 et y ajoute le pied balancelle Subwoofer ainsi que le zoom optique qui faisait défaut au premier opus. La luminosité a bien progressé et les promesses du constructeur dans ce domaine sont tenues. Pour le contraste, je ne note aucune amélioration par rapport au C1. Seule l'activation de la gestion dynamique du laser permet d'augmenter cette valeur, mais cela n'équivaut pas à toute la force d'un contraste natif. En revanche, il est impératif de l'utiliser sur les sources HDR, car il fonctionne à la manière d'un DTM, en positionnant correctement le bon niveau EOTF.

Le gros point fort du C2 Ultra reste cependant la gestion des couleurs et ses capacités à être parfaitement calibré. Vous pouvez mettre ce projecteur TriChroma face à tous les gros modèles Epson, JVC ou Sony à plus de 10 000 € : aucun n'est capable (et de loin) de délivrer un Gamut couvrant presque 100 % des références BT.2020, et cela sans filtre, donc sans aucune perte de luminosité. Reste à améliorer le contraste et ces "monstres" hors de prix risquent de prendre la poussière.

Il semble donc que les ingénieurs d'Hisense aient mis de la potion "home cinéma" dans leurs gourdes, car d'une génération à l'autre, les progrès sont visibles et récompensés. Face aux améliorations réalisées, je ne peux que réitérer mon enthousiasme avec la délivrance d'un double Gold Award pour ce modèle.

J'ai apprécié :

• La luminosité en progrès
• La discrétion de fonctionnement
• Le zoom optique
• Le système sonore avec caisson de basses
• Les fonctions SmartTV complètes
• La colorimétrie post-calibrage
• Les menus hyper complets et pratiques
• La précision
• La fluidité
• La gestion HDR et Dolby Vision (je suis moins enthousiasmé par l'HDR10+)

Je regrette :

• Un contraste qui stagne

HISENSE C2 ULTRA REVIEW

Once again, we’re offering an exclusive for the blog and for you, dear readers, with the first online review of the brand new Hisense C2 Ultra projector. This is a model in the Lifestyle category, designed to integrate harmoniously into modern home environments by combining projection performance with aesthetic design. Unlike traditional projectors, which are often bulkier and more technical, Lifestyle projectors adopt more compact and elegant shapes, often cubic or minimalist, to blend discreetly into the decor. The latest trend is to mount them on swing-like stands (which is the case with the C2 Ultra), resting on a circular base that integrates a subwoofer.

The C2 Ultra is the top model in a range of three C2 projectors that succeed the cube-shaped C1. It won’t be available until the end of this year, but I was able to review it and conduct all my measurements during the summer. Here’s the verdict from mondoprojos on the Hisense C2 Ultra.

What is it ?

The Hisense C2 Ultra TriChroma projector stands out with its adjustable stand offering 360° rotation and forward or backward tilt, making it easy to place in any space. Automatic keystone correction and autofocus ensure a perfectly aligned image, regardless of the projector’s position.

The TriChroma technology, which uses a triple RGB laser light source, ensures color accuracy with 110% coverage of the Rec.2020 gamut. Image processing is AI-optimized and complemented by technologies such as MEMC motion compensation, ensuring smooth and detailed images even in fast-paced scenes.
The projector uses a DLP TI 0.47” chip and XPR4 technology to display a 4K image despite a native resolution of 1920 x 1080 pixels. The brightness of 3,000 lumens and a native contrast ratio of 2000:1, combined with compatibility with HDR formats like Dolby Vision, HDR10, HDR10+, and HLG, support all current programs.
It features an optical zoom, allowing you to adjust the image size without losing resolution, avoiding the need to move the projector.
The C2 Ultra is Xbox-certified and IMAX Enhanced, providing an immersive visual and sound experience suitable for IMAX content. The partnership with Xbox highlights that projectors can also serve gaming functions. Hisense claims an input lag of only 12 ms, ensuring optimal responsiveness for video games. Finally, the C2 Ultra is 3D Ready, with optional DLP-Link glasses.
The C2 Ultra will be available in November 2024 at a recommended price of €3,299.

Device review

The projector and stand together weigh a total of 6.3 kg. The projector has the following dimensions: 247 x 247 x 286 mm. Its motorized optical block offers a projection ratio with an optical zoom range of 0.9 to 1.5:1.

The projector cannot be used without its stand, as the power supply is integrated into it.

The Hisense C2 Ultra features a JBL audio section with 2 x 10 W + 1 20 W subwoofer, providing an immersive audio experience. It is also equipped with two HDMI 2.1 ports with eARC, two USB 3.0 ports, an optical output, an Ethernet port, as well as Wi-Fi and Bluetooth connectivity options. The Vidaa Smart TV system, paired with a Mediatek MT9669 processor, allows quick access to streaming services, and Alexa and Google Assistant voice assistants make navigation easier.

The remote control, which conveniently works via Bluetooth (no need to aim at a sensor), is large and long. However, it is not the same model as the PX3 Pro, which came with a solar sensor and USB-C charging! Direct access buttons for Netflix, Deezer, Prime Video, YouTube, KiD, and Disney+ are available.

As for the swing mechanism, it can be likened to a large lens-shift that helps position the image correctly on the screen. However, if overused, you’ll need to activate electronic keystone correction, which is best avoided to preserve the full resolution of the image.

Menus

The proprietary Vidaa U7.6 interface is shared with the brand’s TVs. It offers a dedicated app store and many pre-installed options and streaming channels. The source selection allows access to the excellent integrated media player as soon as you connect a USB stick or hard drive to the C2 Ultra. For smart functions, everything you need is available.

The projector includes all the tools and options that professional and amateur calibrators expect to correct colors and match them to the filmmaker's intent and the instructions given to the director of photography.

Out of the box, the options provided for SDR signals are: "standard, filmmaker, daytime cinema, nighttime cinema, dynamic, sport." These are then broken down into dedicated modes for HDR and HDR10+ sources and reduced for Dolby Vision programs.

Most modes are fully editable, and you can ask the projector to apply corrections to a single mode or all of them.
Hisense offers a 2- or 20-point grayscale adjustment, pre-defined color temperatures, factory-calibrated Gamma levels, and, more rarely these days, a Gamma editor. The laser management is fine-tuned with a 1 to 10 scale, and there are two modes for increasing brightness.
The Gamut selection is left to the user (rec.709, DCI-P3, rec.2020) or automated. The C2 Ultra also offers a full CMS across the three dimensions of the Gamut (hue, brightness, and saturation), along with a dedicated skin tone adjustment. The various adjustment menus can be moved to the top or bottom of the image so as not to interfere with the measurement field of the sensor. This is a great feature and shows that the designers of this model thought of everything !

Finally, it’s worth highlighting the presence of a motion interpolation mode for SDR and HDR sources, as well as dynamic contrast management with three operating levels (low, medium, and high).

Technical Verdict

Operating noise :

With the projector turned off, the residual noise in my test room is measured at 34.3 dB. Once the triple laser source is active, the cooling noise of the device reaches 35.9 dB. A difference of 1.6 dB is very easy to tolerate and indicates that the C2 Ultra is a very quiet device.

The integrated JBL sound system is impressive in terms of dynamics and precision, thanks to the subwoofer built into the swing stand. You can easily do without an external sound system.

Power consumption :

I measured a maximum power consumption of 128.2 W, which is very surprising considering the actual brightness of this projector reaches a maximum of 2891 lumens (see the contrast and brightness section).

Sharpness and image precision :

It’s worth noting that due to the red tint that affects attempts to photograph the image from a pure triple-laser projector like the C2 Ultra, there will be few illustrative images, as they would mislead the reader.
The Hisense C2 Ultra, equipped with a 0.47" DMD chip, uses DLP technology to simulate a 4K resolution from a native Full HD image. While this approach may raise questions about image fidelity, it’s clear that the C2 Ultra excels in terms of sharpness and precision.
When the optics are used without keystone correction, the projector delivers a remarkably sharp image, free of artifacts or visible distortions. The level of detail is impressive, even in the most complex scenes. Lines are perfectly crisp, and the absence of chromatic aberrations contributes to a flawless visual experience.
This level of precision honors the simulated 4K resolution, making textures and fine details extremely perceptible, especially in visually nuanced scenes like HDR films. The Hisense C2 Ultra proves that a smaller DMD chip doesn’t necessarily mean a loss of image quality.

Smoothness :

The Hisense C2 Ultra also excels in smoothness, thanks to the presence of a MEMC (Motion Estimation, Motion Compensation) image interpolation option. This technology, often reserved for high-end projectors, nearly eliminates all traces of judder, those undesirable jerks that can detract from the viewing experience, particularly in fast-action scenes or camera pans.
What really sets the C2 Ultra apart is the fine-tuning of its MEMC setting. Users can precisely adjust the level of smoothness to find the perfect balance between a natural image and enhanced fluidity, without falling into the much-maligned "soap opera effect." This allows the projector to adapt to a wide variety of content, from cinematic films to sports.
This mastery of smoothness greatly contributes to the overall quality of the C2 Ultra, delivering a fluid and uncompromised viewing experience.

Laser Speckle :

The Hisense C2 Ultra also stands out by the absence of laser speckle, a phenomenon often encountered on laser-source projectors. But what exactly is speckle? It’s a kind of grain or visible flickering on the image, caused by the interference of laser light waves. This phenomenon can affect the sharpness and homogeneity of the image, particularly on uniform surfaces or in very bright scenes.
However, on the C2 Ultra, no speckle effect is visible. Whether you’re watching HDR films or very bright content, the projector delivers a perfectly smooth image, without the slightest flicker. This absence of speckle directly contributes to the purity and clarity of the image, ensuring an immersive, distraction-free viewing experience.

Overscan and typical gray border of the 0.47 DMD Chip :

The Hisense C2 Ultra avoids any issues with overscan, meaning it doesn’t crop the video content via its processing. This ensures that the entire source image is projected without losing content around the edges—an undeniable asset for those seeking to preserve every detail of the original image.
However, one phenomenon related to the use of the 0.47" DMD chip is worth mentioning: a gray light band, about 2 cm wide, surrounds the projected image. This band is caused by the inactive micro-mirrors of the chip, a common flaw in this type of DLP technology. While it’s not particularly bothersome in dark scenes or when viewing in an optimized room, it can be more noticeable in brightly lit environments.
That said, this gray band has no direct impact on the projected image quality or sharpness, but it may slightly affect immersion in some projection environments. It’s important to be aware of this, especially if you’re looking for a setup with a completely clean visual display.

Colorimetry and Gamma:

The C2 Ultra manages to cover 96.26% of the BT.2020 Gamut references (70% of the colors the human eye can perceive). While this isn’t the 110% promised by the manufacturer, it’s still very impressive, especially since this result is achieved without a filter, meaning zero loss of lumens. Very few programs are encoded with this Gamut; DCI-P3 remains dominant among publishers, and for this Gamut, it covers 99.59%. Therefore, the colors are powerful and clearly demonstrate the value of implementing a triple-laser architecture.

Out of the box, none of the factory modes entirely satisfied me. For SDR sources, the goal is to get as close as possible to 6500K with a deltaE error below 3 and a Gamma of 2.2 or 2.4, depending on the treatment of the projection room. The two image modes closest to these standards are “Filmmaker” and “Day Cinema,” but both have a color temperature that is too cold (over 7000K).

After creating a preliminary profile with my reference spectrophotometer and applying it to my Klein K10A colorimeter, I was able to bring the colorimetry back to Professional Video Alliance standards, for which I am a certified calibrator.

The color temperature was adjusted to 6451K, with a reduced deltaE error of 1, a Gamma of 2.19, and a Color checker with an average deltaE error of 0.7. This level of precision is surgical and ensures that I can watch my films and series under the best conditions, without constantly reaching for the remote, and most importantly, with a faithful respect for the work of the cinematographer and the director’s vision.

HDR management:

The Hisense C2 Ultra comes with an integrated Dynamic Tone Mapping (DTM) system, which plays a key role in managing HDR content. This DTM automatically detects the correct level of contrast and brightness to apply, optimizing the HDR10 image and delivering a better viewing experience, with deeper blacks and enhanced highlight details. However, to take full advantage of this feature, it’s essential to keep the dynamic contrast option activated.

That being said, despite this automated contrast management, calibration is still necessary to achieve optimal results. The saturation and color temperature parameters require precise adjustments using appropriate measurement tools. Without these corrections, the image may display notable deviations, particularly in color tones and white balance.

Regarding Dolby Vision (DV) management, the C2 Ultra offers good support, with efficient and automated dynamic metadata processing, allowing for faithful and harmonious reproduction of DV content. However, for HDR10+ sources, I encountered a recurring issue with clipping, where some parts of the image lose detail in the highlights. This flaw makes the HDR10+ experience less convincing, potentially requiring more attention when viewing such content.

Contrast and brightness :

In terms of brightness, the Hisense C2 Ultra lives up to the manufacturer’s promises. In my tests, I measured a maximum of 2891 lumens, which is very close to the announced 3000 lumens. However, after calibration, the brightness drops to 1564 lumens, a level that remains more than sufficient to illuminate large image bases. In SDR, this projector can easily illuminate a 4-meter-wide image in a 16/9 format while maintaining a comfortable luminance of 16 fL. For HDR content, it can handle a 3.15-meter image with a luminance of 26 fL, making it an excellent choice for setups with very large projection surfaces.

Another strong point of the C2 Ultra is its fine laser power management, allowing precise adjustment of brightness depending on the size of the projected image. This flexibility is a significant advantage for optimizing visual performance according to the environment and projection conditions.

However, in terms of contrast, a slight disappointment is to be noted. The native contrast ratio after calibration remains at 1000:1, showing no notable improvement over the previous model, the C1. When activating dynamic contrast, the ratio exceeds 2000:1, but this does not compensate for the lack of a high native contrast ratio. In HDR mode, with dynamic contrast activated, I measured a ratio of 2804:1.

Finally, the native black level measured at 0.19 cd/m² is far from the best triple-laser ALPD projectors, which can reach values as low as 0.045 cd/m². This means that while the C2 Ultra performs well with bright images, it falls short when it comes to reproducing deep blacks and details in dark areas.

Subjective opinion

From the first few minutes of using the Hisense C2 Ultra, I was struck by the image precision. In scenes like the dark power grab of Paul in Dune 2 (1080p SDR), I could discern every detail in the shadows, from the faces in the gathered crowd to the subtle movements of capes in the wind. This scene is often a challenging test for projectors, which struggle to do justice to the shadows while maintaining some clarity. Here, the C2 Ultra managed to keep a clear image, with remarkable smoothness even during fast transitions. No blur, no ghosting: everything flowed naturally.

In terms of smoothness, the projector truly impressed me. During the opening battle in the dark woods in Gladiator 4K HDR, where many other projectors might suffer from stuttering or micro-slowdowns in camera movements, the Hisense C2 Ultra’s MEMC handled things incredibly well. Every sword strike, every horse gallop, was rendered with a continuity that completely immersed me in the action. This fluidity is essential in a film like Gladiator, where action scenes are numerous and driven by fast camera movements. This motion interpolation option truly played its role in maintaining this visual dynamic without the slightest loss in quality.

But what probably impressed me the most were the colors. With its TriChroma technology, the C2 Ultra delivers colors that seem to literally explode off the screen. In Dune 2, the saturated hues of the costumes and the subtle shades of the desert sky were absolutely striking. The reds and golds, which are often tricky to master, were perfectly calibrated and remained consistently accurate, never exaggerated.

Another excellent example is the tank battle scene in Fury (4K HDR), both indoors and outdoors. The mix of metallic tones on the vehicles, the flashes of fire and explosions, contrasted with the tired faces of the soldiers, really stood out. Even in daylight, with the play of shadows and light passing through the interior of the tanks, the colors remained dynamic but always realistic. I was able to fully appreciate the projector’s rich color performance on this complex scene, a tough test for the shades of gray and dull greens often found in war scenes.

Despite all these qualities, it must be acknowledged that the contrast of the C2 Ultra doesn’t quite reach the level of the best UST projectors, such as the PX3 Pro or the Formovie Theater. In comparison, I noticed that in extremely dark or high-contrast scenes, the blacks sometimes lacked depth. In Fury, for example, during certain interior night sequences, I felt a slight lack of density in the blacks, which sometimes appeared a bit grayer than I would have liked. It’s not glaring, but for those with a keen eye for such details, it can occasionally make a difference in the immersive experience. That said, this shortcoming in contrast is offset by an overall clarity of the image that remains impressive, along with the projector’s sufficient brightness for most environments.

Conclusion

The C2 Ultra builds on the excellent foundation of the C1 and adds the swing-stand subwoofer and optical zoom, which were missing in the first version. The brightness has improved significantly, and the manufacturer’s promises in this area are fulfilled. Regarding contrast, I don’t see any improvement compared to the C1. Only the activation of dynamic laser management helps boost this value, but it doesn’t equate to the full strength of a native contrast ratio. However, it’s essential to use it with HDR sources, as it functions like a DTM, positioning the correct EOTF level.

The real strong point remains the colors and its capacity for perfect calibration. You can compare the C2 Ultra to any high-end Epson or JVC projector over €10,000—none of them can (by far) deliver a Gamut covering almost 100% of BT.2020 references, and without any filter, meaning no loss of brightness. There’s still work to be done on the contrast, but these expensive monsters could end up gathering dust.

It seems that Hisense engineers have put some “home cinema magic” in their bottles, as the awards keep rolling in from one generation to the next. Given the progress made, I can only reaffirm my enthusiasm with the new awarding of a double Gold Award.

What I liked :

• Improved brightness
• Quiet operation
• Optical zoom
• Sound system with subwoofer
• Complete Smart TV features
• Post-calibration colorimetry
• Extremely comprehensive and user-friendly menus
• Precision
• Smoothness
• HDR and Dolby Vision management (I’m less enthusiastic about HDR10+)

What I regret :

• Contrast stagnation

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