Test Optoma UHZ68LV

Jusqu’à présent, si vous vouliez goûter aux joies du Dolby Vision sur un vidéoprojecteur home cinéma, il fallait se tourner vers les jeunes marques chinoises comme Formovie, Hisense, Xgimi ou encore Valérion. Les grands noms historiques du secteur, eux, faisaient la sourde oreille. JVC, Sony, Epson ? Toujours rien à l’horizon. Il faut dire que ces acteurs, autrefois incontournables, ont vu leur influence sérieusement entamée par la montée en puissance des projecteurs UST et Lifestyle, où les nouveaux cadors imposent leur loi.

Mais voilà qu’Optoma, marque bien connue des amateurs de projection, décide enfin de secouer le cocotier. Avec l’UHZ68LV, la firme taïwanaise propose le tout premier vidéoprojecteur double laser à focale classique compatible avec l’ensemble des formats HDR, y compris Dolby Vision et HDR10+. Une première qui suscite forcément la curiosité ! Impatient de voir ce que ça donne en conditions réelles, j’ai donc mis la main sur ce modèle pour un test en bonne et due forme. Voici mon rapport et mes conclusions.

L'Optoma UHZ68LV est disponible chez Son-Video au tarif de 3990€ ici : (cliquez sur le lien affilié).

De quoi s'agit-il ?

L’Optoma UHZ68LV est un vidéoprojecteur home cinéma équipé de la technologie DLP 4K XPR et d’une puce DMD de 0,65 pouce. Son éclairage repose sur un double laser, ce qui lui permet d’atteindre une luminosité de 5 000 lumens et d’afficher une couverture colorimétrique à 95 % du DCI-P3. Ce modèle se distingue par sa compatibilité avec plusieurs formats HDR, incluant le HDR10 et le HLG pour les métadonnées statiques, mais aussi le HDR10+ et le Dolby Vision pour les contenus à métadonnées dynamiques. Il s’inscrit ainsi dans une évolution technologique qui intègre progressivement ces formats dans le domaine de la vidéoprojection.

Test Optoma UHZ68LV
Optoma UHZ68LV

L’installation de l’Optoma UHZ68LV offre plusieurs options grâce à son zoom manuel 1.6x et son lens shift vertical (-106 % à +126 %) et horizontal (-10 % à 10 %). La correction trapézoïdale de +/-30° permet d’ajuster l’image en cas de placement légèrement décentré par rapport à l’écran. La taille de l’image projetée varie de 30,6 à 301,1 pouces, soit une diagonale comprise entre 78 cm et 7,65 m, pour une distance de projection allant de 1 à 10 mètres. Son rapport de projection, compris entre 1,2:1 et 1,92:1, le destine principalement à une installation en fond de salle.

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Molettes Lens-shift et zoom

Le projecteur propose également un mode jeu avec un input lag mesuré à 8,5 ms en Full HD. Il prend en charge les sources en 4K jusqu’à 120 Hz et peut atteindre un taux de rafraîchissement de 240 Hz en 1080p. Cette compatibilité avec des fréquences d’affichage élevées permet de l’envisager pour une utilisation vidéoludique en complément du visionnage de films et séries.

La partie audio repose sur deux haut-parleurs intégrés de 5 W chacun. Ceux-ci peuvent suffire pour une écoute d’appoint, mais plusieurs options de sortie sont disponibles pour une connexion à un système audio externe.

Il est proposé à la vente en France au prix indicatif de 3 990 €.

Tour physique

L’Optoma UHZ68LV reprend un design familier pour ceux qui connaissent déjà l’UHZ65LV. Sa coque noire aux lignes classiques abrite un châssis de 498 x 331 x 171 mm pour un poids de 9,2 kg, confirmant qu’il s’agit d’un projecteur pensé pour une installation fixe. Les commandes de Lens-shift vertical et horizontal sont regroupées sous un panneau escamotable à vérins, où l’on retrouve également la molette de zoom mécanique. Ce compartiment, bien que pratique sur le papier, laisse une impression mitigée. Le mécanisme n’inspire pas une grande robustesse, et il est préférable d’éviter de l’ouvrir et de le refermer trop souvent. Heureusement, pour un appareil destiné à une salle dédiée, ces ajustements ne seront réalisés qu’une seule fois. Le focus manuel, quant à lui, s’effectue directement via la bague de l’objectif, une approche plus classique et plus intuitive.

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Capot rabattable
Test Optoma UHZ68LV
Capot rabattable

L’arrière de l’appareil regroupe les connectiques, avec une offre plus étoffée que sur les générations précédentes. On y trouve une entrée HDMI 2.1 et deux HDMI 2.0 (eARC) pour la connexion des sources vidéo. Les sorties incluent un port USB-A 1,5 A et deux USB-A 0,9 A pour l’alimentation d’accessoires, un port 3D Sync, une sortie audio mini-jack 3,5 mm et une sortie optique S/PDIF. Pour le contrôle et l’automatisation, l’appareil est équipé d’un port RJ45, d’un RS232 et de deux relais 12 V. Légère contrainte : le petit débord de la coque complique quelque peu l’accès aux prises, surtout pour les câbles plus rigides, mais comme l’installation ne se fait qu’une seule fois, ce n’est pas un inconvénient majeur.

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Connectique Optoma UHZ68LV

Ce modèle fait l’impasse sur les fonctionnalités smart TV, se limitant à un lecteur multimédia intégré pour la lecture directe de fichiers. La télécommande fournie est une zappette noire sans rétroéclairage, un choix surprenant pour un appareil de cette gamme, surtout pour un usage en salle obscure. Son design rappelle davantage les télécommandes des téléviseurs connectés, avec une ergonomie simple et fonctionnelle. Enfin, un bouton physique de mise en marche est placé sur l’un des côtés du projecteur, offrant une alternative à la télécommande pour l’allumage.

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Télécommande Optoma UHZ68LV

Menus

L’Optoma UHZ68LV fait l’impasse sur Google TV ou Android TV, ce qui signifie qu’il faudra prévoir une solution externe pour le streaming. Un stick HDMI pourra faire l’affaire, d’autant plus qu’il pourra être alimenté directement via l’une des trois prises USB disponibles. Pour ceux qui préfèrent une lecture en local, le projecteur intègre un lecteur médias capable de gérer la plupart des formats de fichiers et codecs courants.

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Menu image

Côté menus, pas de surprise : on retrouve l’interface classique d’Optoma, fidèle à elle-même depuis des années. Toujours cette vignette noire rectangulaire, sobre au possible, qui ne cherche pas à flatter la rétine. L’important, c’est le contenu, et de ce côté-là, il y a tout ce qu’il faut pour ajuster son image avec précision. On retrouve notamment des réglages avancés comme l’échelle de gris sur 2 ou 11 points, un CMS (Color Management System) complet sur les trois dimensions de l’espace colorimétrique et le choix du Gamut.

Les modes d’image usine varient en fonction du type de contenu. En SDR, on a le choix entre Vif, Cinéma, Jeu, Référence, WCG, Lumineux et AI PQ. Pour les contenus en Dolby Vision, trois options sont proposées : Lumineux, Sombre et Vif. À cela s’ajoute un unique mode HDR, un mode HDR10+, deux modes ISF cachés ainsi que des préréglages spécifiques pour la 3D.

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Modes image disponibles

Le réglage du Gamma est limité à des configurations fixes, sans possibilité d’édition fine. Les options disponibles sont Film, Graphique, 1.8, 2.0, 2.2 et 2.4. Le traitement vidéo est quant à lui regroupé sous un sous-menu nommé "PureEngine Ultra", qui rassemble cinq catégories : PureContrast, PureLight, PureColor, PureMotion et PureDetail. L’aide à la fluidité PureMotion n’est toutefois disponible que pour les sources SDR.

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Menu luminosité

La gestion de la luminosité permet d’ajuster la puissance du laser entre 50 et 100 %, offrant une certaine marge d’adaptation selon l’environnement de projection. Le contraste dynamique est également modulable à travers trois niveaux, ajustant la puissance lumineuse en fonction du contenu affiché. Enfin, une mention spéciale pour l’option Brilliant Color, qui joue un rôle clé dans l’atteinte des 5 000 lumens annoncés par la marque.

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Menu PureEngine Ultra

Verdict technique

Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :

Lors de mon test de l’Optoma UHZ68LV, le niveau de bruit ambiant dans la pièce était de 35,1 dB. Une fois l’appareil en marche, à 100 % de puissance laser, le bruit de fonctionnement atteint 37,2 dB. En réduisant la puissance à 75 %, le niveau sonore baisse légèrement à 36,7 dB, pour finalement descendre à 35,6 dB à 50 %, soit un niveau quasi imperceptible dans un environnement standard. En clair, le projecteur sait se faire discret, surtout lorsqu’on ajuste la puissance du laser en fonction des conditions de visionnage.

Quant aux haut-parleurs intégrés, inutile de trop s’attarder dessus. Leur présence relève plus du dépannage que d’une réelle alternative à un système audio dédié. Le rendu manque à la fois de finesse et de dynamique, bien loin de ce que l’on peut attendre d’un projecteur positionné sur ce segment. Cela dit, ce modèle étant destiné à une salle dédiée, il sera logiquement raccordé à un système audio externe, bien plus en phase avec ses capacités d’affichage.

Consommation électrique :

L’Optoma UHZ68LV affiche une consommation de 253,6 W lorsque le laser fonctionne à 100 % de sa puissance. Ce chiffre le place dans la moyenne des vidéoprojecteurs laser lumineux, où l’on retrouve généralement des valeurs similaires. En réduisant la puissance du laser à 50 %, la consommation chute à 135,7 W, offrant ainsi une option plus économe en énergie sans pour autant sacrifier la qualité d’image de manière drastique. Cette flexibilité permet d’adapter la consommation aux conditions d’utilisation et à la taille de votre écran, notamment dans une salle obscure où une pleine puissance lumineuse n’est pas toujours nécessaire.

Précision de l’image :

L’Optoma UHZ68LV embarque une puce DMD 0,65", plus grande que les modèles 0,47" que l’on retrouve sur de nombreux vidéoprojecteurs DLP. En théorie, cette différence de taille devrait se traduire par un meilleur piqué, car une puce plus grande signifie des micro-miroirs plus larges, réduisant ainsi l’espace entre eux et améliorant la finesse des détails. Cependant, comme tous les vidéoprojecteurs DLP 4K actuels, ce modèle repose sur la technologie XPR de Texas Instruments pour atteindre une résolution UHD.

Le principe du XPR (Xpanded Pixel Resolution) est d’osciller la puce DMD à très haute fréquence pour afficher plusieurs positions de pixels successives, ce qui permet, à partir d’une résolution native Full HD (1920 x 1080), de simuler une image 4K (3840 x 2160). Cette technique repose sur un déplacement ultra-rapide des micro-miroirs afin de multiplier le nombre de points affichés par image. En pratique, si cette méthode est efficace pour offrir un rendu plus détaillé qu’un simple Full HD, elle ne rivalise pas totalement avec une véritable matrice 4K native.

Et c’est justement ce que l’on constate avec le test de restitution des lignes séparées en 4K. Sur une image UHD comportant des lignes colorées distinctes, séparées par de fins interstices blancs, un projecteur 4K devrait permettre de distinguer chaque élément avec netteté. Malheureusement, ici, tout est fusionné, l’ensemble perd en finesse et en netteté. À titre de comparaison, le Leica Ciné 1, pourtant équipé d’une puce DMD 0,47", réussit ce test avec bien plus de rigueur, démontrant que la taille de la puce ne garantit pas forcément un meilleur rendu du détail.

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Restitution mire 4K lignes séparées

L’analyse de l’uniformité de l’image réserve toutefois une bonne surprise : aucune aberration chromatique visible et une précision homogène du centre jusqu’aux bords de l’image. Ce point est important, car certains vidéoprojecteurs souffrent de légères pertes de netteté en périphérie de l’écran, ce qui n’est pas le cas ici.

Fluidité :

Dans le domaine de la fluidité, l’Optoma UHZ68LV bénéficie des avantages de sa nouvelle puce DMD 0,65" XPR, notamment pour la reproduction des sources en 24p (c’est-à-dire les films tournés à 24 images par seconde, comme au cinéma). L’explication est simple : les vidéoprojecteurs DLP fonctionnent avec un rafraîchissement multiple qui permet d’afficher chaque image plusieurs fois afin d’atteindre une fréquence plus élevée compatible avec la projection. Ici, la puce synchronise correctement le 24p en répétant chaque image un nombre entier de fois (généralement pour atteindre 48 Hz ou 96 Hz), ce qui évite les problèmes de saccades intempestives et permet un rendu fluide sans nécessiter d’artifices comme l’interpolation d’images.

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Là où cela se complique, c’est sur les contenus 4K HDR, notamment ceux en 60 Hz. Sur ces sources, le phénomène de judder devient plus visible. Il s'agit de cette sensation de mouvement irrégulier ou légèrement haché, due au fait que les images ne sont pas affichées à intervalles strictement réguliers. Concrètement, lorsqu’un film tourné en 24p est converti en 60 Hz (fréquence standard pour de nombreux contenus UHD), les images doivent être réparties de manière inégale sur la durée (certaines sont affichées 2 fois, d’autres 3 fois), ce qui entraîne ces petites saccades perceptibles, notamment sur les travellings lents.

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Interpolation d'image inactive sur source 4K HDR (option grisée)

Pour pallier ce problème, les vidéoprojecteurs peuvent disposer d’une interpolation d’images, une fonction qui insère des images intermédiaires calculées entre les images d’origine afin d’adoucir les transitions et de lisser le mouvement. Optoma propose bien une telle option, baptisée PureMotion, mais surprise (et déception) : elle n’est pas disponible en 4K HDR ! Un choix difficile à comprendre, surtout pour un projecteur conçu pour la projection UHD. En conséquence, si la fluidité est irréprochable en 24p natif, elle se révèle perfectible sur les contenus 4K HDR 60 Hz, où l’absence de compensation de mouvement se fait ressentir.

Input Lag :

L’input lag, ou retard à l’affichage, désigne le décalage entre le moment où une action est effectuée sur une manette ou un clavier et le moment où elle apparaît à l’écran. Ce délai, exprimé en millisecondes (ms), est crucial pour les joueurs, en particulier ceux qui pratiquent des jeux compétitifs comme les FPS (First-Person Shooters) ou les jeux de combat, où chaque fraction de seconde peut faire la différence entre victoire et défaite.

Sur l’Optoma UHZ68LV, l’input lag hors mode jeu atteint 141,8 ms, un chiffre bien trop élevé pour garantir une expérience réactive. Avec un tel retard, toute action effectuée sur la manette ou le clavier semble arriver avec une latence perceptible à l’écran, rendant le gameplay imprécis et frustrant, en particulier sur des titres exigeant une grande réactivité.

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Input lag normal

Heureusement, ce modèle intègre une option baptisée "ultra faible latence", qui, une fois activée, réduit drastiquement l’input lag à seulement 17,8 ms. À ce niveau, la réactivité devient excellente, même pour les jeux en ligne compétitifs. Les actions se déroulent presque instantanément après l’appui sur un bouton, permettant aux joueurs de profiter d’un gameplay fluide et sans décalage perceptible.

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Input lag réduit

Il est important de noter que 17,8 ms correspond à un peu plus d’un rafraîchissement par image en 60 Hz, ce qui signifie que le retard est suffisamment faible pour que la majorité des joueurs ne le perçoivent pas. C’est une performance solide pour un vidéoprojecteur, et un atout majeur pour ceux qui souhaitent allier grande image et gaming sans compromis sur la réactivité.

Speckle Laser :

L’Optoma UHZ68LV adopte une technologie d’éclairage double laser avec roue au phosphore, une configuration qui présente un avantage majeur : elle limite fortement l’apparition du speckle laser.

Le speckle laser, c’est cet effet granuleux et scintillant qui peut apparaître sur l’image des projecteurs à source laser pure, notamment sur les surfaces à haute réflexion. Ce phénomène est dû aux interférences lumineuses provoquées par la cohérence des faisceaux laser monochromatiques. Contrairement aux lampes UHP ou aux LEDs, les lasers émettent une lumière extrêmement directionnelle et homogène en longueur d’onde, ce qui peut entraîner des fluctuations visibles sur l’image projetée.

L’intégration d’une roue au phosphore dans un projecteur laser joue ici un rôle clé. Cette roue convertit une partie de la lumière laser en une lumière moins cohérente (c’est-à-dire moins sujette aux interférences), agissant comme un filtre optique contre le speckle. En théorie, cette technologie assure donc une image plus homogène, sans scintillement parasite.

Toutefois, si l’UHZ68LV ne présente pas de speckle laser, un autre effet bien connu des projecteurs DLP vient jouer les trouble-fêtes : le dithering.

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DLP Dithering Riddick

Le dithering DLP, c’est une technique de tramage utilisée pour simuler des niveaux de couleur ou de luminosité intermédiaires. Comme la puce DMD repose sur un système de micro-miroirs basculants, elle ne peut afficher qu’un nombre limité de nuances en temps réel. Pour contourner cette limite, le projecteur fait varier rapidement l’état des micro-miroirs, créant un effet de "grain numérique" perceptible sur certaines zones de l’image.

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DLP Dithering

Ce phénomène est particulièrement visible sur les mises à l’échelle de contenus en basse définition, sur les gradients de couleurs et même sur des mires unies. Par exemple, sur une image noire uniforme, au lieu d’un noir profond et homogène, on distingue un bruit vidéo flottant, une espèce de fourmillement résiduel dans le fond de l’image. Cet effet, plus ou moins prononcé selon les réglages et le contenu, peut donner une impression de manque de stabilité dans certaines scènes.

Overscan et cadre gris typique des puces DMD récentes :

L’Optoma UHZ68LV a le mérite de ne pas appliquer de rognage sur l’image projetée : aucun cropping ni overscan n’est à signaler. Cela signifie que chaque pixel de la source vidéo est restitué sans altération, offrant une image complète et fidèle à son format d’origine.

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Overscan

En revanche, comme sur toutes les puces DMD récentes, on retrouve la frange inactive des micro-miroirs qui entoure l’image utile. Sur ce modèle, cette bande grise mesure environ 2 centimètres de large. Heureusement, cette marge reste suffisamment discrète pour être absorbée par la bordure noire d’un écran de projection, évitant ainsi toute gêne visuelle en usage normal.

Colorimétrie :

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Mire 4K HDR Optoma UHZ68LV

Pour garantir des relevés précis et fiables, j’utilise un colorimètre Klein K10A, dirigé face à mon écran lambertien de référence (Gain 1.0). Ce type d’écran est essentiel car il offre une réflexion uniforme de la lumière, sans hotspot ni variation directionnelle, assurant ainsi des mesures cohérentes et représentatives des performances réelles du projecteur. Avant toute prise de mesure, j’effectue un profilage spécifique le jour même à l’aide de mon spectrophotomètre Jeti 1501 Hi Res. Cet appareil, grâce à sa précision spectrale avancée, est indispensable pour mesurer et calibrer correctement les projecteurs laser, qu’ils soient simples, doubles ou triples.

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PROFIL OPTOMA UHZ68LV

J’ai beaucoup à dire sur la gestion des couleurs de l’Optoma UHZ68LV et les choix opérés par ses concepteurs. En tant que calibreur professionnel certifié de la Professional Video Alliance, je dispose du matériel et de l’expérience nécessaires pour ajuster précisément tous les projecteurs qui me passent entre les mains. Pourtant, ce modèle m’a donné du fil à retordre, en grande partie à cause de l’option Brilliant Color, censée booster la luminosité, mais qui vient également perturber la gestion du Gamma de manière assez marquée. J’y reviendrai plus loin.

Concernant le Gamut, l’UHZ68LV, étant un double laser avec roue phosphore et non un triple laser, atteint 75,32 % du BT.2020 et 95,57 % du DCI-P3. Cela reste une couverture correcte pour cette technologie.

En sortie de boîte, le mode Référence est celui qui offre le meilleur équilibre pour les sources SDR. Dans cette configuration, la température de couleur mesurée est de 6120K, avec un écart DeltaE de 3,09. C’est déjà une base exploitable, d’autant que ce mode désactive Brilliant Color. Cependant, le Gamma mesuré à 1,99 est un peu bas, et cette tendance se retrouve dans presque tous les modes d’image usine, avec parfois un effondrement plus marqué au-delà de 80 % de luminance. Ce comportement ne peut pas être corrigé de manière satisfaisante via l’option d’ajustement du contraste.

La solution que j’ai trouvée consiste à calibrer l’image dans le mode Référence (bien que le CMS y soit curieusement désactivé). J’ai donc utilisé le réglage sur 11 points de l’échelle de gris, ce qui m’a permis d’atteindre une température de couleur quasi parfaite de 6554K (le standard étant 6500K) et de réduire l’écart DeltaE à seulement 0,6 (l’exigence PVA étant une valeur égale ou inférieure à 2). Le Color Checker affiche également une moyenne d’erreur inférieure à 2 (1,7), ce qui est excellent.

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Comparo avant et après calibrage

Cependant, vous verrez plus loin dans la partie contraste et luminosité que l’absence de Brilliant Color a un impact notable sur ces aspects, et il faudra donc faire un compromis entre précision colorimétrique et punch lumineux.

Gestion HDR - Dolby Vision – HDR10+ :

L’Optoma UHZ68LV est véritablement conçu pour exploiter pleinement les sources à haute dynamique. Avec son système de Dynamic Tone Mapping (DTM), il détecte avec précision les métadonnées et ajuste le niveau de contraste et de luminosité en fonction du contenu. Le DTM ajuste intelligemment l’image, garantissant un rendu fidèle en modifiant les courbes de luminance pour chaque scène, tout en optimisant les zones sombres et lumineuses. C’est d’autant plus intéressant que, dans le mode dédié à HDR, il atteint presque 600 nits de luminosité (591 cd/m²), une performance comparable à celle des écrans plats, un véritable atout pour la projection à domicile. Cependant, il faut admettre qu’un léger ajustement du CMS (Color Management System) et de l’échelle de gris est nécessaire pour obtenir une précision conforme aux recommandations SMPTE, ce qui fait que le mode HDR n’atteint pas la perfection du mode référence SDR, mais l’EOTF (Electro-Optical Transfer Function) est tout de même bien maîtrisé. Ce type de traitement est relativement rare et mérite d’être souligné, car il permet de profiter pleinement du potentiel HDR sans compromis.

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Mapping HDR sortie de boîte

Concernant le Dolby Vision, c’est dans le mode sombre que l’UHZ68LV se distingue le mieux. Bien que le mode Lumineux soit impressionnant par sa vivacité, et que le mode Vivid offre une image encore plus éclatante, ce dernier manque parfois de justesse. Le mode sombre, quant à lui, conserve la richesse des détails tout en offrant une représentation plus fidèle de l’intention créative du réalisateur. Ce mode est, sans aucun doute, celui qui offre l’expérience la plus équilibrée, même s'il ne brille pas autant que les autres modes en termes de luminosité pure.

En revanche, la gestion de HDR10+ fait un peu tache dans ce tableau. L’image, dans ce mode, manque de dynamisme, apparaissant bien trop pâle et sur-exposée. Il semble que la gestion du tone mapping dans ce cas particulier n’ait pas été optimisée de la même manière que pour les autres formats HDR, ce qui donne un rendu beaucoup moins impressionnant et moins fidèle à la source d’origine. C’est un point à améliorer, mais au vu des autres performances globales (et du peu de sources HDR10+), cela reste un détail mineur.

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HDR10+

Contraste et luminosité :

J'ai déjà mentionné plus haut les limites liées à l'activation de l'option BrilliantColor, un outil utilisé sur les vidéoprojecteurs DLP pour booster la luminosité et le contraste. Pour mieux comprendre, cette option agit sur les couleurs en augmentant la saturation et en ajustant les niveaux de luminosité pour offrir une image plus éclatante. L'idée est de rendre l'image plus lumineuse, avec des couleurs plus vives, mais cela peut se faire au détriment de la fidélité et de la précision des couleurs. Lorsqu'elle est activée, il est effectivement possible d'atteindre les 5000 lumens promis par Optoma, voire de les dépasser légèrement, avec une mesure de 5089 lumens dans le mode lumineux. Cela semble séduisant, surtout pour des projections en grandes dimensions, mais cette augmentation de la luminosité se fait malheureusement au détriment de la qualité de l'image. Le Gamma en particulier souffre, avec un effondrement marqué de la courbe après 80IRE, ce qui signifie que l’image devient surexposée et manque de détails dans les hautes lumières. En ce qui concerne le contraste la mesure native atteint des valeurs autour de 1600 à 1800:1 mais s’abaisse à environ 800:1 en l’absence du Brilliant Color.

Test Optoma UHZ68LV
Colorimétrie contraste et luminosité Optoma UHZ68LV

Désactiver l'option BrilliantColor permet de restaurer une plus grande précision des couleurs et une meilleure courbe de Gamma, mais cela signifie aussi renoncer à la brillance de ces 5000 lumens. En effet, en désactivant cette option, la luminosité tombe à 1606 lumens, ce qui peut paraître modeste, mais cela reste tout à fait suffisant en SDR pour une image calibrée de 4m07 de base, avec une luminance de 16 foot-lamberts fL (mode référence calibré).

Quant au mode HDR usine grâce à l’intégration du Dynamic Tone Mapping (DTM), le problème de Gamma causé par BrilliantColor disparaît. Ainsi, dans ces conditions, l'UHZ68 est capable de diffuser une image encore plus grande, jusqu'à 4m40 de base, sans sacrifier la qualité de l'image. En somme, il faut bien choisir entre une luminosité brute impressionnante mais qui perturbe l’équilibre de l’image, et une image plus précise et calibrée, mais moins lumineuse.

Avis subjectif


J’ai testé l’Optoma UHZ68LV sur des passages de films que je connais par cœur, en SDR, HDR et Dolby Vision, afin d’évaluer ses performances et, surtout, de déterminer si la perception du DLP Dithering était atténuée selon les conditions de projection. Pour cela, j’ai utilisé deux écrans : mon écran blanc de référence, qui a servi aux mesures et mon Celexon Home Cinema + (gain 0.5). Les films choisis pour ces tests étaient Dune épisode 2, Riddick et Gemini Man, chacun offrant des défis techniques différents.

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Riddick


Commençons par Riddick, un film qui restitué par l'UHZ68LV conjugue forces et faiblesses. L’introduction, où l’on voit Riddick en mode survie, abandonné et mourant sur une planète hostile, est visuellement sublime. La palette de couleurs, l’extrême dynamique de l’image (avec une balance contraste/luminosité bien maîtrisée) et la précision des détails sont autant d’atouts qui mettent en valeur les capacités de l’UHZ68LV. Même dans les scènes nocturnes, souvent exigeantes pour les projecteurs, l’Optoma s’en sort avec les honneurs, notamment grâce à son contraste dynamique. Cependant, certains effets de pompage se font sentir, ce qui peut distraire lors des transitions lumineuses. Cet éblouissement visuel est malheureusement terni par le DLP Dithering, un phénomène bien connu des projecteurs DLP. C’est un défaut persistant qui, à mon grand regret, empêche l’Optoma UHZ68LV de décrocher le Gold Award de mondoprojos.fr.


Le changement d’écran apporte une légère amélioration : sur le Celexon Home Cinema +, la perception du dithering est un peu moins marquée, mais elle reste présente. Pour s’en rendre compte, il suffit de projeter une mire totalement noire : le fond de l’image est perturbé par ce bruit subtil mais gênant, surtout pour les puristes de l’image.


En revanche, l’introduction de Gemini Man en 4K HDR a été une agréable surprise. La scène d’ouverture, avec ses paysages lumineux et ses détails ultra-précis, est magnifiquement rendue par l’Optoma. La luminosité est bien maîtrisée, et le dithering est beaucoup moins perceptible ici. C’est un véritable régal visuel, et cela montre que l’UHZ68LV peut briller de plusieurs manières lorsqu’il est confronté à différents contenus.

Test Optoma UHZ68LV
Gemini Man


Enfin, Dune épisode 2 en Dolby Vision a été une révélation. La scène de présentation de Paul et de sa mère aux Fremens est parfaitement retranscrite, avec des couleurs riches, bien équilibrées et une profondeur d’image qui donne toute sa dimension à l’univers de Denis Villeneuve. Le mode sombre du Dolby Vision apporte une justesse et une fidélité remarquables, sans sacrifier la luminosité nécessaire pour faire ressortir les détails dans les ombres.

Test Optoma UHZ68LV
Dune 2


Conclusion

L’Optoma UHZ68LV était attendu avec impatience par tous ceux à la recherche d’un projecteur fond de salle à forte luminosité, directement compatible Dolby Vision et HDR10+ sans nécessiter de manipulations complexes. Sur ce point, il tient ses promesses, mais après mes tests, je ne peux lui attribuer qu’un Silver Award Mondoprojos. Ce prix récompense une gestion exemplaire des sources HDR10 et Dolby Vision, avec de belles couleurs et une forte dynamique, mais l’expérience est ternie par un bruit vidéo trop présent, qui peut vite devenir distrayant.

Silver Award Mondoprojos
Silver Award Mondoprojos

Autre point à nuancer : les 5000 lumens annoncés sont bien là, mais leur exploitation en home cinéma reste limitée par l’impact de l’option Brilliant Color sur la colorimétrie et le Gamma. En clair, la pleine puissance lumineuse ne s’accompagne pas toujours d’une image équilibrée pour un usage cinéphile.

Cela reste toutefois un premier pas intéressant dans l’univers de la vidéoprojection Dolby Vision, même si des ajustements sont encore nécessaires. Pour finir sur une note positive, le tarif de 3 990 € reste compétitif, surtout face aux modèles JVC et Sony, bien plus imposants et coûteux, qui eux, font l’impasse sur le Dolby Vision. Il vous reste donc à faire un choix, et j’espère que ce test vous aura aidé à y voir plus clair !

ENGLISH VERSION

TEST OPTOMA UHZ68LV

Until now, if you wanted to experience the joys of Dolby Vision on a home cinema projector, you had to turn to young Chinese brands like Formovie, Hisense, Xgimi, or Valérion. The big historical names in the industry, on the other hand, turned a deaf ear. JVC, Sony, Epson? Still nothing on the horizon. It must be said that these once-essential players have seen their influence seriously eroded by the rise of UST and Lifestyle projectors, where the new champions are setting the rules.

But now, Optoma, a well-known brand among projection enthusiasts, has finally decided to shake things up. With the UHZ68LV, the Taiwanese company is offering the very first dual-laser, standard-focus home cinema projector compatible with all HDR formats, including Dolby Vision and HDR10+. A first that naturally sparks curiosity! Eager to see how it performs in real-world conditions, I got my hands on this model for a proper test. Here’s my report and conclusions.

What is it ?

The Optoma UHZ68LV is a home cinema projector equipped with DLP 4K XPR technology and a 0.65-inch DMD chip. Its lighting relies on a dual-laser system, allowing it to achieve a brightness of 5,000 lumens and display 95% of the DCI-P3 color gamut. This model stands out for its compatibility with several HDR formats, including HDR10 and HLG for static metadata, as well as HDR10+ and Dolby Vision for dynamic metadata content. It thus represents a technological evolution that gradually integrates these formats into the world of video projection.

Test Optoma UHZ68LV
Optoma UHZ68LV

The installation of the Optoma UHZ68LV offers several options thanks to its 1.6x manual zoom and vertical (-106% to +126%) and horizontal (-10% to +10%) lens shift. The +/-30° keystone correction allows for image adjustment in case of slight misalignment with the screen. The projected image size ranges from 30.6 to 301.1 inches, with a diagonal between 78 cm and 7.65 meters, for a projection distance of 1 to 10 meters. Its throw ratio, between 1.2:1 and 1.92:1, makes it primarily suited for rear-room installation.

Test Optoma UHZ68LV
Molettes Lens-shift et zoom

The projector also features a gaming mode with an input lag measured at 8.5 ms in Full HD. It supports 4K sources up to 120 Hz and can reach a refresh rate of 240 Hz in 1080p. This compatibility with high refresh rates makes it suitable for gaming in addition to movie and series viewing.

The audio section relies on two integrated 5 W speakers. These may suffice for casual listening, but several output options are available for connecting to an external audio system.

It is available in France at a suggested retail price of €3,990.

Physical Design

The Optoma UHZ68LV features a familiar design for those who already know the UHZ65LV. Its black shell with classic lines houses a chassis measuring 498 x 331 x 171 mm and weighing 9.2 kg, confirming that this is a projector designed for fixed installation. The vertical and horizontal lens-shift controls are grouped under a retractable panel with gas struts, where the mechanical zoom wheel is also located. This compartment, though practical on paper, leaves a mixed impression. The mechanism doesn’t inspire great robustness, and it’s best to avoid opening and closing it too often. Fortunately, for a device intended for a dedicated room, these adjustments will only be made once. The manual focus, on the other hand, is done directly via the lens ring, a more classic and intuitive approach.

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Capot rabattable
Test Optoma UHZ68LV
Capot rabattable

The rear of the device houses the connections, with a more extensive offering than on previous generations. It includes one HDMI 2.1 input and two HDMI 2.0 (eARC) inputs for video sources. The outputs include one USB-A 1.5 A port and two USB-A 0.9 A ports for powering accessories, a 3D Sync port, a 3.5 mm mini-jack audio output, and an S/PDIF optical output. For control and automation, the device is equipped with an RJ45 port, an RS232 port, and two 12 V relays. A slight drawback: the small overhang of the shell makes accessing the ports somewhat tricky, especially for stiffer cables, but since the installation is a one-time affair, this isn’t a major inconvenience.

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Connectique Optoma UHZ68LV

This model skips smart TV features, limiting itself to an integrated media player for direct file playback. The included remote is a black zapper without backlighting, a surprising choice for a device in this range, especially for use in a dark room. Its design is more reminiscent of connected TV remotes, with simple and functional ergonomics. Finally, a physical power button is located on one side of the projector, offering an alternative to the remote for turning it on.

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Télécommande Optoma UHZ68LV

Menus

The Optoma UHZ68LV skips Google TV or Android TV, meaning you’ll need an external solution for streaming. An HDMI stick will do the trick, especially since it can be powered directly via one of the three available USB ports. For those who prefer local playback, the projector includes a media player capable of handling most common file formats and codecs.

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Menu image

As for the menus, no surprises: we find the classic Optoma interface, unchanged for years. Still that rectangular black vignette, as sober as can be, not trying to flatter the retina. What matters is the content, and in that regard, it has everything you need to fine-tune your image. Advanced settings include grayscale adjustment on 2 or 11 points, a full CMS (Color Management System) on the three dimensions of the color space, and Gamut selection.

The factory image modes vary depending on the content type. In SDR, you can choose between Vivid, Cinema, Game, Reference, WCG, Bright, and AI PQ. For Dolby Vision content, three options are offered: Bright, Dark, and Vivid. Additionally, there’s a single HDR mode, an HDR10+ mode, two hidden ISF modes, and specific presets for 3D.

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Modes image disponibles

Gamma adjustment is limited to presets, with no fine-tuning available. The options are Film, Graphic, 1.8, 2.0, 2.2, and 2.4. Video processing is grouped under a submenu called "PureEngine Ultra," which includes five categories: PureContrast, PureLight, PureColor, PureMotion, and PureDetail. However, the PureMotion motion smoothing feature is only available for SDR sources.

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Menu PureEngine Ultra

Brightness management allows adjusting the laser power between 50% and 100%, offering some flexibility depending on the projection environment. Dynamic contrast is also adjustable through three levels, modulating the light output based on the displayed content. Finally, a special mention for the Brilliant Color option, which plays a key role in achieving the advertised 5,000 lumens.

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Menu luminosité

Technical Verdict

Operating Noise and Built-in Sound Quality :

During my test of the Optoma UHZ68LV, the ambient noise level in the room was 35.1 dB. Once the device was powered on at 100% laser power, the operating noise reached 37.2 dB. Reducing the power to 75% slightly lowered the noise level to 36.7 dB, and finally to 35.6 dB at 50%, making it almost imperceptible in a standard environment. In short, the projector knows how to stay discreet, especially when adjusting the laser power based on viewing conditions.

As for the built-in speakers, there’s no need to dwell on them too much. Their presence is more for emergency use than as a real alternative to a dedicated audio system. The sound lacks both finesse and dynamism, far from what one might expect from a projector in this segment. That said, since this model is intended for a dedicated room, it will logically be connected to an external audio system, which is much more in line with its display capabilities.

Power Consumption :

The Optoma UHZ68LV consumes 253.6 W when the laser is operating at 100% power. This places it in the average range for bright laser projectors, where similar values are typically found. Reducing the laser power to 50% drops the consumption to 135.7 W, offering a more energy-efficient option without drastically sacrificing image quality. This flexibility allows adjusting power consumption based on usage conditions and screen size, especially in a dark room where full brightness isn’t always necessary.

Image Precision :

The Optoma UHZ68LV features a 0.65-inch DMD chip, larger than the 0.47-inch chips found in many DLP projectors. In theory, this size difference should translate to better sharpness, as a larger chip means wider micro-mirrors, reducing the space between them and improving detail finesse. However, like all current DLP 4K projectors, this model relies on Texas Instruments' XPR technology to achieve UHD resolution.

The principle of XPR (Xpanded Pixel Resolution) is to oscillate the DMD chip at a very high frequency to display multiple successive pixel positions, allowing a native Full HD (1920 x 1080) resolution to simulate a 4K (3840 x 2160) image. This technique relies on ultra-fast micro-mirror movement to multiply the number of points displayed per image. In practice, while this method is effective in offering a more detailed rendering than simple Full HD, it doesn’t fully rival a true native 4K matrix.

And this is precisely what we observe with the 4K line separation test. On a UHD image with distinct colored lines separated by fine white gaps, a 4K projector should allow each element to be clearly distinguished. Unfortunately, here, everything is blended, losing finesse and sharpness. For comparison, the Leica Ciné 1, despite having a 0.47-inch DMD chip, passes this test with much more rigor, demonstrating that chip size doesn’t necessarily guarantee better detail rendering.

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Restitution mire 4K lignes séparées

The analysis of image uniformity, however, brings a pleasant surprise: no visible chromatic aberration and consistent precision from the center to the edges of the image. This is important, as some projectors suffer from slight sharpness loss at the periphery, which isn’t the case here.

Fluidity :

In terms of fluidity, the Optoma UHZ68LV benefits from the advantages of its new 0.65-inch XPR DMD chip, especially for reproducing 24p sources (i.e., films shot at 24 frames per second, like in cinemas). The explanation is simple: DLP projectors work with multiple refresh rates, displaying each image several times to reach a higher frequency compatible with projection. Here, the chip correctly synchronizes 24p by repeating each image an integer number of times (usually to reach 48 Hz or 96 Hz), avoiding stuttering issues and enabling smooth rendering without needing artificial frame interpolation.

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Where things get complicated is with 4K HDR content, especially at 60 Hz. On these sources, judder becomes more noticeable. Judder is that sensation of irregular or slightly choppy motion, caused by images not being displayed at strictly regular intervals. Specifically, when a film shot in 24p is converted to 60 Hz (a standard frequency for many UHD contents), the images must be unevenly distributed over time (some displayed twice, others three times), causing these small perceptible stutters, especially on slow panning shots.

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Interpolation d'image inactive sur source 4K HDR (option grisée)

To address this issue, projectors can use frame interpolation, a feature that inserts calculated intermediate frames between original images to smooth transitions and motion. Optoma does offer such an option, called PureMotion, but surprise (and disappointment): it’s not available in 4K HDR! A puzzling choice, especially for a projector designed for UHD projection. As a result, while fluidity is impeccable in native 24p, it’s less so with 4K HDR 60 Hz content, where the lack of motion compensation is noticeable.

Input Lag :

Input lag refers to the delay between performing an action on a controller or keyboard and seeing it reflected on the screen. This delay, measured in milliseconds (ms), is crucial for gamers, especially those playing competitive titles like FPS (First-Person Shooters) or fighting games, where every millisecond can be the difference between victory and defeat.

On the Optoma UHZ68LV, the input lag outside of game mode reaches 141.8 ms, which is far too high to ensure a responsive experience. At this level, any action performed on the controller or keyboard feels noticeably delayed on screen, making gameplay imprecise and frustrating, particularly in fast-paced games that require instant reactions.

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Input lag normal

Fortunately, this model includes an "ultra-low latency" option, which, when activated, drastically reduces input lag to just 17.8 ms. At this level, responsiveness becomes excellent, even for competitive online gaming. Actions happen almost instantly after pressing a button, allowing players to enjoy smooth gameplay without noticeable lag.

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Input lag réduit

It’s worth noting that 17.8 ms corresponds to just over one frame of delay at 60 Hz, meaning the lag is low enough that most players won’t perceive it. This is an impressive performance for a projector and a major advantage for those who want to combine big-screen immersion with responsive gaming.

Laser Speckle :

The Optoma UHZ68LV adopts a dual-laser lighting technology with a phosphor wheel, a configuration that offers a major advantage: it significantly limits the appearance of laser speckle.

Laser speckle is that grainy, shimmering effect that can appear on the image of pure laser projectors, especially on highly reflective surfaces. This phenomenon is caused by light interference from the coherence of monochromatic laser beams. Unlike UHP lamps or LEDs, lasers emit extremely directional and wavelength-homogeneous light, which can lead to visible fluctuations on the projected image.

The integration of a phosphor wheel in a laser projector plays a key role here. This wheel converts part of the laser light into less coherent light (i.e., less prone to interference), acting as an optical filter against speckle. In theory, this technology ensures a more homogeneous image without parasitic shimmering.

However, while the UHZ68LV doesn’t exhibit laser speckle, another well-known DLP projector effect comes into play: dithering.

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DLP Dithering Riddick

DLP dithering is a dithering technique used to simulate intermediate levels of color or brightness. Since the DMD chip relies on a system of tilting micro-mirrors, it can only display a limited number of shades in real-time. To overcome this limitation, the projector rapidly varies the state of the micro-mirrors, creating a "digital grain" effect noticeable in certain areas of the image.

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DLP Dithering

This phenomenon is particularly visible on upscaled low-definition content, color gradients, and even uniform test patterns. For example, on a uniform black image, instead of deep, homogeneous black, you see a floating video noise, a kind of residual flickering in the background. This effect, more or less pronounced depending on settings and content, can give an impression of instability in certain scenes.

Overscan and Gray Frame Typical of Recent DMD Chips :

The Optoma UHZ68LV deserves credit for not applying any cropping to the projected image: no cropping or overscan is present. This means every pixel of the video source is rendered without alteration, offering a complete and faithful image to its original format.

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Overscan

However, like all recent DMD chips, there’s the inactive fringe of micro-mirrors surrounding the useful image. On this model, this gray band is about 2 centimeters wide. Fortunately, this margin is discreet enough to be absorbed by the black border of a projection screen, avoiding any visual discomfort in normal use.

Colorimetry :

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Mire 4K HDR Optoma UHZ68LV

To ensure precise and reliable measurements, I use a Klein K10A colorimeter, directed at my reference Lambertian screen (Gain 1.0). This type of screen is essential as it offers uniform light reflection, without hotspots or directional variation, ensuring consistent and representative measurements of the projector’s real performance. Before any measurement, I perform specific profiling using my Jeti 1501 Hi Res spectroradiometer. This device, with its advanced spectral precision, is indispensable for correctly measuring and calibrating laser projectors, whether single, dual, or triple laser.

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PROFIL OPTOMA UHZ68LV

I have a lot to say about the color management of the Optoma UHZ68LV and the choices made by its designers. As a Professional Video Alliance-certified calibrator, I have the equipment and experience needed to precisely adjust all projectors that come my way. Yet, this model gave me a hard time, largely due to the Brilliant Color option, which is supposed to boost brightness but also significantly disrupts Gamma management. More on that later.

Regarding the Gamut, the UHZ68LV, being a dual-laser with a phosphor wheel and not a triple laser, achieves 75.32% of BT.2020 and 95.57% of DCI-P3. This remains decent coverage for this technology.

Out of the box, the Reference mode offers the best balance for SDR sources. In this configuration, the measured color temperature is 6120K, with a DeltaE of 3.09. This is already a usable baseline, especially since this mode disables Brilliant Color. However, the measured Gamma of 1.99 is a bit low, and this trend is found in almost all factory image modes, sometimes with a more pronounced collapse beyond 80% luminance. This behavior cannot be satisfactorily corrected via the contrast adjustment option.

The solution I found was to calibrate the image in Reference mode (though the CMS is curiously disabled here). I used the 11-point grayscale adjustment, allowing me to achieve a near-perfect color temperature of 6554K (the standard being 6500K) and reduce the DeltaE to just 0.6 (the PVA requirement being a value equal to or below 2). The Color Checker also shows an average error below 2 (1.7), which is excellent.

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Comparo avant et après calibrage

However, as you’ll see later in the contrast and brightness section, the absence of Brilliant Color has a notable impact on these aspects, so you’ll have to compromise between color accuracy and brightness punch.

HDR Management - Dolby Vision – HDR10+:

The Optoma UHZ68LV is truly designed to fully exploit high dynamic range sources. With its Dynamic Tone Mapping (DTM) system, it accurately detects metadata and adjusts contrast and brightness levels based on the content. The DTM intelligently adjusts the image, ensuring faithful rendering by modifying luminance curves for each scene while optimizing dark and bright areas. This is all the more interesting as, in the dedicated HDR mode, it reaches almost 600 nits of brightness (591 cd/m²), a performance comparable to flat-screen TVs, a real asset for home projection. However, it must be admitted that a slight adjustment of the CMS (Color Management System) and grayscale is necessary to achieve precision in line with SMPTE recommendations, meaning the HDR mode doesn’t reach the perfection of the SDR Reference mode, but the EOTF (Electro-Optical Transfer Function) is still well controlled. This type of processing is relatively rare and deserves to be highlighted, as it allows you to fully enjoy HDR potential without compromise.

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Mapping HDR sortie de boîte

As for Dolby Vision, the UHZ68LV shines best in Dark mode. While Bright mode is impressive for its vibrancy, and Vivid mode offers an even more striking image, the latter sometimes lacks accuracy. Dark mode, on the other hand, preserves detail richness while offering a more faithful representation of the director’s creative intent. This mode is, without a doubt, the one that offers the most balanced experience, even if it doesn’t shine as much as the other modes in terms of pure brightness.

However, HDR10+ management is a bit of a letdown in this picture. The image in this mode lacks dynamism, appearing too pale and overexposed. It seems that tone mapping management in this particular case hasn’t been optimized in the same way as for other HDR formats, resulting in a much less impressive and less faithful rendering to the original source. This is a point to improve, but given the overall performance (and the scarcity of HDR10+ sources), it remains a minor detail.

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HDR10+

Contrast and Brightness :

I’ve already mentioned the limitations related to the activation of the BrilliantColor option, a tool used on DLP projectors to boost brightness and contrast. To better understand, this option acts on colors by increasing saturation and adjusting brightness levels to offer a more striking image. The idea is to make the image brighter, with more vivid colors, but this can come at the expense of fidelity and color accuracy. When activated, it’s indeed possible to reach the 5,000 lumens promised by Optoma, even slightly exceeding them, with a measurement of 5,089 lumens in Bright mode. This seems appealing, especially for large-scale projections, but this brightness increase unfortunately comes at the expense of image quality. Gamma, in particular, suffers, with a marked collapse of the curve after 80IRE, meaning the image becomes overexposed and lacks detail in highlights. As for contrast, native measurements reach values around 1600 to 1800:1.

Test Optoma UHZ68LV
Colorimétrie contraste et luminosité Optoma UHZ68LV

Disabling the BrilliantColor option restores greater color accuracy and a better Gamma curve, but it also means giving up the brilliance of those 5,000 lumens. Indeed, with this option disabled, brightness drops to 1,606 lumens, which may seem modest but remains perfectly sufficient in SDR for a calibrated image with a 4.07-meter base, at 16 foot-lamberts (calibrated Reference mode).

As for the factory HDR mode, thanks to the integration of Dynamic Tone Mapping (DTM), the Gamma issue caused by BrilliantColor disappears. Thus, under these conditions, the UHZ68 is capable of displaying an even larger image, up to a 4.40-meter base, without sacrificing image quality. In short, you have to choose between impressive raw brightness that disrupts image balance and a more accurate, calibrated image that’s less bright.

Subjective Opinion

I tested the Optoma UHZ68LV on scenes from films I know by heart, in SDR, HDR, and Dolby Vision, to evaluate its performance and, above all, determine whether the perception of DLP Dithering was attenuated depending on projection conditions. For this, I used two screens: my reference white screen, used for measurements, and my Celexon Home Cinema + (gain 0.5). The films chosen for these tests were Dune Part 2, Riddick, and Gemini Man, each offering different technical challenges.

Test Optoma UHZ68LV
Riddick

Let’s start with Riddick, a film that, when rendered by the UHZ68LV, combines strengths and weaknesses. The introduction, where we see Riddick in survival mode, abandoned and dying on a hostile planet, is visually stunning. The color palette, the extreme dynamic range of the image (with well-controlled contrast/brightness balance), and the precision of details are all assets that highlight the capabilities of the UHZ68LV. Even in night scenes, often demanding for projectors, the Optoma holds its own, thanks in part to its dynamic contrast. However, some pumping effects are noticeable, which can be distracting during light transitions. This visual dazzle is unfortunately marred by DLP Dithering, a well-known issue with DLP projectors. It’s a persistent flaw that, to my great regret, prevents the Optoma UHZ68LV from earning the Gold Award from mondoprojos.fr.

Changing screens brings a slight improvement: on the Celexon Home Cinema +, the perception of dithering is a bit less pronounced, but it’s still there. To see it, just project a completely black test pattern: the background of the image is disturbed by this subtle but annoying noise, especially for image purists.

On the other hand, the opening scene of Gemini Man in 4K HDR was a pleasant surprise. The bright landscapes and ultra-precise details are beautifully rendered by the Optoma. Brightness is well controlled, and dithering is much less noticeable here. It’s a real visual treat, showing that the UHZ68LV can shine in different ways when faced with varied content.

Test Optoma UHZ68LV
Gemini Man

Finally, Dune Part 2 in Dolby Vision was a revelation. The scene where Paul and his mother are presented to the Fremen is perfectly rendered, with rich, well-balanced colors and an image depth that fully captures the universe of Denis Villeneuve. The Dark mode in Dolby Vision offers remarkable accuracy and fidelity, without sacrificing the brightness needed to bring out details in the shadows.

Test Optoma UHZ68LV
Dune 2

Conclusion

The Optoma UHZ68LV was eagerly awaited by those seeking a high-brightness rear-projection home cinema projector, directly compatible with Dolby Vision and HDR10+ without complex adjustments. On this point, it delivers, but after my tests, I can only award it a Silver Award from Mondoprojos. This prize recognizes exemplary management of HDR10 and Dolby Vision sources, with beautiful colors and strong dynamics, but the experience is marred by persistent video noise that can quickly become distracting.

Silver Award Mondoprojos
Silver Award Mondoprojos

Another point to nuance: the advertised 5,000 lumens are indeed there, but their use in home cinema is limited by the impact of the Brilliant Color option on colorimetry and Gamma. In short, full brightness doesn’t always come with a balanced image for cinephile use.

That said, this remains an interesting first step into the world of Dolby Vision projection, even if some adjustments are still needed. To end on a positive note, the price of €3,990 remains competitive, especially compared to JVC and Sony models, which are much bulkier and more expensive and still skip Dolby Vision. The choice is yours, and I hope this test has helped clarify things!


14 Commentaire(s)

  1. dm27 dit :

    Merci Greg pour ce test détaillé dans la forme et le fond. Est ce une association perfectible d’une optique et de la nouvelle puce DMD 0.65, mais on est loin sur la mire UHD, de la qualité d’un LEICA Cine Play 1. Ce Dithering est également surprenant et du coup devient contraignant ( comme le Speckle pour les tri-lasers ). Le phénomène est Idem en source 4.4.4 10 Bits ?
    Ces gammas sont également étranges ( comme ci un traitement restait actif en surplus ).
    Peut être qu’une mise à jour du firmware s’impose.
    Très mitigé donc.
    Encore merci pour ce test très attendu.

    1. GregW dit :

      Quel intérêt de sortir en 4:4:4 10 bits en home cinéma ? Les Blu-ray UHD stockent leur vidéo en 4:2:0 10 bits: Aucune plateforme de streaming (Netflix, Disney+, Prime Video) ne diffuse en 4:4:4 10 bits, le maximum actuel est 4:2:0 10 bits en HDR (Dolby Vision, HDR10+).
      Pour le Gamma j’ai donné l’explication dans le test.

  2. furet dit :

    Bonjour,
    Pas très engageant ce nouvel Optoma…
    Concernant la question de dm27, posée différemment, elle serait de savoir si en lui servant depuis un PC un signal 4.4.4 – 10 bit (même si celui-ci est issu d’un Blu Ray), le projecteur ne se débrouillerait pas mieux car il n’aurait pas à convertir le signal lui-même comme il le doit, en 4.4.4 en risquant de l’abimer, avant de l’appliquer au DMD.
    Sinon comment peut s’expliquer un noir résiduel 300 fois plus bas, paradoxalement en mode lumineux?
    Merci.

    1. GregW dit :

      J’ai testé toutes les configurations de signal avec mon générateur de mires afin de vérifier si la conversion RVB → YUV avait un impact sur la colorimétrie et le dithering. Résultat : aucune différence notable sur ces deux points.

      Par ailleurs, mon expérience avec de nombreux appareils concurrents, qui ne présentent pas ce type de problème, me permet d’affirmer avec certitude mes constatations et conclusions.

      Je pensais que mon tableau était suffisamment explicite pour montrer que le niveau de noir du mode lumineux n’est pas natif (d’où l’absence de valeur dans la case du contraste natif). En effet, un mode de gestion dynamique du laser est actif dans cette configuration et ne peut être désactivé.

  3. GregW dit :

    Driggs sur HCFR, c’est un phénomène : il ne teste rien, mais il a des avis sur tout, formulés à partir de… eh bien, de rien. Un vrai prestidigitateur de l’opinion ! 😎

  4. ercrea dit :

    Bonjour,
    Un grand merci pour vos évaluations !
    j’attendais avec impatience ce nouveau modèle haut de gamme d’Optoma. Cependant, après vous lire, il je retiens 4 défauts majeurs – si j’ai bien compris? :
    Absence d’interpolation en mode 4K HDR (entraînant une image saccadée),
    Résolution spatiale insuffisante pour un projecteur DLP de qualité (précision de l’image en retrait),
    Puissance lumineuse élevée (>2000 lumens) inexploitable en raison d’une colorimétrie imprécise et difficile à calibrer,
    Dithering trop bruyant – un point que vous n’aviez pas mentionné dans vos tests du Leica Cine Play, du BenQ W5800 ou du Valerion Master2.
    Ma question : Dans un environnement non dédié (salon avec murs blancs et grand fenetres), ces défauts sont-ils rédhibitoires ?Est ce que les modèles mentionné du BenQ, Valerion et Leica représenteraient-ils une meilleur alternative dans une salon de ce type ?
    a nouveau un grand merci pour la qualité de votre travail

  5. bert974 dit :

    bonjour à tous
    quelqu’un a entendu parlé de l’Optoma HCPro-4400.? les différences avec le UHZ68LV?..
    merci, bon weekend

    1. GregW dit :

      C’est le même pour le marché US.

  6. bert974 dit :

    Au temps pour moi!!

  7. surround0 dit :

    Est-ce que Optoma est du genre à faire des firmware qui changent tout, ou est-ce qu’on peut considérer que les carottes sont cuites pour ce modèle?

  8. Projoboy dit :

    Bonjour, et merci beaucoup pour ce test
    Question simple et pure/ceux qui possède un 65 LV, verront-ils un gain significatif sur ce modèle ? (faisons abstraction du Dolby Vision et du taux de contraste, même si il s’agit d’atout de taille)
    Merci beaucoup☺️

  9. GregW dit :

    On touche ici au chef-d’œuvre du test fainéant : un copier-coller intégral de la fiche technique constructeur, sans la moindre mesure au compteur. Input lag ? Faux. Luminosité avec des couleurs justes ? Complètement à la ramasse. Clairement, le rédacteur n’a pas dû transpirer beaucoup pour nous pondre ça… sauf peut-être en cherchant le bouton ‘Copier’. 👉 https://fr.heimkinowelten.de/optoma-uhz68lv-test-vorstellung/« 

  10. surround0 dit :

    Personnellement je pense qu’il ne faut jamais prendre en compte les « tests » des magasins, car il y a forcément conflit d’intérêt. Comment pousser la critique sur un produit que l’on vend soi-même? C’est pour ça que tes tests sont une référence.

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