Je m'étais préparé à passer paisiblement les derniers jours de 2024 en famille, satisfait du travail accompli avec la publication des Guides d'achat 2024. Je comptais profiter de ce temps pour savourer mes séries du moment sur mon Formovie Theater Premium (Dune, Jackal, ou encore Mad Men !). Mais c'était sans compter l'arrivée du Valérion VisionMaster Pro2 ! Cet appareil, dont le premier test sérieux en français était très attendu, m'a obligé à sortir de ma torpeur, à ressortir mes sondes de mesure, et en un mot, à replonger dans l'arène des bancs d'essai de mondoprojos. L'objectif ? Vous proposer enfin des résultats objectifs, réalisés avec un matériel adapté et sans les filtres marketing qui envahissent la toile, souvent relayés par une ribambelle d'influenceurs dont les avis dithyrambiques ne se limitent bien souvent qu'à la simple lecture de la fiche technique de l'appareil. Bref, ici, pas de place pour cela : place aux résultats !
Le Valérion VisionMaster Pro2 est un vidéoprojecteur DLP triple laser au format lifestyle, c'est-à-dire un modèle compact au design cubique, mais sans dispositif de balancelle. Il repose sur la même base technologique que le Hisense C2 Ultra, déjà testé sur mondoprojos.fr, un projecteur reconnu pour ses performances solides et son approche pratique. Ce modèle utilise une puce DMD 0,47 pour émuler une image Ultra HD à partir d'une résolution native Full HD, un compromis qui permet d'offrir une expérience visuelle de qualité, mais sans les coûts d'une puce 4K native.
L'optique classique, avec zoom mécanique, permet un rapport de projection variable de 0,9:1 à 1,5:1, ce qui le rend polyvalent en termes de distance de projection et d'installation. Quant à sa source lumineuse, il utilise un système de triple laser Rouge, Vert et Bleu, annoncé avec une luminosité ISO variant de 3000 lumens, suffisamment élevé pour offrir des images nettes et lumineuses même dans des environnements éclairés. Le rapport de contraste dynamique est de 15 000:1, avec une fonction d’amélioration des noirs baptisée Enhanced Black Level, qui vise à rendre les scènes sombres plus profondes et plus détaillées.
En termes de compatibilité vidéo, le Valérion VisionMaster Pro2 intègre un Dynamic Tone Mapping pour optimiser la prise en charge des programmes 'k HDR et prend en charge des formats d’image avancés comme IMAX Enhanced, Dolby Vision, HDR10+, ainsi que le Filmmaker Mode, garantissant une fidélité maximale de l’image en fonction du contenu projeté. Le support 3D est aussi présent.
Le projecteur fonctionne sous Google TV OS, offrant un environnement logiciel fluide et familier pour accéder à vos contenus préférés. Il dispose également d’une mémoire de 4 Go de RAM et 128 Go de stockage interne. Côté gaming, il ne fait pas dans la demi-mesure avec un temps de latence d’entrée de seulement 4 ms à 1080p et 240 Hz, ce qui le rend particulièrement adapté aux joueurs exigeants en quête de fluidité et de réactivité.
Valérion, une sous-marque du fabricant chinois Awol, a lancé ce modèle ainsi que d’autres versions via une campagne Kickstarter, soutenue par des influenceurs et une forte présence marketing. Si cette approche a créé un certain engouement, il était crucial pour moi de sortir du cadre des avis sponsorisés et d’offrir un test objectif, réalisé avec des outils de mesure professionnels. Ce test, que je vous présente aujourd'hui, se veut totalement indépendant et exempt des considérations commerciales qui ont envahi la toile ces derniers mois. C’est donc sans filtre et avec des mesures sérieuses que vous découvrirez ce que ce modèle a réellement dans le ventre.
Le Valérion VisionMaster Pro2 se distingue par ses dimensions compactes de 260x185x216 mm et son poids de 7,5 kg, ce qui en fait un modèle relativement léger et facile à manipuler. De couleur gris clair et de forme cubique, il affiche une esthétique sobre et moderne, qui s’intègre facilement dans la plupart des environnements. Il possède un pas de vis de montage sous la coque, ce qui permet un montage direct au plafond ou une fixation traditionnelle sur un trépied. Pour ma part, j'ai opté pour cette seconde solution.
Le bloc optique, entièrement motorisé, comprend un zoom et un focus électriques. Avec un rapport de projection de 0,9:1 à 1,5:1, le projecteur nécessite un recul minimum de 199 cm et un maximum de 332 cm pour afficher une image de 100 pouces de diagonale. Cette motorisation offre un confort d’utilisation considérable, notamment lors des réglages fins pour adapter l’image aux conditions d'installation. Un pied escamotable situé sous l'appareil permet de surélever le projecteur, ce qui est un ajout pratique pour ajuster la hauteur en fonction de la configuration de la pièce.
Le Valérion VisionMaster Pro2 dispose d'une large connectique avec un cache escamotable permettant l’accès aux différentes connexions : une prise d'alimentation, trois ports HDMI 2.1 (dont un eArc), deux entrées USB (une en 3.0 et l’autre en 2.0), une prise LAN, un port Spdif et une prise jack. En termes de liaisons sans fil, le projecteur intègre le Wifi 6E et le Bluetooth 5.2,
Il intègre un système sonore de 2x10W, compatible avec DTS Virtual:X, DTS:X, et Dolby Audio. Il supporte également des technologies sans fil telles qu’Airplay 2, Chromecast et Miracast, facilitant le partage de contenu à partir de vos appareils mobiles.
La télécommande fournie, de couleur grise et fonctionnant via Bluetooth, dispose de touches d’accès directes à des services de streaming populaires comme Netflix, Prime Vidéo, Disney+ et YouTube. Ce projecteur est compatible avec les formats HDR10, HLG, HDR10+, Dolby Vision, ainsi qu’avec la 3D (DLP-Link, avec des lunettes vendues séparément). Il prend en charge le format IMAX Enhanced et est certifié ISF, garantissant un calibrage précis et une qualité d’image optimisée pour les professionnels et les cinéphiles.
Le Valérion VisionMaster Pro2 fonctionne sous le système d’exploitation Google TV, ce qui lui confère une interface moderne, intuitive et hautement personnalisable. La page d’accueil peut être configurée selon mes préférences pour un accès rapide aux applications les plus utilisées, aux paramètres ou encore aux services de streaming. Je peux naviguer dans le menu des applications pour sélectionner une entrée spécifique, ajuster les paramètres réseau, accéder à des plateformes de streaming, explorer le lecteur multimédia intégré, ou encore télécharger de nouvelles applications directement depuis le Google Play Store. Un raccourci pratique vers les paramètres, identifiable grâce à une icône en forme de roue dentée en haut à droite de l’écran, me permet d’accéder instantanément aux réglages essentiels.
Le projecteur propose un contrôle adaptatif de la luminosité, ajustant automatiquement l’intensité lumineuse en fonction des variations de la lumière ambiante. Pour un ajustement plus précis, je peux régler la puissance du laser manuellement sur une échelle de 1 à 10. Une option de boost de luminosité est également disponible, bien que son effet négatif sur les couleurs la rende peu utile en conditions de home cinéma.
Le Valérion offre une variété de modes d’image prédéfinis, tels que « Dynamique », « Standard », « Sport », « PC Jeu », « Économie d’énergie », « Cinéma », et « Filmmaker Mode ». Ils constituent une excellente base pour des ajustements personnalisés. Les réglages avancés intitulés « calibration » incluent une correction de la balance des blancs sur 2 ou 20 points, un CMS (Color Management System) complet pour ajuster la teinte, la saturation et la luminosité des trois dimensions du Gamut vient enrichir encore davantage les outils disponibles.
Le projecteur propose un éditeur de Gamma, une fonctionnalité rare dans cette catégorie d’appareils. La gestion fine du laser permet d’adapter parfaitement l’image à n’importe quel environnement. Le choix du Gamut est également très flexible : je peux opter pour Rec.709, DCI-P3 ou Rec.2020, ou laisser le projecteur automatiser cette sélection selon les besoins.
Enfin, l’intégration d’un mode d’interpolation d’images, fonctionnel à la fois pour les sources SDR et HDR, ainsi qu’une gestion dynamique du contraste vient parfaire l’ensemble.
Les joueurs ne sont pas oubliés avec un option de réduction de l'input lag.
Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :
Avant de démarrer le projecteur, j’ai mesuré le bruit résiduel dans ma pièce, qui s’est révélé étonnamment élevé ce jour-là : 35,9 dB, bien que rien ne soit en fonctionnement. Vivre à la campagne me garantit généralement un environnement plus silencieux, et il n’y avait aucun bruit extérieur. Une fois le Valérion VisionMaster Pro2 allumé et réglé à pleine puissance laser (10), le niveau sonore mesuré n’a augmenté que légèrement, atteignant 36,8 dB. Cette augmentation minimale témoigne d’un appareil remarquablement silencieux, même lorsqu’il fonctionne à sa capacité lumineuse maximale. C’est un excellent point pour débuter ce test, surtout pour les amateurs de home cinéma qui privilégient une expérience immersive sans nuisance sonore.
Côté son, le système intégré est globalement satisfaisant, mais il peine à égaler celui de son prédécesseur, l’Hisense C2 Ultra, notamment à cause de l’absence d’un caisson de basses. Si les deux haut-parleurs de 10W produisent un son clair et intelligible, la profondeur et l’impact des basses sont en retrait par rapport à ce que l’Hisense propose. Cela dit, pour un usage quotidien ou une écoute d’appoint, le système sonore intégré reste correct. Cependant, pour profiter pleinement d’un film, je recommande de connecter un système audio dédié, comme une barre de son ou un ensemble home cinéma, afin d’enrichir l’expérience sonore.
Consommation électrique :
Le Valérion VisionMaster Pro2 marque un autre bon point en matière de consommation énergétique. Malgré sa capacité à projeter des images lumineuses de très grande taille (voir la section contraste et luminosité), sa consommation électrique reste modérée. À pleine puissance laser, il consomme 162,4 W par heure, ce qui est raisonnable pour un projecteur de cette catégorie. En réduisant la puissance du laser, cette consommation chute à seulement 74,2 W, une performance remarquable pour les utilisateurs soucieux de leur facture énergétique ou de leur impact environnemental. Ces chiffres témoignent d’une conception optimisée, combinant performance et efficacité énergétique.
Piqué et précision d'image :
Parmi le trio que composent le Hisense C2 Ultra, le Leica Cine 1, et le Valérion VisionMaster Pro2, c’est le Leica qui conserve sa couronne en matière de précision d’image et d’absence d’aberrations chromatiques. Lors de mes tests, le Valérion a révélé quelques légères traces de doublures des lignes sur ma mire Burosch 4K, comme illustré dans l’image ci-dessous. Bien que ces artefacts soient visibles, ils restent subtils et n’entachent pas significativement la qualité globale de l’image.
En examinant la mire 4K des croix, j’ai constaté qu'il parvient à distinguer toutes les lignes de séparation des croisements de couleurs. C’est une performance tout à fait respectable pour un projecteur utilisant une technologie d’émulation 4K.
Toutefois, lorsqu’on compare directement ce résultat avec celui offert par le Leica Cine 1, il est évident que le niveau de restitution du Valérion est légèrement en retrait. Le Leica conserve un avantage notable, avec des lignes parfaitement nettes et une précision accrue, témoignant d’un travail optique de haute volée. Malgré tout, le Valérion reste très compétitif dans cette catégorie et offre un piqué plus que satisfaisant pour les amateurs d’images détaillées.
Fluidité :
Les projecteurs DLP sont souvent confrontés à des limitations techniques lorsqu'il s'agit de restituer des signaux 24p, ce qui se traduit par deux problèmes récurrents : le judder, une saccade perceptible dans les mouvements lents de caméra, et des ralentissements intermittents qui peuvent nuire à l'immersion dans les scènes cinématographiques. Bien que le Valérion VisionMaster Pro2 annonce une gestion améliorée des signaux 24p et 48p, je trouve que le rendu reste encore trop heurté à mon goût, surtout dans les scènes où les mouvements de caméra horizontaux ou verticaux sont prédominants.
Heureusement, le Valérion propose un mode d’interpolation d’images qui permet de pallier ce défaut. Ce mode offre plusieurs configurations prédéfinies, notamment "Cinéma", "Nette", et "Homogène", ainsi qu’un mode éditable qui autorise un réglage plus fin en fonction des préférences de l’utilisateur. Ces options permettent de fluidifier les mouvements tout en préservant la naturalité de l’image. Toutefois attention car en activant le mode "Homogène", qui est le plus agressif en termes de compensation de mouvements, j’ai parfois observé des artefacts visuels autour des personnages, notamment dans les scènes rapides ou riches en détails. Ces légers effets de bougé, bien qu’occasionnels, peuvent détourner l’attention.
Cela dit, grâce à son mode éditable, il permet de trouver un équilibre subtil entre fluidité et respect de l’image originale. Avec des ajustements précis, il est possible d’atténuer ces artefacts sans tomber dans l’effet "savonnette" tant redouté.
Input lag :
L’input lag est un critère essentiel pour les gamers, car il représente le délai entre une action effectuée sur une manette ou un clavier et sa retranscription à l’écran. Un décalage trop important peut nuire à l’expérience de jeu, en particulier dans les jeux rapides ou compétitifs, où chaque milliseconde compte. Les projecteurs, en raison de leurs traitements vidéo complexes (comme la compensation de mouvement ou l'amélioration des couleurs), ont souvent un input lag plus élevé que les moniteurs ou téléviseurs. Cependant, le Valérion VisionMaster Pro2 se démarque par son mode "Boost DLP", qui simplifie ces traitements et réduit l’input lag à seulement 17,6 ms.
Cette optimisation, combinée au support des signaux 1080p à 120 Hz et 240 Hz, garantit une fluidité exceptionnelle et une réactivité adaptée aux jeux les plus exigeants. De plus, le projecteur dispose d’une fonction ALLM (Auto Low Latency Mode), qui détecte automatiquement les consoles ou appareils compatibles et active le mode gaming pour offrir une latence minimale sans intervention manuelle. Ses capacités font du Valérion VisionMaster Pro2 un choix sérieux pour les amateurs de gaming sur grand écran.
Speckle laser :
Le speckle laser est un phénomène optique typique des projecteurs équipés de sources lumineuses laser, particulièrement les modèles triple laser. Il se manifeste sous la forme de scintillements ou de petites taches granuleuses visibles à l’écran, surtout sur des aplats de couleurs unies ou des arrière-plans lumineux. Ce phénomène résulte des interférences cohérentes entre les faisceaux laser réfléchis par la surface de projection. Bien que les projecteurs triple laser soient plébiscités pour leur luminosité et leur reproduction des couleurs, le speckle reste un inconvénient de cette technologie.
Le Valérion VisionMaster Pro2, comme la majorité des projecteurs triple laser, n’échappe pas à ce phénomène. Cependant, l’importance de sa perception varie selon le type de toile utilisée. Pour mes tests, j’ai employé trois écrans différents afin d’évaluer son comportement face au speckle. Mon écran blanc lambertien Celexon certifié ISF, bien que performant, atténue le speckle sans l’éliminer totalement, notamment sur les teintes pourpres ou orangées où il demeure perceptible par moments. L’écran CLR Celexon Home Cinéma Plus, initialement conçu pour des projecteurs à ultra courte focale, s’est avéré être le meilleur choix pour le Valérion. Grâce à son lissé remarquable et à son gain modéré de 0,5, il minimise efficacement le speckle, offrant une expérience visuelle nettement plus homogène.
En revanche, l’ALR classique de Wupro, avec un gain de 0,8, est à éviter absolument. Sur cette surface, le speckle est particulièrement prononcé et devient rapidement gênant, réduisant considérablement la qualité perçue de l’image. Ces observations soulignent à quel point le choix de l’écran est crucial pour tirer le meilleur parti du Valérion VisionMaster Pro2 et pour limiter l’impact du speckle dans un environnement de projection laser.
Overscan :
Le traitement vidéo du Valérion VisionMaster Pro2 se distingue par l’absence d’overscan, une caractéristique essentielle pour garantir une reproduction fidèle de l’image source. Mais qu’est-ce que l’overscan ? Historiquement, cette fonction, également appelée cropping, consiste à agrandir légèrement l’image affichée à l’écran en rognant ses bords. Introduit à l’ère des téléviseurs cathodiques pour masquer les artefacts et les imperfections situés en périphérie des images analogiques, l’overscan peut encore être trouvé sur certains appareils modernes, bien qu’il soit devenu largement superflu avec les contenus numériques et les formats haute définition.
En pratique, l’overscan réduit la taille visible de l’image d’origine et peut masquer des informations importantes, comme les sous-titres ou des détails situés à l’extrémité du cadre. Avec le Valérion VisionMaster Pro2, ce problème est totalement éliminé. Le projecteur restitue l’image dans son intégralité, pixel pour pixel, respectant ainsi le format natif du contenu affiché. Cette absence d’overscan garantit que chaque détail est préservé et que l’image correspond exactement à ce que vous devez voir.
Colorimétrie :
En introduction à cette partie, je tiens à rappeler mes conditions de test. J’ai mesuré les performances du Valérion VisionMaster Pro2 à l’aide d’un colorimètre Klein K10A, orienté vers mon écran blanc lambertien certifié ISF. Ce colorimètre s’appuie sur un profil établi le jour même avec un spectrophotomètre Jeti 1501 Hi Res, offrant une résolution spectrale de 2 nm. Cet outil garantit la précision nécessaire pour mesurer le spectre étroit d’un projecteur triple laser comme le Valérion. Si vous n’utilisez pas ce type d’instruments, vos mesures risquent d’être peu fiables, notamment pour le CMS et l’échelle de gris, en raison des marges d’erreur trop importantes que cela induirait.
Les marques de projecteurs triple laser ont souvent tendance à vanter une couverture de 110 % de l’espace couleurs Rec.2020 (qui correspond à environ 70 % du spectre visible par l’œil humain). En réalité, cette affirmation est rarement exacte et, à l’heure actuelle, ne présente qu’un intérêt limité, les masters dans cet espace colorimétrique étant encore rares. Le DCI-P3 reste bien plus courant. Comme ses homologues, le Hisense C2 Ultra et le Leica Cine 1, le Valérion atteint des performances légèrement inférieures avec une couverture de 97,44 % du Rec.2020 et 98,4 % du DCI-P3.
Les concepteurs du Valérion VisionMaster ont toutefois bien travaillé sur la fidélité des couleurs en sortie de boîte. Deux modes se démarquent particulièrement : le mode « Cinéma » et le « Filmmaker Mode », avec une préférence personnelle pour le premier. Les écarts DeltaE pour l’échelle de gris sont respectivement de 1,8 et 1,9, avec des températures de couleur mesurées à 6210K et 6396K, et des Gamma à 2,2 (mode Cinéma) et 2,3 (Filmmaker Mode). Ces résultats sont excellents. En poussant les vérifications avec le Color Checker, le mode Cinéma affiche une erreur moyenne de seulement 1,6 en sortie de boîte, ce qui signifie que le projecteur peut être utilisé tel quel sans recalibrage.
Pour ceux qui souhaitent aller encore plus loin dans la précision, le Valérion offre de nombreux réglages efficaces. Après un calibrage minutieux, j’ai obtenu des performances exceptionnelles : une température de couleur de 6423K, un écart DeltaE de 0,7 pour l’échelle de gris, un Gamma idéal à 2,21 (adapté à une salle non dédiée), et un DeltaE moyen de 0,5 pour le Color Checker. Ces mesures, vérifiées à l’aide de mes images de test, démontrent la capacité du Valérion VisionMaster Pro2 à rivaliser avec les meilleurs en matière de fidélité colorimétrique.
Gestion HDR/Dolby Vision :
Le Valérion VisionMaster Pro2 est équipé du même système de Dynamic Tone Mapping (DTM) que ses homologues, le Hisense C2 Ultra et le Leica Cine Play 1. Ce DTM permet de simplifier considérablement l’expérience utilisateur en optimisant en temps réel le décodage des sources 4K HDR. En ajustant automatiquement le contraste et la luminosité, il garantit des images équilibrées, sans risques d’image trop sombres ou de blancs brûlés, deux écueils fréquents dans la restitution HDR. Cette gestion automatique constitue un véritable atout pour profiter immédiatement de contenus HDR sans réglages complexes.
Cependant, ce mode automatique se limite à l’optimisation du contraste et de la luminosité. En ce qui concerne la gestion des couleurs, le calibrage reste indispensable pour exploiter pleinement le potentiel du Valérion. En effet, si la gestion HDR du projecteur est fonctionnelle dès sa sortie de boîte, elle s'avère moins bien configurée en usine que pour les contenus SDR. Les ajustements de l’échelle de gris et du CMS (Color Management System) sont nécessaires pour obtenir une restitution colorimétrique fidèle. Avec un calibrage approprié, le Valérion peut rivaliser avec les meilleurs, tout en offrant des options de réglages avancées pour les utilisateurs souhaitant affiner chaque paramètre.
Contraste et luminosité :
Le Valérion VisionMaster Pro2 propose plusieurs options dédiées au contraste dans ses menus, dont la fonction Enhanced Black Level (EBL), qui offre deux niveaux d’intensité : « bas » et « haut ». Si cette option permet d’élever le contraste séquentiel mesuré à plus de 12 000:1, elle s’accompagne également d’un effet de pompage de la luminosité, certes lent mais perceptible. Après plusieurs essais, j’ai préféré la désactiver, car ce phénomène peut perturber l’expérience visuelle.
En termes de contraste natif, j’ai mesuré un ratio de 1443:1 avec un niveau de noir à 0,193 cd/m², des valeurs conformes à celles observées sur ses cousins, les Hisense C2 Ultra et Leica Cine Play 1. Cependant, le véritable point fort du Valérion réside dans ses modes d’image, comme « Cinéma » et « Filmmaker Mode », qui atteignent des ratios dynamiques dépassant 4500:1. Bien qu’il s’agisse de contraste dynamique, celui-ci n’est pas désactivable. Cela dit, je le qualifierais de contraste utile : il ne provoque aucun effet de pompage, n’altère pas mes mesures de Gamma (contrairement à l’EBL, qui affiche une courbe de Gamma hachée) et permet d’atteindre un niveau de noir impressionnant de 0,06 cd/m². Ce dernier point constitue un véritable avantage par rapport aux Hisense C2 Ultra et Leica Cine Play 1, qui ne peuvent offrir une telle profondeur de noir.
Pour compléter cette analyse, j’ai limité mes inscriptions dans le tableau récapitulatif aux mesures de luminosité des différents modes avec leurs niveaux de puissance laser, en sortie de boîte et après calibrage. Dans ces conditions, le Valérion atteint une luminosité maximale de 2500 lumens, avec des couleurs précises sur un écran de Gain 1, ce qui est une performance remarquable, surtout avec un tel niveau de noir. Cette dynamique d’image est tout simplement stupéfiante et ne manquera pas d’impressionner. Elle permet au Valérion de projeter dans de bonnes conditions sur un écran de 5 mètres de large en SDR et jusqu’à 4 mètres en HDR. Avec une telle combinaison de contraste, de luminosité et de profondeur des noirs, ce projecteur se positionne comme un modèle de choix.
Impact mesuré de l'option d'amélioration des noirs ou Enhanced Black Level sur le Gamma et l'échelle de gris
Après avoir calibré finement le Valérion VisionMaster Pro 2 avec un gamma linéaire de 2.2 et en désactivant toutes les options d'amélioration du contraste, j'ai mesuré l'échelle de gris et le gamma du projecteur. Les courbes étaient propres, avec une température de couleur de 6528K, un écart deltaE de 0,5 et un gamma de 2.206, ce qui confirme une excellente précision des couleurs.
Toutefois, lorsque l'option Enhanced Black Level (EBL) a été activée, des variations notables sont apparues. À un réglage bas de l'EBL avec un laser positionné à 5, j'ai observé une dégradation du niveau d'erreur à 5.5, une température de couleur de 5960K et un gamma en dent de scie à 2.217.
Lorsque l'EBL a été réglé à son niveau le plus élevé, les erreurs se sont encore amplifiées, avec un deltaE de 8.1, un rouge encore plus prononcé sur l'échelle de gris, une température de couleur réduite à 5616K et un gamma nettement plus haché à 2.195.
Visuellement, cela se traduisait par des sautes de luminosité, créant un effet de pompage, et des couleurs incorrectes, même après calibration. Par exemple, dans certaines scènes de Outlander, les personnages avaient un teint anormalement rouge lorsqu'EBL était actif, tandis que les couleurs étaient parfaitement justes sans cette option activée. En somme, bien que l'EBL soit conçu pour améliorer les noirs, son activation entraîne une perte de précision des couleurs et une instabilité du gamma, nuisant à l'expérience visuelle.
Le Valérion VisionMaster Pro2 a été mis à l’épreuve sur plusieurs scènes emblématiques issues de films en SDR et HDR, afin d’évaluer ses performances de manière subjective. Commençons par les scènes en SDR. Avec Wonder Woman 84, la séquence d’ouverture du concours dans l’arène Themyscira, riche en couleurs et mouvements rapides, a immédiatement révélé les forces et faiblesses du projecteur. Le Valérion a bien restitué la vivacité des couleurs, notamment les teintes dorées des armures et les verts luxuriants des paysages. Cependant, des traces légères de speckle laser sont perceptibles sur les fonds unis. Quant à la fluidité, le survol de la plage qui s'achève sur l'arène démontre bien l'intérêt d'activer l'interpolation d'images.
Dans Joy, le Valérion a brillé lors des scènes nocturnes, où la gestion des noirs est cruciale pour maintenir l’immersion. Grâce à un contraste dynamique utile le projecteur offre une profondeur que ses concurrents comme le Hisense C2 Ultra et le Leica Cine Play 1 ne peuvent égaler. Les détails dans les zones sombres, sont restitués avec précision. Ces performances sont renforcées par une balance des couleurs juste et un Gamma adapté.
En passant au HDR, le Valérion a confirmé ses capacités sur des scènes issues de Dune 2. La séquence où Paul Atreides et sa mère assistent au relais télépathique entre les Révérendes Mères est un bon est pour la gestion HDR. Grâce au Dynamic Tone Mapping (DTM), le projecteur adapte parfaitement le contraste et la luminosité, évitant les zones trop sombres ou les blancs brûlés. Les teintes chaudes des dunes et les ombres des vêtements Fremen sont reproduites avec subtilité,
Enfin, dans Alien Romulus, j’ai particulièrement apprécié la scène où l'héroïne et son androïde découvrent la zone infestée de Xénomorphes. Cette séquence, mêlant obscurité et éclairages ponctuels intenses, est idéale pour tester la dynamique lumineuse du Valérion. Avec une luminosité maximale mesurée à 2500 lumens et un noir profond, le projecteur excelle à maintenir les détails dans les zones sombres tout en offrant des éclats lumineux puissants, nécessaires pour retranscrire les flashes des armes ou les reflets sur les surfaces organiques des créatures. Les contrastes sont parfaitement maîtrisés, et la sensation de tension est renforcée par une image précise et immersive.
Ce qui avait commencé par un certain scepticisme, alimenté par un lancement fortement axé sur le marketing, s’est progressivement transformé en un réel enthousiasme à mesure que je découvrais les performances du Valérion VisionMaster Pro2. Ce projecteur, qui partage une base technique commune avec le Hisense C2 Ultra et le Leica Cine Play 1, parvient à se démarquer en offrant une expérience visuelle de qualité à un prix bien plus compétitif. À 2 990 €, il s’impose comme le meilleur rapport qualité/prix de ce trio de projecteurs lifestyle.
Ses performances en termes de contraste, de luminosité et de gestion HDR, alliées à sa flexibilité d’utilisation et à ses outils avancés de calibrage, en font une référence incontournable pour les amateurs de home cinéma. Face à des concurrents pourtant solides, le VisionMaster réussit à tirer son épingle du jeu grâce à une combinaison équilibrée de fonctionnalités, de précision d’image et de profondeur des noirs.
Dans ces conditions, il est évident que le Valérion VisionMaster Pro2 mérite pleinement de recevoir le Double Gold Award ++ de Mondoprojos.fr, récompensant son excellent positionnement et ses prestations exceptionnelles. Un choix éclairé pour ceux qui recherchent une immersion cinématographique sans compromis, et ce, à un prix maîtrisé.
I was planning to spend the last days of 2024 peacefully with my family, satisfied with the release of the 2024 Buying Guides. I intended to use this time to enjoy my current favorite shows on my Formovie Theater Premium (Dune, Jackal, or even Mad Men!). But that was before the arrival of the Valérion VisionMaster Pro2! This device, whose first serious French review was highly anticipated, forced me to shake off my torpor, dust off my measurement tools, and dive back into the testing arena for mondoprojos. The goal? To finally provide objective results, measured with proper equipment and free from the marketing filters that dominate the web, often propagated by influencers whose overly enthusiastic reviews are often based solely on reading the device's specifications. None of that here—let’s get to the real results !
The Valérion VisionMaster Pro2 is a triple-laser DLP projector designed as a lifestyle model—compact, cube-shaped, and without a swing-like stand. It’s built on the same technological foundation as the Hisense C2 Ultra, already reviewed on mondoprojos.fr, a projector known for its solid performance and practical design. This model uses a 0.47 DMD chip to emulate an Ultra HD image from a native Full HD resolution, offering high-quality visuals at a fraction of the cost of a native 4K chip.
The classic optical system features a manual zoom with a throw ratio ranging from 0.9:1 to 1.5:1, making it versatile in terms of installation and projection distance. The triple-laser light source (red, green, and blue) delivers up to 3,000 ISO lumens, ensuring sharp and bright images even in well-lit environments. The dynamic contrast ratio is 15,000:1, supported by an Enhanced Black Level feature that aims to deepen blacks for more detailed dark scenes.
In terms of video compatibility, the Valérion VisionMaster Pro2 includes Dynamic Tone Mapping (DTM) to optimize HDR decoding in real-time, ensuring correct contrast and brightness levels without crushed blacks or blown-out highlights. It supports advanced video formats such as IMAX Enhanced, Dolby Vision, HDR10+, and Filmmaker Mode for accurate content reproduction. Active 3D is also supported.
The projector operates on Google TV OS, providing a fluid and user-friendly interface to access your favorite content. With 4 GB of RAM and 128 GB of internal storage, it offers plenty of space for apps and media. For gaming, the Valérion VisionMaster Pro2 boasts an impressive input lag of just 4 ms at 1080p and 240 Hz, making it particularly appealing for demanding gamers seeking fluidity and responsiveness.
Valérion, a sub-brand of the Chinese manufacturer Awol, launched this model and others through a Kickstarter campaign supported by influencers and aggressive marketing. While this approach generated global excitement, I found it essential to step away from sponsored reviews and provide an objective test based on professional measurements. What follows is an unfiltered, thorough review of what the VisionMaster Pro2 truly has to offer.
The Valérion VisionMaster Pro2 stands out with its compact dimensions of 260x185x216 mm and a weight of 7.5 kg, making it relatively lightweight and easy to handle. Its light gray, cube-shaped design is simple yet modern, fitting seamlessly into most environments. It features a standard screw thread for mounting, making it suitable for either ceiling or tripod setups. I personally opted for a tripod, which proved practical and versatile.
The fully motorized optical block includes both zoom and focus adjustments. With a throw ratio of 0.9:1 to 1.5:1, the projector requires a minimum distance of 199 cm and a maximum of 332 cm to produce a 100-inch diagonal image. This motorization adds convenience, especially for precise image adjustments. A retractable foot underneath the device allows for additional height adjustments, making it adaptable to various room setups.
Connectivity is another strong point of the Valérion VisionMaster Pro2. A concealed panel at the rear provides access to a wide range of ports: one power input, three HDMI 2.1 ports (one with eARC), two USB ports (one 3.0 and one 2.0), one LAN port, an SPDIF port, and a headphone jack. Wireless connections include WiFi 6E and Bluetooth 5.2.
The built-in audio system, consisting of two 10W speakers, supports DTS Virtual:X, DTS:X, and Dolby Audio. Wireless streaming technologies like AirPlay 2, Chromecast, and Miracast are also supported, making it easy to share content from your mobile devices.
The included Bluetooth remote, finished in gray, features quick-access buttons for popular streaming services like Netflix, Prime Video, Disney+, and YouTube. The projector is compatible with HDR10, HLG, HDR10+, Dolby Vision, and Active 3D (with optional DLP-Link glasses). It also supports the IMAX Enhanced format and holds ISF certification, ensuring precise calibration and optimized image quality for cinephiles and professionals alike.
Operating on Google TV OS, the Valérion VisionMaster Pro2 offers a modern, intuitive, and highly customizable interface. The home screen can be tailored to your preferences, providing quick access to frequently used apps, settings, and streaming services. Navigation is seamless, whether you’re selecting specific inputs, adjusting network settings, exploring the built-in media player, or downloading new apps from the Google Play Store.
Image settings are robust and include adaptive brightness control, which adjusts intensity based on ambient lighting. For finer control, the laser power can be manually adjusted on a scale of 1 to 10. While a brightness boost option exists, it tends to degrade color accuracy, making it less useful for home cinema environments.
The projector also features several preset picture modes, including “Dynamic,” “Standard,” “Sport,” “PC Game,” “Energy Saving,” “Cinema,” and “Filmmaker Mode.” Advanced settings like 2- or 20-point grayscale calibration and a full CMS (Color Management System) for adjusting hue, saturation, and brightness across the color gamut are also available. A gamma editor, a rare feature in this category, allows further customization to suit different environments. The gamut can be manually selected between Rec.709, DCI-P3, or Rec.2020, or left to the projector’s automatic selection based on the content.
A frame interpolation mode for SDR and HDR sources adds to the flexibility, offering smoother motion in action-packed scenes. Gamers benefit from additional options, such as ALLM (Auto Low Latency Mode) and a "Boost DLP" mode to reduce input lag to just 17.6 ms.
Operating Noise and Integrated Sound System :
Before turning on the projector, I measured the ambient noise level in my room, which turned out to be surprisingly high that day at 35.9 dB, despite no devices being in use. Living in the countryside typically ensures a quieter environment, and there was no external noise. Once the Valérion VisionMaster Pro2 was powered on and set to full laser power (10), the measured noise level increased only slightly to 36.8 dB. This minimal increase demonstrates a remarkably quiet device, even at its maximum brightness setting. This is an excellent start to the test, especially for home cinema enthusiasts who value an immersive experience free from distracting noise.
In terms of sound, the Valérion VisionMaster Pro2’s integrated audio system is generally satisfactory, but it falls short of its predecessor, the Hisense C2 Ultra, particularly due to the absence of a dedicated subwoofer. While the two 10W speakers deliver clear and intelligible audio, the depth and impact of the bass are noticeably lacking compared to the Hisense. That said, for everyday use or casual viewing, the built-in sound system performs adequately. However, to fully enjoy a film, I recommend connecting a dedicated audio system, such as a soundbar or a home theater setup, to enhance the overall sound experience.
Power Consumption :
The Valérion VisionMaster Pro2 earns another positive mark in terms of energy efficiency. Despite its ability to project bright, large-scale images (see the Contrast and Brightness section), its power consumption remains moderate. At full laser power, it consumes 162.4 W per hour, which is reasonable for a projector in this category. Lowering the laser power reduces consumption to just 74.2 W, a remarkable performance for users concerned about energy costs or environmental impact. These figures reflect an optimized design that balances performance with energy efficiency.
Sharpness and Image Precision :
Among the trio of the Hisense C2 Ultra, Leica Cine 1, and Valérion VisionMaster Pro2, the Leica remains the benchmark for image sharpness and the absence of chromatic aberrations. During my tests, the Valérion exhibited slight traces of line doubling on my Burosch 4K test pattern, as shown in the image below. While these artifacts are visible, they are subtle and do not significantly detract from the overall image quality.
When examining the 4K cross-hatch pattern, I observed that the Valérion successfully distinguishes all the lines separating the color intersections. This is a respectable performance for a projector using 4K emulation technology. However, when compared directly with the Leica Cine 1, it is clear that the Valérion’s rendering is slightly less precise. The Leica retains a notable advantage, with perfectly sharp lines and enhanced accuracy, indicative of superior optical engineering. Nevertheless, the Valérion remains highly competitive in this category and offers more than satisfactory sharpness for detail enthusiasts.
Motion Handling :
DLP projectors often face technical limitations when reproducing 24p signals, resulting in two recurring issues: judder, noticeable stuttering in slow camera pans, and occasional slowdowns that disrupt immersion in cinematic scenes. Although the Valérion VisionMaster Pro2 claims improved handling of 24p and 48p signals, I still found the playback somewhat choppy, particularly during scenes with prominent horizontal or vertical camera movements.
Fortunately, the Valérion features a motion interpolation mode that helps address this issue. This mode offers several predefined configurations, including “Cinema,” “Sharp,” and “Smooth,” as well as an editable mode that allows fine-tuning based on user preferences. These options effectively smooth out motion while preserving the natural look of the image. However, caution is advised: activating the “Smooth” mode, the most aggressive setting, occasionally introduces motion artifacts around characters, especially during fast-paced or detail-heavy scenes. These minor artifacts, though infrequent, can be distracting.
That said, the editable mode allows users to strike a delicate balance between smoothness and preserving the original image. With precise adjustments, it is possible to minimize these artifacts without falling into the dreaded "soap opera effect."
Input Lag :
Input lag is a critical factor for gamers, as it represents the delay between a controller input and its on-screen representation. Excessive lag can detract from the gaming experience, particularly in fast-paced or competitive games where every millisecond counts. Due to their complex video processing (such as motion smoothing or color enhancement), projectors often have higher input lag compared to monitors or TVs. However, the Valérion VisionMaster Pro2 stands out with its "Boost DLP" mode, which simplifies video processing and reduces input lag to just 17.6 ms.
This optimization, combined with support for 1080p signals at 120 Hz and 240 Hz, ensures exceptional fluidity and responsiveness for demanding games. Additionally, the projector features ALLM (Auto Low Latency Mode), which automatically detects compatible consoles or devices and activates the gaming mode to minimize latency without requiring manual adjustments. These features make the Valérion VisionMaster Pro2 a serious contender for gamers looking for a high-performance, large-screen gaming solution.
Laser Speckle :
Laser speckle is a common optical phenomenon associated with laser light sources, particularly in triple-laser projectors. It manifests as shimmering or small granular patterns visible on the screen, especially on uniform color backgrounds or bright surfaces. This phenomenon results from coherent interference between laser beams reflected by the projection surface. While triple-laser projectors are praised for their brightness and color reproduction, speckle remains a drawback of this technology.
The Valérion VisionMaster Pro2, like most triple-laser projectors, is not immune to speckle. However, its visibility depends largely on the type of screen used. For my tests, I used three different screens to evaluate how the projector handled speckle. My ISF-certified Celexon white lambertian screen performed well, reducing speckle without completely eliminating it, particularly on magenta or orange backgrounds where it remained occasionally noticeable.
The Celexon Home Cinema Plus CLR screen, initially designed for ultra-short-throw projectors, proved to be the best choice for the Valérion. With its remarkable smoothness and moderate gain of 0.5, it effectively minimized speckle, delivering a much more uniform visual experience.
In contrast, the Wupro ALR screen with a 0.8 gain should be avoided entirely. On this surface, speckle was particularly pronounced and quickly became distracting, significantly reducing perceived image quality. These observations underscore the importance of screen selection to maximize the performance of the Valérion VisionMaster Pro2 and mitigate speckle in a laser projection environment.
Overscan :
The video processing of the Valérion VisionMaster Pro2 stands out for its lack of overscan, an essential feature for faithfully reproducing the source image. But what is overscan? Historically, this function—also called cropping—involves slightly enlarging the displayed image by cutting off its edges. It was introduced during the era of CRT televisions to hide artifacts and imperfections at the periphery of analog images. Today, overscan is largely unnecessary with digital content and high-definition formats.
In practice, overscan reduces the visible size of the original image and can obscure important details, such as subtitles or elements at the frame's edges. With the Valérion VisionMaster Pro2, this issue is completely eliminated. The projector reproduces the image in its entirety, pixel-for-pixel, respecting the native format of the content. This absence of overscan ensures that every detail is preserved and the image displays exactly as intended by its creators.
This translation preserves the technical precision and professional tone of the original text while making it clear and engaging for an English-speaking audience.
Colorimetry :
To begin this section, I want to detail my testing conditions. I measured the Valérion VisionMaster Pro2's performance using a Klein K10A colorimeter, oriented towards my ISF-certified white lambertian screen. This colorimeter was calibrated on the same day with a Jeti 1501 Hi-Res spectrophotometer, which offers a spectral resolution of 2 nm. This setup ensures the precision required to measure the narrow spectrum of a triple-laser projector like the Valérion. Without such instruments, your measurements are unlikely to be reliable, especially for the CMS and grayscale, as the margin of error would be too significant.
Triple-laser projector manufacturers often claim a Rec.2020 color space coverage of 110% (equivalent to approximately 70% of the human-visible spectrum). In reality, this is rarely true and currently holds limited relevance, as masters in this gamut are still scarce—DCI-P3 remains far more common. Like its counterparts, the Hisense C2 Ultra and Leica Cine 1, the Valérion achieves slightly lower coverage at 97.44% of Rec.2020 and 98.4% of DCI-P3.
That said, the Valérion VisionMaster’s designers have done a commendable job in ensuring out-of-the-box color accuracy. Two modes particularly stand out: "Cinema" and "Filmmaker Mode," with my personal preference leaning towards the former. Grayscale DeltaE errors are 1.8 and 1.9, respectively, with measured color temperatures of 6210K and 6396K and Gamma values of 2.2 (Cinema mode) and 2.3 (Filmmaker Mode). These are excellent results. Pushing further with the Color Checker, the Cinema mode delivers an average error of just 1.6 out of the box, meaning the projector can be used as-is without recalibration.
For those seeking even greater precision, the Valérion offers many effective adjustments. After meticulous calibration, I achieved exceptional performance: a color temperature of 6423K, a grayscale DeltaE of 0.7, an ideal Gamma of 2.21 (suitable for a non-dedicated room), and an average Color Checker DeltaE of 0.5. These measurements, verified using test images, demonstrate the Valérion VisionMaster Pro2’s ability to rival the best in terms of color accuracy.
HDR/Dolby Vision Management :
The Valérion VisionMaster Pro2 is equipped with the same Dynamic Tone Mapping (DTM) system as its counterparts, the Hisense C2 Ultra and Leica Cine Play 1. This DTM significantly simplifies the user experience by optimizing 4K HDR decoding in real-time. By automatically adjusting contrast and brightness, it ensures well-balanced images without overly dark shadows or blown-out highlights—two common challenges in HDR rendering. This automatic feature is a major asset for enjoying HDR content immediately, without complex adjustments.
However, this automation is limited to contrast and brightness optimization. When it comes to color management, calibration is essential to fully exploit the Valérion's potential. While the projector's HDR management is functional out of the box, it is less well-configured than its SDR counterpart. Adjustments to the grayscale and CMS (Color Management System) are necessary to achieve faithful color reproduction. With proper calibration, the Valérion can compete with the best, offering advanced adjustment options for users who want to fine-tune every parameter.
Contrast and Brightness :
The Valérion VisionMaster Pro2 offers several contrast-related options in its menus, including the Enhanced Black Level (EBL) feature, which provides two intensity levels: "Low" and "High." While this option raises the sequential contrast ratio to over 12,000:1, it also introduces a pumping effect on brightness, which, although slow, is noticeable. After several tests, I chose to disable it, as this phenomenon can disrupt the viewing experience.
In terms of native contrast, I measured a ratio of 1443:1 with a black level of 0.193 cd/m²—values consistent with its cousins, the Hisense C2 Ultra and Leica Cine Play 1. However, the real strength of the Valérion lies in its image modes, such as "Cinema" and "Filmmaker Mode," which achieve dynamic contrast ratios exceeding 4500:1. Although this is dynamic contrast, it cannot be disabled. Nevertheless, I would classify it as useful contrast: it does not cause any pumping effect, does not alter my Gamma measurements (unlike EBL, which produces a jagged Gamma curve), and achieves an impressive black level of 0.06 cd/m². This last point is a significant advantage over the Hisense C2 Ultra and Leica Cine Play 1, which cannot deliver such deep blacks.
To complete this analysis, I limited my summary table entries to brightness measurements for various modes with their corresponding laser power levels, both out of the box and after calibration. Under these conditions, the Valérion reaches a maximum brightness of 2500 lumens with accurate colors on a Gain 1 screen, which is remarkable—especially with such deep blacks. This image dynamic is simply stunning and is sure to impress many. It allows the Valérion to project effectively on a 5-meter-wide screen in SDR and up to 4 meters in HDR. With this combination of contrast, brightness, and black depth, this projector establishes itself as a top-tier choice.
Measured Impact of the Enhanced Black Level (EBL) Option on Gamma and Grayscale :
After fine-tuning the Valérion VisionMaster Pro 2 with a linear gamma of 2.2 and disabling all contrast enhancement options, I measured the projector's grayscale and gamma. The curves were clean, with a color temperature of 6528K, a deltaE error of 0.5, and a gamma of 2.206, confirming excellent color accuracy.
However, when the Enhanced Black Level (EBL) option was activated, noticeable changes appeared. With the EBL set to a low level and the laser positioned at 5, I observed a degradation in the error level to 5.5, a color temperature of 5960K, and a sawtooth gamma at 2.217.
When the EBL was set to its highest level, the errors worsened further, with a deltaE of 8.1, a more pronounced red on the grayscale, a reduced color temperature of 5616K, and a significantly more jagged gamma at 2.195.
Visually, this resulted in fluctuations in brightness, creating a pumping effect, and inaccurate colors, even after calibration. For instance, in some scenes of Outlander, characters had an unnaturally red complexion when the EBL was active, whereas the colors were perfectly accurate with the option turned off. In conclusion, while the EBL is intended to enhance black levels, its activation leads to a loss of color accuracy and gamma instability, detracting from the overall viewing experience.
The Valérion VisionMaster Pro2 was tested with several iconic scenes from SDR and HDR films to evaluate its performance subjectively. Starting with SDR content, Wonder Woman 84’s opening sequence in the Themyscira arena, rich in colors and fast movements, immediately revealed the projector's strengths and weaknesses. The Valérion accurately reproduced the vibrancy of the golden armors and the lush green landscapes. However, slight traces of laser speckle were visible on uniform backgrounds. Motion handling during the beach flyover leading to the arena benefited significantly from enabling motion interpolation.
In Joy, the Valérion excelled during the night scenes where black level management is crucial for maintaining immersion. Thanks to its dynamic contrast, the projector delivers a depth its competitors, such as the Hisense C2 Ultra and Leica Cine Play 1, cannot match. Details in dark areas, were rendered with precision. These performances were further enhanced by accurate color balance and a well-suited Gamma setting.
Moving to HDR content, the Valérion proved its capabilities with scenes from Dune 2. The sequence where Paul Atreides and his mother witness the telepathic relay between the Reverend Mothers is an excellent test of HDR handling. With Dynamic Tone Mapping (DTM), the projector perfectly adapts contrast and brightness, avoiding overly dark shadows or blown-out highlights. The warm hues of the dunes and the shadows on the Fremen garments were reproduced with subtlety.
Finally, in Alien Romulus, I particularly appreciated the scene where the heroine and her android discover a Xenomorph-infested area. This sequence, blending darkness with intense, sporadic lighting, is ideal for testing the Valérion's brightness dynamics. With a maximum measured brightness of 2500 lumens and deep blacks, the projector excels at preserving details in dark areas while delivering powerful highlights necessary to render weapon flashes or reflections on the organic surfaces of the creatures. The contrasts are masterfully handled, and the sense of tension is amplified by the precise and immersive image quality.
What began as skepticism—fueled by a marketing-heavy launch—has transformed into genuine enthusiasm after experiencing the Valérion VisionMaster Pro2’s performance. Sharing the same core technology as the Hisense C2 Ultra and Leica Cine Play 1, the VisionMaster stands out by offering high-quality visuals at a much more competitive price. At €2,990, it clearly delivers the best value for money among this trio of lifestyle projectors.
Its exceptional performance in contrast, brightness, and HDR handling, combined with its flexibility and advanced calibration tools, make it a standout choice for home cinema enthusiasts. While its competitors are strong, the VisionMaster Pro2 excels with its balanced feature set, image precision, and deep blacks.
With such a compelling package, the Valérion VisionMaster Pro2 fully earns the Double Gold Award++ from mondoprojos.fr, recognizing its outstanding value and impressive performance. It’s an excellent choice for those seeking a cinematic experience without compromise—and at a well-managed price point.
83 Commentaire(s)
Superbe analyse à lire et ça promet du bon pour les prochaines machines ! Le niveau monte d’un cran à chacune de tes review 😎
Bravo à ces gars de Valerion, ainsi qu’Hisense, Leica, Xgimi, etc…
Ils innovent et offrent plus de qualité en projection DLP, ou Optoma, LG, BenQ, etc. se ressaisissent ou ils vont perdre de nombreux futurs clients…
J’avais tellement hâte de lire ce test, et même si j’étais persuadé qu’il avait des qualités au moins au niveau des meilleurs (C2 Ultra et Leica Cine Play 1 entre autres) , j’avais un peu peur qu’il apparaisse un défaut majeur qui ferait que le Valerion soit en fait une coquille brillante un peu vide.
Évidement, la lecture de ton texte est une grande satisfaction parce que j’ai participé au kickstarter (mon premier en techno tiens ! ), qui le place en plus à un prix imbattable, très loin des deux autres.
Satisfaction… pas seulement pour les qualités du VP.
L’approche rigoureuse, indépendante, professionnelle et éclairée est toujours là et je trouve que la structure, le ton et la pédagogie, le style quoi… sont savoureux.
Je pense à toutes les nationalités des participants au Kickstarter. Ce test va faire le tour du monde du Homecinema ! Merci Greg pour ce test et bravo !
Hello Gregory, encore un super test, merci de nous offir cela meme en periode de fete. Je vois qu’on regarde les meme series 🙂 Jackal..quelle serie ! et quel acteur (je crois que je ne l’avais vu que dans l’oubliable jupiter ascending) bon reveillon et a l’année prochaine pour de nouvaux tests 🙂
Qu’il était attendu ce test Mondoprojos ! Qu’il était attendu pour cette nouvelle référence très médiatique et suivie !
Je l’ai lu avec attention, sans vouloir lire la fin redoutée : Est ce qu’il va avoir les Double Gold, est ce qui va avoir les Double Gold ? … Et Bien OUI 🙂 et un Double Gold ++ en plus !
Bravo pour ce test Greg, détaillé, appliqué et argumenté.
On en connait enfin plus sur ce fameux VALERION VISIOMASTER. L’attention donnée aux différents éléments qui aboutissent à une très belle image cinéma est bel et bien là. Sa calibration Out of Box en est une.
Mais également l’élément essentiel du contraste qui inéluctablement apporte cette profondeur émotionnelle merveilleuse à l’image cinéma.
Le PRO2 fait date dans le monde du DLP où ce point est souvent délicat.
Je retiens deux éléments qui émergent de ton test :
« le véritable point fort du Valérion réside dans ses modes d’image, comme « Cinéma » et « Filmmaker Mode », qui atteignent des ratios dynamiques dépassant 4500:1. Bien qu’il s’agisse de contraste dynamique, celui-ci n’est pas désactivable. Cela dit, je le qualifierais de contraste utile : il ne provoque aucun effet de pompage, n’altère pas mes mesures de Gamma (contrairement à l’EBL, qui affiche une courbe de Gamma hachée) et permet d’atteindre un niveau de noir impressionnant de 0,06 cd/m². »
et « le Valérion atteint une luminosité maximale de 2500 lumens, avec des couleurs précises sur un écran de Gain 1, ce qui est une performance remarquable, surtout avec un tel niveau de noir. »
Une telle luminosité calibrée est remarquable.
Quand on énumère toutes les nombreuse fonctionnalités ( qui sont toutes de qualité ), on perçoit toute l’attention apportée au produit. Un grand BRAVO aux équipes VALERION/AWOL pour le travail consciencieux réalisé !
Encore merci pour ce test Greg !
Ouf ! 🙂
Je ne veux pas jouer au rabat-joie, j‘ai un Hinsense c2 Ultra et comme Greg le mentionne clairement, le choix de l’écran est primordial. J’ai un ALR haut de gamme avec un gain de 1.0. Le Speckle est omniprésent et rend l’image impossible. J’ai testé avec un écran blanc mat bas de gamme, là on peut apprécier la qualité du projecteur, mais le noir en prend un sale coup. Je suis bon pour changer mon écran! Comme cette technologie est récente, à part Greg pour ainsi dire personne ne soulève cet aspect et il est pratiquement impossible de trouver sur internet des recommandations d’écrans apte à trouver un compromis avec un bon contraste et bien gérer ces Speckle.
@Lomac123 Are you using the screen on daylight as well? Or only in a darkend room (not totally dark, but e. g. all jalousies down etc.)?
Merci pour ce superbe test, très constructif.
Après lecture et suite à ce classement « Double Gold Award++ »… LA question qui me vient à l’esprit :
En excluant le type de VP (short vs moyenne focale etc) et en se basant sur les critères :
– contraste ressenti (natif ou utile plutôt) du Valerion vs Formovie Theater Premium
– niveau du noir (0,06 cd/m² pour le Valerion vs 0.046 cd/m² pour le Formovie Theater Premium)
…lequel des deux a désormais ta préférence?
Le Valerion Prod 2 a-t-il détrôné le Formovie Theater Premium?
J’hésite fortement entre les 2…
La réponse est simple : Le Formovie car il a beaucoup moins de speckle. 😇
Merci 😉
Bonjour Greg,merci pour ce test mais du coup Leica ou Valerion. A la lecture je comprends Valerion. Tu peux confirmer ou infirmer ma compréhension stp. Je te remercie. Bien à toi
Ce n’est pas aussi simple, l’idéal serait un mix Leica/Valérion.
J’ai une offre a 3200 pour le Leica dans un magasin bien connu sur Paris. Avec ce test j’hésite et me dis j’ai fait le mauvais choix.
J’ai une offre a 3200 pour le Leica dans un magasin bien connu sur Paris. Avec ce test j’hésite et me dis j’ai fait le mauvais choix.
Si ta priorité c’est la précision de l’image et bien tu as fait le bon choix. Pour le contraste le Valérion est le meilleur des 3 (Hisense, Leica, Valérion).
Merci pour ces précisions.
Du coup Greg, j’en reviens à ce comparo Valerion Pro2 vs Formovie Theater Premium.
J’envisage une toile type Celexon HomeCinema plus.
Le contraste « utile » du Valerion semble être pratiquement le double du Formovie, est-ce visuellement perceptible?
Le niveau de noir du Valerion semble être moins bas (donc moins profond de ce que je comprends)…est-ce bien cela?
Ayant un ancient OLED (et ayant eu par le passé quelques VP JVC…),j’ai envie de retrouver le plaisir de la Vidéoprojection mais de manière plus « simple »…du coup, je porte pas mal d’importance sur le niveau de noir et au contraste (pour le côté « relief » de l’image)…je sais bien qu’un VP ne pourra jamais être au même niveau de noir qu’un OLED, mais est-ce que lors de scènes sombres avec très peu d’IRE (ex Star Wars 3 « la revanche… » intro, ou encore des scènes des « Seigneurs des anneaux » etc) , on ne se retrouve pas avec un aplat grisâtre sans relief…(?)
Désolé pour toutes ces questions…mais le Valerion est tellement vendu comme le « Saint Graal » du contraste et du noir le plus profond des VP…et le Formovie semble être aussi la référence…du coup…pas évident (même si je comprends bien que le Formovie semble être ton compagnon idéal depuis quelques années 😉 )
Great review Greg, and keenly awaited!!!
Only 2 questions remain. Basically: ADL measures in dynamic contrast modes and the same for color accuracy.
Since noone achieved a non-lagging, color accurate dynamic contrast mode so far therefore I’m interested if its really true, supported by ADL measures. Can you please make it happen? Very big thanks!
Outre son contraste « natif » enfin bon pour un DLP UHD ( c’est une révolution ! ), l’EBL du Valerion semble à priori visuellement très spectaculaire ( au détriment peut être un peu de l’exactitude colorimétrique, mais c’est le lot de la plupart des systèmes « dimming » toutes marques confondues ).
Il convient cependant d’annoter que l’activation de l’EBL fait basculer actuellement sur la puissance laser 100%. Ce qui est important de prendre en compte pour les futurs acquéreurs qui ont des « petites » bases d’écran. 2500 Lumens, ça peut être trop puissant en fonction des configurations.
VALERION « travaillerait » sur une possible mise à jour qui permettrait d’activer l’EBL, mais sur une puissance laser moindre ( voire paramétrable ).
Pour ce qui est du Speckle, dans la mesure où le C2 Ultra semble y être sensible ( aux remontées des utilisateurs ), on peut penser aussi que le VALERION et le LEICA le sont également. C’est un point, à bien prendre en compte dans l’association avec l’écran pour ne pas « gâcher » la fête si prometteuse …
Hello Greg
Je te suis depuis des années hcfr,cinetson et ici aujourd’hui alors c’est l’occasion de te remercier de ton travail incroyable pour nous offrir le fruit de ton expertise afin de choisir le meilleur projo lie à nos contraintes (ust,salle dédié,…).
J,ai toujours mon tw5500 et la lampe étant à l’agonie j’ai craqué juste avant la fin du financement sur Kickstarter pour le Valerion max alors en lisant ton CR sur le pro2 c’est plutôt bien engagé pour la suite.
Il me semble qu,avec cette option EBL il y avait une autre option à cocher pour améliorer le niveau du noir. Est-ce cette option quoi t’a permis d’avoir un contraste dynamique à 4500? (Avec ebl off)
Concernant le DTM qui me semble lié à au chip de médiatek , ce n’est pas le même entre hisense/leica (MT 9669) et le Valerion (MT9618) ce qui veut dire que le traitement est peut être différent , celui du Valerion étant je crois plus récent.
As tu vu une différence entre ton leica et la pro2? .
Pour le Max il me semble aussi que Valerion va se fournir chez leica pour son optique tout en verre ( ce qui n,est pas le cas du pro2 ou juste une partie estven verre ) , ce qui laisse augurer une qualité encore meilleure .. à voir
Phil
Bonjour philippe, ils utilisent tous la même puce MT9618 (Hisense/Leica/Valerion).
Quant à la mesure de plus de 4500:1 dans les différents modes elle est obtenue avec tous les réglages de contraste accessibles par l’utilisateur désactivées. C’est pour cela que je les ai placées sous le titre « contraste natif » même si ce n’est pas vraiment le cas.
Médiatek 9618 = pentonic 700
Une dernière question pour le moment 🙂 , j’ai lu aussi que le contraste natif était grandement influencé avec l’utilisation ou pas du zoom : 0.9/1.5.
A la vue de ta pièce de projection tu l’as collé au mur, quelle valeur de zoom avais tu ?
Merci
@DM27: The recent firmware which is used by Greg and others already allow the use of EBL with laser dimming as I understand it.
Exactement mon exemplaire a le dernier firmware.
Merci beaucoup pour votre test, je l’attendais avec impatience. maintenant, il sera plus difficile d’attendre que le pro2 arrive en prêt haha. et qui sait ce qui m’attend pour le modèle max qui arrive en mai (ou plus probablement en juillet).. merci encore pour vos efforts et pour l’info.
Greg, petite question bête. Quels sont les futurs tests prévu dans les semaines à venir ? Merci pour ta réponse.
Excellente journée à toi
Vacances j’oublie tout
Plus rien à faire du tout
J’m’envoie en l’air ça c’est super
Folie légère
Vacances j’oublie tout
Plus rien à faire du tout
J’m’envoie en l’air ça c’est super
Folie légère
Copyright Élégance 🙂
Super Greg ! Merci pour le test ! Je suis curieux de savoir ce que vaut la gamme en dessus à vrai dire. Car cest ce contraste magnifique qui m’attire et non pas les 2500 ANSI dont j’ai pas vraiment besoin pour utilisation dans le noir. Aussi les 2900 EUR cest pas mon budget. Par chance on aura t-on droit à un test de la version PLUS2 si un gentil utilisateur Français souhaite te le prêter qui sait?
https://www.mediatek.com/products/commercial-displays/mt9669
https://www.mediatek.com/products/pentonic/700
Ce n’est pas le même.
Bon on ne va pas y passer la nuit, voici l’intérieur d’un Hisense C2 Pro même gamme que le C2 Ultra, même gamme que le Leica :
https://zupimages.net/up/24/01/xo42.jpeg
Merci Greg pour la photo de la carte et la modif sur le test du c2 ultra
Avez vous pu testé ou entendu parlé du hisense s1 pro qui semble visiblement de gamme supérieure au px3 pro avec 5000 ou 4500 lumen ?
Merci d avance 🙏
C’était vraiment hors budget pour moi mais j’ai failli craqué pour la version Max à 2100€ en participant au projet.
Je commence un peu à le regretter. Je croise les doigts qu’un Formovie Triple Laser lifestyle arrive cette année avec un tarif défiant toute concurrence histoire de balayer mes regrets. Ca me laissera le temps d’économiser.
@Sumilas : les 1er lots ont souvent des bugs ou des défauts. Au moins, tu pourras bénéficier des V2 corrigées et des promos à venir car les concurrents ne vont pas rester sans rien faire…
Je verrais bien le même modèle moins cher dans un châssis plastique, amputé de quelques fonctions… 🙂
Bonjour à tous, j’ai ajouté un paragraphe dédié aux mesures du fonctionnement de l’EBL dans ses modes bas et haut et son impact sur le Gamma et l’échelle de gris dans mon test.
Bonjour Greg,
Tu soulignes l’importance de la toile avec ce Valérion et avec les triple laser en général. J’ai une toile Xtrem Screen 0,9. L’expérience serait-elle fatalement dégradée avec ce type d’association ?
Merci pour tous ces tests.
Bonjour, je n’ai pas testé cette toile donc je ne suis pas en mesure de répondre.
@Ptit_Philou : J’imagine bien. Depuis 2 ans, les vidéoprojecteurs LifeStyle évolue de façon phénoménale donc d’ici là, il y aura peut être un très bon vidéo projecteur triple laser équivalent à un C2 Ultra sous les 2000€ peut être.
Merci Greg, pour l’illustration relative à l’impact de l’EBL sur la colorimétrie générale.
Perso, je trouve le mode Bas acceptable vis à vis de celle ci. Bien sûr, on ne peut comparer avec et sans EBL, car ce n’est pas la même philosophie et surtout même repères au niveau de la norme. Mais, le gamma ( luminance ) semble finalement assez « rectiligne » et illustre la bonne correspondance. Avec cependant, des variations Gamma, mais qui sont voulues et justifiées au regard de ce qu’on souhaite avec un EBL.
Quant au résultat du RGB, les variations me semblent acceptables et peut être même atténuables par une calibration manuelle spécifique.
Le tout est de voir, s’il y a aussi 2 niveaux actifs : Gestion du Gamma ET Dimming du laser associé EN MÊME TEMPS dans l’EBL.
Car, si tel est le cas, c’est tout de même pas mal, car complexe dans le traitement !
La courbe Delta E n’est pas représentative de toute façon, car elle se positionne strictement par rapport à la norme, donc …
En mode Haut, là c’est un peu différent, l’écart se creuse au niveau colorimétrie. Mais, là aussi, peut être qu’une correction manuelle des RGB en vue de maintenir le 6500K atténuerait l’écart.
En mode Haut, d’après les premières retours, le résultat visuel est assez spectaculaire sur la profondeur d’image ( et inédit sur du DLP ), mais comme tu l’illustres ici avec une décoloration associée plus visible ( mais peut être atténuable ? ).
Ne pas oublier aussi, que l’on peut tout désactiver si on veut, pour avoir la référence colorimétrique. Cependant, visuellement l’EBL apporte beaucoup.
Et tout cela, est aussi en évolution Firmware par VALERION ( la preuve étant la dernière mise à jour sur le sujet ) …
En tout cas, merci pour cet Add-On intéressant et unique. Une clarté et transparence agréable à lire Greg 🙂
@VALERION TEAM, à vous, d’offrir un magnifique EBL qui est déjà spectaculaire : May the Force be with you ! 😉
…
Bonjour David, il n’est pas possible de calibrer un projecteur avec une option de contraste dynamique et tu es bien indulgent avec les écarts RVB. Le rouge est bien trop fort et c’est ce qui occasionne ces variations sur les ton chairs que je relève par rapport au projecteur calibré sans EBL. J’aime beaucoup le Valerion mais pas pour cette option et je pense que beaucoup de nouveaux propriétaires vont constater ses défauts dans quelques jours, même ses plus ardents soutiens sponsorisés commencent à le reconnaître (un peu forcés maintenant que les testeurs sérieux ont mis le doigt dessus).
Calibré bien sûr que non, mais atténuable peut être.
En mode Bas en tout cas, le mode Haut semble bien trop rouge effectivement.
C’est de toute façon, la problématique colorimétrique de tous systèmes d’amélioration des noirs depuis longtemps ( IRIS, Dimming lampe, Dimming laser, …).
Merci en tout cas, de l’illustration.
Bonjour Gregory,
Est-ce que c’est le projecteur idéal pour quelqu’un qui possède une toile Vividstorm CLR 0,6 en 120’´?du fait de sa grande luminosité calibrée.
J’hésite entre celui là et le PX3 ou le FMP .
Je possède actuellement xiami 4k1S et souhaite upgradrer .
Merci de votre retour et mes meilleurs vœux
Avec ta toile, le mieux c’est quand même un UST.
Ce qui m’inquiète avec mon écran c’est la perte de luminosité après calibrage sur un PX3 ou FMTP soit environ 600 lumens d’après tes tests. Ce qui aura un impact sur des films en HDR(manque de dynamisme) . D’où mon dilemme
Si vous voulez voir un effet de pompage de luminosité exemplaire, il suffit de prendre la fin du texte de l’introduction de Gladiator 2 » twins emperors, corruption, bla, bla, bla… » et d’observer l’effet de l’EBL actif bas et haut sur le fondu au noir qui fait la liaison avec la main du héros dans le grain. La luminosité est graduellement et visuellement abaissée par l’EBL dans ses 2 niveaux. Ce qui n’est pas le cas bien sûr si l’EBL est désactivé (je préfère le préciser par qu’il y a des toujours des pinailleurs).
Panique à bord sur AVSForum, où la fonction EBL, pourtant annoncée et survendue comme un miracle par de nombreux influenceurs, déçoit largement. Comme je l’avais pressenti, les plaintes des nouveaux propriétaires se multiplient : pompage de luminosité, dérives colorimétriques… Les défauts engendrés par cette fonction sont nombreux. Au final, comme je l’indique dans mon test, il vaut mieux désactiver l’EBL. On est très loin du “Game Changer” et autres superlatifs.
Le Valerion VisionMaster, proposé à 2 499 €, reste néanmoins un excellent projecteur triple laser grâce à sa luminosité, son contraste (sans EBL) et ses couleurs très bien réglées. Cependant, il présente deux faiblesses majeures que je souligne dans mon test : une fonction EBL problématique et la présence de speckle laser. Ces deux défauts peuvent être corrigés en désactivant la fonction EBL (ainsi que toutes les options d’aide au contraste, qui tendent à dégrader davantage l’image qu’à l’améliorer) et, pour le speckle, en utilisant un écran bien lisse avec un gain de 0,6.
Avec ce nouveau test de Greg et le double Gold Award décerné je pensais avoir enfin trouvé le Saint Graal des projecteurs! Enfin du contraste, un zoom et un rapport de projection intéressant, un silence de fonctionnement en or et des spécificités dignes d’un bon projecteur.. hélas…patatra voilà qu’on annonce du » Speekle » en masse dû au laser. Du coup je vais pas encore changer et garder mon Viewsonic X1 4k led avec sa puce de 0.65 et son bon contraste mais hélas un bruit de fonctionnement très dérangeant!
Il serait aussi intéressant d’avoir par la suite une « cartographie » de la colorimétrie sur les différents DLP ou autres afin de voir les impacts sur les RGB et Gamma. Benq ( particulièrement bien réglé en sortie d’usine sans les options ) utilise aussi des outils de gestion du laser et d’augmentation de contraste ( local et global ), pour lesquels ils seraient intéressant de voir ce que deviennent les couleurs avec. Le problème des DLP est que ces options sont particulièrement bénéfiques sur l’image de par leurs « faiblesses » natives en contraste.
Avec ce Valérion comme avec d’autres Lifestyle triple laser, il vaut mieux le combiner avec une toile technique comme la Celexon Homecinema + pour obtenir le meilleur rendu pour les noirs et un effet speckle très atténué.
Je le répète l’EBL a été survendu par des influenceurs comme projectorjunkies pendant la période de lancement en omettant totalement de relever les défauts que j’ai souligné dans son test et qui apparaissent maintenant que les premiers acheteurs prennent possession de leurs appareils.
Le Valerion est un excellent projecteur dans la lignée des C2 Ultra, Leica Ciné Play 1 mais il faut désactiver toute fonction d’amélioration du contraste pour en tirer la meilleure image possible sans distraction visuelle.
Merci pour le test Gregory !
Comme tout le monde je me pose toujours la question de l’écran… Dans mon cas, 135″, montage plafond (noir complet mais surfaces adjacentes claires)
Dans l’optique de contrôle du speekle, est ce que j’interprète correctement qu’il faille aller vers des écrans technique gain 0.6 (maximum?). Penses tu qu’une référence commune soit possible pour le Leicz et le Valerion ? Je veux dire, un écran 0.8 en 135″ pourrait il éliminer le speekle sur le Leica mais pas sur le Valerion et à l’opposé, un 0.6 pourrait éliminer le speekle sur le Valerion mais le déclencher sur le Leica (ou poser un problème de disponibilité de puissance lumineuse en hdr sur cette taille d’écran en 0.6 sur le Leica, par exemple)?
Des lecteurs ici connaitraient ils une référence d’écran technique en 135″ gain 0’6 montage plafond ?
Bon dimanche !
Bonjour,
J’ai testé un 0,8 avec le Valerion et non ce n’était pas une bonne association avec le VisionMaster. Globalement celui qui s’en sorti le mieux c’est mon CLR (donc initialement prévu pour un projeteur UST) Celexon Home cinéma plus (Gain annoncé 0,6 mais je n’ai mesuré à moins, voir son test). J’attribue cela à deux facteurs, il a un très bon impact sur les noirs (sans EBL ;)) et a le meilleur lissé de mes toiles techniques. Il a également l’avantage d’être presque sans impact sur la colorimétrie après calibrage en comparaison avec ma toile blanche lambertienne.
Salut greg , d’abord félicitation pour tes tests approfondis de cette trilogie ( et dans un temps record ) j’etais décidé pour le leica et le test du valerion me laisse perplexe : netteté maxi ou contraste et noirs plus denses?
Pour le valerion le choix de l’ecran devient cornélien ,le celexon que tu indique ( pour UST donc) dans sa nouvelle version est donné pour un gain de 0.5 et la structure des lamelles oblige de placer le projo sous la base de l’écran , exit donc un montage au plafond ( à moins d’inverser l’ecran si c’est sur cadre ?) pour moi dans ma soupente ca risque d’etre chaud ! d’autant qui faut pas se tromper vu le prix de l’ecran qui est le double d’un ALR de la meme marque
Merci pour ta réponse Gregory.
Valerion 135″/0.6 vs Leica 135″/1, au feeling et subjectivement, tu irais vers quel combo pour du contenu HDR/DV ? (Calibrage par tes soins pour salon dans le noir total mais avec murs et plafond clairs) En considérant que le speckle est nul ? Bonne journée !
PS : tu penses que c’est le lissé plus que le gain qui élimine le speckle ou j’interprète mal ?
La combinaison des 2 ;). Si tu as le budget avec un Celexon, le Leica 😇.
OK ^^
Tu sais si le celexon existe en mode « plafond »? Où un équivalent ?
Je me mets en recherche de mon côté !
Oui il existe en version plafond.
J’attends de recevoir le mien pour le tester sur mon écran. Je vous ferai un compte rendu.
Il ne s’agit pas à proprement parler d’un ALR mais il fait grave le job !
C’est une toile grise lisse qui m’avait été conseillée par XY Screen quand je cherchais un écran pour une pièce de vie avec mon Xiaomi ALPD 3.0.
J’avais précisé que je souhaitais un rendu péchu avec un « soutien » au contraste pour une bonne immersion quand la salle est au noir pour du cinéma ou du jv mais aussi que l’on puisse regarder du sport ou jouer à des jeux à plusieurs avec des lumières ambiantes.
Voici le lien vers la toile pour les infos techniques :
https://www.xyscreen.com/hd-gray-flexible-pvc-fabric-gf1.html
Ah c’est drôle, je troque aussi mon Xiaomi ALPD 3.0(conseillé par les bons soins de notre hôte GregW) pour le « valerion visionmaster plus 2 » Mais du coup, j’ai un peu peur, car j’ai le combo avec l’écran vividstrom obsidian 0.8 qui faisait un combo fou avec un rapport cal/prix de zinzin avec le Xiaomi Mijia ALPD3.0. Du coup, j’espère vraiment ne pas devoir changer d’écran aussi… Peut-être que je passe entre les gouttes avec le « plus 2 » qui a moins de luminosité que le « pro 2 ». On verra bien.
Bonjour Greg merci infiniment pour ton test riche en tout point.
Ça me rassure un peu de voir enfin un retour objectif qui s’avère en plus être excellent. J’avais craqué et participé au Kickstarter pour le « valerion visionmaster plus 2 ». Je voulais savoir si dans le plus grand des hasards un test était prévu pour ce VP? Merci pour tout
Bonjour,
Je serai intéressé de voir par rapport à tes recherches concernant l’écran. Je suis presque dans la même config que toi. Projo au plafond, j’ai un écran alr mais je ne sais pas si j’ai du speckle en tout cas je trouve que l’image manque de quelque chose.
Je n’ai plus les caractéristiques de l’écran car il n’existe plus sur la plate-forme.
Bien à toi
Le Speckle tu le remarques tout de suite, chez moi c’est flagrant, j’ai un ALR avec un gain de1.0. C’est comme un film sur l’image, que tu remarques surtout sur un fond clair et quand il y a des mouvements ou autrement dit, tu regardes par une fenêtre de gauche à droite ou la pluie a séchée n’a pas été nettoyée !
C’est une bonne description de l’effet produit.
Hello,
Je viens de lire cet article sur le speckle laser. Si j’ai bien compris, ils disent ici que l’effet se voit davantage sur les surface bien plane et homogène. Ai-je mal compris ?
https://www.ultimea.com/fr-eu/pages/triple-laser-speckle-anything-you-need-to-know
Je suppose que la 3eme solution qui permettrait la réduction de 95% des effets du speckle n’est peut être pas encore intégrée dans les projos…?
Merci
En fait je pense que c’est tout le contraire. J’obtiens les meilleurs résultats contre le Speckle avec une toile lisse à Gain 0.5 (Celexon HC+) et à moindre niveau ma toile blanche de référence.
En effet quand l’image est fixe c’est nickel mais dès qu’il y a un mouvement de la caméra c’est visible. J’ai mis YouTube avec une image blanche en fond, c’est moucheté en RVB. En tout cas cela fatigue les yeux comme pas possible. Dommage au vu de la qualité de l’image. J’ hésite à rendre le projo car il est inversé au plafond donc une toile pour UST fonctionnera pas trop dans cette config si je ne dis pas de bêtises. Fait chier quand même.
Pour aider ceux qui ont presque le même écran que le mien c’est un ALR pour projo basique avec Brightness gain 0.9, Contrast gain 1.7.
@jad, dans le lien que j’ai posté ils parlent en effet de la fatigue oculaire et du risque pour la santé notamment chez les enfants. Après je ne sais pas si c’est le même impact sur une toile VS une laser tv (vu qu’ils mettent en avant une laser tv sur cette page). Ca fait réfléchir tout de même…on verra avec les autres retours, mais ça devient compliqué s’ils faut trouver le bon combo : projecteur + écran + environnement/configuration perso
La fatigue oculaire est liée (pour le Pro2) à l’intensité lumineuse, la gradation de la puissance du laser permet de l’éviter.
@squallouh
J’ai ressorti une vieille toile acheté y a longtemps chez AliExpress et j’ai l’impression que l’effet a disparu mais comme je ne peux pas tenir la toile et me mettre en position de visionnage. Je referai des tests ce week-end. En tout cas toile pas cher en comparaison mais il faut savoir fabriquer le cadre. Je ne sais pas si tu es en IDF avec plaisir pour que tu essayes aussi le tien sur la toile.
Greg questo è il tuo che consigli?
https://www.afmerate.com/v3/11645-celexon_120_clr_homecinema_plus_ust_high_contrast/
Oui
@gregW : merci pour le retour concernant la fatigue oculaire, donc je comprends que ce n’est pas nécessairement lié au speckle.
@jad: c’est gentil merci, mais je ne suis plus en idf et pas encore possesseur d’un projecteur récent.
Pour le moment je regarde les différents tests de Greg et je ne sais pas encore vers quoi je vais partir. Je voulais d’abord changer de toile mais vu les dernières discussions je ne sais pas si c’est le meilleur choix 😝
Bonjour à tous . J’avoue être un peu perdu avec ce nouveau venu, le leica… je remplace enfin mon Sony HW65 Qui souffrait un peu des ses noirs passés et peu profonds, mais aussi et peut être un manque de définition non pas sur les films mais plus sur les matchs de foot ou l’image est molle est peu défini. Je lis que le leica est extraordinaire mais en bémol des noirs peu profonds … lequel dois je choisir ? Et est ce que dans les deux cas, je fais un énorme gap en terme d’image ? Merci infiniment
Il va falloir faire un choix car si le Leica est le vainqueur incontesté de la précision d’image, pour le contraste c’est vers le Valérion qu’il faut se tourner.
Ok merci . Au demeurant tu peux m’assurer que le gap avec le Sony est déjà énorme ? Que ce soit l’un ou l’autre ? Tu conseillerais quoi en toile motorisé de 300 pour le leica ( grise pour récupérer les noirs justement )?
Bonjour Greg,
J’ai encore une question qui me préoccupe au sujet de l’écran. Tu as eu de bonnes expériences avec l’utilisation d’un écran CLR en ce qui concerne le speckle laser. Ce qui m’intéresse beaucoup, c’est que les fabricants et les revendeurs affirment toujours que les écrans CLR ne sont pas adaptés aux projecteurs frontaux. Est-ce qu’on obtient l’avantage d’une réduction du speckle laser au prix de certains inconvénients liés à l’utilisation d’un écran CLR, par exemple à cause de la structure en lamelles ?
Bonjour, j’ai déjà répondu à cette question dans plusieurs de mes tests, je recommande l’utilisation de l’écran CLR Celexon Home Cinéma Plus non seulement pour les projecteurs UST, mais également les focales classiques comme les triples laser, Hisense, Leica et Valerion.
Merci beaucoup pour la réponse rapide. Je voulais simplement m’assurer qu’il n’y avait pas de désavantages éventuels liés à l’utilisation de l’écran CLR. Mais si tu dis que tu peux le recommander, par exemple avec le projecteur Valerion ou Leica, alors je fais confiance à ton jugement.
Il y a un gros problème qui je crois n’a pas été souligné, pour les personnes qui veulent le mettre sur balancelle et projeter au plafond, c’est tout simplement impossible, la connectique est située en bas plutôt qu’habituellement en haut, du coup vos branchements vont gêner voir meme être endommagés quand vous tournerez le projos vers le haut.
Mon exemplaire de test est à vendre pour 1699€ (frais de port en supplément si besoin) je peux également le calibrer pour l’adapter à votre écran. N’hésitez pas à me contacter : pjhc.fr@gmail.com
Il faut que je fasse de la place chez moi. 😇