Test Epson EH-LS650

Dans le domaine de la projection ultra courte focale, ce sont les marques chinoises qui caracolent en tête. Elles ont pris une longueur d'avance avec des appareils innovants (triple laser), équipés de fonctions smartTV élaborées et avec une expérience tout en un convaincante.

On pourrait sans difficulté comparer cette situation à celle du marché automobile dans lequel les marques établies qui dominaient le marché mondial n'ont pas su anticiper le virage du tout électrique et se retrouvent maintenant à tenter de combler le retard accumulé.

C'est un peu le cas d'Epson dont les projecteurs LCD home cinéma ont longtemps dominé le marché de la projection à focale classique avec des appareils qui enchantent encore leurs propriétaires mais qui a du mal à s'affirmer dans le secteur de la projection au plus proche de l'écran. Ce n'est pas le seul constructeur confronté à cette situation d'ailleurs. La marque ne s'avoue pas vaincue et après un LS800 convaincant, voici venir le petit nouveau, l'EH-LS650. Ce projecteur 3LCD à panneaux de 0,62 avec C2 Fine est éclairé par une source lumineuse laser bleue avec roue au phosphore.

Les projecteurs UST de cette marque représentent la seule alternative aux modèles DLP et donc la seule planche de salut aux personnes sensibles aux effets arc-en-ciel des projecteurs avec puces DMD.

Voilà pour le contexte actuel, il est temps d'analyser en détail et avec précision ce que ce résistant 3LCD a à offrir face à la horde DLP !

De quoi s'agit-il ?

Ancré dans la gamme EpiqVision Ultra qui rassemble déjà les petits EF-11 et EF-12 et le LS800. Le LS650 est un diffuseur frontal à ultra courte focale (rapport de projection de 0.25:1) avec une source lumineuse laser/phosphore annoncée avec une puissance lumineuse maximale de 3600 lumens.

Si ce modèle supporte les signaux 4K HDR/HLG, il émule une résolution UHD à partir de panneaux LCD de résolution native Full HD. Ce n'est pas de la 4K native, seuls JVC et Sony, à l'heure où j'écris ce test, proposent réellement cette résolution de 4096x2160 sans artifice ou manipulation d'image. Epson utilise une technologie d’amélioration 4K qui déplace chaque pixel en diagonale pour doubler la résolution Full HD de ses panneaux LCD.

Le LS650 est une solution médias complète qui fusionne un projecteur avec un système sonore Yamaha et des fonctions smartTV pilotées par une interface basée sous Androïd 11 avec un magasin d'applications (Google store) et un lecteur médias. Les fonctions smartTV sont entièrement intégrées et il ne faut pas installer un stick additionnel comme chez BenQ par exemple. Les principales chaînes de streaming sont supportées directement à l'exception de Netflix.

Test Epson EH-LS650
Télécommande Bluetooth

Les concepteurs de cet appareil ont aussi eu la bonne idée d'emprunter aux UST chinois la synchronisation Bluetooth de la télécommande. Dit comme ça, ça n'a l'air de rien mais quel confort d'utilisation au quotidien quand on est plus obligé de viser les capteurs infrarouges pour piloter un appareil !

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EPSON EH-LS650B

Le LS650 existe en deux couleurs, blanche et noire, (c'est la version anthracite que je teste aujourd'hui) et est commercialisé depuis quelques jours au tarif de 2699€.

Petite information d'importance, le projecteur bénéficie d'une garantie de 60 mois ou 12000H (première limite atteinte).

Tour de l'appareil

Avec ses dimensions de 467‎ x 400 x 153 mm (Largeur x Profondeur x Hauteur) pour un poids de 7,4 kg, l'aspect général rappelle celui d'un autre modèle à ultra courte focale laser du constructeur, le LS300 (en test sur ce blog). A cette base connue, le constructeur aura donc ajouté les fonctions 4K PRO UHD.

Test Epson EH-LS650
Epson EH-LS650B

Le bloc optique est fixe avec un rapport de projection classique pour un ultra courte focale de 0;25:1. Vous trouverez ci-dessous un tableau qui récapitule la plupart des rapports distance/taille d'écran.

Test Epson EH-LS650
Rapport de projection

Le focus est ajusté à l'aide d'une molette manuelle placée sous un cache sur un des côtés de l'appareil. J'aurais préféré une gestion motorisée pilotée à l'aide de la télécommande car on peut ajuster de manière très précise la netteté en ayant l’œil au plus près de l'écran.

La connectique comprend 2 prises : une HDMI 2.0 HDCP 2.3 et une HDMI2 (eARC/ARC), le port USB-A permet de connecter un appareil USB tel qu'un disque dur externe ou un clavier. Pour l'accès aux prises j'avais assez pesté avec l'accès compliqué aux prises du LS800, avec le 650, c'est bien plus simple. Elles sont classiquement positionnées sur la partie du projecteur qui fait face à l'écran. Je regrette juste que le débord de la coque soit aussi important, ce qui rend tout de même l'accès à la connectique moins aisée que sur d'autres modèles.

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Connectique EPSON EH-LS650B

On peut mettre le projecteur à jour directement à domicile en le connectant à internet. Un filtre à poussière est placé dans un cache escamotable situé sous l'appareil.

Le système audio Yamaha est au format 2,1 (Haut-parleur × 2, Woofer × 1) avec une puissance globale de 20W. Le LS650 peut être utilisé comme enceinte externe avec une liaison Bluetooth.

Menus

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Accueil Androïd

L'ultra courte focale étant dans l'air du temps, je teste majoritairement ce type de projecteurs depuis plusieurs mois. Je suis donc bien habitué à l'interface Androïd et ses menus en bandeau déroulant qui pilote la plupart de ces appareils. Si je salue la volonté du constructeur de vouloir faire preuve de modernité, je regrette la disparation des fonctions essentielles au calibrage de l'image. En effet, ni réglage particulier de l'échelle de gris, ni Color Management System (CMS) sur 3 axes, ni sélection de Gamut ne sont possibles.

Interpolation d'images

C'est d'autant plus navrant que toutes ces fonctions existent sur la plupart des projecteurs à focale classique de la marque et qu'elles sont particulièrement efficaces. Dans ces conditions, je n'ai pas été en mesure de calibrer cet appareil comme j'en ai l'habitude.

Cette démarche est peut-être réalisée pour simplifier l'usage de l'appareil mais il ne faut pas oublier qu'une bonne partie des lecteurs du blog est attachée à la fidélité et la précision colorimétrique.

Je me contenterai donc de l'analyse des 4 modes images qui sont listés de la façon suivante « dynamique, vif, cinéma, naturel ». A la place de l'échelle de gris, on a une série de températures de couleurs prédéfinies qui vont de 1 à 14, 1 étant la température la plus chaude et 14 la plus froide. Le Gamma est également décliné en échelle, tout comme le choix de niveau EOTF pour les sources HDR/HLG.

Test Epson EH-LS650
Gestion puissance laser

La puissance lumineuse est pilotée à la télécommande avec une barre de niveau sans aucune incrémentation donc on y va au pif, à l'oreille et à la sonde extérieure pour savoir à quel niveau on se trouve. Il faut quand même souligner la présence de cette option qui permet d'obtenir un niveau très précis (après mesures) de la puissance lumineuse en l'adaptant à la taille de votre écran. Deux niveaux de contraste dynamique sont proposés « normal et rapide ».

Ce n'est pas un DLP donc il sera moins sujet au judder mais le traitement vidéo comprend un mode d'interpolation d'images avec 3 niveaux d'intervention « bas, moyen et haut » et un mode super résolution pour améliorer le piqué.

Pour le Gaming, un traitement rapide des panneaux offrira un niveau d'input lag plus réduit que celui offert par le fonctionnement « fin ». Dernière chose, le LS650 n'est pas compatible 3D.

Avis technique

Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :

Faute de repères précis sur le % de puissance lumineuse qui fait varier l'intensité sonore du système de refroidissement du LS650, nous nous contenterons des chiffres. Le niveau de fonctionnement le plus important est de 38,6 dB, c'est notable et pour moi dérangeant. Je pense d'ailleurs que la plupart des utilisateurs descendront la puissance au niveau de 35,9 dB qui est beaucoup plus supportable et surtout qui, fort de la réserve en puissance, reste bien lumineux.

Formovie a choisi Bowers et Wilkins et Denon pour sonoriser ses projecteurs, Epson s'est associé à Yamaha. Ce choix est pertinent et le système audio intégré dans ce nouveau UST permet de se passer d'un amplificateur externe. Basses, précision et amplitude, toutes ces qualités s’ appliquent à merveille à la solution Yamaha et nous sommes ici dans ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle.

Consommation électrique :

La consommation électrique maximum est de 234,1W contre 162,2W après abaissement au niveau de fonctionnement sonore le plus discret. C'est raisonnable surtout lorsque l'on compare ces chiffres aux plus de 300W engloutis par les DLP triple laser.

Test Epson EH-LS650
Consommation électrique

Précision d'image :

N'espérez pas de miracle sur ce point, l'obligation d'aligner les 3 panneaux et une résolution 4K émulée ne permettent pas au LS650 de venir taquiner les projecteurs DLP sur leur terrain de prédilection, celui de la précision et du piqué. Je note toutefois que les traces de défaut d'alignements restent très légères et qu'aucune intervention sur l'option corrective présente dans les menus n'a été nécessaire. Vous pouvez ajuster les pixels horizontalement et verticalement par incréments de 0,125 pixels dans une plage de ± 3 pixels.

Pour compenser cette particularité, le constructeur mise sur son traitement vidéo maison appelé « super résolution » qui doit venir redonner artificiellement du piqué. C'est plutôt efficace comme vous pouvez le constater dans le montage photographique ci-dessous.

Super résolution Epson EH-LS650

Fluidité :

Au contraire du piqué, la fluidité est à l'avantage des projecteurs LCD qui restituent les signaux 24p sans conversion en 60hz et donc sans mauvais 3:2 pulldown. Attention toutefois, la restitution des sources 1080p24 même lorsqu'elle est effectuée correctement (ce qui est le cas avec cet Epson), ne signifie nullement que l'image sera parfaitement fluide. Elle ressemblera juste à ce que vous voyez au cinéma.

Test Epson EH-LS650
Test de fluidité travelling introduction du film Red

Les 3 niveaux d'interpolation d'images sont efficaces dès le niveau le plus bas, c'est d'ailleurs cette option que j'ai le plus utilisée lors de mes différents visionnages d'extraits de films et de séries.

Input lag :

Il n'y a pas de mode image « jeu » spécifique, une option est simplement présente qui permet de faire travailler les panneaux LCD de manière plus rapide et de réduire l'input lag. Dans ses conditions, j'ai mesuré un niveau de retard limité à 27 ms sur signaux UHD à 60hz.

Test Epson EH-LS650
Input lag Epson EH-LS650

Speckle laser :

Je ne vais pas m'éterniser sur cette partie car cet UST Epson n'affiche aucune trace de tavelure laser (speckle).

Overscan, bordure grise et effets arc-en-ciel :

Ce qui est bien avec un projecteur LCD, c'est que vous pouvez dire adieu à toutes ces joyeusetés indésirables des projecteurs DLP comme la perception des effets arc-en-ciel (heureusement je n'y suis pas sensible) et le désastreux cadre gris des puces DMD 0,47. Rien de tout ceci avec l'Epson EH-LS650. C'est d'ailleurs le seul modèle UST laser à ce tarif qui peut garantir une expérience dépourvue d'effets arc-en-ciel.

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Overscan

L'overscan est débrayé comme pour la grande majorité des projecteurs, je me pose toujours la question de l'intérêt de cette partie avec des modèles qui l'ont tous désactivé par défaut.

Colorimétrie :

Pour cette partie, j'ai effectué mes mesures avec un colorimètre Klein K10A profilé tout au long de mes tests à l'aide d'un spectrophotomètre de référence Jeti 1501 Hi Res avec une résolution optique de 2 nm (obligatoire pour le spectre étroit des projecteurs laser). Les mires de tests sont projetées sur un écran blanc (pour ne pas tricher avec un écran technique) à l'aide d'un générateur de mires Murideo 6G dans une pièce dédiée. Le logiciel utilisé est Calman dans sa version professionnelle.

Je dois d'abord faire part de mon incompréhension sur les choix des concepteurs de ce produit de limiter les options de calibrage alors que le constructeur a toujours équipé ses modèles home cinéma de gestion de l'échelle de gris et de CMS sur les 3 dimensions du Gamut. En l'état actuel des options disponibles, je ne suis pas en mesure de calibrer finement cet appareil.
J'ai donc limité mon analyse à l'étude des modes images disponibles et de leur Gamut respectif. Avec son laser/phosphore, le LS650 ne couvre pas entièrement les espaces couleurs les plus larges. En mode HDR, il atteint 78,2% du DCI-P3 et en SDR, il est même en-dessous des références rec.709 (87,9%).

La bonne nouvelle, c'est qu'en SDR, dès la sortie de boîte si vous sélectionné le mode « naturel », vous allez vous retrouver avec une colorimétrie particulièrement bien ajustée avec des écarts deltaE inférieurs à 3 sur l'échelle de gris, le color checker et les saturations. C'est particulièrement intéressant pour l'utilisateur qui recherche des couleurs fidèles à la volonté du réalisateur dès la sortie de boîte. Bravo à Epson pour ce point ! Voici ci-dessus mes mesures de ce mode (cliquez à droite sur l'image pour l'agrandir) :

Gestion HDR :

Si le LS650 ne gère pas les métadonnées dynamiques HDR10+ ou Dolby Vision (sur cette partie la concurrence est en avance), il a le bon goût de proposer une option d'adaptation automatique du Gamma EOTF au signal de la source. C'est une première sur un projecteur à ce tarif et c'est surtout très efficace. L'analyse du traitement appliqué permet de constater que le projecteur colle de manière quasi parfaite aux courbes EOTF et de luminance.

Test Epson EH-LS650
HDR EPSON EH-LS650

J'ai testé le traitement des encodages 1000 nits/2000/3000 nits et 4000 nits, le projecteur applique le bon niveau de correction jusqu'à 3000 nits. Au-delà, le DTM du LS650 crie grâce mais ce n'est pas grave car les masters à ce niveau sont rares.

Le seul regret dans la gestion HDR, c'est de ne pas avoir accès à un ajustement 2 points de l'échelle de gris mais je l'ai déjà évoqué plus haut.

Contraste et luminosité :

La luminosité est excellente surtout si on la ramène à une consommation électrique maîtrisée. Le constructeur annonce un maximum de 3600 lumens, j'ai pour ma part relevé un pic à 3367 lumens.

Avec des couleurs justes, il restera 2077/1791/1281 lumens (en fonction du mode de puissance laser sélectionné). Dans le niveau le plus bas (1281 lumens), cette puissance lui permettra de conserver une luminance de 26 fL avec une base d'image au format 16/9ème de 2m85 en HDR et 3m63 en SDR.

Test Epson EH-LS650
Contraste luminosité colorimétrie EPSON EH LS650

Le niveau de contraste natif n'est pas exceptionnel (909:1) avec un niveau de noir à 0,229 cd/m2. La bonne nouvelle, c'est que le contraste dynamique est pleinement opérationnel et a un impact visuel notable sans effet de pompage. La mesure de contraste séquentiel (FOFO) s'élève ainsi à 4537:1. J'aurais préféré un meilleur contraste natif pour ne pas perdre en dynamique (en effet, cette option va ajuster en temps réel le flux lumineux pour l'abaisser dans les scènes sombres mais si le niveau de noir est abaissé, il en va de même pour le niveau de luminosité). Donc dans tous les cas, le contraste dynamique n'est qu'un pis-aller. Quand on a le choix, il vaut mieux privilégier le contraste natif.

Avis subjectif

Le LS650 est une des rares alternatives aux projecteurs DLP dans le domaine de la projection à domicile à ultra courte focale. Je dois dire qu'après avoir enchaîné les tests de triple laser équipés de puces DMD, je trouve l’image du LS650 bien plus reposante. Elle permet d'enchaîner les séances sans jamais souffrir de fatigue visuelle. Ne vous méprenez pas, j'adore la précision offerte par les concurrents DLP mais avec les modèles 3LCD on est un dans un autre monde. L'image est plus proche du rendu argentique d'une projection de cinéma analogique.

La luminosité du LS650 est plaisante et le fait de pouvoir bénéficier d'un mode de couleurs très équilibré dès la sortie de boîte vous évitera de jouer de la télécommande pendant le film pour essayer de trouver le bon réglage.

La fidélité de la reproduction des tons chair est au rendez-vous et c'est un des éléments que note en premier lieu notre œil.

L'autre élément fondamental pour notre œil c'est le contraste et sur cette partie, le LS650 reste derrière les projecteurs UST ALPD. Pour s'en convaincre, un passage du dernier voyage du Démeter est composé d'une scène nocturne sur le pont du bateau dans lequel Dracula est visible de dos par l'homme de quart. Même si on abaisse le niveau du laser et qu’on active le contraste dynamique, la densité des noirs est bien meilleure sur les DLP comme le Formovie Theater ou le clone du Vava chroma le Nexigo Aurora Pro. La restitution des détails est très bonne mais il manque de la profondeur dans le noir.

Pour la précision de l'image, le traitement PRO UHD d'Epson n'est pas en mesure d'égaler le niveau de précision atteint par les projecteurs à micro-miroirs C'est une limitation technologique qu'Epson tente en partie de compenser par le dispositif de super résolution qui, lui, est plutôt convaincant.

Si je regrette l'absence de support HDR10+ et/ou Dolby Vision, il faut quand même reconnaître que la présence d'un DTM efficace facilite la vie de l'utilisateur final et que les sources à haute dynamique bénéficient de la forte luminosité du projecteur. Il manque toutefois au LS650 l'espace couleurs large que l'on trouve sur les concurrents triple laser. Sur ce point, la différence dans le rendu et la puissance des couleurs est notable.

Conclusion

Le LS650 est un modèle équilibré qui n'a ni réelles faiblesses ni défauts. La progression sur l'intégration des fonctions smartTV est notable. Je note aussi pour l'utilisateur la possibilité de bénéficier d'une image SDR quasiment calibrée dès la sortie de boîte tout en bénéficiant d'une bonne réserve de lumens.

Je dois aussi souligner l'excellence (et le mot n'est pas usurpé) du système sonore intégré Yamaha. Enfin des basses, de l'amplitude et de la précision combinés. Sur cette partie le nouvel Epson vient concurrencer le système Bower et Wilkins installé dans le Formovie Theater.

Même si le contraste peut être amélioré grâce à la gestion dynamique de la puissance du laser, les DLP UST ALPD mono ou triple laser restent bien devant mais ils peuvent générer du speckle ou des effets arc-en-ciel pour les personnes sensibles. Ces défauts visuels n'existent pas sur l'Epson LS650.

Enfin je tiens à le répéter, les UST 3LCD sont les seules alternatives actuelles à toutes les références DLP présentes sur le marché.

Pour finir, j'ai longuement hésité sur le niveau de reconnaissance à attribuer à ce modèle mais si ses qualités sont nombreuses et indéniables, je regrette l'absence de compatibilité avec au moins une des sources à métadonnées dynamiques (HDR10+ ou Dolby Vision) et plus gênant pour le calibreur que je suis, l'incapacité à gagner en précision colorimétrique faute des options ad hoc. C'est donc un Award limité à l'argent qui viendra souligner les qualités du LS650 dont vous trouverez un long récapitulatif ci-dessous.

Silver Award Mondoprojos
Silver Award Mondoprojos

J'ai apprécié :

  • La colorimétrie en sortie de boîte,
  • Les fonctions smartTV intégrées,
  • Le système audio Yamaha,
  • La puissance lumineuse et une consommation électrique raisonnable,
  • La gestion fine du laser,
  • La gestion HDR grâce au DTM intégré,
  • La fluidité,
  • L'input lag.
  • La télécommande Bluetooth.

Je regrette :

  • Le bruit de fonctionnement élevé au-dessus de 70% de puissance laser,
  • Le contraste natif,
  • L'absence de possibilités de calibrer ce modèle.
ENGLISH VERSION

REVIEW EPSON EH-LS650


In the field of ultra-short-throw projection, Chinese brands are leading the way. They have taken the
lead with innovative devices (triple laser), equipped with elaborate smartTV functions and a
convincing all-in-one experience.
We could easily compare this situation to that of the automotive market, where the established
brands that used to dominate the world market failed to anticipate the shift to all-electricity, and
now find themselves trying to make up for lost time.
This is somewhat the case for Epson, whose LCD home cinema projectors have long dominated the
classic focal-length projection market, with devices that still delight their owners, but which is
struggling to assert itself in the near-screen projection sector. And it's not the only one.
After a convincing LS800, here comes the new EH-LS650, a 3LCD 0.62-panel projector with C2
Fine, illuminated by a blue laser light source with phosphor wheel.
UST projectors from this brand represent the only alternative to DLP models, and therefore the only
salvation for those sensitive to the rainbow effects of DMD chip projectors.
So much for the current context, now it's time for a detailed and precise analysis of what this
resistant 3LCD has to offer in the face of the DLP horde !

What's it all about ?


Anchored in the EpiqVision Ultra range, which already includes the smaller EF-11 and EF-12 and
the LS800. The LS650 is an ultra-short-throw front diffuser (projection ratio 0.25:1) with a
laser/phosphor light source rated at a maximum of 3600 lumens.
While this model supports 4K HDR/HLG signals, it emulates UHD resolution from native Full HD
LCD panels. It's not native 4K; only JVC and Sony, at the time of writing, actually offer this
4096x2160 resolution without artifice or image manipulation. Epson uses a 4K enhancement
technology that moves each pixel diagonally to double the Full HD resolution of its LCD panels.
The LS650 is a complete media solution that merges a projector with a Yamaha sound system and
smartTV functions driven by an Android 11-based interface with an application store (Google
store) and media player. The smartTV functions are fully integrated, so there's no need to install an
additional stick as with BenQ, for example. The main streaming channels are supported directly,
with the exception of Netflix.

Test Epson EH-LS650
Télécommande Bluetooth


The designers of this device also had the good idea of borrowing the remote control's Bluetooth
synchronization from Chinese USTs. It may not sound like much, but it makes everyday use so
much easier when you no longer have to aim the infrared sensors to control a device!
The LS650 is available in two colors, white and black (it's the anthracite version I'm testing today),
and has been on sale for €2,699.

Test Epson EH-LS650
EPSON EH-LS650B


A word of warning: the projector comes with a 60-month or 12,000H (whichever comes first) warranty.

Camera tour

With dimensions of 467 x 400 x 153 mm (Width x Depth x Height) and a weight of 7.4 kg, the
overall appearance is reminiscent of another of the manufacturer's ultra-short-throw laser models,
the LS300 (reviewed on this blog). To this familiar base, the manufacturer has added 4K PRO UHD
functions.

Test Epson EH-LS650
Epson EH-LS650B


The optical compartment is fixed, with a conventional projection ratio for ultra-short lenses of
0.25:1. Below is a table summarizing most distance/screen size ratios.

Test Epson EH-LS650
Rapport de projection

Focus is adjusted by means of a manual dial located under a cover on one side of the camera. I
would have preferred a motorized remote-controlled focus control, as you can adjust sharpness very
precisely with your eye as close to the screen as possible.


Connectivity includes 2 sockets: one HDMI 2.0 HDCP 2.3 and one HDMI2 (eARC/ARC), while
the USB-A port lets you connect a USB device such as an external hard drive or keyboard. When it
comes to accessing the sockets, I'd had enough of the LS800's complicated access to them, but with
the 650, it's much simpler. They are classically positioned on the part of the projector that faces the
screen. I only regret that the overhang of the shell is so large, which makes access to the connectors
less easy than on other models.
The projector can be updated directly at home by connecting it to the Internet. A dust filter is
housed in a retractable cover on the underside of the unit.
The Yamaha audio system is in 2.1 format (speaker × 2, woofer × 1) with an overall power output
of 20W. The LS650 can be used as an external speaker with a Bluetooth connection.

Menus

Test Epson EH-LS650
Accueil Androïd


With ultra-short-throw projectors in the air at the moment, I've been testing most of them for
several months now. So I'm well used to the Android interface and its drop-down menus that drive
most of these devices. While I applaud the manufacturer's desire to demonstrate modernity, I regret
the disappearance of essential image calibration functions. In fact, neither special gray scale
adjustment, nor 3-axis Color Management System (CMS), nor Gamut selection are possible.

Interpolation d'images


This is all the more distressing given that all these functions exist on most of the brand's classic
focal-length projectors, and are particularly effective. Under these conditions, I was unable to
calibrate this device as I usually do.
This may be done to simplify use of the camera, but we mustn't forget that a large proportion of
blog readers are attached to color fidelity and accuracy.
I'll confine myself to analyzing the 4 image modes, which are listed as follows these are "dynamic, vivid, cinematic, natural". Instead of grayscale, we have a series of predefined color temperatures ranging from 1 to 14, 1 being the warmest and 14 the coldest. Gamma is also scaled, as is the choice of EOTF level for HDR/HLG sources.

Test Epson EH-LS650
Gestion puissance laser


Light output is controlled by remote control, with a level bar that doesn't increment, so you use your
nose, your ear and an external probe to find out what level you're at. It's worth pointing out,
however, that this option allows you to obtain a very precise level (after measurements) of light
power, adapting it to the size of your screen. Two dynamic contrast levels are available: "normal"
and "fast".
This is not a DLP, so it will be less prone to judder, but video processing includes an image
interpolation mode with 3 levels of intervention "low, medium and high" and a super-resolution
mode to enhance sharpness.
For Gaming, fast panel processing will offer a lower level of input lag than that offered by thin operation. Finally, the LS650 is not 3D-compatible.

Technical verdict

Operating noise and quality of integrated sound system :


In the absence of precise information on the % of light output that varies the noise level of the
LS650's cooling system, we'll make do with the figures. The highest operating level is 38.6 dB,
which is noticeable and, for me, disturbing. I think that most users will lower the power level to
35.9 dB, which is much more bearable and, thanks to the power reserve, still quite bright.
Formovie has chosen Bowers & Wilkins and Denon for its projectors, while Epson has teamed up
with Yamaha. It's a wise choice, and the audio system integrated into this new UST means that no
external amplifier is required. Bass, precision and amplitude - all these qualities apply perfectly to
the Yamaha solution, and we're talking about the very best that's available today.


Power consumption :


Maximum power consumption is 234.1W, compared with 162.2W when set to the quietest
operating level. A reasonable figure, especially when compared with the 300W-plus consumed by
triple-laser DLPs.

Test Epson EH-LS650
Consommation électrique

Image accuracy :

Don't expect miracles on this point: the obligation to align the 3 panels and emulated 4K resolution
don't allow the LS650 to tease DLP projectors on their preferred terrain, that of precision and
sharpness. I note, however, that traces of misalignment remain very slight, and that no intervention
on the corrective option present in the menus was necessary. Pixels can be adjusted horizontally and
vertically in increments of 0.125 pixels within a range of ± 3 pixels.


To compensate for this peculiarity, the manufacturer relies on its in-house video processing called
This "super resolution" is designed to artificially restore sharpness. It's quite effective, as you can
see in the photo montage below.

Fluidity :


In contrast to sharpness, fluidity is the advantage of LCD projectors, which reproduce 24p signals
without conversion to 60hz and therefore without bad 3:2 pulldown. However, even when 1080p24
signals are reproduced correctly (as is the case with this Epson), this does not mean that the image
will be perfectly fluid. It will just look like what you see in the cinema.

Test Epson EH-LS650
Red travelling


The 3 levels of image interpolation are effective right from the lowest level, and it's this option that
I've used the most when watching film and TV clips.


Input lag :

Test Epson EH-LS650
Input lag Epson EH-LS650

There's no specific "game" picture mode, just an option to make the LCD panels work faster and
reduce input lag. Under these conditions, I measured a delay level limited to 27 ms on UHD signals
at 60hz.


Laser Speckle :


I won't dwell on this part, as this Epson UST shows no trace of laser scab.


Overscan, gray border and rainbow effects :


The good thing about an LCD projector is that you can say goodbye to all those undesirable DLP
projector gizmos like the perception of rainbow effects (fortunately I'm not sensitive to them) and
the disastrous gray frame of DMD 0.47 chips. The Epson EH-LS650 has none of this, and is the
only UST laser model at this price that can guarantee a rainbow-free experience.
The overscan is disengaged, as with the vast majority of projectors, so I'm still wondering what the
point of this part is.

Test Epson EH-LS650
Overscan


Colorimetry :

For this part, I measured with a Klein K10A colorimeter profiled throughout my tests using a Jeti
1501 Hi Res reference spectrophotometer with 2 nm optical resolution (mandatory for the narrow
spectrum of laser projectors). Test patterns are projected onto a white screen (so as not to cheat with
a technical screen) using a Murideo 6G pattern generator in a dedicated room. The software used is
the professional version of Calman.


I must begin by expressing my incomprehension as to why the designers of this product chose to
limit the calibration options, when the manufacturer has always equipped its home theater models
with gray scale management and SMD on all 3 Gamut dimensions. With the current options
available, I'm not in a position to fine-tune this device.

I have therefore limited my analysis to a study of the image modes available and their respective
Gamut. With its laser/phosphor, the LS650 does not fully cover the widest color spaces. In HDR
mode, it reaches 78.2% of DCI-P3, and in SDR, it's even below the rec.709 benchmark (87.9%).
The good news is that in SDR, right out of the box if you select the "natural" mode, you'll find
yourself with particularly well-tuned colorimetry, with deltaE deviations of less than 3 on the grayscale color checker and saturation in. This is particulary interesting for users looking for colors faithful to the director's intention right out of the box. Bravo to Epson for this point! Here are my measurements in this mode :


HDR management :

While the LS650 doesn't manage HDR10+ or Dolby Vision dynamic metadata (the competition is
ahead of the game in this respect), it does have the good taste to offer an option for automatic EOTF
Gamma adaptation to the source signal. This is a first for a projector at this price level, and it's
especially effective. Analysis of the processing applied reveals that the projector sticks almost
perfectly to the EOTF and luminance curves.

Test Epson EH-LS650
HDR EPSON EH-LS650


I tested the processing of 1000 nits/2000/3000 nits and 4000 nits encodings, and the projector
applied the right level of correction up to 3000 nits. Beyond that, the LS650's DTM cries out for
mercy, but that's no problem, as masters at this level are rare.


The only regret with HDR management is not having access to 2-point grayscale adjustment, but
I've already mentioned this above.


Contrast and brightness :


Brightness is excellent, especially when combined with low power consumption. The manufacturer
claims a maximum of 3600 lumens, but I found a peak of 3367 lumens. With correct colors, this
leaves 2077/1791/1281 lumens (depending on the laser power mode selected). At the lowest level
(1281 lumens), this luminous power will enable it to maintain a luminance of 26 fL with an image
base in 16:9 format of 2m85 in HDR and 3m63 in SDR.

Test Epson EH-LS650
Contraste luminosité colorimétrie EPSON EH LS650


The native contrast level is not exceptional (909:1), with a black level of 0.229 cd/m2. The good
news is that dynamic contrast is fully operational, with a noticeable visual impact and no pumping
effect. Sequential contrast measurement (FOFO) stands at 4537:1. I'd have preferred a better native
contrast so as not to lose dynamic range (in fact, this option will adjust the luminous flux in real
time to lower it in dark scenes, but if the black level is lowered, so is the brightness level). In any
case, dynamic contrast is just a stopgap. When you have a choice, it's better to opt for native contrast.

Subjective opinion


The LS650 is one of the few alternatives to DLP projectors in the field of ultra-short-throw home
projection. I have to say that, after test after test of triple lasers equipped with DMD chips, I find the
LS650's image much more relaxing. It allows me to go from one session to the next without ever
suffering from visual fatigue. Don't get me wrong, I love the precision offered by DLP competitors,
but with 3LCD models we're in another world. The image is closer to that of an analog cinema
projection.
The LS650's brightness is pleasant, and the fact that it comes with a well-balanced color mode right
out of the box means you won't have to fiddle with the remote during the film to try and find the
right setting.
Faithful reproduction of skin tones is a must, and is one of the things I've come to appreciate in
first and foremost our eye.
The other fundamental element for our œi,l is contrast, and here the LS650 lags behind the UST
ALPD projectors. As proof of this, a passage from the Demeter's last voyage features a night scene
on the ship's deck, in which Dracula is seen from behind by the man on watch. Even when the laser
level is lowered and dynamic contrast activated, black density is much better on DLPs such as the
Formovie Theater or the Vava chroma clone Nexigo Aurora Pro. Detail reproduction is very good,
but the blacks lack depth.
When it comes to image accuracy, Epson's PRO UHD processing can't match the level of precision
achieved by micro-mirror projectors. This is a technological limitation that Epson tries to
compensate for in part with the super-resolution feature, which is itself quite convincing.
While I regret the absence of HDR10+ and/or Dolby Vision support, it has to be said that the
presence of an efficient DTM makes life easier for the end user, and high-dynamic sources benefit
from the projector's high brightness. However, the LS650 lacks the wide color space found on its
triple-laser competitors. On this point, the difference in color rendering and power is noticeable.

Conclusion


The LS650 is a well-balanced model with no real weaknesses or flaws. The progress made in
integrating smartTV functions is noteworthy. I'd also like to point out that users can benefit from an
SDR image that's virtually calibrated right out of the box, while still enjoying a good lumen reserve.
I must also underline the excellence (and the word is not usurped) of Yamaha's integrated sound
system. Finally, bass, amplitude and precision combined. In this respect, the new Epson competes
with the Bower & Wilkins system installed in the Formovie Theater.
Even if contrast can be improved thanks to dynamic laser power management, DLP UST ALPD
mono or triple lasers are still well ahead, but they can generate speckle or rainbow effects for
sensitive people. These visual defects do not exist on the Epson LS650.
Finally, I'd like to reiterate that 3LCD USTs are the only current alternatives to all the DLP
references on the market.
Finally, I hesitated for a long time over the level of recognition to give this model, but while its
qualities are numerous and undeniable, I regret the lack of compatibility with at least one of the
dynamic metadata sources (HDR10+ or Dolby Vision) and, more embarrassingly for the calibrator
in me, the inability to gain in colorimetric precision for lack of ad hoc options. The LS650's
qualities are therefore underlined by a silver-limited Award, a long summary of which you'll find
below.

Silver Award Mondoprojos
Silver Award Mondoprojos

I enjoyed :
– Colorimetry out of the box,
– Integrated smartTV functions,
– Yamaha audio system,
– Light output and reasonable power consumption,
– Fine laser management,
– HDR management with integrated DTM,
– Fluidity,
– Input lag.
– Bluetooth remote control.

I regret :
– High operating noise above 70% laser power,
– Native contrast,
– No possibility of calibrating this model.


8 Commentaire(s)

  1. GregW dit :

    Bonne lecture et il faudra attendre début novembre pour la reprise des tests. Bonnes vacances à tous !

  2. Querulus dit :

    Merci pour la qualité de l’ensemble de vos tests et notamment pour celui-ci que j’attendais avec impatience, étant sensible aux AEC, je suis restreint à la gamme d’Epson !
    Etant donné le point faible de ce LS650 sur le contraste natif, conseilleriez-vous plutôt d’opter pour un TW7100 qui avait un contraste natif 2x supérieur dans votre essai ? (1800:1)
    Certes ce n’est pas le même produit (gamme de 2019, lampe et focale classique…), mais dans la configuration de mon installation les deux types de focales seraient possibles, et les fonctions SmartTV et audio intégrées ne sont pas déterminantes pour moi.
    Sur le critère de la qualité d’image et de détails sur des scènes sombres, quel serait votre avis ? Peut-être que leur gestion du contraste dynamique peut également les départager, car vous aviez noté un effet de pompage visible sur le 7100 dans le mode le plus rapide.
    Merci d’avance pour votre retour, qui pourra intéresser je pense également d’autres personnes sensibles aux AEC et dont les choix sont limités !

  3. fabrice dit :

    Je me pose également la meme question entre 7100 et ce ust. J ai deja un tw 7000 il est parfait sauf pour le contraste des films sombres.

  4. jayce13120 dit :

    Pas de 3d donc rédhibitoire pour moi dommage

  5. Patrice05 dit :

    Bonjour,

    un petit détail qui n’est mentionné nul part, ce vidéo projecteur ne peut être installé au plafond, il ne possède ni inserts et, dans le menu de configuration, ne dispose pas d’options permettant l’inversion de l’image.
    Pour cela il faudra passer sur le EH-LS800 ou un autre appareil.

  6. vasilli dit :

    Bonjour à tous,
    Totalement amateur sur les projecteurs UST, j’ai essayé de mener ma petite enquête et mon choix se dirige vers les Formovie Theatre ou l’Epson LS 650. Au-delà de la différence du prix, ces deux modèles se rapprochent-ils ou vraiment leur Formovie Theatre est-il largement au-dessus?
    Merci de vos retours (et j’ai bien lu les tests…). Dans l’idéal, si l’EPSON 650 pouvait être intégré au guide d’achat et de classement fait, ca serait top.
    Merci pour tous les tests effectués!

    1. GregW dit :

      Bonjour, l’Epson LS650 ne bénéficie que d’un silver Award, seuls les projecteurs ayant reçu un ou deux gold Awards peuvent trouver leur place dans les guides d’achat que je rédige en fin de chaque année.

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