Dévoilé par la marque à l’occasion du salon IFA de Berlin édition 2022, l’Epson EH-LS800 est le nouveau projecteur laser à ultra courte focale du constructeur japonais. Cette version a été précédée des LS500 et LS300 déjà en tests sur ce blog mais le premier avait le défaut principal d’avoir été réalisé sur la base d’un appareil de la gamme professionnelle tout en ayant un rapport de projection peu en phase avec la projection à très courte distance et le second était limité à une résolution 1080p.
Attentifs aux retours des utilisateurs et des testeurs, les ingénieurs d’Epson sont partis d’une feuille blanche pour concevoir une toute nouvelle architecture laser avec simulation 4K (comme pour le LS12000) et un des rapports de projection les plus courts disponibles sur le marché (0,16!).
La disponibilité réelle des appareils devrait intervenir en Europe au cours du mois de novembre 2022 à un prix public indicatif de 3699€. C’est donc une belle exclusivité française que je vous propose aujourd’hui avec la publication du premier test en ligne de ce modèle.
Signe des temps et de l’engouement des consommateurs pour la projection à très courte distance avec des appareils tout-en-un, l’Epson EH-LS800 n’est pas le premier projecteur UST du constructeur japonais mais il a tenu compte du chemin emprunté par ses prédécesseurs pour évoluer et faire disparaître nombre des reproches qui leurs étaient adressés.
Le premier est celui du rapport de projection. Désormais, avec une focale fixe de 0,16:1 le LS800 diffuse une image de 110 pouces de diagonale (mon écran CLR Vividstorm) avec un recul de seulement 16 cm. C’est tout simplement la plus courte distance relevée jusqu’à présent sur tous mes tests de projecteurs UST ! On est bien loin des 39 cm réclamés par le périscope du triste LS500.
La seconde est le choix d’une solution 4K PRO-UHD ou « amélioration 4K ». Il ne s’agit pas d’une vraie résolution 4K. En réalité, à partir de panneaux LCD 0,62 pouce C2 fine Full HD natif, un verre de réfraction spéciale va décaler les pixels d’un demi-pixel vers la droite et le haut, créant ainsi une démultiplication. Cette opération peut être comparée à celle réalisée par le traitement XPR de Texas Instruments mais dans le cas des puces DMD l’opération est menée sur 4 axes et donc avec en pratique une meilleure restitution sur les projecteurs DLP que les tri-LCD. Il faut toutefois garder à l’esprit qu’Epson est la seule alternative pour les personnes sensibles aux effets arc en ciel (AEC) des appareils à micro-miroirs. Je mets volontairement de coté le seul modèle SXRD de Sony qui est sorti depuis plusieurs années maintenant.
Continuons la liste des améliorations avec l’étude de la partie SmartTV. Elle repose sur Androïd TV avec un OS Androïd 11 comprenant Amazon Prime et YouTube directement opérationnels en 4K depuis les applications du store sans avoir à ajouter de stick supplémentaire (ce n’est pas le cas pour Netflix). Le lecteur médias du projecteur permet aussi de lire des fichiers présents sur disque dur ou clé USB sans problème de reconnaissance de codecs audio.
Pour la partie sonore, Epson a reconduit son partenariat avec Yamaha. Le projecteur dispose d’un système 2.1 avec woofer d’une puissance globale de 20W (2 enceintes de 2×5W et un subwoofer de 10W). Il peut être utilisé comme enceinte externe Bluetooth sans être obligé de diffuser une image.
La source lumineuse est basée sur une solution mono laser bleue avec phosphore (ce n’est pas un projecteur triple laser donc son Gamut ne sera pas aussi large que celui des modèles tri chroma). Elle est donnée pour une durée de vie de 20 000 heures avec une luminosité de 4000 lumens à pleine puissance et 2000 lumens en mode économique.
Le LS800 est compatible HDR-10 et HLG mais il ne supporte pas les métadonnées dynamiques HDR-10+ ou Dolby Vision. Il fait aussi l’impasse sur la 3D.
Le LS800 est bien plus imposant et lourd que les LS300 et LS500. Avec ses 12,3 kg sur la balance et ses dimensions de 695 × 341 × 156 mm ce qu’il vous fera gagner en distance de projection sera perdu en encombrement. Si je teste aujourd’hui la version blanche, il faut savoir qu’il est également disponible en noir sans surcoût.
Pour positionner correctement l’image dans le cadre de votre écran, vous pouvez jouer des pieds télescopiques ou vous faire aider par une application utilisant votre téléphone portable pour procéder à des corrections électroniques. Il n’existe pas de zoom optique, uniquement électronique.
L’appareil ne dispose que d’un ajustement du focus optique manuel. La molette de réglage est présente sur le côté près de l’emplacement des différentes prises. A 3699€, on regrette que ce réglage ne soit pas motorisé comme sur la plupart des concurrents DLP.
Second point négatif et qui m’a fait pester à plusieurs reprises pendant le test, c’est l’emplacement des prises USB, HDMI et de l’entrée d’alimentation. Sur la majorité des projecteurs, celles-ci sont présentes sur la face de l’appareil regardant l’écran et sont ainsi aisément accessibles. Or, ce n’est pas le cas de celles du LS800 qui sont placées en retrait de la coque sur une des faces latérales. Pour y avoir accès il faut d’abord retirer un panneau coulissant qui a vocation à dissimuler les câbles une fois installés mais avant cela il va falloir plonger votre main sous la coque pour brancher vos câbles HDMI, votre disque dur et votre câble alimentation et ensuite espérer ne pas avoir à y retourner trop souvent surtout si vous avez des grosses mains ! Là, je suis désolé messieurs les concepteurs de ce projecteur mais c’est carton rouge !
Les entrées du projecteur comportent 3 prises HDMI HDCP 2.3 avec support 4K 60hz à 18GB dont 1 ARC (HMDI 2) et une à faible latence prévue pour les jeux vidéo (HDMI 3). Des prises USB 2.0-A, 1 USB 2.0 (pour la maintenance), 1 prise Optique et 1 prise jack de sortie complètent le tableau.
J’ai rapidement retrouvé le sourire en découvrant que la marque avait fait le choix d’élaborer une toute nouvelle télécommande qui se synchronise en Bluetooth, ce qui est à mes yeux le meilleur choix pour piloter un appareil sans être obligé de viser les récepteurs infrarouge.
Notons également que le projecteur supporte les transmissions sans fil avec son Wifi intégré, tout comme Chromacast et qu’il est possible de le piloter à la voix.
Exit les menus classiques à la sauce Epson ainsi même que les nouveaux présents sur le LS12000. Nous avons ici affaire à une interface Androïd, tant pour les applications que pour les paramètres image. Sur certains points c’est un gain en facilité mais sur d’autre je trouve qu’il y a régression et principalement sur la perte des réglages ISFccc.
Le LS800 qui est un projecteur home cinéma ne dispose que de 4 modes image « dynamique, vif, cinéma et naturel ». Tous sont éditables, c’est à dire que les 4 permettent de sauvegarder vos paramètres.
Mais c’est sur les possibilités de réglages de la colorimétrie que je tique car il y a quelques absences d’importance cruciale à mes yeux. La première concerne l’échelle de gris. Il ne dispose que d’un réglage appelé « température de couleurs » qui va de 0 à 12. Il n’y a aucune possibilité d’intervenir sur le Gain ou le Bias.
L’éditeur de Gamma dont Epson était pourtant coutumier a disparu, tout comme la gestion des 3 dimensions du Gamut à l’aide d’un CMS. Autant dire que si vous avez besoin de calibrer finement la colorimétrie de cet appareil cela va être ardu voire impossible.
Pour la gestion HDR, malgré la présence d’une option appelée «Gamma dynamique », toutes les métadonnées sont traitées de manière statique et pour certains niveaux d’encodage il faudra intervenir sur l’option « HDR » qui vous permettra d’appliquer le bon niveau de Gamma EOTF.
La puissance lumineuse peut être ajustée finement à l’aide d’une réglette verticale et de touches présentes sur la télécommande, mais ce sera au petit bonheur la chance pour arrive à 50 % par exemple car elle n’est pas étalonnée sur sa longueur.
Au rayon des satisfactions signalons la présence d’un dispositif d’interpolation d’images sur 3 niveaux pour les signaux SDR et HDR et qui peut être désactivé. Il y a aussi une option de gestion dynamique de la puissance du laser pour accroître le contraste avec deux niveaux de fonctionnement « normal » et « rapide ».
Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :
Les 3 niveaux de puissance du laser ont été testés au sonomètre placé comme d'habitude à 50 cm du projecteur. Dans le silence de ma pièce sans aucun bruit perceptible le sonomètre relève 34,8 dB.
Dans ces conditions, après avoir allumé le projecteur à 100 % de sa puissance je mesure un bruit de ventilation important à 39 dB. A environ 50 % (je mentionne environ en l’absence de chiffres sur la réglette dédiée) je relève 36,3 dB ce qui est bien plus discret et 35,5 dB à 0 %. Compte tenu du chiffre de base de ma pièce la conclusion est qu’à 50 % le LS800 devient très discret.
Jusqu’à présent, c’est la solution audio Bowers&Wilkins intégrée dans le Formovie Theater qui avait ma préférence mais je dois reconnaître que le dispositif 2.1 de Yamaha offre une belle scène sonore et surtout avec des basses convaincantes (pour une pièce de 30 m²). A mes oreilles, le LS800 se suffit à lui même et ne requiert par la connexion à un amplificateur home cinéma ou une barre sonore externe.
Consommation électrique :
Avec la même configuration que pour les relevés audio (100 %, 50 % et 0 % de puissance de laser) je mesure un besoin en électricité respectif de 240,2W, 162,9W et 89,1W sur une mire à 100 % de blanc. Les chiffres donnés par le constructeur étant plus élevés c’est une bonne surprise en termes de consommation contenue.
Piqué et netteté :
Vous le savez sans doute déjà si vous suivez le fil des tests, la technologie Tri-LCD par transmission du flux de lumière ne permet pas d’obtenir les mêmes niveaux de précision et d’acutance que ceux offerts par les projecteurs mono DLP. Malgré ces limitations le LS800 s’en sort bien avec une image dont les défauts d’alignement des panneaux restent très limités.
Pour compenser les limites visuelles en termes de détails, le projecteur dispose dans ses menus d’un mode « super résolution » venant amplifier la sensation de netteté perçue. Toutefois, cette option doit être utilisée avec parcimonie (en fonction des sources) car elle a tendance à exagérer le trait et à ajouter des motifs qui ne sont pas présents dans l’image originale (double contours et bruit vidéo).
Fluidité :
Gros avantage du LCD face au DLP, le LS800 accepte les signaux 1080p24 entrants sans conversion et donc sans mauvais 3:2 Pulldown. Pour les allergiques à l’interpolation d’images cela va leur permettre de ne pas activer une option qui n’est d'ailleurs pas la plus performante de chez ce constructeur. Le niveau « moyen » souffre d’artefacts de bougé trop présents et si le niveau « haut » en est débarrassé il offre un niveau de fluidité pour le coup bien trop important. Le niveau « bas » est finalement une bonne alternative, il permet de conserver le naturel des travellings en limitant la perception des artefacts de bougé.
Input lag :
Grâce à sa prise HDMI 3 dédiée au Gaming, le LS800 offre un input lag réduit à 21 ms en 4K 60hz. Il peut également supporter les signaux 1080p à 120hz. Avec un retard à l’affichage aussi court, le nouvel Epson peut aisément trôner dans un environnement dédié aux jeux en réseau. Petite subtilité notable, il faut appuyer sur une touche ornentée d'un Game Pad sur la télécommande pour avoir accès à la prise HDMI 3.
Overscan :
L’image projetée par cet UST laser est complète, sans qu’un quelconque traitement interne vienne en rogner une partie. Ajoutons que comme il s’agit d’un projecteur LCD il n'y a pas lieu de s'inquiéter de la bordure grise périphérique propre aux micro-miroirs inactifs de la puce DMD 0,47.
Colorimétrie et Gamma :
Avec son système mono laser le LS800 ne peut atteindre les limites du Gamut rec.2020. Au mieux je relève 58,6 % de ce container et 81,7 % du DCI-P3.
Si la gestion du CMS effectuée en usine est acceptable, ce n’est pas la même chose pour les différentes températures de couleurs relevées et les écarts deltaE qui restent trop élevés (pour rappel on cherche à les réduire à des valeurs inférieures à 3 avec un blanc qui est au plus proche de 6500K).
Les modes cinéma et naturel sont ceux qui s’en sortent le mieux en sortie de boîte. Il faudra toutefois veiller à réduire la puissance lumineuse du laser à 50 % et à limiter la luminosité à 48.
Au regard du peu d’options disponibles, les seuls conseils de réglages que je suis en mesure de fournir sont les suivants :
Mode naturel
Laser 50 %
Température de couleurs 9
Luminosité 48
Voici le résultat après leur application : La température de couleurs passe à 6360K avec un écart DeltaE toujours trop marqué 11,74. La faute au Vert qu’il n’est pas possible de redresser avec le seul réglage de température de couleurs disponible. Une valeur inférieure à 9 déséquilibre le rouge en défaveur du bleu et dès que l’on atteint 10 et au-dessus c’est l’inverse qui se produit. Deux satisfactions toutefois, le CMS est mieux balancé et le Gamma est linéaire à 2,19.
Tout ceci est frustrant et étonnant de la part d’un constructeur qui nous a plutôt habitué à mieux dans la fourniture d’options multiples de réglages de la colorimétrie.
Gestion du Gamma EOTF (HDR) :
Amoureux de la gestion HDR sans effort, l’Epson EH-LS800 n’est pas pour vous. La gestion des métadonnées statiques reste à faire manuellement en fonction des encodages. Jusqu’à 1000 nits, le projecteur applique généralement le bon niveau à la détection de la source mais au-delà (et il y en a) il faudra intervenir manuellement sur l’option de réglage de luminosité HDR. L’option « Gamma adaptativ. Scène » n’apporte rien et il faut obligatoirement passer par l’option dédiée « HDR » pour appliquer le bon niveau de contraste et de luminosité. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples issus du disque de test 4K Spear and Munsils avec des encodages de 1000, 2000 et 4000 nits.
Contraste et luminosité :
Le mode « dynamique » permet de légèrement dépasser les 4000 lumens promis par le constructeur mais avec une colorimétrie inadaptée.
Avec des couleurs un peu mieux ajustées (il est difficile d'écrire calibrées) il reste avec 50 % du laser, 1684 lumens. Je précise que ce niveau est tant recommandé pour les couleurs que pour la réduction du bruit de ventilation. Cela permet d’éclairer une base d’image SDR de 4m16 au format 16/9ème en conservant 16 fL de luminance et de 3m27 de base en HDR avec 26 fL.
Ce sont des valeurs théoriques car de toute manière le bloc optique du LS800 ne permet pas d’aller au-delà des 150 pouces de diagonale.
Le contraste natif avoisine les 1000:1. Heureusement, il peut bénéficier de l’aide des options dynamiques et surtout de la plus haute appelée « haute vitesse ». En effet, elle permet de dépasser 4000:1 et ce sans effet de pompage perceptible. Le mode normal fonctionne plus lentement et son action s'avère plus notable.
J’ai commencé mon tour subjectif de l’image de l’Epson EH-LS800 en utilisant l’application interne Amazon Prime pour visionner les deux premiers épisodes en 4K HDR de « Périphériques ». Cette série (que je trouve excellente, en tout cas pour son entrée en matière, on verra si elle tient la distance!) cumule quelques scènes nocturnes ardues à reproduire pour des projecteurs dont le contraste n’est pas le fort. C’est loin d’être le cas de ce nouveau UST laser (mais attention: contraste dynamique à haute vitesse obligatoire!).
Les tons chair sont bien reproduits et pas la peine de rajouter à la précision d’images en activant le mode super résolution. Idem pour la fluidité, cela faisait longtemps que je n’ai pas éprouvé le besoin d’activer l’interpolation d’images. Je n’ai même pas retouché une seule fois l’image du LS800 pendant tout le visionnage, ce qui je dois le reconnaître n’est réservé qu’aux modèles dont le rendu m'est savoureux.
Après ce petit plaisir solitaire hors de tout test (bien que l’esprit critique ne soit jamais loin), je suis passé à l’examen de certaines de mes scènes habituelles. En SDR le Blu-Ray de Fury est parfait pour l’examen de la colorimétrie des visages, de l’herbe mais aussi pour juger du contraste dans les scènes d’intérieur du tank. Cette image SDR est d’une haute tenue. Contraste, luminosité, naturel et détails sont au rendez-vous. Attention, sur ce dernier point il faudra abaisser la super résolution au moins jusqu’à 4 pour ne pas voir du bruit vidéo sur les fonds clairs.
En HDR j’utilise souvent la première scène de poursuite de Mad Max 2, quand le héros s’arrête près de la citerne pour récupérer de l’essence coulant de l’un des véhicules ennemis. Là encore, c’est du grand art cinématographique avec beaucoup de dynamique et de détails dans cette scène lumineuse de désert. J'en ai accroché un panneau "no smoking" dans ma salle!
Ensuite, c’est passage par les coursives et les grottes les plus sombres d’Alien Covenant, où là encore le LS800 n’a montré aucune faiblesse. En combinaison avec mon écran CLR Vividstorm, le noir profond de l’espace n’a pas viré au gris. Sur le plan visuel, je n’ai pas réussi à prendre ce projecteur en défaut. On peut certes aller encore plus loin avec des projecteurs trichroma pour la restitution HDR mais l’Epson vous permettra de visionner tout votre vidéothèque, disquedurthèque ou encore streamingthèque sans vous jeter sur votre télécommande pour modifier tel ou tel paramètre que vous trouvez trop faiblard.
Le LS800 est un modèle ultra courte focale convaincant. Il délivre avec brio une image reposante sans effet arc en ciel, jouissant d'une belle fluidité et d'un niveau de contraste dynamique performant. Grâce à son option super résolution il permet de bénéficier d’un piqué rehaussé avec une grande dynamique du fait de sa luminosité.
Si le niveau de qualité de son image est étincelant, j’émets toutefois quelques réserves et renouvelle ma préférence globale au Formovie Theater pour plusieurs raisons : le LS800 fait en effet l’impasse sur le Dolby Vision et le HDR-10+ (gestion des métadonnées dynamiques), il réduit le nombre d’options de réglages de la colorimétrie ce qui rend son calibrage fin impossible, il ne dispose pas de gestion ALLM et enfin je reviens sur son carton rouge à savoir l’emplacement saugrenu de son bloc de connectique. Il me semble utile de transmettre tout ceci à Epson en vue une fois encore d'améliorer un éventuel futur LS900 ou toute autre référence.
Maintenant, me mettant à la place de l'acheteur sensible aux AEC, souhaitant un produit couvert d'une garantie, d'un SAV et sans chinoiseries puis exigeant sur le rendu, mon expérience avec le LS800 exprime certes que c'est sur la partie technique qu’il reste des points à améliorer mais sinon c’est tout bonnement un top image. Il faut reconnaître que le principal restant le plaisir cinéphilique et dans ce domaine considérant que la mission est amplement accomplie, la médaille du Gold Award peut être attribuée à ce talentueux nouveau petit ninja laser.
J’ai apprécié :
- Le contraste,
- La fluidité,
- La luminosité,
- Les options SmartTV intégrées,
- L’input lag réduit,
- Le système sonore Yamaha,
- La télécommande Bluetooth.
Je regrette :
- Un bruit de fonctionnement qui rend la pleine puissance de laser difficile à supporter,
- Les options de réglages de la colorimétrie trop restreints,
- La gestion HDR manuelle.
Unveiled by the brand at the IFA Berlin 2022 edition, the Epson EH-LS800 is the new ultra short-throw laser projector from the Japanese manufacturer. This version was preceded by the LS500 and LS300 already tested on this blog but the first one had the main defect of having been made on the basis of a device of the professional range while having a projection ratio not very in phase with the projection at very short distance and the second one was limited to a resolution 1080p.
Attentive to feedback from users and testers, Epson engineers started from scratch to design a brand new laser architecture with 4K simulation (as for the LS12000) and one of the shortest throw ratios available on the market (0.16!).
The real availability of the devices should take place in Europe during November 2022 at an indicative public price of 3699€. So it's a nice French exclusivity that I offer you today with the publication of the first online test of this model.
A sign of the times and of the consumer's craze for very short distance projection with all-in-one devices, the Epson EH-LS800 is not the first UST projector of the Japanese manufacturer but it has taken into account the path taken by its predecessors to evolve and remove many of the criticisms that were addressed to them.
The first is the projection ratio. Now, at with a fixed focal length of 0.16:1 the LS800 delivers a 110" diagonal image (my CLR Vividstorm screen) with a recoil of only 16 cm. That's simply the shortest distance I've found in all my UST projector tests so far! This is a far cry from the 39 cm claimed by the periscope of the sad LS500.
The second is the choice of a 4K PRO-UHD or "4K enhancement" solution. This is not true 4K resolution. In reality, from native 0.62-inch C2 fine Full HD LCD panels, a special refractive glass will shift the pixels half a pixel to the right and up, creating a demultiplication. This operation can be compared to that performed by the XPR processing of Texas Instruments but in the case of DMD chips the operation is conducted on 4 axes and therefore with a better restitution in practice on DLP projectors than tri-LCD. However, it should be kept in mind that Epson is the only alternative for people sensitive to the rainbow effects (AEC) of micro-mirror devices. I deliberately put aside the only Sony SXRD model that has been out for several years now.
Let's continue the list of improvements with the study of the SmartTV part. It is based on Android TV with an Android 11 OS including Amazon Prime and YouTube directly operational in 4K from the applications of the store without having to add an additional stick (this is not the case for Netflix). The projector's media player also allows you to play files on a hard drive or USB key without any problem of recognition of audio codecs.
For the sound part, Epson has renewed its partnership with Yamaha. The projector has a 2.1 system with w oofer with a total power of 20W (2 speakers 2×5W and a subwoofer of 10W). It can be used as an external Bluetooth speaker without having to broadcast an image.
The light source is based on a mono blue laser solution with phosphor (it is not a triple laser projector so its Gamut will not be as wide as the tri chroma models). It is given for a lifetime of 20,000 hours with a brightness of 4000 lumens at full power and 2000 lumens in economy mode.
The LS800 is HDR-10 and HLG compatible but it does not support HDR-10+ or Dolby Vision dynamic metadata. It also does not support 3D.
The LS800 is much larger and heavier than the LS300 and LS500. With its 12.3 kg on the scale and its dimensions of 695 × 341 × 156 mm what you will gain in projection distance will be lost in space. If I test today the white version, it should be known that it is also available in black without additional cost.
To correctly position the image in the frame of your screen, you can play with telescopic feet or get help from an application using your cell phone to make electronic corrections. There is no optical zoom, only electronic.
The camera has only a manual optical focus adjustment. The adjustment wheel is present on the side near the location of the different plugs. At 3699€, we regret that this adjustment is not motorized like on most of the DLP competitors.
The second negative point, which made me complain several times during the test, is the location of the USB, HDMI and power input. On most projectors, these are located on the side of the device facing the screen and are thus easily accessible. However, it isThis is not the case with the LS800's which are set back from the shell on one of the sides. To get access to them, you first have to remove a sliding panel that hides the cables once they are installed, but before that you'll have to dip your hand under the shell to connect your HDMI cables, your hard drive and your power cable and then hope you won't have to go back too often, especially if you have big hands! I'm sorry, designers of this projector, but this is a red card!
The projector's inputs include 3 HDMI HDCP 2.3 jacks with 4K 60hz support at 18GB, including 1 ARC (HMDI 2) and one low-latency one intended for video games (HDMI 3). USB 2.0-A, 1 USB 2.0 (for maintenance), 1 Optical out and 1 output jacks complete the picture.
I quickly found a smile on my face when I discovered that the brand had chosen to develop a brand new remote control that synchronizes via Bluetooth, which is in my opinion the best choice for controlling a device without having to aim at infrared receivers.
Note also that the projector supports wireless transmissions with its built-in Wifi, as well as Chromacast and that it is possible to control it by voice.
Exit the classic menus to the Epson sauce as well as the new ones present on the LS12000. We are dealing here with an Android interface, both for the applications and for the image parameters. On some points it is a gain in ease but on other I find that there is regression and mainly on the loss of ISFccc settings.
The LS800 which is a home cinema projector has only 4 image modes "dynamic, vivid, cinema and natural". All are editable, that is to say that the 4 allow you to save your settings.
But it is on the possibilities of adjustments of the colorimetry that I tick because there are some absences of crucial importance in my eyes. The first concerns the gray scale. The LS800 has only one setting called "color temperature" which goes from 0 to 12. There is no possibility to intervene on the Gain or the Bias.
The Gamma editor that Epson was used to has disappeared, as well as the management of the 3 dimensions of the Gamut with the help of a CMS. If you need to calibrate the colorimetry of this device, it will be difficult or impossible.
For HDR management, despite the presence of an option called "Dynamic Gamma", all the metadata are treated statically and for certain levels of encoding it will be necessary to intervene on the "HDR" option which will allow you to apply the right level of EOTF Gamma.
The light power can be finely adjusted using a vertical ruler and buttons on the remote control, but it will be haphazard to reach 50% for example because it is not calibrated on its length.
Among the satisfactions we note the presence of a device of interpolation of images on 3 levels for SDR and HDR signals and which can be disabled. There is also an option of dynamic management of the laser power to increase the contrast with two levels of operation "normal" and " fast".
Operating noise and quality of the integrated sound system :
The 3 power levels of the laser were tested with a sound level meter placed as usually 50 cm from the projector. In the silence of my room without any perceptible noise the sound level meter reads 34,8 dB .
In these conditions, after having turned on the projector at 100% of its power I measure a significant ventilation noise at 39 dB. At about 50% (I mention about in the absence of figures on the dedicated strip) I read 36.3 dB which is much more discreet and 35.5 dB at 0%. C ompared to the basic figure of my room the conclusion is that at 50% the LS800 becomes very discrete.
Until now, it is the Bowers&Wilkins audio solution integrated in the Formovie Theater which had my preference but I have to admit that the 2.1 device of Yamaha offers a beautiful sound scene and especially with convincing bass (for a 30 m² room). To my ears, the LS800 is sufficient on its own and does not require the connection to a home cinema amplifier or an external sound bar.
Power consumption :
With the same configuration as for the audio readings (100%, 50% and 0% of laser power) I measure a need in electricity of 240,2W, 162,9W and 89,1W respectively on a test pattern at 100% of white. The figures given by the manufacturer being higher it is a good surprise in terms of contained consumption.
Sharpness :
As you probably already know if you follow the tests, the Tri-LCD technology by transmission of the light flow does not allow to obtain the same levels of precision and acutance as those offered by the mono DLP projectors. Despite these limitations the LS800 does well with a picture that has very limited panel misalignment.
To compensate for the visual limitations in terms of detail, the projector has a "super resolution" mode in its menus which amplifies the perceived sensation of sharpness. However, this option should be used sparingly ) as it tends to exaggerate the line and add patterns that are not present in the original image (double contours and video noise).
Fluidity :
The big advantage of LCD over DLP is that the LS800 accepts incoming 1080p24 signals without conversion and therefore without the bad 3:2 pulldown. For those who are allergic to image interpolation, this will allow them to avoid activating an option that is not the most efficient of . The "medium" level suffers from motion artifacts that are too present and if the "high" level is free of them, it offers a level of fluidity that is far too important. The " low " level is finally a good alternative, it allows to keep the naturalness of the dollies by limiting the perception of motion artifacts.
Input lag :
Thanks to its HDMI 3 socket dedicated to Gaming, the LS800 offers an input lag reduced to 21 ms in 4K 60hz. It can also support 1080p signals at 120hz. With such a short display delay, the new Epson can easily take pride of place in an environment dedicated to networked gaming .
Overscan :
The image projected by this laser UST is complete, with no internal processing to detract from it. Let's add that as it is an LCD projector there is no need to worry about the grey peripheral border specific to the inactive micro-mirrors of the DMD 0.47 chip.
Colorimetry and Gamma :
With its mono laser system the LS800 cannot reach the limits of the rec.2020 Gamut. At better I note 58.6% of this container and 81.7% of DCI-P3.
If the management of the CMS made in factory is acceptable, it is not the same thing for the various color temperatures and the deltaE differences which remain too high (as a reminder we try to reduce them to values lower than 3 with a white which is at most close to 6500K).
The cinema and natural modes do best out of the box. However, you'll want to be sure to reduce the light output of the laser to 50% and limit the brightness to 48.
Considering the few options available, the he only setting tips I can provide are :
Natural mode
Laser 50
Color temperature 9
Brightness 48
Here is the result after their application: The color temperature goes to 6360K with a DeltaE gap still too marked 11.74. The fault of the Green that it is not possible to correct with the only color temperature setting available. A value below 9 unbalances the red to the detriment of the blue and as soon as you reach 10 and above it is the opposite that occurs. Two satisfactions however, the CMS is better balanced and the Gamma is linear at 2.19.
All this is frustrating and surprising from a manufacturer who has rather accustomed us to better in the provision of multiple options of adjustments of colorimetry.
EOTF Gamma Management (HDR) :
Lovers of effortless HDR management, the Epson EH-LS800 is not for you. The management of static metadata remains to be done manually depending on the encoding. Up to 1000 nits, the projector usually applies the right level to the source detection but beyond that (and there are some) you will have to manually intervene on the HDR brightness adjustment option. The option "Gamma adaptativ. Scene " does not bring anything and it is necessary to pass by the dedicated option " HDR " to apply the good level of contrast and luminosity. Below are some examples from the Spear and Munsils 4K test disc with 1000, 2000 and 4000 nits encoding.
Contrast and brightness :
The "dynamic" mode allows to slightly exceed the 4000 lumens promised by the manufacturer but with an inadequate colorimetry.
With colors a little better adjusted ( it is difficult to write calibrated) it remains with 50% of the laser, 1684 lumens. I specify that this level is both recommended for the colors and for the reduction of ventilation noise. That makes it possible to illuminate a base of image SDR of 4m16 in format 16/9ème by preserving 16 fL of luminance and 3m27 of base in HDR with 26 fL.
These are theoretical values because in any case the optical block of the LS800 does not allow to go beyond 150 inches of diagonal.
The native contrast is around 1000:1. Fortunately, it can benefit from the help of dynamic options and especially the highest called "high speed". Indeed, it allows to exceed 4000:1 and this without any perceptible pumping effect. The normal mode works more slowly and its action is more noticeable. more noticeable.
I started my subjective tour of the Epson EH-LS800's image by using the internal Amazon Prime application to watch the first two episodes in 4K HDR of "Peripherals". This series (which I find excellent, anyway for its debut, we'll see if it goes the distance!) accumulates some difficult night scenes to reproduce for projectors whose contrast is not the strongest. This is far from being the case with this new UST laser (but beware: dynamic contrast at high speed is mandatory!).
Flesh tones are well reproduced and there is no need to add to the image precision by activating the super resolution mode. The same goes for the fluidity, it's been a long time since I felt the need to activate the image interpolation. I didn't even touch up the image of the LS800 once during the whole viewing, which I must admit is only reserved for models whose rendering is tasty to me.
After this little solitary pleasure out of any test (although the critical spirit is never far away), I moved to the examination of some of my usual scenes. In SDR the Blu-Ray of Fury is perfect for examining the colorimetry of the faces, the grass but also to judge the contrast in the interior scenes of the tank. This SDR image is of high quality. C ontraste, brightness, naturalness and details are there. Attention, on this last point it will be necessary to lower the super resolution to at least 4 to not see video noise on the light backgrounds.
In HDR I often use the first chase scene of Mad Max 2, when the hero stops near the tank to get some gasoline flowing from one of the enemy vehicles. Again, this is great cinematic art with lots of dynamics and detail in this bright desert scene. I hung a "no smoking" sign in my theater!
Then it's on to the darker corridors and caves of Alien Covenant, where again the LS800 showed no weakness. E n combination with my CLR Vividstorm screen, the deep black of space did not turn gray. Visually, I was unable to catch this projector at fault. You can certainly go even further with trichromatic projectors for HDR rendering, but the Epson will allow you to view your entire video library, disk library or streaming library without having to reach for your remote control to change this or that setting that you find too weak.
The LS800 is a convincing ultra short-throw model. I l delivers with brilliance a restful image without rainbow effect, enjoying a beautiful fluidity and a level of dynamic contrast powerful. Thanks to its super resolution option it allows to benefit from an enhanced sharpness with a great dynamic range due to the fact that its brightness.
While the level of quality of its image is sparkling, I do have some reservations and renew my overall preference for Formovie Theater for several reasons: The LS800 does not support Dolby Vision and HDR-10+ (dynamic metadata management), it reduces the number of colorimetry adjustment options which makes its fine calibration impossible, it does not have ALLM management and finally I come back to its red card namely the absurd location of its connector block. It seems to me useful to transmit all this to Epson in order once again to improve a possible future LS900 or any other reference .
Now, putting myself in the place of the buyer sensitive to AECs, wishing a product covered by a guarantee, an after-sales service and without any Chinese stuff, then demanding on the rendering, my experience with the LS800 certainly expresses that it is on the technical part that there are still points to improve but otherwise it is quite simply a top image. It is necessary to recognize that the main thing remains the pleasure cinephilic and in this field considering that the mission is amply accomplished, the medal of the Gold Award can be attributed to this talented new little laser ninja.
I enjoyed :
- The contrast,
- Fluidity,
- Brightness,
- Integrated SmartTV options,
- Reduced input lag,
- The Yamaha sound system,
- The Bluetooth remote control.
I regret :
- Operating noise that makes full laser power difficult to tolerate,
- The options of adjustments of the colorimetry too restricted,
- Manual HDR management.
39 Commentaire(s)
Bonjour! Merci beaucoup pour votre analyse toujours aussi exhaustive et excellente.
Dans le cas où le placement dans la pièce n’est pas pertinent, quel vidéoprojecteur offre une image plus convaincante entre ce LS800 et le vétéran Epson EH-TW9400?
Merci d’avance!
Bonjour ce sont deux utilisations différentes et j’avoue avoir du mal avec ce type de comparaison. Néanmoins le LS800 offre une source lumineuse laser, une meilleure gestion HDR et il bénéficie d’un meilleur traitement 4K Pro-UHD que celui plus ancien du TW9400. Ce dernier modèle n’a pas de système sonore Yamaha, ni d’options SmartTV.
Bonjour, merci Gregory/Kraine pour ce test (et tous les autres).
Lecteur silencieux depuis des années, j’avais un Acer VL7860 depuis un peu plus de trois ans, il est tombé en panne (après 3 ans et 2 mois) et le SAV Acer est déplorable, après 2 mois chez eux Il mon dis que le projecteur est trop vieux et qu’il n’y a plus de pièces de remplacement (roue chromatique) , donc même si j’apprécié l’image je n’achèterais plus jamais d’Acer.
J’hésite entre ce projecteur et le Formovie , j’ai un écran de 150″(3.30m de base) dans mon salon (pièce lumineuse durant la journée). Les 3000 lumens de l’acer dans le mode le plus haut étais limite (surtout durent la journée l’été), les couleurs ne sont pas bonnes pour les projecteurs dans le mode le plus lumineux , mais suffisant pour une utilisation dans la journée. Je n’ai pas d’expérience avec les UST (et il n’y a pas encore d’écrans 150″ ALR/UST abordables.) et j’ai peur que le Formovie manque de luminosité, même si j’apprécierais la meilleure image la nuit. Comme la lumière des UST a moins de distance à parcourir savez vous si l’image est meilleure qu’une projection classique, mois délaver pour une utilisation avec beaucoup de lumière ambiante ?
Avez-vous une autre recommandation de projecteur pour mon utilisation ou le Epson ls800 semble être le meilleur choix ?
Bonjour Ruben, je suis navré mais je serai vraiment piètre conseiller pour une utilisation en plein jour moi qui milite pour une projection de qualité sans lumière parasite.
Je suppose que votre écran est un modèle classique, en salle non dédiée (en plus de la lumière allumée!) c’est un élément à corriger.
C’est un écran ZHK100B-Black Crystal de xyscreen , j’avais des rideaux obscurcissait de chaque côté de l’écran, mais malheureusement ma femme m’a convaincu de les enlever, salle non dédiée. (salon lumineux). L’image est très satisfaisante, le soir et la nuit, et utilisable le jour. Mais j’ai, j’aurais du mal à sacrifier la taille, étant habituer a 150″ depuis plus de 7 ans , même 120″ me parais très petit.
Je ne regarde pas de film ou de bonne série le jour, donc une image juste « utilisable » est OK
Pour l’ecran xyscreen a un ALR pet crystal de 150″ mais hors de prix pour le moment (2500e), Il y a peut etre le T-Prism de screenpro (1000e) mais j’attends d’avoir un projecteur avant de me décider et sur le peu d’information que j’ai pu trouver il est moins bon que le pet crystal
Un petit ajout au test qui je pense devrais être utile a beaucoup est la distance de projection verticale, car cela a un impact sur la taille de l’écran est l’ameublement.
Il figure sur le site officiel d’Epson optique et offset :
https://www.epson.fr/fr_FR/produits/projecteurs/home-cin%C3%A9ma/eh-ls800w/p/36908
Bonjour,
merci encore pour ce test.
Sauf erreur vous n’avez pas parlé speckle laser, auquel je suis assez sensible ?
Bien cordialement,
Bonjour, il n’y en a pas sur le LS800. En grande majorité les modèles laser avec roue au phosphore ne sont pas sujets au speckle.
merci beaucoup, du coup il est assez tentant !
Normal que les connectiques soient sur le côté vu le peu de recul, 16cm pour un 110 »…encore moins pour les tailles d’écran inférieures
Certes mais il existe d’autres solutions pour palier à la difficulté d’accéder aux prises qui est générée par l’étroitesse du renfoncement.
Imaginez simplement devoir changer de disque dur quand tout est en place, c’est une vraie galère. . Il suffisait de mettre une ou deux prises USB sur les côtés par exemple.
Il faut mettre une petite rallonge usb pour ce qui est du port USB. Les prises HDMI elles sont moins sujettes à devoir être débranchées puis rebranchées.
C’est tellement bien de rajouter des solutions externes visibles alors que le constructeur tente de dissimuler les câbles derrière le cache. 😉
Il faut garder à l’esprit qu’une multitude de projecteurs UST est déjà passée chez moi et que je pense être à même de pouvoir jauger de leur ergonomie respective. Si je souligne celle de l’Epson c’est que j’ai vraiment été gêné sur ce point par rapport à la masse de ses concurrents. Ceci dit cela n’entrave en rien la qualité de son image qui a contribué à l’attribution de son Gold Award.
Le LS300 bénéficiait déjà d’un nouveau châssis et j’aurais pensé qu’Epson cherche à l’amortir sur une seconde voire sur une troisième génération (surtout qu’à priori, le panneau LCD est toujours le même ?), mais le problème du rapport de projection devait être trop important. Content qu’Epson en ai tenu compte.
J’attendais donc beaucoup de ce LS800 en me disant qu’Epson avait décidé d’écouter ses utilisateurs plutôt que de travailler à l’économie, mais on retrouve des réglages toujours aussi peu nombreux. La faute à Android TV manifestement, mais quitte à pouvoir proposer un produit tout-en-un… comment justifier que le produit d’un géant tel qu’Epson ne soit pas compatible avec Netflix ?! C’est incompréhensible.
Même si j’aurais sûrement du mal à revendre mon LS300, j’étais prêt à le brader pour passer sur ce LS800 mais je vais attendre le prochain (étant sensible aux AEC, Epson est ma seule option). Tant pis… Merci pour le test Greg en tout cas.
NB : lorsque tu indiques « Pour positionner correctement l’image dans le cadre de votre écran, vous pouvez jouer des pieds télescopiques ou vous faire aider par une application utilisant votre téléphone portable pour procéder à des corrections électroniques » tu peux en dire plus ? Il s’agit d’une application Epson ? Je n’ai rien vu sur le Play Store
C’est l’application « Epson setting assistant ».
Merci Grégory pour ce test mais du coup ce vidéo projecteur étant à 3600 euros je me posais la question de savoir dans les 2000 € il n Y a que le Philips screened 5 qui tire son épingle du jeu en produit non importé ?
Bonjour Paul, c’est bien ça mais je dois recevoir l’Optoma D2 Smart cette semaine. On verra s’il peut rivaliser, même si j’ai des doutes (pas de Dolby Vision, pas de prises HDMI 2.1).
On a un peu de temps, car le Philips n’est toujours pas sorti à la vente )
Bonjour Greg,
Superbe revue. Très intéressante.
Quid de la différence de qualité d’image avec le Samsung LSP9T ? (même si la gamme de prix n’est pas du tout la même). Surtout au niveau des contrastes et du piqué (je me doute que le LSP9T est bien meilleurs pour les couleurs).
Merci.
Thanks for a very thorough review once again! Two questions:
– It seems we can’t do without the built-in Android TV system as its being used for the projector’s settings. Does it mean that we have to wait for Android TV to boot before being able to use the projector with an HDMI source ?
– You mention that it is required to press the « game controller » button on the remote to use HDMI3. Does it also mean that other HDMI ports offer significant more input lag ? Are there notable difference in image quality between HDMI3 and other inputs ?
Thanks!
Salut Gregory.
Toi qui diffuses sur un 110 pouces, combien de recul a tu entre ton écran et tes yeux?
Merci à toi.
C’est variable mais des fois je suis à moins d’un mètre.
Moins de 1m 🫣
Je me pose la question car j’ai un recul de 2m30 entre la toile et ma tête et j’hésite entre un 100 et 110” vividstorm ^^
Hello. Thx a lot for your review.
Is it possible to connect a Yamaha Subwoofer?
Bonjour Gregory
Je lis depuis un moment vos review (excellentes) pour me décider sur un videoprojecteur.
J’hésite très fort entre le le philips screeneo U5 ou l’epson LS800. Je cherche l’expérience image la plus proche d’un cinéma (dans un budget raisonnable), et j’ai beaucoup de mal avec l’interpolation d’image. Vaut il mieux que je me tourne vers l’epson qui a le frame rate natif des films ? Où est-ce que les technos d’interpolation actuelles vont me faire oublier l’effet video des télés d’il y a dix ans ? Merci d’avance pour tes conseils !
Bonsoir buzio, le LS800 est bien meilleur que le Screeneo grâce principalement à sa luminosité et à son contraste.
Merci Gergory, c’est clair 🙂 quel écran pour aller avec ? Sachant que je voudrais une installation par le plafond, pas besoin qu’il soit électrique, surtout qu’il ne soit pas trop cher…
Bonjour, le hdmi 3 est-il un hdmi 2.1 ? Je voudrais l’utiliser pour la Xbox Series X.
Bonjour Gregory,
Venant d’un LSP7T de chez Samsung, je suis super intéressé par le LS 800
Est-ce que pour toi, le contraste peut rivaliser avec celui du Formovie Theater ?
Si oui, faut t’il absolument activer le contraste dynamique rapide ? (Pour qu’il rivalise)
Merci beaucoup
Bonjour Gregory,
Venant d’un LSP7T de chez Samsung, je suis super intéressé par le LS 800
Est-ce que pour toi, le contraste peut rivaliser avec celui du Formovie Theater ?
Si oui, faut t’il absolument activer le contraste dynamique rapide ? (Pour qu’il rivalise)
Merci beaucoup!
Bonjour le LS800 est bon mais pas au niveau du Formovie Theater (couleurs, contraste, système sonore, piqué, dolby vision…).
Etre aussi imposant et ne pas être compatible HDR10+ et Dolby Vision! On se demande pourquoi un tel manquement!