Ce modèle succède à l'UHZ50, sorti en 2021, dont le test est déjà disponible sur mondoprojos.fr. Il s'appuie sur une source laser mono associée à une puce DLP de 0,47 pouce. Bien qu'il soit annoncé comme offrant une résolution UHD 4K complète, il s'agit en réalité d'une émulation XPR x4. Il prend en charge le HDR et le HLG avec une luminosité de 3 000 lumens ANSI. Les spécifications de l'UHZ55 sont presque identiques à celles de son prédécesseur, à l'exception de sa couleur (blanche pour l'UHZ50 et noire pour l'UHZ55). Il est déjà commercialisé au tarif de 1 990 €, soit bien moins cher que l'UHZ50 à son lancement (2 499 €).
Nous avons affaire à un vidéoprojecteur DLP. Autour de sa puce DMD 0,47 à simulation UHD par traitement XPR ×4. Un bloc laser bleu avec roue au phosphore qui doit lui permettre d’atteindre la puissance lumineuse de 3 000 lumens avec une durée de vie de plus de 20 000 heures.
Le choix de cette puce DMD offre deux options intéressantes. La première s’adresse aux gamers, qui vont pouvoir bénéficier d’un input lag réduit à 4 ms en 1080p 240 Hz, et la seconde est une capacité 3D-Ready qui intéresse encore une petite frange des amoureux de grandes images à domicile.
Cachées dans les entrailles de l’appareil, on pourra également trouver des haut-parleurs d’une puissance de 2 × 10 Watts.
Ce projecteur 4K bénéficie d’une compatibilité HDR10 et HLG, d’applications de streaming et d’un lecteur multimédia intégré.
Il offre un gabarit moyen avec les dimensions suivantes : 337 × 265 × 119,3 mm pour un poids de 4,8 kg.
Son bloc optique est décentré et il est équipé d’un dispositif de décalage mécanique vertical (Lens-shift) d’une amplitude de 10 %. L'appareil est également pourvu d’un pied élévateur pour régler la hauteur de l’image. Son rapport de projection est de 1.21:1 ~ 1.59:1 avec un zoom manuel optique de 1.3. Pour obtenir une image au format 16/9ème de 2m50 de base il faudra ainsi un recul compris entre 3m03 et 3m98.
Les options de connectivité sont riches, comprenant trois ports HDMI 2.0 HDCP 2.2. Le HDMI 1 prend en charge eARC/ARC et la fonction Enhanced Gaming, tandis que le HDMI 2 est standard. Le HDMI 3 prend en charge l'interpolation d'images PureMotion mais pas les sources HLG. Trois ports USB 2.0 de type A sont également disponibles, le premier étant destiné au service et à l'alimentation électrique 5V/1.5A. Les deux autres permettent la lecture de contenu multimédia et la gestion de fichiers.
La télécommande est un modèle épuré ressemblant à celle des projecteurs intelligents actuels mais elle fonctionne malheureusement en infrarouge et non en Bluetooth. Donc, il faudra bien viser les capteurs IR du projecteur pour le piloter. Petit ajout bien sympathique et bien utile, elle dispose d’un éclairage.
Le projecteur arrive avec un dongle Wi-Fi externe qui offrira la possibilité de relier l’UHZ55 à Internet.
L’UHZ55 effleure les capacités SmartTV. Nous ne sommes pas ici dans une expérience utilisateur telle qu’on peut la retrouver chez Samsung, Fengmi, etc... En effet, s’il disposent d’une boutique d’applications intégrées Marketplace, les projecteurs Optoma utilisent un système d’exploitation personnalisé Android. Les services Google Play ne sont pas compatibles. Ce système d’exploitation ne peut pas être conciliable avec toutes les applications tierces et la qualité ainsi que la résolution peuvent varier.
Le nouvel Optoma propose un lecteur médias capable de jouer directement des fichiers médias présents sur un support externe relié en USB au projecteur. Globalement, il a lu une grande partie des vidéos que je lui ai demandé de diffuser.
Une fois passée l’écran d’accueil et la partie SmartTV, on retrouve les vignettes verticales noires propres aux menus des appareils de la marque. La partie réglage image est complète pour calibrer finement son appareil. L’UHZ55 dispose ainsi d’un CMS sur les 3 dimensions du Gamut, d’un réglage Gain et Bias de l’échelle de gris, de valeurs de Gamma prédéfinies et d’un espace particulier destiné à la gestion des signaux 4K HDR.
Les configurations images usine sont multiples (Cinéma, HDR, HLG, HDR SIM, jeu, référence, lumineux 3D et une mémoire utilisateur) et pour certaines ne seront accessibles que lorsqu’une source particulière est détectée (HDR, HLG et 3D). L’UHZ55 est certifié ISFccc et trois sous-menus particuliers sont activables à l’aide d’un code réservé au calibreur (ISF jour, ISF nuit et 3D).
Pour éviter les effets de judder, un système d’interpolation d’images fonctionnant sur 3 paliers est présent. Il s’appelle PureMotion chez Optoma.
Les signaux HDR et HLG bénéficient de modes particuliers : « lumineux, standard, film, détails ».
La gestion du laser comprend 2 options, chacune déclinée en plusieurs niveaux. La première "Puissance constante" (100%/95%/90%/85%/80%/75%/70%/65%/60%/55%/50%) et la seconde "Luminosité constante" (85%/80%/75%/70%). Mais, n'ayant visuellement constaté aucun changement, leur fonction me reste un mystère. La seule nuance que j’ai en effet pu mesurer est électrique et joue sur la consommation.
Pour booster le contraste, une ligne « Dynamick black » est présente et doit faire varier la puissance du laser en fonction du contenu de l’image.
Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :
À pleine puissance de laser, mon sonomètre affiche 38,7 dB à 50 cm de l’appareil. En passant l’UHZ55 en mode économique, il s’assagit et devient plus discret avec « seulement » 36,7 dB. Ce n’est pas le meilleur dans ce domaine mais cela demeure supportable. En comparaison avec son prédécesseur, c'est l'UHZ55 le moins discret.
En ce qui concerne les haut-parleurs intégrés, il n'y a guère de quoi s'enthousiasmer sur leur qualité en raison d’un rendu nasillard et d’une absence totale de dynamique.
Consommation électrique :
À pleine puissance de laser, l’UHZ55 reste raisonnable et n’aura besoin que de 225,4W pour fonctionner. L’activation du mode économique abaisse le coût énergétique à 170,2W.
Définition et piqué :
En lui demandant d'afficher la fameuse mire 4K avec les lignes qui s'entrecroisent, le traitement XPR montre ses limites et est incapable de dissocier les 11 lignes colorées qui sont ici entièrement imbriquées. Seuls les appareils 4K natifs en sont capables.
En revanche le piqué trouve ici tout l’avantage de la technologie des micro-miroirs de Texas Instruments avec une acuité sans égale. Vous pouvez ainsi constater que les lignes de la croix de la mire 4K Burosch sont reproduites avec une jolie finesse mais aussi avec quelques petites traces d'aberrations chromatiques.
Fluidité :
L'UHZ55 n'a pas vraiment besoin de l'activation de l'interpolation d'images et cette particularité représente une belle progression en comparaison des soucis de fluidité du modèle précédent. Les signaux 1080p24 sont pris en charge sans conversion génératrice de judder.
Input lag :
Les annonces du constructeur sont fidèles à la réalité. L’input lag en 2160p 60hz est limité à 16,8 ms. Pour obtenir cette valeur il faut utiliser la prise HDMI 1 et activer le mode « expérience de jeu avancée ».
Overscan et cadre lumineux typique des puces DMD 0,47 :
La mire de cropping 4K est complète à l’écran sans rognage. Si tous les symboles de l’image de test sont bien là, il en va de même du sinistre cadre gris de la puce DMD 0,47 car il présente une largeur de 2 centimètres.
Speckle laser et postérization :
S’agissant d’un projecteur avec roue au phosphore, cette dernière va effectuer un rôle de filtre en effaçant toute trace de speckle laser. L’UHZ55 est en revanche touché par de la postérization (regardez cette photo issue du second opus de Dune). Ce défaut visuel était lié à l'activation de l'option « Dynamic Black » avec l'UHZ50, avec le nouveau venu elle est indépendante du contraste dynamique, c'est à dire qu'elle peut apparaître à tout moment et elle s'est souvent manifestée à l'image pendant mes tests.
Colorimétrie et Gamma :
La gestion de la colorimétrie en sortie de boîte est en régression par rapport à l'UHZ50. Toutefois je suis aujourd'hui équipé d'instruments de mesures d'une précision dont je ne bénéficiais pas à l'époque de mes relevés sur l'UHZ50.
J'ai pris soin d'établir un profil à partir de mon spectrophotomètre de référence Jeti 1501 Hi Res au profit de mon colorimètre Klein K10A. Les mesures ont été prises sur un écran blanc de référence sonde orientée vers l'écran.
Dans ces conditions je relève une couverture de 98,5% de l'espace couleurs rec.709 et de 84,59% du DCI-P3, ce qui est plutôt pas mal pour un mono laser et sans mise en œuvre de filtre de couleurs.
Si l'examen de l'amplitude du Gamut de l'UHZ55 est plutôt satisfaisant, il n'en va pas de même pour la précision des couleurs en sortie de boîte. C'est froid (trop bleu) et bien trop loin des valeurs de références pour être utilisé sans un calibrage approprié.
Autre particularité désagréable, certains outils de réglages comme la correction Gain et Bias de l'échelle de gris sont inopérants. Pour arriver à D65, il m'a fallu ruser en utilisant le réglage un point du blanc présent dans le Color Management System (CMS).
Une fois que j'ai trouvé comment les différents paramètres interagissaient entre eux j'ai pu ramener la température de couleurs à 6411K avec un niveau d'erreur (écart deltaE) inférieur à 1 pour l'échelle de gris (0,9) et 2,3 pour le Color Checker (CMS). De très bons résultats qui respectent la fidélité colorimétrique nécessaires pour bénéficier d'une reproduction conforme à la volonté du réalisateur de votre film ou série.
Gestion HDR :
L'UHZ55 est étalonné pour les encodages de 600 nits, il ne dispose pas de gestion dynamique des métadonnées HDR. Il faudra donc appliquer des corrections individuelles en fonction du niveau d'encodage du programme HDR que vous lui donnerez à restituer. Ce n'est pas très “user friendly” mais on se consolera en se disant qu'il n'est pas seul à procéder de la sorte. J'ai donc appliqué un calibrage adapté aux capacités limitées du UHZ55 dans la restitution des programmes à haute dynamique.
Luminosité et contraste :
Si j’ai mesuré un maximum de 2 849 lumens (proche des 3 000 annoncés par le constructeur), il faut préciser que ce n’est pas avec des couleurs justes. Le calibrage de l’UHZ55 coûte presque la moitié de la puissance lumineuse de l’appareil puisque je ne relève plus que 1 611 lumens dans le mode pleine puissance et 1 266 lumens en position économique.
Par rapport à l'UHZ50, je note une progression tant dans le domaine du niveau de luminosité restant après calibrage que du niveau de contraste natif (917 contre 650:1). Le niveau du noir post calibrage est de 0,37 cd/m2.
Fidèle à mes habitudes j'ai positionné dans le tableau récapitulatif les valeurs de contraste natif et dynamiques. Le natif (la seule valeur importante car elle conserve la dynamique de l'image en ne réduisant pas la luminosité au profit du contraste) est meilleur sur l'UHZ55 que sur l'UHZ50. Les effets du Dynamic Black sont toujours aussi notables avec un effet de pompage pas très agréable en cours de visionnage.
J'ai visionné deux films complets sur l'UHZ55 à l'issue de mes mesures. La version Blu-ray du dernier James Bond et la Blu-Ray 4K UHD de Dune 2 (import US). Après mon calibrage, les couleurs sont revenues dans le droit chemin tant au niveau des tons chair et des beaux paysages enneigés de l'introduction de « Mourir peut attendre » ou encore de la bataille finale sur Arrakis avec les Sardaukars qui affrontent les vers géants du second opus de Dune.
La précision d'image est excellente et bénéficie aussi bien aux programmes SDR et HDR.
Le contraste, sans être exceptionnel, est en léger progrès et je pense qu'une association avec une toile technique pourrait encore améliorer la situation mais restons réalistes, les couloirs du Nostromo d'Alien ne seront pas reproduits avec toute la profondeur et la densité nécessaire par l'UHZ55.
Enfin ce qui m'a le plus gêné pendant mes différents visionnages, c'est la présence ponctuelle et notable de ces halos dans les fonds de l'image. Cet effet de postérization que j'évoque dans la partie verdict technique.
À l'issue de ce test, je constate qu'Optoma n'arrive plus à m'enthousiasmer. Les références se succèdent et aucune ne sort du lot. Les résultats sont moyennement bons mais jamais excellents et certains défauts visuels viennent gâcher le tableau d'ensemble. Les concepteurs de ces appareils devraient s'inspirer de BenQ qui attache un soin particulier à proposer aux utilisateurs des projecteurs avec une colorimétrie bien équilibrée dès la sortie de boîte. Avec l'UHZ55, si vous envisagez d'acquérir ce modèle il faudra prévoir un budget supplémentaire pour le faire calibrer. Voilà donc en résumé mes impressions sur ce nouveau mono laser DLP qui ne se verra pas décerner les félicitations du jury de mondoprojos.fr.
J’ai apprécié :
Je regrette :
This model succeeds the UHZ50, released in 2021, whose test is already available on mondoprojos.fr. It relies on a single laser source paired with a 0.47-inch DLP chip. Although it is advertised as offering full UHD 4K resolution, it is actually a x4 XPR emulation. It supports HDR and HLG with a brightness of 3,000 ANSI lumens. The specifications of the UHZ55 are almost identical to those of its predecessor, except for its color (white for the UHZ50 and black for the UHZ55). It is already marketed at a price of €1,990, much cheaper than the UHZ50 at its launch (€2,499).
We are dealing with a DLP projector. Around its 0.47 DMD chip with UHD simulation via XPR ×4 processing, a blue laser block with a phosphor wheel has been added, which should enable it to reach a luminous power of 3,000 lumens with a lifespan of over 20,000 hours.
The choice of this DMD chip offers two interesting options. The first is aimed at gamers, who will benefit from reduced input lag of 4 ms at 1080p 240 Hz, and the second is a 3D-Ready capability that still interests part of my readers.
Hidden in the bowels of the device, one can also find speakers with a power of 2 × 10 Watts.
This 4K projector benefits from HDR and HLG compatibility, streaming applications, and an integrated media player.
It offers an average size with the following dimensions: 337 × 265 × 119.3 mm and a weight of 4.8 kg.
Its optical block is off-center, and it is equipped with a vertical mechanical shift (Lens-shift) device with a range of 10%. The device also has a lifting foot to adjust the image height. Its projection ratio is 1.21:1 ~ 1.59:1 with a 1.3 optical manual zoom. To obtain a 16/9 image with a 2.5m base, a distance between 3.03m and 3.98m is required.
The connectivity options are rich, including three HDMI 2.0 HDCP 2.2 ports. HDMI 1 supports eARC/ARC and Enhanced Gaming function, while HDMI 2 is standard. HDMI 3 supports PureMotion image interpolation but not HLG. Three Type A USB 2.0 ports are also available, the first being for service and 5V/1.5A power supply. The other two allow for multimedia content playback and file management.
The remote control is a streamlined model resembling those of smart projectors like Xiaomi or Fengmi, but it unfortunately operates via infrared and not Bluetooth. Therefore, you must aim well at the projector's IR sensors to control it. A nice and useful addition, it features backlighting.
The projector comes with an external Wi-Fi dongle which will offer the possibility to connect the UHZ55 to the Internet.
The UHZ55 brushes with SmartTV capabilities. We are not here in a user experience as one might find with Samsung, Fengmi, Xiaomi, or Xgimi. Indeed, while they have an integrated applications store Marketplace, Optoma projectors use a customized Android operating system. Google Play services are not compatible. This operating system cannot be compatible with all third-party applications, and the quality and resolution may vary.
The new Optoma offers a media player capable of directly playing media files from an external USB-connected drive. Overall, it has played a large part of the videos I asked it to broadcast.
Once past the home screen and SmartTV part, we find the black vertical tiles typical of Optoma devices' menus. The image setting part is complete to finely calibrate the device. The UHZ55 thus has a CMS on the 3 dimensions of the Gamut, a Gain and Bias adjustment of the grayscale, predefined Gamma values, and a particular space dedicated to managing 4K HDR signals.
Factory image configurations are multiple (Cinema, HDR, HLG, HDR SIM, game, reference, bright 3D, and a user memory) and some will only be accessible when a particular source is detected (HDR, HLG, and 3D). The UHZ55 is ISFccc certified, and three particular sub-menus can be activated with a code reserved for the calibrator (ISF day, ISF night, and 3D).
To avoid judder effects, an image interpolation system operating on 3 levels is present. It's called PureMotion at Optoma.
HDR and HLG signals benefit from particular modes: "bright, standard, film, details."
The laser management includes 2 options , each declined in several levels. The first "Constant Power" (100%/95%/90%/85%/80%/75%/70%/65%/60%/55%/50%) and the second "Constant Brightness" (85%/80%/75%/70%). But, having visually observed no change, their function remains a mystery to me. The only nuance I could indeed measure is electrical and plays on consumption.
To boost the contrast, a "Dynamic black" line is present and must vary the laser power depending on the content of the image.
Operating noise and quality of the integrated sound system :
At full laser power, my sound meter displays 38.7 dB at 50 cm from the device. By switching the UHZ55 to economic mode, it becomes quieter with "only" 36.7 dB. It's not the best in this field but it remains bearable. However, in comparison with its predecessor, the UHZ55 is the least discreet.
Regarding the integrated speakers, there is little to be enthusiastic about their quality due to a nasal output and a total lack of dynamics.
Power consumption :
At full laser power, the UHZ55 remains reasonable and will need only 225.4W to operate. Activating the economic mode lowers the energy cost to 170.2W.
Definition and sharpness of images :
By asking it to display the famous 4K test pattern with intercrossing lines, the XPR treatment shows its limits and is unable to separate the 11 colored lines that are here entirely intertwined. Only native 4K devices are capable of this.
However, the sharpness here takes full advantage of Texas Instruments' micro-mirror technology with unmatched acuity. You can thus see that the lines of the Burosch 4K cross test pattern are reproduced with nice finesse but also with some small traces of chromatic aberrations.
Fluidity :
The UHZ55 doesn't really need the activation of image interpolation, and this feature represents a nice progress compared to the fluidity issues of the previous model. The 1080p24 signals are handled without conversion generating judder.
Input lag :
The manufacturer's announcements are true to reality. The input lag at 2160p 60hz is limited to 16,8 ms. To achieve this value, HDMI 1 must be used and the "advanced gaming experience" mode activated.
Overscan and typical bright frame of the DMD 0.47 chips :
The 4K cropping test pattern is complete on the screen without cropping. If all the symbols of the test image are there, so is the grim gray frame of the DMD 0.47 chip because it has a width of 2 centimeters.
Laser Speckle and posterization :
As a projector with a phosphor wheel, it serves as a filter by erasing all traces of laser speckle. However, the UHZ55 is affected by posterization (look at this photo from the second installment of Dune). This visual defect was linked to the activation of the "Dynamic Black" option with the UHZ50, with the newcomer it is independent of dynamic contrast, that is, it can appear at any time and it often manifested on the image during my tests.
Colorimetry and Gamma :
The colorimetry management out of the box is regressing compared to the UHZ50. However, I am now equipped with measurement instruments of a precision I did not have when I took measurements on the HZ50.
I took care to establish a profile using my reference spectrophotometer Jeti 1501 Hi Res to the benefit of my Klein K10A colorimeter. The measurements were taken on a reference white screen with the probe oriented towards the screen.
Under these conditions, I record a coverage of 98.5% of the Rec.709 color space and 84.59% of the DCI-P3, which is quite good for a single laser and without the implementation of a color filter.
While the examination of the Gamut amplitude of the UHZ55 is rather satisfying, the same cannot be said for the color accuracy out of the box. It's cold (too blue) and far too far from reference values to be used without proper calibration.
Another unpleasant particularity, some adjustment tools like the Gain and Bias correction of the grayscale are inoperative. To reach D65, I had to be crafty by using the single-point white setting present in the Color Management System.
Once I found out how the different parameters interacted with each other, I was able to bring the color temperature to 6411K with an error level (deltaE) of less than 1 for the grayscale (0.9) and 2.3 for the Color Checker (CMS). Very good results that respect the color fidelity necessary to benefit from a faithful reproduction of your movie or series.
HDR Management :
The UHZ55 is calibrated for 600 nits encodings, it does not have dynamic HDR metadata management. Therefore, individual corrections will need to be applied depending on the encoding level of the HDR program you give it to display. It's not very "user friendly" but we'll console ourselves by saying it's not alone in doing so. I therefore applied a calibration adapted to the limited capabilities of the UHZ55 in reproducing high-dynamic programs.
Brightness and Contrast :
While I measured a maximum of 2,849 lumens (close to the 3,000 announced by the manufacturer), it must be specified that it's not with accurate colors. The calibration of the UHZ55 costs almost half the luminous power of the device since I only record 1,611 lumens in full power mode and 1,266 lumens in economic position.
Compared to the UHZ50, I note progress both in terms of the level of brightness remaining after calibration and the level of native contrast (917 against 650:1). The level of black post-calibration is 0.37 cd/m2.
Faithful to my habits, I positioned in the summary table the values of native and dynamic contrast. The native (the only important value because it preserves the dynamics of the image without reducing the brightness for the sake of contrast) is better on the UHZ55 than on the UHZ50. The effects of Dynamic Black are still noticeable with a significant pumping effect not very pleasant during viewing.
I watched two complete films on the UHZ55 after my measurements. The Blu-ray version of the latest James Bond and the 4K UHD Blu-ray of Dune 2 (US import). After my calibration, the colors have come back on the right path as much in terms of skin tones and the beautiful snowy landscapes of the introduction of "No Time to Die" as well as the final battle on Arrakis with the Sardaukars facing the giant worms of the second installment of Dune.
The image precision is excellent and benefits both SDR and HDR programs.
The contrast, while not exceptional, is slightly improved, and I think that pairing it with a technical canvas could further improve the situation but let's be realistic, the corridors of the Nostromo from Alien will not be reproduced with all the depth and density necessary by the UHZ55.
Finally, what bothered me the most during my various viewings was the occasional and notable presence of these halos in the backgrounds of the image. This posterization effect that I discuss in the technical verdict section.
At the end of this test, I find that Optoma no longer excites me. References follow one another, and none stand out. The results are moderately good but never excellent, and certain visual defects spoil the overall picture. The designers of these devices should take inspiration from BenQ, which takes particular care to offer users projectors with well-balanced colorimetry straight out of the box. With the UHZ55, if you are considering acquiring this model, you will need to plan an additional budget for calibration. Here are my impressions of this new single laser DLP which will not be awarded the congratulations of the jury of mondoprojos.fr.
What I liked :
What I regret :
6 Commentaire(s)
Merci pour ce test Grégory 😉, bonne journée
Merci Jérôme :). Bonne journée à toi également.
Conclusion sans appel, on est proche du carton. 1266l restant sur 3000 une fois calibre et en mode eco obligatoire vu le niveau de bruit du bousin. Perf globalement décevante malgré le contraste en hausse avec pleins de points frustrants / en retrait vs la concurrence. La télécommande IR en 2024 sur un appareil fond de salle à 2000€ franchement… La baisse de prix n’est pas surprenante, il ne doive pas en vendre des caisses. Merci Gregory pour tes tests qui permettent autant aux lecteurs d’éviter des HA frustrants qu’aux marques de mesurer ce qui leur manque vs la concurrence à spec utilisable / comparable.
Merci pour ce commentaire :).
Merci Gregory pour ce nouveau test pas très enthousiasmant.
Je crois que je vais garder encore un bon moment mon Formovie X5 qui m’enchante toujours autant.
En attente d’un prochain test plus prometteur.
Je ne comprends pas le lancement de cet UHZ55 en n’apportant rien concernant l’UHZ50