Il reste quelques jours pour vous proposer les derniers tests de 2022 alors que nous entamons l’ultime ligne droite emmenant jusqu’à la nouvelle année 2023. C’est Hisense qui tombe le masque avec sa nouvelle référence LaserTV, le PX1-Pro. Premier projecteur ultra courte focale à être commercialisé seul (sans écran) et avec une liberté de choix dans la taille d’image possible (de 90 à 130 pouces), le nouveau venu marque un changement notable de paradigme pour ce constructeur qui a enfin répondu aux attentes des consommateurs, lesquels réclamaient la possibilité de régler le focus de l’image et de pouvoir choisir l’écran à associer à leur diffuseur frontal.
Armé de cette nouveauté et d’autres comme le support Dolby Vision et HDR-10+, nous allons découvrir ensemble le niveau de qualité proposé par l’image du PX1-Pro.
Hisense a débarqué en France en 2015 et est connu pour être l'un des plus grands fabricants mondiaux de téléviseurs (leader en TV sur le marché chinois depuis 15 ans), d’électroménager et de téléphonie mobile. C’est également ce constructeur qui a lancé le concept de « LaserTV » combinant un projecteur laser à ultra courte focale avec un écran Fresnel associé. Jusqu’à présent j’avais été peu enthousiaste avec ce concept car contrairement à la plupart des modèles concurrents UST (Ultra Short Throw ou Ultra Courte Focale en français) Hisense imposait un rapport de projection fixe et une unique taille d’image.
La sortie du PX1-Pro a rallumé mon intérêt par cette marque car, comme indiqué plus haut, il est commercialisé seul (sans écran) et offre une gestion du focus électrique avec une plage d’image allant d’une diagonale minimale de 90 pouces et maximale de 130 pouces. Cette nouvelle version n’arrive non pas sous l’appellation « LaserTV » mais avec le nouveau label de la marque « LaserCinéma ».
C’est donc un vrai projecteur TriChroma laser que nous propose Hisense cette fois et on peut remercier la marque d’avoir tenu compte de mes avis et de ceux des lecteurs du blog dans ce domaine.
L’utilisation de trois diodes laser doit présenter les avantages suivants : une source lumineuse stable dans le temps (25 000 heures mises en avant par le constructeur) avec une puissance de 2200 lumens, un Gamut très large allant au-delà des références rec.2020 et la possibilité de gestion dynamique du laser en fonction du contenu de l’image projetée (éléments sombres ou lumineux).
Le PX1-Pro est un appareil tout-en-un avec un bloc triple laser Rouge Vert et Bleu dont le faisceau de lumière vient rebondir sur les micro-miroirs d’une puce DMD 0,47 avec traitement XPR pour la restitution de tous les détails d’une image UHD ou 4K. Pour la partie sonore, elle est dévolue à deux haut-parleurs d’une puissance de 2×15W avec le support des signaux Dolby Audio et Dolby Atmos.
L’interface des menus est réalisée sous une architecture Androïd (et l’OS propriétaire Vidaa de la marque) avec des fonctions « SmartTV » incorporées (lecteur médias, streaming direct et magasin d’applications).
Le PX1-Pro est compatible avec les sources à métadonnées statiques (HDR-10 et HLG) mais également et c’est une première, celles avec une gestion de trames dynamiques (Dolby Vision et HDR-10+). Il fait l’impasse sur les signaux 3D mais vous connaissez mon peu d’intérêt en la matière et vous comprendrez aisément que cela ne m’émeut pas particulièrement ; la présence combinée HDR-10+/Dolby Vision est bien plus passionnante.
Ce nouveau modèle à ultra courte focale est actuellement commercialisé en France à 2799€ (on peut même le trouver à 2399€ en fouinant un peu sur le web).
Avec sa façade grise anthracite et son support de plateau supérieur décalé par rapport à la coque principale, le PX1-Pro affiche un caractère bien affirmé et un format plutôt compact (52 cm de longueur, 32,4 cm de profondeur et 16 cm de hauteur pour un poids de 9,2 kg).
Son bloc optique offre un rapport de projection de 0:25.1, classique pour un UST. Il est motorisé avec une gestion à la télécommande du focus. Petite particularité supplémentaire pour ajuster très précisément la netteté globale de l’image, la mire de test est représentée par une succession de lignes de mots. C’est à mes yeux un choix pertinent parce qu’on arrive à réaliser un ajustement très fin sur chaque partie de l’image.
Pour faire correspondre l’image projetée au format de votre écran, le PX1-Pro vous offre plusieurs possibilités : des pieds à vis afin d’ajuster l’assise de l’appareil (réglage physique) ainsi que des interventions électroniques sur le trapèze, soit via une classique correction de trapèze, soit par le biais d’une option automatisée qui utilise l’appareil photo de votre téléphone portable.
Sur la face qui regardera votre écran de projection vous trouverez l’emplacement des prises d’entrées et de sortie. S'y trouvent 2 prises HDMI 2.1, 2 prises USB dont 1 3.0, une sortie audio optique S/PDIF, un port ethernet RJ45 et une entrée composite AV.
L’appareil intègre également le support du Wifi et le Bluetooth ainsi que les fonctions de partage d’écran.
La télécommande, longue et noire, dispose de touches directes pour accéder à Netflix et Youtube mais fait l’impasse sur le rétro éclairage. Elle peut fonctionner soit avec les signaux IR soit en Bluetooth. Cette seconde solution à ma préférence car l’accroche IR est pour sa part très directive et donc moins commode.
Le PX1-Pro fonctionne sous un OS Androïd avec naturellement accès au Google store afin de télécharger des applications. Les mises à jour de ces dernières et du firmware de l’appareil sont disponibles par le Wifi.
Pour la gestion des paramètres de l’image et les réglages de la colorimétrie, les ingénieurs de la marque n’ont rien oublié. On a droit à tout et même plus !
Il y a un CMS sur les 3 dimensions du Gamut, un ajustement de l’échelle de Blanc Gain et Bias, un éditeur de Gamma, l'interpolation d’images, le contraste dynamique, la gestion fine et/ou automatique de la puissance du laser. Rien ne manque ? Si, juste un petit oubli, celui d’une gestion dynamique des métadonnées HDR statiques (HDR-10/HLG) mais comme le PX1-Pro est Dolby Vision et HDR-10+, je lui pardonne aisément cette légère omission.
Je tiens à signaler également qu’une option pour le choix du type et la taille de l’écran technique combinée au projecteur est disponible, un peu à l’image de celle qu’on peut trouver sur le Formovie Theater.
Les modes images configurés en usine sont assez nombreux et doublés en HDR spécifique lorsque ce type de programme est détecté. Ils sont listés dans l’ordre suivant : « Dynamique, standard, économie d’énergie, jeux, sport, cinéma jour, cinéma nuit, Filmmaker mode ». Cette dernière option désactive tous les traitements vidéo pour, en théorie, reproduire l’image la plus fidèle à celle de la volonté du réalisateur du film.
Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :
Une option de gestion de la puissance du laser est disponible dans les menus du projecteur. En théorie, le bruit de fonctionnement du système de refroidissement devrait être modulé par la baisse de dynamique mais dans la réalité il n’en est rien. Dans toutes les configurations mon sonomètre, placé à 50 cm du projecteur, s’est obstiné à afficher 37,8 dB. Le bruit résiduel dans ma pièce de test étant de 35,4 dB on peut qualifier le PX1 PRO de projecteur relativement bruyant. Le système sonore avec ses 15W va certes permettre de couvrir le bruit de ventilation mais il lui manque du coffre et des basses pour pouvoir représenter une solution réellement alternative face à au rendu d'un ensemble home cinéma séparé.
Consommation électrique :
Avec des besoins énergétiques à pleine puissance de 110W et de 94W au minimum, c’est le projecteur TriChroma le plus économe que j’ai testé jusqu’à présent. Avec une telle frugalité on pourrait presque croire que c’est un modèle à LED. Pourtant, vous verrez dans la partie luminosité qu’il reste très pêchu.
Piqué et précision d’image :
Grâce à la page de texte complète il est possible d’effectuer un focus très précis sur l’ensemble de l’image. Je constate que l’optique de ce nouveau TriChroma est excellente et parée pour les signaux 4K. Même les bords les plus extrêmes de l’image permettent d’obtenir des lettres fines et ciselées sans aberrations chromatiques.
Fluidité :
La gestion de l’interpolation d’images dispose de plusieurs paliers de fonctionnement : « film, net, standard, homogène » et une gestion personnalisée dans laquelle on peut régler finement le niveau de fluidité. C'est heureux car sans compensation de mouvement vous allez souffrir d’une image heurtée avec des ralentissements et déformations générés par le judder. Pour ma part il est hors de question de subir ça et je vous recommande le niveau « homogène ». Il donne une stabilité et une précision de premier ordre dans les travellings, sans artefacts de bougé.
Input lag :
Avec ma sonde de mesure et sur source UHD à 60hz, j’ai relevé un retard à l’affichage de 50,5 ms avec le mode jeu actif. Dans toute autre configuration le lag est trop élevé, à plus de 160 ms. Ce niveau tout juste supérieur à 50 ms ne permet pas au nouvel Hisense de recevoir la qualification de projecteur Gaming.
Speckle laser :
La technologie de production et de diffusion d’une image à partir d’une source lumineuse laser ou triple laser est susceptible de souffrir de l’effet « speckle ». Ce défaut visuel revêt l’apparence d’une myriade de petits points détériorant l’uniformité d’une image.
L’image du PX1 Pro est malheureusement sujette à ce défaut visuel et plus particulièrement sur les fonds clairs et avec des sources SDR 1080p. Les programmes HDR sont moins concernés.
Overscan et bordure grise typique des puces DMD 0,47 :
La gestion du réglage de cropping ou overscan est désactivée par défaut ce qui permet au diffuseur d’Hisense de projeter une image sans aucun rognage. Autre bonne nouvelle malgré l’utilisation d’une puce DMD 0,47, je n’ai pas réussi à mettre en évidence la bordure grise claire pourtant typique de ce chipset de Texas Instruments.
Colorimétrie :
Le Gamut natif du projecteur est large, très large ! Il atteint 104,5 % du container rec.2020. Si ceci est un bon présage pour la restitution des couleurs, il n’en va pas de même pour la fidélité colorimétrique.
En sortie de boîte on en est loin, très loin même avec des écarts deltaE de plus de 50 ! Seuls les modes cinéma nuit et jour ainsi que le filmmaker mode sont acceptables mais avec des températures de couleurs trop froides qui dépassent les 8000K.
Le Gamma est quant à lui plutôt bien ajusté avec les modes usine et si la présence de l’éditeur est à saluer il n’est pas forcément nécessaire d’y avoir recours.
Avec de tels résultats en sortie de boîte, n’espérez pas vous épargner l’opération calibrage pour obtenir des couleurs fidèles. Heureusement, les options présentes dans les menus du PX1 Pro sont nombreuses, suffisantes et surtout diablement efficaces. J’ai ainsi pu corriger de manière très fine le Gamut et les paramètres de teinte, saturation et luminosité pour chacune des couleurs primaires et secondaires.
Il est possible de le faire en SDR et en HDR mais le choix du Gamut dans les menus est légèrement buggé. En sélectionnant rec.709 je me suis retrouvé avec un espace couleur aussi large que celui du rec.2020.
Pour arriver à la réduire et calibrer correctement en SDR 1080P il m'a fallu éditer le mode cinéma nuit comme vous pouvez le constater dans le relevé des paramètres post calibrage.
Gestion HDR, Dolby Vision et HDR-10+ :
Pour les métadonnées statiques, le PX1-Pro ne dispose pas de Dynamic Tone mapping. Il applique une coupe, déterminée à l’avance, de tout ce qui est supérieur à 1000 nits. Pour les encodages supérieurs il faudra gérer individuellement avec la gestion du contraste et de la luminosité. Une des solutions alternatives consiste à confier la restitution à un lecteur Panasonic par le biais de sa fonction HDR optimizer, particulièrement efficace avec le Hisense.
Pour les sources HDR-10+, vous n’avez pas le choix de la configuration. Elle est bloquée et tout est pris en charge automatiquement par le traitement interne du projecteur. C’est à mon avis la solution idéale pour le traitement des signaux à haute dynamique sans prise de tête.
Cela devrait être pareil avec le Dolby Vision qui est en théorie un format bloqué devant faciliter la vie à l’utilisateur mais le PX1-Pro offre 3 paramètres différents « Dolby Vision nuit, jour et personnalisé », ce dernier ayant ma préférence. Attention à activer un des niveaux de contraste dynamique pour ne pas se retrouver avec une image délavée.
Contraste et luminosité :
Le PX1 Pro dispose de deux options de gestion du contraste : la première est appelée contraste dynamique et fonctionne avec des niveaux « bas, moyen ou élevé » et la seconde se trouve dans la gestion de la puissance du laser et est baptisée « Luminosité laser » avec en sous-menu « capteur de luminosité automatique ». C’est l’activation de cette dernière option qui va permettre de gérer le laser de manière dynamique et d’augmenter la valeur de contraste dynamique mesuré au-dessus de 60000:1. Mais si cette mesure est impressionnante elle n’est cependant obtenue que grâce à l’extinction totale du laser sur une mire noire (00IRE), situation qui n’arrivera jamais au cours de la projection d’un film.
Le contraste natif du projecteur avoisine pour sa part brute les 1000:1. C’est trois fois moins que ceux de la concurrence ALPD qui reste toujours invaincue dans ce domaine.
La luminosité est bonne avec les promesses de 2200 lumens bien au rendez-vous mais ce résultat n’est obtenu qu’avec des couleurs à retoucher. Après calibrage il reste 1130 lumens, ce qui est suffisant pour éclairer une base d’image au format 16/9ème de 2m67 en conservant une luminance de 26 fL pour les sources HDR.
Avec des programmes SDR le nouvel Hisense peut projeter sur une base de 3m41 avec une luminance de 16 fL.
Contrairement à l'habitude je n’égayerai pas cette partie de photos d’écran et ce pour une raison très simple : l’image du PX1-Pro est très difficile à capturer. Malgré tous mes efforts sur la balance de blanc et mes tentatives de retouche je n’arrive pas à restituer l’image calibrée de ce projecteur. Mon APN persiste à afficher une dérive rougeâtre qui, il faut insister là-dessus, n’existe pas en réel. Donc, me voila navré mais cette partie ne sera pas illustrée pour ce motif.
Disons le simplement, le PX1-Pro est un cador de l’image 4K HDR statique ou dynamique. Il est vraiment à l’aise avec ce type de sources, même son contraste natif est oublié dans les scènes emblématiques du Lucy de Besson ou encore les passages sous-marins les plus sombres d’Aquaman. Si la gestion statique nécessite quelques retouches en fonction des encodages, la gestion Dolby Vision est plus aisée (3 choix possibles) et celle HDR-10+ totalement automatisée et optimisée.
Le summum de mon expérience visuelle avec ce modèle aura été atteint avec le Blu-Ray 4K Dolby Vision de 1917, tant dans la partie très sombre du bunker dans laquelle le général confie ses ordres et motivations aux deux soldats désignés que dans le passage de traversée du no man’s land où la précision des détails offerte par le projecteur donnait la sensation bouleversante de se trouver aux côtés des britanniques. C'est à un point qu'il ne m'aurait pas étonné que ces tommys m'interpellent pour que je leur cède de délicieuses rations françaises estampillées Hénaff pour les changer de leurs infâmes puddings et Maconochie!
Si cela reste d’un très bon niveau en 1080p SDR, ce type de programmes entraine davantage la perception du Speckle laser.
Il convient de saluer l’arrivée de Hisense dans le domaine de la vidéoprojection home cinéma avec un appareil UST conçu comme tel et non comme une télévision avec un format d’image bloqué. Le PX1-Pro offre à moins de 3000€ l’accès à la projection triple laser avec une source lumineuse stable et un espace couleurs élargi que même aucun projecteur home cinéma à focale classique n’est capable d’atteindre nativement. Si me voila globalement enchanté par les performances et les options disponibles sur ce modèle, il m'apparaît néanmoins nécessaire d'émettre une sorte de réquisitoire final, lequel justifiera l'absence de récompense dorée. En effet, ce diffuseur exige vraiment d'être calibré. Autrement dit, il est fait pour vous à condition d'être équipé d’une sonde de mesures ou si vous êtes prêts à le faire calibrer par un professionnel. A défaut et notamment si vous êtes un débutant en projection mais exigeant sur la fidélité du rendu d'image ce n’est vraiment pas le modèle à vous recommander.
J’ai apprécié :
- Le piqué,
- La fluidité,
- La luminosité,
- La colorimétrie après calibrage,
- Le Gamut super large,
- Le support Dolby Vision et HDR-10+ (une première),
- Une expérience SmartTV complète,
- Les options de réglages de la colorimétrie très efficaces.
Je regrette :
- Un bruit de fonctionnement de la ventilation trop présent,
- Une colorimétrie en sortie de boîte à revoir,
- Le speckle présent,
- Le contraste relatif, en tout cas loin du niveau des modèles ALPD laser.
here are still a few days left for to bring you the last tests of 2022 as we enter the home stretch to the new year of 2023, . It's Hisense that drops the mask with its new LaserTV reference, the PX1-Pro. The first ultra-short-throw projector to be marketed on its own (without a screen) and with a choice of image size (from 90 to 130 inches), the newcomer marks a notable paradigm shift for this manufacturer, which has finally met the expectations of consumers , who have been asking for the possibility of adjusting the image focus and being able to choose the screen to be associated with their front diffuser.
Armed with this novelty and others like the support Dolby Vision and HDR-10+, we will discover together the level of quality proposed by the image of the PX1-Pro.
Hisense arrived in France in 2015 and is known as one of the world's leading manufacturers of TV sets ( has been the TV market leader in China for the past 15 years), household appliances and cell phones. It is also this manufacturer who launched the concept of "LaserTV" combining an ultra short focal length laser projector with an associated Fresnel screen. Until now, I wasn't very enthusiastic about this concept because, unlike most of the competing UST models (Ultra Short Throw), Hisense imposed a fixed projection ratio and a single image size.
The release of the PX1-Pro has rekindled my interest in this brand because, as mentioned above, it is marketed alone (without screen) and offers an electric focus management with an image range from a minimum diagonal of 90 inches and maximum of 130 inches. This new version does not come under the name "LaserTV" but with the new brand label "LaserCinema".
So this time it's a real TriChroma laser projector that Hisense is offering us, and we can thank the brand for having taken into account my opinions and those of the readers of this blog in this area.
The use of three laser diodes should have the following advantages: a stable light source over time (25,000 hours put forward by the manufacturer) with a power of 2200 lumens , a very wide range going beyond the rec.2020 references and the possibility of dynamic management of the laser according to the content of the projected image (dark or bright elements).
The PX1-Pro is a all-in-one device with a triple Red Green and Blue laser block whose light beam bounces off the micro-mirrors of a DMD 0.47 chip with XPR processing for the restitution of all the details of a UHD or 4K image. For the sound part, it is devolved to two speakers with a power of 2×15W with the support of Dolby Audio and Dolby Atmos signals.
The menu interface is built on an Android architecture (and the brand's proprietary Vidaa OS) with built-in "SmartTV" functions (media player, direct streaming and application store).
The PX1-Pro is compatible with static metadata sources (HDR-10 and HLG) but also, and this is a first, those with dynamic frame management (Dolby Vision and HDR-10+). It does not support 3D signals, but you know my lack of interest in this area and you can easily understand that this does not particularly move me; the combined presence of HDR-10+/Dolby Vision is much more exciting.
This new ultra short focal length model is currently sold in France at 2799€ (you can even find it at 2399€ by poking around on the web).
With its anthracite grey front panel and its top tray support offset from the main body, the PX1-Pro has a strong character and a rather compact size (52 cm long , 32.4 cm deep and 16 cm high for a weight of 9.2 kg).
Its optical block offers a projection ratio of 0:25.1, classic for a UST . It is motorized with a remote control of the focus. A small additional feature to adjust very precisely the global sharpness of the image, the test pattern is represented by a succession of word lines. It is in my opinion a relevant choice because we can achieve a very fine adjustment on each part of the image.
To match the projected image to your screen format, the PX1-Pro offers several possibilities : screw feet to adjust the seat of the device (physical adjustment) as well as electronic interventions on the trapezium, either through a classic trapezium correction or through an automated option that uses the camera of your cell phone .
On the side that will look at your projection screen you will find the location of the input and output sockets. There are 2 HDMI 2.1 sockets, 2 USB sockets (1 3.0), an S/PDIF optical audio output, an RJ45 ethernet port and a composite AV input.
The device also integrates Wifi and Bluetooth support as well as screen sharing functions.
The remote control, long and black, has direct keys to access Netflix and Youtube but does not have a backlight. It can work either with IR signals or Bluetooth. This second solution is my preference because the IR hook is very directive and therefore less convenient.
The PX1-Pro runs on an Android OS with of course access to the Google store to download applications. The updates of the latter and of the firmware of the device are available by Wifi.
For the management of image parameters and colorimetry settings, the engineers of the brand have forgotten nothing. We are entitled to everything and even more!
There is a CMS on the 3 dimensions of the Gamut, an adjustment of the White Gain and Bias scale, a Gamma editor, image interpolation, dynamic contrast, fine and/or automatic management of the laser power. Nothing missing? Yes, just a small omission , that of a dynamic management of static HDR metadata (HDR-10/HLG) but as the PX1-Pro is Dolby Vision and HDR-10+, I easily forgive this slight omission.
I would also like to point out that an option for choosing the type and size of the technical screen combined with the projector is available, a bit like the one you can find on the Formovie Theater.
The factory-set image modes are quite numerous and doubled in specific HDR when this type of program is detected. They are listed in the following order: "Dynamic, Standard, Power Saving, Games, Sport, Daytime Cinema, Nighttime Cinema, Filmmaker mode". This last option deactivates all video processing to, in theory, reproduce the image most faithful to that of the director of the film.
Operating noise and quality of the integrated sound system :
An option to manage the laser power is available in the projector menus. In theory, the operating noise of the cooling system should be modulated by the drop in dynamics, but in reality it is not. In all configurations my sound level meter, placed 50 cm from the projector, still showed 37.8 dB. The residual noise in my test room was 35.4 dB, so the PX1 PRO can be described as a relatively noisy projector. The sound system with its 15W will certainly allow to cover the ventilation noise but it lacks some bass to be a real alternative solution to the rendering of a separate home cinema set.
Power consumption :
With a full power requirement of 110W and a minimum of 94W, this is the most economical TriChroma projector I have tested so far. At ith such frugality you'd almost think it was an LED model. However, you'll see in the brightness section that it's still very peachy.
Sharpness and image precision :
Thanks to the full text page it is possible to focus very precisely on the whole image. I find that the optics of this new TriChroma are excellent and ready for 4K signals. Even the most extreme edges of the image allow for fine, chiseled letters without chromatic aberrations.
Fluidity :
The image interpolation management has several operating levels: "film, sharp, standard, homogeneous " and a personalized management in which you can fine-tune the level of fluidity. This is fortunate because without motion compensation you will suffer from a jerky image with slowdowns and distortions generated by the judder. For my part it is out of the question to undergo that and I recommend you the "homogeneous" level. It gives a stability and a precision of first order in the travellings, without artefacts of movement.
Input lag :
With my measurement probe and on UHD source at 60hz, I found a display delay of 50.5 ms with the game mode active. In any other configuration the lag is too high, at more than 160 ms. This level of just over 50 ms does not qualify the new Hisense as a gaming projector.
Laser Speckle :
The technology of producing and diffusing an image from a laser or triple laser light source is susceptible to the "speckle" effect. This visual defect has the appearance of a myriad of small dots deteriorating the uniformity of an image.
The image of the PX1 Pro is unfortunately prone to this visual defect and more particularly on light backgrounds and with 1080p SDR sources. HDR programs are less affected.
Overscan and gray border typical of DMD chips 0.47 :
The cropping or overscan setting is disabled by default, which allows the Hisense diffuser to project an image without any cropping. Another good news is that despite the use of a DMD 0.47 chip, I did not manage to highlight the light gray border which is typical of this Texas Instruments chipset.
Colorimetry :
The native gamut of the projector is wide, very wide! It reaches 104.5% of the rec.2020 container. If this is a good omen for color reproduction, it is not the same for color fidelity.
Out of the box we are far, very far even with deltaE differences of more than 50! Only the night and day cinema modes as well as the filmmaker mode are acceptable but with color temperatures that are too cold and exceed 8000K.
The Gamma is rather well adjusted with the factory modes and if the presence of the editor is to be welcomed it is not necessarily necessary to use it.
With such results out of the box, don't expect to save yourself the calibration operation to obtain accurate colors. Fortunately, the options present in the PX1 Pro menus are numerous, sufficient and above all devilishly efficient. I was thus able to correct in a very fine way the Gamut and the parameters of hue, saturation and luminosity for each of the primary and secondary colors.
It is possible to do it in SDR and HDR but the choice of Gamut in the menus is slightly buggy. By selecting rec.709 I found myself with a color space as wide as rec.2020.
To reduce it and calibrate correctly in SDR 1080P I had to edit the night movie mode as you can see in the post calibration settings.
HDR, Dolby Vision and HDR-10+ support :
For static metadata, the PX1-Pro does not have Dynamic Tone mapping. I l applies a cut, determined in advance, of everything above 1000 nits. P or higher encodings it will be necessary to manage individually with the contrast and brightness management. An alternative solution is to entrust the rendering to a Panasonic player through its HDR optimizer function, which is particularly effective with the Hisense.
For HDR-10+ sources, you have no choice of configuration. It is locked down and everything is taken care of automatically by the projector's internal processing. This is in my opinion the ideal solution for processing high dynamic range signals without any headaches.
It should be the same with Dolby Vision which is in theory a blocked format that should make life easier for the user but the PX1-Pro offers 3 different settings "Dolby Vision night, day and custom", the latter being my preference. Be careful to activate one of the dynamic contrast levels so as not to end up with a washed out image.
Contrast and brightness :
The PX1 Pro has two contrast management options: the first is called dynamic contrast and works with "low, medium or high" levels and the second is in the management of the laser power and is called "Laser brightness" with the sub-menu "automatic brightness sensor". It is the activation of this last option that will allow the laser to be managed dynamically and increase the dynamic contrast value measured above 60000:1. But if this measure is impressive, it is only obtained thanks to the total extinction of the laser on a black test pattern (00IRE), situation that will never happen during the projection of a film.
The native contrast of the projector is around 1000:1. That's three times less than the competition ALPD which is still undefeated in this field.
The luminosity is good with the promise of 2200 lumens but this result is obtained only with colors to be retouched. After calibration it remains 1130 lumens, which is sufficient to illuminate a 16:9 format image base of 2m67 while maintaining a luminance of 26 fL for HDR sources.
With SDR programs, the new Hisense can project on a 3m41 base with a luminance of 16 fL.
Contrary to habit I will not brighten up this part with screen shots and this for a very simple reason: the image of the PX1-Pro is very difficult to capture. Despite all my efforts on the white balance and my retouching attempts I can't render the calibrated image of this projector. My APN persists in displaying a reddish drift which, it is necessary to insist on it, does not exist in real. So, I am sorry but this part will not be illustrated for this reason.
Simply put, the PX1-Pro is a cador of the 4K HDR static or dynamic image. It is really at ease with this type of source, even its native contrast is forgotten in the emblematic scenes of Besson's Lucy or the darkest underwater passages of Aquaman. If the static management requires some adjustments according to the encoding, the Dolby Vision management is easier (3 possible choices) and the HDR-10+ management totally automated and optimized.
The height of my visual experience with this model was reached with the 4K Dolby Vision Blu-Ray of 1917, both in the very dark part of the bunker in which the general confides his orders and motivations to the two designated soldiers and in the passage through the n o man's land in which the precision of the details offered by the projector gave the overwhelming sensation of being alongside the British. It is at a point that it would not have surprised me that these tommys call me to give them delicious French rations stamped Hénaff to change them from their infamous puddings and Maconochie!
If it remains a very good level in 1080p SDR, this type of programs causes more perception of laser speckle.
Hisense is to be applauded for entering the field of home theater video projection with a UST device that is designed as a UST, not a TV with a locked aspect ratio. For less than $3,000, the PX1-Pro offers access to triple laser projection with a stable light source and an expanded color space that even no conventional focal length home theater projector is capable of achieving natively. If I am generally delighted by the performance and options available on this model, I must nevertheless issue a sort of final indictment, which will justify the absence of a golden award . Indeed, this diffuser really requires calibration. In other words, it is made for you provided you are equipped with a measurement probe or if you are ready to have it calibrated by a professional. Otherwise, and especially if you are a beginner in projection but demanding on the fidelity of the image rendering, this is not the model to recommend .
I enjoyed :
- The piqué,
- Fluidity,
- Brightness,
- Colorimetry after calibration,
- The super wide Gamut,
- Dolby Vision and HDR-10+ support (a first),
- A complete SmartTV experience,
- The options of adjustments of the colorimetry very effective.
I regret :
- Too much noise from the ventilation system,
- A colorimetry out of the box to review,
- The speckle present,
- The relative contrast, in any case far from the level of ALPD laser models.
26 Commentaire(s)
Salut Grégory,
J’étais un peu perplexe sur le contraste et le niveau de noir, sont-ils acceptables ? C’est-à-dire que lorsque vous activez les modes, l’image a un niveau de contraste et de noir ?
Merci
Merci pour ce super test !
Par contre je suis très surpris de certains détails, en effet ayant acheté cet appareil fin septembre, je ne possède pas la même télécommande et le même OS car Netflix n’en fait pas partie … J’ai également de gros doute que le mien gère le HDR10+ … Connaissez vous une source pour tester (Netflix, amazon, Disney ?)
Merci beaucoup
Bonjour et merci pour ce test.
Je pense m’acheter ce modèle rapidement, je dispose d’une sonde pour la calibration (spyderx) mais je ne connais pas de bon logiciel afin de pouvoir régler le projecteur.
Pourriez-vous m’en conseiller un, s’il vous plaît ?
Merci pour votre aide
Merci pour ton test, Gregory, excellent comme d’habitude. J’étais particulièrement curieux de découvrir ce modèle, notamment parce que je pense qu’il partage le moteur optique avec celui du Vidda C1, toujours pas importé en Europe, mais qui permettrait de profiter des mêmes avantages du triple laser sur un modèle à focale classique , ce qui ne forcerait pas un changement d’écran pour ceux qui possèdent déjà un ALR à long terme. J’avoue avoir été surpris par la mauvaise colorimétrie Out-of-the-box cependant… Le Vidda C1 a basé une bonne partie de sa promotion en Chine sur un excellent calibrage d’usine… J’espère que, tôt ou tard, vous pourra tester ce modèle qui, compte tenu du coût, pourrait être un excellent produit qualité-prix
Moi non plus, pas de Netflix pas de Dolby vision et ni de hdr10+. Ma télécommande n’est pas non plus la même. ( touches YouTube, Disney, prime vidéo et Google play).
C’est étrange cette version différente.
J’essaye d’avoir des réponses sur le forum américain AVS mais ils comprennent pas non plus étrange …
Bonjour,
Auriez vous les recommandations de mode de réglages ?
Je confirme pas la même télécommande touche you tube Disney prime vidéo et Google pay
Merci pour votre aide
Ils sont dans le test.
Oui merci beaucoup c est top 👍
Quelqu’un a-t-il les réglages exacts que je dois faire pour calibrer ?
Je n’ai pas d’expert ici qui pourrait le faire et je n’ai pas non plus d’équipement pour le faire.
Disponible à 1990€ chez Boulanger, et à 1731€ via Bonsoir The Corner ou Clients Avantage Macif sur la Redoute, vendeur Boulanger.
Bonjour à toutes et tous,
je suis intéressé par ce projo ultra courte focale, sachant qu’il est en promo à 1999 € en ce moment?
J’ai cependant une question j’ai actuellement un écran mural fixe de 144 pouces.
Sachant que ce projo est prévu pour une taille d’image de 130 pouces, que se passe t’il si je l’éloigne du mur encore plus que les specs constructeur pour remplir mon cadre de 144 pouces ?
Merci pour votre aide et longue vie à ce site
Bien à vous
L’optique est recommandée jusqu’à un maximum de 130 pouces, 144 c’est bien plus grand et il risque de montrer ses faiblesses.
D’autre part je suppose que c’est un écran classique et pas un modèle spécifique à un projecteur à ultra courte focale. Il ne faut
pas oublier que le contraste de l’Hisense est déjà moyen avec un écran technique, ce sera pire avec un écran blanc.
Ha j’oubliais, la luminosité du Hisense ne permet pas d’éclairer correctement une base d’écran de 144 pouces (merci de lire la
partie contraste et luminosité de mon test pour comprendre pourquoi).
Très clair, merci pour votre réactivité.
En espérant que le modèle PX2 pro réponde à ma problématique dans quelques mois 😉
comment cela se présente-t-il maintenant avec les paramètres calibrés ? @gregw j’ai besoin des paramètres parce que je n’ai pas de service à proximité qui peut le calibrer pour moi. le meilleur pour sd et hdr et dolby vision. lG
Bonjour Greg, et merci pour ce test ultra complet, ce VP m’intéresse mais j’ai une diagonale max de 85″ et ile st indiqué commencer à 90″, que se passera il dans mon cas ? impossible de bien régler le focus ?
merci bcp ! 🙂
Bonjour Grégory, même question que pour le Philips. Est-il compatible « true cinema 24p » ?
L’input lag est mesuré à 50,5ms en 60hz
Si j’ai bien capté la lecture des tests (particulièrement bien faits d’ailleurs 🙏🙏🙏) l’input lag devrait être meilleur en 120hz, et il me semble que c’est dans ses cordes.