Test JmGO N1 ultra

En préambule de ce test, je tiens à remercier tout particulièrement un de mes lecteurs, Nicolas qui m'a confié son appareil bien avant sa réception pour que je puisse procéder en toute indépendance à mes mesures habituelles et être apte à vous fournir une analyse complète, non biaisée et surtout non sponsorisée d'un appareil de série. Merci à toi Nicolas !

Il est donc temps de voir ensemble les résultats obtenus avec ce cube triple laser monté sur une balancelle !

Le JmGO N1 ultra est maintenant commercialisé aux alentours de 2099€ sur le site de la marque et chez d'autres grands sites de commerce en ligne.

Cet article a été rédigé et publié le 20 juillet 2023 sur le blog français www.mondoprojos.fr seul détenteur des droits de publication et de reproduction.

De quoi s'agit-il ?

Le JMGO N1 Ultra est un projecteur compact qui a fait l'objet d'une campagne de financement participatif sur Kickstarter. Il s'inscrit dans la lignée de cette nouvelle gamme de projecteurs fixés sur un support mobile comme le Viewsonic M1, le Samsung Freestyle ou encore le LG PU-700R.

Dans le cas du nouveau JmGO, il s'agit d'un balancier qui peut être utilisé comme base pour se tenir debout sur une table ou pour fixer le projecteur au plafond. Ce dispositif permet une rotation horizontale de 360 degrés et une inclinaison verticale sur un arc de 135 degrés.

Le projecteur est équipé d'une puce DLP de 0,47 pouce de résolution native Full HD avec émulation 4K XPR x4 (eXpanded Pixel Resolution). Le projecteur adopte la technologie MALC (Microstructure Adaptive Laser Control) de JMGO, qui regroupe trois solutions d'optimisation des sources lumineuses à trois lasers.

Cela commence par l'empilement modulaire des lasers, qui promet une efficacité lumineuse accrue de 15 % dans la reproduction des couleurs les plus vives. Viennent ensuite un diffuseur quadruple couche pour améliorer l'uniformité et la technologie Dynamic Light Speckle Reducer pour minimiser le "speckle" laser.

Les données constructeurs évoquent une puissance lumineuse de 4 000 lumens ANSI avec un rapport de contraste de 1 600:1 et de la capacité de couvrir 110 % de l'espace colorimétrique BT.2020. L'objectif a un rapport de projection de 1,2:1.

JMGO N1 ULTRA
Spécifications JMGO N1 ULTRA

Le N1 ultra est compatible uniquement avec les signaux 4K HDR à métadonnées statiques HDR10/HLG. Les amoureux de la 3D seront heureux de savoir qu'il dispose de cette capacité.

La marque affirme que le N1 Ultra est livré avec un réglage qui permet d'obtenir un niveau de DeltaE inférieur à 1. Le projecteur est équipé d'une mise au point et d'un trapèze automatique. Il peut également détecter la présence d'un écran et s'ajuster en conséquence pour le remplir correctement, sans qu'aucun réglage ne soit nécessaire.

Le système d'exploitation est basé sur une interface Android TV 11, confié à un SoC MediaTek MT9629 avec 2 Go de RAM et 32 Go de mémoire intégrée. Vous pouvez utiliser toutes les applications du Play Store mais pas Netflix en version complète. Il dispose d'un mode d'interpolation d'images MEMC (Motion Estimation Motion Compensation). Le système audio interne de 2x10W est réalisé en collaboration avec Dynaudio. Le N1 Ultra est certifié Dolby Audio et peut également lire des pistes en DTS.

Voilà pour les présentations initiales du produit au moment du lancement de la campagne participative mais depuis, certainement refroidit par des critiques, la puissance lumineuse de 4000 lumens qui n'était pas au rendez-vous des premières mesures, a été revue en la transformant en 2200 lumens CVIA (une nouvelle norme chinoise qui n'est pas équivalente aux lumens Ansi utilisés dans ce test).

Seule l’échelle de valeurs Ansi est pertinente. La mesure des luminosités des projecteurs est définie par des groupes de normes internationalement reconnus, notamment l'Organisation internationale de normalisation (ISO) et le Comité international de métrologie de l'affichage (ICDM).

Nous verrons dans la partie technique de ce test que d'autres « promesses » ne sont pas au rendez-vous sur notre exemplaire (fidélité colorimétrique, largeur du Gamut, absence de speckle laser).

Tour physique

Après la mode des projecteurs cubiques dans laquelle l'Ultra N1 a été baigné, on y a ajouté un dispositif d'orientation de type balancelle. Ses dimensions sont de 203 mm de haut, pour une largeur de 241 mm et une profondeur de 236 mm, tout ceci pour un poids de 4,5 kgs.

JmGO N1 Ultra
JmGO N1 Ultra

Le bloc optique ne dispose d'aucun zoom mécanique. Le rapport de projection est donc fixe, il est de 1.2:1.

Malgré son format compact, ce n’est pas vraiment un projecteur à emporter dans sa valise de vacances (il pèse près de 5 kgs). Il a besoin d’un bloc d’alimentation séparé venant compliquer une installation fixe au plafond ; l’utilisation en position « table » est la plus aisée. Différents supports de fixation sont commercialisés par JmGO dont un dispositif de montage au plafond (mais il faudra trouver une solution pour caser le transformateur).

JmGO N1 Ultra
JmGO N1 ultra télécommande et bloc d'alimentation externe

Le concept de balancier est sympathique mais il ne fonctionne que grâce au traitement électronique de la géométrie de l'image et si vous voulez bénéficier de la meilleure résolution possible mieux vaut éviter son utilisation, et j'en reviens également à la même question qui a envie de regarder un film pendant 2 heures avec l'image projetée au plafond !

Sur le pied central, on trouve l'interrupteur marche/arrêt et la prise d'alimentation est située sur un des pieds de la façade du balancier.

Les deux prises HDMI sont au format 2.1 dont une eArc. A côté de celles-ci on va retrouver une prise USB-A 2.0, une prise casque (c'est service minimum pour la partie connectique physique). L'appareil dispose du Wi-fi et du Bluetooth. C'est avec cette dernière liaison que la télécommande se connecte avec le projecteur.

Menus

Le cube à balancier fonctionne sous un OS Androïd 11 et dispose d'un magasin d'applications et d'un lecteur médias plutôt performant sur sources SDR et HDR. C'est une architecture typique d'appareil tout-en-un qui regroupe un projecteur, son système sonore et ses capacités de lectures. Une fois relié à votre réseau domestique, il vous reste à trouver un mur blanc et une prise électrique pour profiter du cinéma à domicile.

Test JmGO N1 Ultra
OS accueil androïd JmGO N1 Ultra

Bien sûr le puriste (dont je fais partie) vous rétorquera que rien ne vaut une bon écran spécialement conçu pour ça en supplément et il aura bien raison !

Passons à la partie dédiée aux ajustements de la qualité de l'image. Pour le coup, les ingénieurs en charge de sa conception ont bien fait 90% du travail mais il y a quelque chose qui a du les interrompre ou alors ils ne sont jamais revenus de leur pause déjeuner car certaines absences se font ressentir. Ainsi, aux cotés des classiques que sont les corrections de contraste, saturation, teinte et netteté, on s'attend à trouver un élément fondamental à tout bon calibrage, le réglage de la luminosité (qui porte bien mal son nom puisqu'il va aider à ajuster le niveau de noir!) mais pour le coup c'est raté, il a été oublié. Dans ces conditions pour pouvoir ajuster l'échelle basse du Gamma, ça va être compliqué. Le dispositif d'ajustement de 1 à 10 de puissance du laser n'est pas assez précis pour cela.

Test JmGO N1 Ultra
Menu réduit

Il restera donc à se rabattre sur les 3 niveaux de Gamma proposés « sombre, moyen, bas ». En écrivant tout ceci, je viens de m'apercevoir que j'ai oublié de préciser que bien que JmGO soit une entreprise chinoise, cet appareil est destiné au marché mondial et dispose d'une interface entièrement traduite en français et des options de streaming utilisables dans notre beau pays (sauf Netflix qui n'est pas supportée en version complète).

Passé ce premier obstacle, je suis content de constater que le projecteur est pourvu d'un réglage de la température de couleurs doublé d'un ajustement plus précis des niveaux RVB sur 11 points (ça c'est parfait pour ajuster l'échelle de gris aux petits oignons). Tout ceci est complété d'un CMS sur les 3 dimensions du Gamut qui sont la teinte, la saturation et la luminosité.

Initialement, sur les appareils de présérie du constructeur, une option de gestion du Gamut était présente. Elle permettait de passer d'un Gamut large à un Gamut restreint. Cette possibilité a disparu de mon appareil.

L'Ultra N1 ne dispose d'aucune option de contraste dynamique, vous pouvez simplement ajuster manuellement la puissance lumineuse sur une échelle de 1 à 10.

Son traitement vidéo est pourvu d'une option d'interpolation d'images bien utile pour juguler toute velléité du judder de venir perturber votre visionnage.

Pour la gestion HDR, c'est bien simple, il n'y a rien de disponible, la seule ligne HDR présente est déclinée en deux possibilités : actif ou actif (un bug de traduction car la seconde ligne force le signal SDR et seule la première doit être cochée quand un signal HDR10/HLG est envoyé).

Verdict technique

Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :

Grâce à sa gestion fine de la puissance lumineuse, le JmGO N1 Ultra entre au panthéon des projecteurs les plus discrets. En effet, avec la sélection 5 (donc moitié de la puissance) je ne relève que 34,3 dB, soit 0,2 dB de plus que la résiduelle de bruit présent dans ma pièce de mesures quand le projecteur est éteint. Autrement dire que ce diffuseur triple laser ne vous ennuiera pas avec le bruit de sa ventilation. Bravo JmGO !

Test JmGO N1 Ultra
Bruit de fonctionnement laser 5

Même en poussant le curseur à 10, mon sonomètre n'atteint que 35,1 dB !

Malgré son petit format, le système sonore Dynaudio s'avère convainquant et précis, à faire pâlir d'envie toutes les solutions BenQ/Optoma ou ViewSonic. Dans des pièces de petit volume, il peut aisément remplacer un système externe pour vous faire gagner de la place et des sous !

Consommation électrique :

Second élément de satisfaction, la frugalité de la bestiole. Son appétit en électricité est limité à 126,7W à pleine puissance de laser pour encore s'abaisser (72,2W) au passage en mode réduit.

Test JmGO N1 Ultra
Consommation électrique haute

Piqué et précision de l'image :

Si l'impression générale d'une très grande précision de l'image est rendue par son bloc optique, je relève deux éléments perturbants. Le premier est lié à la puce DMD 0,47 qui est dans l'incapacité de reproduire les plus petits motifs qui devraient être visibles dans le rectangle à côté de l'inscription latérale « line indicates » et la seconde plus inhabituelle, c'est le niveau marqué d'aberrations chromatiques (les débordements du rouge autour des lettres). Je mettrais bien ça sur le compte de la technologie de projection à triple laser mais l'Hisense C1 n'était pas touché.

Test JmGO N1 Ultra
Aberrations chromatiques

Fluidité :

Les lecteurs habitués de ce blog savent que fluidité et puce DMD 0,47 ne font pas bon ménage, en raison de la conversion des signaux entrants en 60hz (mauvais 3:2 Pulldown). Ce passage entraîne des perturbations à l'image qu'on peut déceler sur les panoramiques verticaux ou horizontaux. Ça se traduit par des ralentissements et des pertes de définition et cela porte un nom : le judder.

Les traitements vidéos de nos différents écrans plats et projecteurs peuvent proposer un dispositif qui vise à le réduire, voire à le faire disparaître, cela s'appelle l'interpolation d'images (on peut aussi trouver d'autres appellations comme MEMC, puremotion etc....). Cette aide à la fluidité peut quelques fois constituer un remède pire que le mal en générant des artefacts de bougé ou en rendant l'image trop fluide et donc peu naturelle.

Sans aide, l'image du JmGO N1 ultra n'est pas trop impactée par le judder donc certaines personnes préféreront ne pas faire intervenir l'interpolation d'images. Si malgré tout vous décidez de l'activer, le niveau « bas » m'apparaît comme un bon compromis entre diminution du judder et préservation du naturel de l'image.

Input lag :

Malgré les promesses du constructeur, j'ai mesuré l'input lag à un niveau plus élevé que 15 ms. Avec des signaux UHD 60hz le retard à l'affichage est mesuré à 35,1 ms dans le mode « jeu ». C'est bien en-dessous des 50 ms que j'ai fixé pour que le projecteur reçoit son certificat de capacité pour les jeux en réseau.

Test JmGO N1 Ultra
Input lag JmGO N1 ultra

Speckle laser :

Une source lumineuse à base de laser, sans le filtre de la roue au phosphore, ce qui est le cas pour le N1 Ultra, est gage d'un espace couleurs beaucoup plus large qui peut atteindre voire dépasser le rec.2020. Ce qui représente environ 67% du spectre visuel perceptible pour l’œil humain contre seulement 34 % pour le rec.709. Le laser est également source de stabilité des couleurs dans le temps et la longévité. Ça c'est pour les avantages. Son principal défaut, c'est la présence de speckle laser et cela touche essentiellement les modèles à laser sans roue au phosphore qui peuvent produire des myriades de petits points visibles sur les fonds clairs de l'image. Malheureusement, le JmGO N1 Ultra est affecté et les modifications logicielles dans la gestion du Gamut sont peut être la preuve des efforts de la marque pour tenter de le réduire. En tout cas, la présence vantée du filtre anti-speckle n'a pas fourni les effets escomptés.

Test JmGO N1 Ultra
Speckle laser JmGO N1 Ultra

Vous pouvez en avoir un aperçu sur cet extrait de « Wind river » en examinant le ciel à gauche de l'acteur.

Overscan et cadre gris de la puce DMD :

Si puce DMD 0,47 = judder, je peux y rajouter = cadre gris qui entoure l'image utile. Cet effet visuel de bande grise d'une largeur de 2 cm sur le JmGO est produite par la partie inactive des micro-miroirs. Un défaut visuel qui perdure et dont la fin sera liée à la disparition de cette version.

Uniformité :

Test JmGO N1 Ultra
Uniformité JmGO Ultra N1

L'uniformité de la répartition de la lumière promise n'est pas au rendez-vous et dès que l'on s'éloigne du centre les écarts s'élèvent à des deltaE qui atteignent 10 et ne sont pas limités aux seuls bords extrêmes de l'écran. Avec les aberrations chromatiques, c'est le second signe de faiblesse du bloc optique.

Colorimétrie et Gamma :

A ma grande surprise, le Gamut mesuré sur l'appareil de Nicolas ne colle ni aux annonces du constructeur, ni aux premiers résultats publiés par d'autres testeurs. Il faut préciser que ces derniers avaient accès à des options de réglages du Gamut qui ont disparu sur le modèle de série à la date du 19 juillet 2023. Quoiqu'il en soit, j'ai mesuré, vérifié et revérifié avec 3 sondes le Gamut du N1 Ultra qui dépasse le DCI-P3 (107,4%) mais n'atteint que 77,1% du rec.2020 alors qu'il est censé le couvrir, voire le dépasser. Ce n'est pas le cas ici avec la sonde de référence Jeti 1501 Hi Res, une des rares à être assez précise pour mesurer un projecteur triple laser (je me suis également servi de mon colorimètre K10A et d'une D3 Pro du commerce).

Test JmGO N1 Ultra
Couverture Gamut JmGO N1 Ultra

A mes yeux, ce n'est pas un problème car les encodages HDR sont souvent en DCI-P3 et il suffit donc de calibrer avec ce Gamut de référence.

Seconde déception et là on touche à la publicité mensongère puisque JmGO annonce un respect de la colorimétrie avec des écarts deltaE inférieurs à 1. Voici l'ensemble de mes relevés des modes usines aucun ne descend en-dessous d'un deltaE de 9.

Test JmGO N1 Ultra
CONTRASTE LUMINOSITE COLORIMETRIE JMGO N1 ULTRA

En l'état, aucun des modes proposés par la marque n'est satisfaisant en sortie de boîte.

Heureusement toutes les options de calibrage sont là (sauf celle de luminosité mais j'ai pu faire sans), ce qui m'a permis de réaliser un calibrage avec un deltaE sur l'échelle de gris abaissé à 0,7 ! C'est tout bonnement excellent ! Le CMS fonctionne de manière très fine, tout comme l'ajustement de l'échelle de gris sur 11 points.

Gestion HDR :

Le projecteur, comme grand nombre de modèles DLP actuels, applique une coupure de tout ce que se trouve au dessus de 1000 nits. Les extraits Spears and Munsils HDR10 passent normalement avec les encodages à 600 et 1000 nits, au-delà les blancs sont brûlés et on perd des détails à l'image (image des chevaux dans la neige).

Le N1 Ultra ne dispose pas d'un DTM à savoir une gestion automatisée en temps réel trame par trame des métadonnées HDR.

Contraste et luminosité :

Après des plaintes concernant des niveaux de luminosité bien au-dessus des valeurs réelles, le constructeur est passé d'une annonce de 4000 lumens à un nouveau chiffre de 2200 CVIA lumens (c'est ici que ça se passe : .https://global.jmgo.com/products/jmgo-n1-ultra-4k-tri-color-laser-gimbal-projector).

Pour ma part, avec un laser à son maximum, le chiffre le plus élevé que je relève est de 1815 lumens dans le mode « Coloré ».

Après calibrage, il reste 1562 lumens laser au maximum et 906 lumens à moitié de puissance (5).

Cela permet au N1 Ultra d'assurer un très bonne dynamique d'image d'autant que son contraste natif est de 1236:1 (pas mal du tout pour une DMD 0,47). L'Ansi est de 187:1.

J'ai placé dans mon tableau récapitulatif plus haut (partie colorimétrie) les tailles d'images que le projecteur est en capacité de prendre en compte, en respectant les valeurs de luminance de 16 fL en SDR et 26 fL en HDR.

Avis subjectif

Après les mesures, c'est à mon œil de porter un regard critique sur la qualité globale et sur les impressions laissées par le projecteur/balançoire.

Après avoir calibré le N1 Ultra aux petits oignons, je me suis fait un retour sur The Covenant (prime vidéo) que j'avais visionné la veille au soir sur le PX2 ¨Pro de Hisense (ultra courte focale également triple laser). Sur l'Hisense, j'ai été gêné par une sensation de douceur, absente du JmGO. En effet, au niveau du piqué, le N1 Ultra a visuellement dépassé l'Hisense.

En dehors de cette comparaison d'opportunité, je me suis servi de mes passages de Lucy et de la première scène devant l'hôtel pour évaluer la précision des tons chair (examen passé haut la main!).

Pour la fluidité, j'utilise toujours le même extrait de l'introduction de RED en 1080p et je dois dire que sur ce passage très difficile et bien le judder était réduit et j'aurai presque pu me passer de l'activation de l'interpolation d'images.

Je ne positionne quasiment aucune photographie dans ce banc d'essai car comme souvent avec les projecteurs triple laser, l'image de l'appareil photographique enregistre une dominante rouge qui n'existe pas dans l'image projetée. Cela ne rend pas justice à la qualité visuelle délivrée par le JmGO N1 Ultra donc je m'abstiens.

Pour le contraste, je me suis servi de passages 4K HDR de Prey qui démontrent que même si ce n'est pas un maître du noir et de l'obscurité avec son contraste qui avoisine le 1300:1, le spectacle reste de bonne facture et en tout cas de meilleure qualité que l'image de votre multiplex.

Conclusion

Ce modèle aurait pu être une réussite mais mes constations et les les nombreuses reproches formulées par ceux qui ont reçu leur modèle de série ne me permettent pas en l'état de lui délivrer en l'état un Award. Pour certains, comme le réglage de luminosité ou de Gamut, ils peuvent être corrigés par une éventuelle mise à jour mais il faudra attendre le retour de la marque à ce sujet.

Le C1 d’Hisense reste le meilleur choix actuel dans la catégorie des projecteurs triple laser à focale classique.

J'ai aimé :

  • La colorimétrie après calibrage,
  • La discrétion de fonctionnement,
  • La précision de l'image,
  • La fluidité,
  • Le système sonore Dynaudio convaincant,
  • Le contraste,
  • Input lag inférieur à 50 ms,
  • La luminosité (même si elle ne correspond pas aux annonces).

Je regrette :

  • Un firmware qui reste en chantier,
  • Un speckle laser trop présent,
  • Des aberrations chromatiques,
  • Un Gamut restreint avec les mises à jour logicielles (même si ce n'est pas un vrai problème car le DCI-P3 est entièrement couvert).
  • Pas de Dolby Vision, ni d'HDR10+,
  • Pas d'options de gestion EOTF et du Gamut.
ENGLISH VERSION

JMGO N1 ULTRA TEST


As a preamble to this test, I'd like to say a special thank you to one of my readers, Nicolas, who
entrusted me with his device well before I received it, so that I could carry out my usual
independent measurements and be able to provide you with a complete, unbiased and above all
unsponsored analysis of a production device. Thank you Nicolas !
So it's time to take a look at the results obtained with this triple laser cube mounted on a swing!
The JmGO N1 ultra is now on sale for around €2099 on the brand's website and other major online
retailers.


What's it all about?


The JMGO N1 Ultra is a compact projector that has been the subject of a Kickstarter crowdfunding
campaign. It follows in the footsteps of a new range of mobile-mounted projectors such as the
Viewsonic M1, Samsung Freestyle and LG PU-700R.
In the case of the new JmGO, it's a pendulum that can be used as a base for standing on a table, or
for fixing the projector to the ceiling. This device allows 360-degree horizontal rotation and 135-
degree vertical tilt.
The projector features a 0.47-inch DLP chip with native Full HD resolution and 4K XPR x4
(eXpanded Pixel Resolution) emulation. The projector adopts JMGO's MALC (Microstructure
Adaptive Laser Control) technology, which combines three solutions for optimizing three-laser
light sources.


This starts with modular laser stacking, which promises a 15% increase in luminous efficiency in
the reproduction of the most vivid colors. Then there's a quadruple-layer diffuser to improve
uniformity, and Dynamic Light Speckle Reducer technology to minimize laser speckle.
The manufacturer's data refer to a luminous power of 4,000 ANSI lumens with a contrast ratio of
1,600:1 and the ability to cover 110% of the BT.2020 color space. The lens has a projection ratio of
1.2:1.

JMGO N1 ULTRA
Spécifications JMGO N1 ULTRA

The N1 ultra is only compatible with 4K HDR signals with HDR10/HLG static metadata. 3D lovers
will be happy to know that it has this capability.


JMGO claims that the N1 Ultra comes with a setting that achieves a DeltaE level of less than 1. The
projector is equipped with automatic focus and keystone. It can also detect the presence of a screen
and adjust itself accordingly to fill it correctly, without the need for any adjustment.


The operating system is based on an Android TV 11 interface, entrusted to a MediaTek MT9629
SoC with 2GB of RAM and 32GB of built-in memory. You can use all Play Store applications, but
not Netflix in full version. It features a MEMC (Motion Estimation Motion Compensation) image
interpolation mode. The 2x10W internal audio system is produced in collaboration with Dynaudio.
The N1 Ultra is Dolby Audio certified and can also play DTS tracks.

So much for the initial presentation of the product at the time of the launch of the participative
campaign, but since then, certainly cooled by certain criticisms, the 4000 lumen light output, which
was not up to the mark in the first measurements, has been revised to 2200 CVIA lumens (a new
Chinese standard which is not equivalent to the Ansi lumens used in this test).


Only the Ansi scale of values is relevant. Projector brightness measurement is defined by
internationally recognized standards groups, including the International Organization for
Standardization (ISO) and the International Committee for Display Metrology (ICDM).


We'll see in the technical section of this review that other "promises" were not fulfilled on our copy
(color fidelity, gamut width, absence of laser speckle).


Physical tour


After the cube projector craze in which the Ultra N1 was immersed, we've added a swing-type
orientation device. Its dimensions are 203 mm high, 241 mm wide and 236 mm deep, all for a
weight of 4.5 kgs.

JmGO N1 Ultra
JmGO N1 Ultra


The optical unit has no mechanical zoom. The projection ratio is therefore fixed a t 1.2:1.
Despite its compact size, this is not really a projector to pack in your vacation suitcase (it weighs
almost 5 kg). It requires a separate power supply, which complicates fixed ceiling installation;
table-top use is easiest. Various mounting brackets are available from JmGO, including one for
ceiling mounting (but you'll need to find a solution for housing the transformer).

JmGO N1 Ultra
JmGO N1 ultra télécommande et bloc d'alimentation externe


The pendulum concept is a nice one, but it only works thanks to electronic processing of the image
geometry, and if you want to benefit from the full resolution possible, it's best to avoid using it. And
here I come back to the same question: who wants to watch a film for 2 hours with the image
projected on the ceiling ?


The on/off switch is located on the central foot, and the power supply socket is located on one of
the feet on the front of the balance.


The two HDMI sockets are in 2.1 format, one of which is an eArc socket, and there's also a USB-A
2.0 socket and a headphone socket (this is the bare minimum in terms of physical connectivity). The
device features Wi-fi and Bluetooth. It's via the latter link that the remote control connects to the
projector (usual for this kind of device).


Menus


The outrigger cube runs on Android 11 OS and features an app store and a media player that's quite
capable on SDR and HDR sources. It's a typical all-in-one device architecture, bringing together a
projector, its sound system and its playback capabilities. Once connected to your home network, all
you need to do is find a white wall and an electrical outlet to enjoy home cinema.
Of course, the purist (of which I am one) will retort that nothing beats a good screen specially
designed for this purpose as an extra, and he'll be right !

Test JmGO N1 Ultra
OS accueil androïd JmGO N1 Ultra


Let's move on to the part dedicated to image quality adjustments. As it happens, the engineers in
charge of its design have done 90% of the work, but something must have interrupted them or they
never came back from their lunch break, as certain absences are noticeable. So, alongside the
classics such as contrast, saturation, hue and sharpness corrections, you'd expect to find a
fundamental element of any good calibration, the brightness adjustment (a misnomer, since it's
going to help adjust the black level!), so to be able to adjust the low Gamma scale, it's going to be
complicated. The 1 to 10 laser power adjustment device isn't precise enough for that.

Test JmGO N1 Ultra
Menu réduit


You'll have to make do with the 3 Gamma levels on offer: dark, medium and low. In writing all this,
I've just realized that I forgot to mention that although JmGO is a Chinese company, this device is
intended for the global market and features an interface fully translated into French and streaming
options usable in our beautiful country (except Netflix, which is not supported in full version).
Once past this first hurdle, I'm pleased to note that the projector is equipped with a color
temperature control and a more precise 11-point RGB level control (perfect for fine-tuning the
grayscale). All this is complemented by a CMS on the 3 Gamut dimensions of hue, saturation and
brightness.


Initially, the manufacturer's pre-production devices featured a Gamut management option. It
allowed you to switch from a wide Gamut to a restricted Gamut. This option has disappeared from
my device.


The Ultra N1 has no dynamic contrast option; you can simply adjust the light output manually on a
scale of 1 to 10.


Its video processing features a useful image interpolation option to curb any juddering attempts to
disrupt your viewing experience.


For HDR management, it's quite simple: there's nothing available, and the only HDR line present is
divided into two possibilities: active or active (a translation bug, as the second line forces the SDR
signal and only the first must be checked when an HDR10/HLG signal is sent).

Technical verdict


Operating noise and quality of integrated sound system :


The JmGO N1 Ultra enters the pantheon of the most discreet projectors thanks to its fine
management of light output. In fact, with selection 5 (i.e., half the power), I read only 34.3 dB, i.e.,
0.2 dB more than the residual noise present in my test room when the projector is switched off. In
other words, this triple laser diffuser won't bother you with the noise of its ventilation. Bravo
JmGO !

Test JmGO N1 Ultra
Bruit de fonctionnement laser 5


Even with the slider set to 10, my sound level meter only reaches 35.1 dB !
Despite its small size, Dynaudio's sound system proves convincing and precise, making
BenQ/Optoma or ViewSonic solutions the envy of the world. In small rooms, it can easily replace
an external system, saving you space and money!


Power consumption :


Secondly, the bug's frugality. Its appetite for electricity is limited to 126.7W at full laser power,
dropping even further (72.2W) when switched to reduced mode.

Test JmGO N1 Ultra
Consommation électrique haute


Sharpness and image precision :


While the general impression of a very precise image is conveyed by its optical block, I note two
disturbing elements. The first has to do with the 0.47 DMD chip, which is unable to reproduce the
smallest patterns that should be visible in the rectangle next to the "line indicates" side lettering,
and the second, more unusual, is the marked level of chromatic aberration (the red spillover around
the letters). I'd put this down to the triple-laser projection technology, but the Hisense C1 was
unaffected.

Test JmGO N1 Ultra
Aberrations chromatiques


Fluidity :


Regular readers of this blog will know that fluidity and the 0.47 DMD chip don't mix, due to the
conversion of incoming signals to 60hz (bad 3:2 pulldown). This causes image disturbances that can
be seen in vertical and horizontal panning. This results in slowdowns and loss of definition, and has
a name: judder.
The video processors on our various flat screens and projectors can offer a device designed to
reduce judder, or even make it disappear: this is called image interpolation (other names can also be
found, such as MEMC, puremotion etc ) . This fluidity aid can sometimes be a remedy worse than the evil, generating motion artifacts or rendering the image too fluid and therefore unnatural.
Without help, the image of the JmGO N1 ultra is not overly impacted by the judder, so some people
may prefer not to use image interpolation. If you still decide to activate it, the "low" level seems to
me to be a good compromise between reducing judder and preserving the naturalness of the image.


Input lag :


Despite the manufacturer's promises, I measured input lag at a level higher than 15 ms. With 60Hz
UHD signals, the display delay is measured at 35.1 ms in "game" mode. This is well below the 50
ms I set for the projector to receive its certificate of capability for network gaming.

Test JmGO N1 Ultra
Input lag JmGO N1 ultra


Laser Speckle :


A laser-based light source, without the filter of the phosphor wheel, which is the case for the N1
Ultra
, guarantees a much wider color space that can reach or even exceed rec.2020. This represents
some 67% of the visual spectrum perceptible to the human eye, compared with just 34% for
rec.709. Laser is also a source of color stability over time and longevity. Those are the advantages.
Its main drawback, however, is the presence of laser speckle, which mainly affects models with a
laser without a phosphor wheel, which can produce myriads of tiny dots visible on the image's light
background. Unfortunately, the JmGO N1 Ultra is affected, and the software changes in Gamut
management are perhaps proof of the brand's efforts to reduce it. In any case, the much-vaunted
presence of the anti-speckle filter failed to deliver the expected effects.
You can get a glimpse of this in this extract from "Wind River" by examining the sky to the actor's
left.

Test JmGO N1 Ultra
Speckle laser JmGO N1 Ultra


Overscan and gray frame of the DMD chip :


If DMD chip 0.47 = judder, I can add = grey frame surrounding the useful image. This visual effect
of a 2 cm-wide grey band on the JmGO is produced by the inactive part of the micro-mirrors. It's an
enduring visual flaw whose end will be linked to the disappearance of this version.


Uniformity :

Test JmGO N1 Ultra
Uniformité JmGO Ultra N1


The promised uniformity of light distribution doesn't materialize, and as soon as you move away
from the center, the deviations rise to deltaE values as high as 10, and are not limited to the extreme
edges of the screen. Along with chromatic aberrations, this is the second sign of weakness in the
optical block.


Colorimetry and Gamma :


To my great surprise, the Gamut measured on Nicolas' device was neither in line with the
manufacturer's announcements, nor with the first results published by other testers. It should be
pointed out that the latter had access to Gamut adjustment options that disappeared on the
production model on July 19, 2023. In any case, I measured, checked and double-checked with 3
probes the Gamut of the N1 Ultra, which exceeds DCI-P3 (107.4%) but only reaches 77.1% of
rec.2020, whereas it's supposed to cover or even exceed it. This is not the case here with the Jeti
1501 Hi Res reference probe, one of the few to be accurate enough to measure a triple laser projector (I also used my K10A colorimeter and a commercial D3 Pro).
In my opinion, this isn't a problem, as HDR encodings are often in DCI-P3, so it's enough to
calibrate with this reference gamut.

Test JmGO N1 Ultra
Couverture Gamut JmGO N1 Ultra


Second disappointment, and here we come to misleading advertising, since JmGO claims to respect
colorimetry with deltaE deviations of less than 1. Here are all my factory mode readings, none of
which fall below a deltaE of 9. As it stands, none of the brand's modes is satisfactory right out of the box.

Test JmGO N1 Ultra
CONTRASTE LUMINOSITE COLORIMETRIE JMGO N1 ULTRA


Fortunately, all the calibration options are there (except for brightness, but I was able to do without
them), which enabled me to achieve a calibration with a deltaE on the gray scale
lowered to 0.7 ! Simply excellent! The CMS works very finely, as does the 11-point grayscale
adjustment.


HDR management :


The projector, like many of today's DLP models, cuts out everything above 1000 nits. The Spears
and Munsils
HDR10 extracts normally pass with 600 and 1000 nits encoding, beyond which the
whites are burned and image detail is lost (image of horses in the snow).
The N1 Ultra does not feature DTM, i.e. automated, real-time, frame-by-frame management of
HDR metadata.


Contrast and brightness :


After complaints about brightness levels well above the actual values, the manufacturer has gone
from an announcement of 4000 lumens to a new figure of 2200 CVIA lumens (it's here:
.https://global.jmgo.com/products/jmgo-n1-ultra-4k-tri-color-laser- gimbal-projector).
For my part, with the laser at its maximum, the highest figure I can find is 1815 lumens in "Color"
mode.
After calibration, this leaves 1562 laser lumens at maximum and 906 lumens at half power (5). This
enables the N1 Ultra to deliver very good image dynamics, especially since its native contrast is
1236:1 (not bad at all for a DMD of 0.47). Ansi is 187:1.


In my summary table, I've listed the image sizes that the projector is capable o f handling, respecting
the luminance values of 16 fL in SDR and 26 fL in HDR.


Subjective opinion


After the measurements, it's up to my eye to take a critical look at the overall quality and impressions
left by the projector/swing.
After calibrating the N1 Ultra to perfection, I took a look back at The Covenant (Prime video),
which I had viewed the evening before on the Hisense PX2 Pro (ultra short focal length also triple
laser). On the Hisense, I was bothered by a sensation of softness, absent from the JmGO. Indeed, in
terms of sharpness, the N1 Ultra visually outshone the Hisense.
Apart from this opportunity comparison, I used my Lucy passages and the first scene in front of the
hotel to assess the accuracy of the flesh tones (which I passed with flying colors!).
For fluidity, I always use the same excerpt from RED's introduction in 1080p and I have to say that
on this very difficult passage, well, the judder was reduced and I could almost have done without
activating frame interpolation.
I'm not including any photographs in this section because, as is often the case with triple-laser
projectors, the camera's image registers a red cast that doesn't exist in the projected image. This
doesn't do justice to the visual quality delivered by the JmGO N1 Ultra, so I'll leave it at that.
For contrast, I've used 4K HDR passages from Prey, which show that even if it's not a master of
black and dark, with its contrast of around 1300:1, the show is still of good quality, and in any case
better than the image on your multiplex.


Conclusion

This model could have been a success, but my observations and the many criticisms expressed by those who received their production model do not allow me to give it an Award as it stands. Some of them, such as the brightness or Gamut settings, can be corrected by a possible update, but we'll have to wait for the brand's feedback on this subject. The C1 from Hisense remains the best choice in today's classic triple-laser spotlight category.


I liked :


– Colorimetry after calibration,
– Discretion in operation,
– Image precision,
– Fluidity,
– The convincing Dynaudio sound system,
– Contrast,
– Input lag less than 50 ms,
– Brightness (even if not as advertised).


I'm sorry :


– Firmware still under construction,
– Too much laser speckle,
– Chromatic aberrations,
– Restricted gamut with software updates (although this is not a real problem as DCI-P3 is
fully covered).
– No Dolby Vision, no HDR10+,
– No EOTF or Gamut management options.


42 Commentaire(s)

  1. Thomas S Campagna dit :

    Excellent review. If you could choose only one …between this and the Formovie X5…
    Your thoughts?

  2. Patrick dit :

    Bonjour,
    Merci Greg pour ce test très complet comme à l’accoutumée.
    Je trouve le Formovie X5 plus performant et moins cher.
    Je crois bien que je vais le commander dans pas longtemps.
    Ai-je raison?

  3. GregW dit :

    Bonjour double réponse : le Formovie X5.

    Le X5 a reçu un Gold award et le JmGO N1 Ultra in silver award. Malgré son mono laser et son Gamut restreint, je privilégie une image sans speckle et sans aberrations chromatiques.

  4. dm27 dit :

    Merci pour le test Greg.

    Nicolas, perso j’essaierais de me le faire échanger, car il ne colle pas aux autres résultats des autres tests. Comme ci, ils t’avaient envoyé le premier prototype du modèle. En plus, des aberrations chromatique au niveau optique ( On est avec un LEICA tout de même normalement et sauf erreur de ma part sur les photos de Greg, la marque n’apparait pas sur l’optique, alors que pour les autres tests internationaux, on voit très bien la “Griffe” et donc ses origines ).
    Et ce coté couverture limitée au niveau du REC2020, autant acheter un laser Phosphore.
    Sans parler du Speckle …
    En tout cas, merci beaucoup pour le prêt du test.

    1. GregW dit :

      Je pense comme toi David surtout en découvrant les commentaires de ceux qui ont reçu leur modèle de série, ouch ! :

      https://www.kickstarter.com/projects/jmgo-n1-ultra/jmgo-n1-ultra-4k-triple-color-laser-gimbal-projector/comments

  5. d.kevin76 dit :

    Bonjour greg, merci pour ton retour.
    Est-il possible d’avoir tes réglages comme tu dis au petits oignons ?

    Merci d’avance 🙂

    1. GregW dit :

      Bonjour Kevin, non désolé c’est beaucoup de travail et d’investissement, le calibrage ce n’est pas gratuit.

  6. Jerome dit :

    Bonjour à tous , je me rappelle des premières info concernant ce produit fin 2022 qui stipulait la présence d’une optique Leica “gage de qualité optique”,ce qui n’est plus mentionné nul part aujoud’hui,je crois comprendre que l’optique MALC mise en oeuvre par Jmgo,l’a remplacé en cours de projet. Ma question est: est ce que tout les modèles testé ou présenté en revue sont équipés de l’optique MALC , ou certains on pu avoir la version avec l’optique Leica ?

    1. GregW dit :

      Bonjour jérôme, en tout cas sur celui de nicolas c’est une optique MALC.

  7. d.kevin76 dit :

    Et bah pas de soucis je suis prêt a payer en fonction du tarif. Ce qui est normal tu paie tes sondes.

    1. GregW dit :

      Ça ne marche pas comme ça, un calibrage doit état réalisé sur l’appareil.
      Il n’est pas possible d’appliquer les mêmes paramètres sur 2 exemplaires, c’est aussi pour cette raison que je ne place plus mes paramètres.

  8. Mat dit :

    Je comprends, mais du coup, le mode calibré est en fait inatteignable pour le commun des mortels ? (sauf à habiter dans un département où il y a des prestations de calibration ?)
    (sur mon projo actuel, j’avais appliqué tes réglages, et le résultat était carrément meilleur que les modes par défaut !)

    1. GregW dit :

      Merci Mat, l’idéal c’est effectivement de faire appel à un professionnel qui dispose des compétences et du matériel sinon ce n’est pas un calibrage mais un étalonnage.
      Pour le JmGO, en tout cas sur celui de nicolas, un calibrage s’imposait.
      D’autres projecteurs ont des couleurs bien mieux ajustées en sortie de boîte et peuvent être utilisés tels quels, ce n’est pas le cas du N1 que j’ai testé.

  9. nicopaco dit :

    Merci beaucoup pour ce test Greg, toujours au top !
    quelques réponse aux questions :
    Le MALC, ce n’est pas l’optique mais le système tri laser utilisé par JMGO. Dans le N1 Ultra il y a 3 module MALC, 2 dans le N1 pro et 1 seul dans le N1.

    L’objectif LEICA est réservé au modèle chinois, mais cela s’accompagne aussi de seulement 3 mode d’image imposé par LEICA et aucune options de calibration (pas de CMS, pas de correction de la courbe de gamma sur 11 points… la calibration de ces 3 modes étant clairement mauvaise et donc irrécupérable). C’est pour cela que le modèle international n’a pas le nom dessus. De toute façon les aberrations chromatique était aussi présente sur le modèle chinois avec objectif leica. C’est un problème de l’optique ou du système laser.

    Je vais voir pour demander le remplacement du projecteur mais je pense que le nouveau modèle ne sera pas mieux, car la plupart des différences sont dû à des modifications du firmware : la consommation des modèles de test montait à 180W alors que sur le mien le max est de 130W, ce qui peut expliquer de gros écarts au niveau des mesures : projector review avait mesuré une luminosité max à 2530 Lumens en mode VIVID et thehookup annoncait 2657 Lumens sur le modèle des reviewers ET 2598 sur le modèle Kickstarter…

    L’option “color space” a disparu des dernier firmware et certain anciens test indiquaient une couverture mesuré de 110% du REC2020 et 210% du REC709 , il y a surement un lien entre les deux

    Les modes d’image ont changés (disparition du mode cinema) et clairement pas dans le bon sens si on compare les résultats de Greg avec ceux de projector review en terme de température de couleur… mais là encore pas sur tous les exemplaires envoyé au testeurs, thehookup n’a jamais eu le mode cinéma…

    Bref, si JMGO se “Sort les doigts…” pour nous sortir un vrai firmware ou même nous remet celui utilisé dans les versions fournit aux testeurs you tube, alors ça ira mais j’ai de sérieux doutes pour l’instant…

    je vous tiendrai au courant quoi qu’il en soit car je vais continuer mon lobbying sur kickstarter et AVS Forum !
    C’est quand même dommage d’avoir une super technologie et de ne pas en tirer parti à cause de firmware pas finis…
    J’ai reçu le projo est je vous ferai un petit point une fois que j’aurai effectué toutes une batterie de test (subjectifs pour ma part, n’étant pas équipé d’objet de mesures)

  10. jiji dit :

    Au sujet de l’aberration chromatique, pas de paramètre de netteté artificielle trop poussée en sortie de boîte?
    La colorimétrie mentionnée est mesurée avant ou après calibrage?

    1. GregW dit :

      La réponse est dans le test, il suffit de comparer les 2 diagrammes CIE.

  11. GregW dit :

    En l’état actuel des problèmes rencontrés par ceux qui reçoivent leur modèle de série, j’ai décidé en concertation avec nicolas de retirer le silver award mondoprojos.fr. Je ne peux pas cautionner un appareil avec autant de bugs. Je rectifierai la conclusion dans la journée.

  12. Jerome dit :

    C’est plus que compréhensible

  13. nicopaco dit :

    Après une grosse journée de test, je vous donne mon avis sur le N1 ultra que j’ai reçu suite au test de Greg :

    # Luminosité : La luminosité est totalement décevante sur ce modèle : JMGO à annoncé 4000 lumens, elle a ensuite été transformé en 2200 CVIA, puis «Projector Review» a mesuré 2530 lumens en mode «Vivid», luminosité à 10, «The hook up» a mesuré 2657 Lumens dans le même mode («VIVID» = «Brillant» sur la version en Français) sur la version de test et 2598 Lumens sur la version Kickstarter. Maintenant que le test de greg est sortit, je me retrouve en mode VIVID à 1793 Lumens soit une perte de 805 Lumens ! Comme s’il n’y avait plus que deux modules laser qui fonctionnait…comme sur un N1 pro… Une telle différence ne peut être expliqué par des différences de mesure, de petits écarts sont possibles, pas 800 Lumens ! Sur le blog, JMGO annonçait une consommation électrique de 180W au début et Greg a mesuré 126,7W au maximum sur mon exemplaire. Cela a donc sûrement un rapport direct avec ça. Pourquoi avoir bridé la luminosité et est-ce qu’une mise a jour de firmware nous permettrait de retrouver cette luminosité perdue ? Ou alors il y a un gros problème sur mon exemplaire. Mon firmware est le 01.1.31.20.

    # Couleurs : Greg a mesuré une couverture de seulement 77% du REC 2020 alors que les test des pré-version donnaient 99% de la couverture REC2020 («Projector Review» et «The Hook Up»). La version de Kickstarter donnait d’ailleurs une couverture là aussi de 99% du REC2020 d’après «The Hook Up». Donc la aussi c’est peut-être un défaut de mon exemplaire mais la disparition du réglage «Color Space» dans mon firmware me rappelle que «Projector Review» avait indiqué que ce réglage, en AUTO, ne fonctionnait pas correctement. Il fallait mettre ce réglage sur ON en SDR et le forcer sur OFF en HDR pour retrouver des couleurs correct ! Il faudrait remettre ce réglage en place de façon fonctionnel et proposer 4 réglages : AUTO, REC709, DCI-P3 et REC2020. Combiné avec les capacités de calibrage de couleurs disponible, cela permettrait sûrement d’obtenir à nouveau 99% du REC2020. Le Hisense C1 international a été mesuré avec le même matériel et dans les même conditions a 110.1 % du REC2020 !

    # Calibration : JMGO indiquait dans ses pubs que le N1 Ultra disposait d’un Delta E < 1 mais sans préciser dans quel mode d’image. Le test de Greg nous montre que là aussi ce n’est pas le cas, le mieux étant le mode OFFICE avec une température de couleurs de 7655K et un Delta E de 9.10. Le pire étant le mode Jeu avec 11886K (que je surnomme affectueusement « le grand bleu ») et un Delta E de 27,86. Heureusement pour moi, Greg est passé par là et le mode utilisateur qu’il a calibré pour moi est WOW et m’a donné envie de continuer mes test à lui seul : 6432K et un Delta E a 0.7… Greg tient les promesse de JMGO ! Il devrait l’embaucher ! Malheureusement cela fait encore un peu baissé la luminosité max pour atteindre un petit 1562 Lumens… Avec calibrage, l’image s’en trouve carrément transfiguré avec des couleurs éclatantes mais naturelles, avec beaucoup de détails dans les zones sombres. En testant les autres modes on se rend compte du fossé qui sépare les mode pré-enregistré du calibrage de Greg. La calibration amène quelque chose qu’il est difficile de décrire avec des mots mais je vous jure que la différence est impressionnante. La version de test de «Projector Review» avait de bien meilleurs résultats en ce qui concerne la température de couleur (ils ne donnent pas, hélas, de delta E dans leur test) : en mode standard ils trouvaient 8456K et greg sur ma version dans le même mode trouve 9485K avec un delta E de 20.67 ! La encore c’est pire que les pré-séries et mon exemplaire est loin des résultats promis : une mise à jour de Firmware avec de bien meilleurs réglages d’usine est indispensable pour respecter leur promesse de delta E < 1

    # Bruit de fonctionnement : là, c’est super, il ne fait pas de bruit même avec la luminosité à 10. C’est un modèle de discrétion!

    # Interface : alors là c’est un champ de bataille : certains réglages de Greg ont disparu, je refais les réglages et pendant que je les modifie en mode user je me retrouve dans le mode brillant sans savoir pourquoi? Je finis par y arriver en restant sur le menu de mon lecteur en 1080p. Je lance un film en 4K HDR et là je revérifie les paramètres et les réglages de luminosité dans le menu réglages des couleurs ont disparus ? J’éteins le projecteur le relance, lance à nouveau le même film HDR et cette fois le projecteur me l’affiche en 1080p HDR au lieu de 2160p HDR ? Je tente de modifier le réglage d’EDID pour corriger cela, je le passe en 1,4 puis de nouveau en 2.1, le projecteur bug et affiche une image sur trois… obligé de le redémarrer de nouveau. Je relance le même film et cette fois cela refonctionne en 2160p HDR… Ce n’est pas un problème de câble HDMI car je dispose d’un Câble HDMI en fibre optique qui n’a jamais posé problème avec mon ACER M550 qui date d’il y a 5 ans maintenant… je finis par comprendre qu’il faut d’abord que j’allume le projo, puis l’ampli et enfin mon lecteur pour que cela fonctionne…Enfin, l’interface android est lente et les vidéo 4K que j’ai lancé via l’application You tube rame carrément.

    #Contraste : Le contraste a lui aussi baissé semble t’il : «the Hook up» a mesuré 1592:1 dans le mode VIVID, apparemment (car il n’a pas précisé dans quel mode mais a expliqué que cétait dans le mode le plus lumineux donc VIVID), mais sur mon exemplaire Greg a mesuré 1339:1 dans ce même mode. On est dans les même résultats obtenus par mon ACER M550, en contraste statique (il monte à 2300:1 en mode dynamic) donc j’y ai un peu perdu mais ce n’est pas flagrant. En prenant en compte les niveaux de luminosité max et min possible avec le réglage «Luminosité», dans le mode calibré, on pourrait obtenir un contraste dynamique de l’ordre de 4800:1 en faisant varier le niveau de «Luminosité» en fonction des images affichées.

    # Améliorateur de mouvement: en mode OFF, ça accroche dans tous les travelling, le judder est, pour moi, insupportable. En mode MEMC bas, cela va beaucoup mieux au niveau fluidité mais des artefact de bougés apparaissent de partout et on perd beaucoup en netteté sur les travelling. Testé sur l’intro de Wonder Woman 1984, sur le travelling de RED et sur l’intro de John Wick 2. En mode moyen, il y a encore plus d’artefact et en mode haut c’est carrément impossible a regarder, j’ai presque chopé le mal de mer ! Anecdote intéressante, j’utilise KODI sur mon lecteur et en faisant défilé rapidement la liste de mes films, l’améliorateur de mouvement à carrément buggé en m’affichant des icônes de dossier décalé et déchiré. Je n’avais jamais vu ça avant sur aucun autre projecteur. La fluidité de mon ACER M550 est bien meilleur en terme de netteté et d’artefact. Il n’y a pas photo!

    #Speckle : clairement visible et gênant. Sur mon écran gris, c’est la fête des étincelles! Sur un écran blanc, c’est un peu moins visible, mais toujours là. C’est la première fois que je teste un tri-laser donc la première que je vois cet effet en «vrai». L’effet me rappelle un ancien écran Gris OPTOMA que j’avais acheté et qui avait un effet paillette clairement gênant, j’avais dû acheté à l’époque, un nouvel écran blanc car je ne pouvais supporter cet effet ! Là, ben, faut changer le projo et prendre un Hisense C1 ou formovie Theatre !

    #HDR : le rendu HDR est bon et j’ai voulu tester la séquence de la rosace dans AQUAMAN pour voir ce que cela donnait, étant donné qu’il clip au dessus de 1000 nits. Résultat, je suis agréablement surpris car je vois les détails de la rosace, ce qui n’était pas le cas avec le ACER M550 en réglage HDR 2, 3 et 4. C’est équivalent au ACER M550 dans le mode HDR 1. Par contre l’absence de Dynamic Tone Mapping et de réglages EOTF est quand même préjudiciable car il ne permet pas de tirer vraiment partis des capacités du projecteur. Il faudrait ajouter différents réglages HDR en fonction des encodages et surtout une détection automatique pour éviter de devoir le caler à la main pour chaque film ( réglages 600, 1000, 2000, 4000 et 10 000nits). Je vous invite à aller regarder cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=a794nCYW_Yw&feature=youtu.be d’un utilisateur qui envoi du Dolby Vision avec l’aide d’un HDFURY vertex 2 qui montre qu’il y a de la marge pour améliorer encore largement le HDR sur ce modèle. L’ajout d’un mode Dolby Vision et HDR10+ natif semble en discussion dans l’équipe technique JMGO mais à ce jour aucune confirmation n’a été donné.

    # 3D : Impossible de tester car je n’ai pas encore reçu mes lunettes. Les retours des autres utilisateurs indiquent que cela fonctionne bien mais qu’il n’y a pas de détection automatique du format, il faut l’activer à la main à chaque fois.

    # Optique : elle crée des aberrations chromatique avec des frange de couleur rouge et verte sur les lettres blanches. L’effet est visible même à distance de visionnage sur le Logo JMGO du démarrage par exemple. Le résultat est pire que sur mon ACER M550, même s’il était également touché par ce phénomène sur les côtés.

    Conclusion :
    Je suis terriblement déçu par la qualité de l’appareil car je sens qu’il serait capable d’excellente performance si la partie firmware avait vraiment été travaillé. Les couleurs sont sublimes une fois réglé, le contraste est bon pour une puce 0,47, le HDR s’en sort bien sur la plupart des films… mais le speckle est vraiment dérangeant, la luminosité pas du tout au niveau annoncé, les aberrations chromatique sont visible de loin, l’interface est totalement buggé… et tout cela empêche totalement de profiter de l’image fournit par ce petit cube.
    J’ai demandé à JMGO un remplacement de l’appareil pour vérifier que tous ces problèmes ne soient pas lié a un exemplaire défectueux et, s’ils acceptent, Greg a accepté de refaire les tests pour comparer (le pauvre, il s’est déjà tapé 4 calibrages a cause de la mise à jour intempestive…). Loué soit son professionnalisme et sa gentillesse !
    S’ils refusent je vais demander un remboursement et renvoyer l’appareil.

    J’ai posté mes impressions sur le forum Kickstarter et sur AVS Forum ( en espérant qu’ils comprennent mon anglais) et j’en ai profité pour leur demander en plus les changements suivants
    dans le prochain firmware, avec, au minimum :
    • Le retour du réglage COLOUR SPACE pour essayer d’atteindre à nouveau 99 % du REC 2020, et si possible avec 4 options claires : AUTO, REC709, DCIP3 et REC2020.
    • Augmentation de la luminosité en permettant à nouveau au projecteur d’atteindre sa capacité maximale de 180W, en tout cas si le problème vient de là.
    • Un bien meilleur réglages des modes images au niveau température de couleur et Delta E
    • L’ajout d’options de réglages HDR : AUTO, OFF, 600 nits, 1000nits, 2000nits, 3000nits, 4000 nits, 10000 nits.
    • Ajout d’un vrai réglage de luminosité et le renommage de l’option «luminosité» actuel en «retro-éclairage».
    • Ajout d’une détection automatique du mode 3D et de son type : SBS, TAB ou Frame Packing
    Cela me semble être le minimum qu’ils doivent aux personnes ayant participé à la campagne Kickstarter.

    Ensuite, s’ils souhaitent vendre des N1 ultra à 2000 euros, donc en compétition direct avec le C1 International, il va leur falloir être plus compétitifs et pour cela ils devront :
    • Ajouter une totale compatibilité Netflix (comme le C1…)
    • Ajouter la compatibilité HDR10+ et Dolby vision (comme le C1…)
    • Optimiser leur système LSR anti speckle (comme le C1…)
    • Ajouter un contraste dynamique efficace et sans pompage (pour faire mieux que le C1!)
    • Ajouter l’option de conversion du SDR en HDR, car la puce utilisée contient déjà cette option (pour faire mieux que le C1!)

    Enfin pour leurs prochains produits, ils devront :
    • Utiliser une meilleur optique pour faire disparaître les aberrations chromatiques
    • Ajouter un zoom optique pour faciliter le placement du projecteur
    • Définitivement se débarrasser du speckle comme Hisense et Formovie ont été capable de le faire
    • Respecter leur annonce marketing en effectuant des tests en interne dans des conditions réel de visionnage et pas avec des arguments marketing fallacieux comme cela a été le cas pendant la campagne Kickstarter

    Désolé, je crois que j’ai été un peu long!
    Maintenant, la balle est dans le camp de JMGO.
    Je vous tiendrai au courant de la suite.

    1. GregW dit :

      Merci nicolas pour ce grand retour. Attention pour les valeurs communiquées par smarthookup et plus spécifiquement le contraste et le calibrage. Il utilise un colorimètre (un équivalent D3) pour mesurer et j’ai déjà expliqué que ce type de sonde n’est pas adapté aux mesures et donc au calibrage d’un projecteur triple laser.
      Les erreurs de relevés peuvent atteindre 10% (écarts démontrés pendant ma formation PVA).
      Seul un spectrophotomètre avec une résolution inférieure à 5 nm donnera des valeurs fiables.
      Quant à la luminosité, maintenant que je dispose d’un écran blanc de référence, je la mesure à la sonde face à l’écran avec encore une fois du matériel de précision.

      Je reviens au JmGO N1 Ultra, je dois avouer que malgré l’absence de réglage de « brightness/luminosité », son CMS
      et son réglage de l’échelle de
      gros sur 11 points sont d’une grande finesse et il est effectivement possible d’obtenir des écarts deltaE bien en-dessous de 2. Mais pour cela il faut un calibrage car comme tu le soulignes en sortie de boîte nous sommes bien loin des promesses de la marque.

  14. nicopaco dit :

    Un autre test ou le testeur a mesuré 3200 Lumens et une consommation de 105W !

    Cela conforte l’idée que mon exemplaire est défectueux !

    1. GregW dit :

      M’ouais là aussi matériel inadéquat.

      1. GregW dit :

        Et puis il y a des belles perles dans son article 🙈 La réduction de bruit pour enlever le speckle 🫢

  15. nicopaco dit :

    Finalement, après de plus ample tests aujourd’hui et hier soir, plus une comparaison direct avec mon ACER M550 cet après-midi, je ne vais plus demander le remplacement du projo mais directement un remboursement.

    Ce qui me dérange le plus c’est :
    # le speckle (se voit comme le nez au milieu de la figure sur les fond unis, j’ai regardé le match France – Jamaïque a midi avec et j’en ai pris plein les yeux avec la pelouse…),
    # la fluidité (les mouvements rapide sont floues et énormément d’artefacts autour des objets en mouvements et ce même en mode bas)
    # le faible contraste ANSI qui “écrase” la dynamique des images (je m’en suis rendu compte en comparaison avec mon ACER M550 qui dispose lui d’un excellent contraste dynamique)

    En comparaison direct avec mon ACER M550 (calibré lui aussi), seules les couleurs du JMGO et son bruit de fonctionnement me manqueront. Pour le reste l’ACER est plus précis (plus net et plus de détails), à moins d’aberrations chromatiques (et en plus elles ne sont pas visible à distance de visionnage), dispose d’un meilleur contraste ON/OFF en mode dynamic, à une meilleure dynamique intra image (contraste ANSI), il est plus lumineux (même en prenant en compte l’effet kro… zut j’arrive jamais à m’en souvenir…), plus fluide (moins de saccades, plus nette sur les mouvements rapide et moins d’artefact autour des objets en mouvement), et le HDR est également meilleur (à condition d’utiliser le bon mode sur l’ACER (4 niveaux différents à régler à la main).

    Voila pourquoi je ne demande plus de remplacement, car il y a trop de points a améliorer et certains ne pourront pas être amélioré car ce sont des soucis matériel et non logiciel : speckle, aberrations chromatique et uniformité lumineuse.

    Quant aux corrections logicielles, j’espère sincèrement que JMGO les fera par respect pour ces investisseurs mais j’ai peur que cela prenne énormément de temps vu l’ampleur de la tâche.

  16. Hitechlo dit :

    A 1000 euros il fait super bien le taf selon moi : Android 11 a part Netflix bien sûr…un silence de fonctionnement remarquable et en projection sur un mur lisse beige quasi pas de speckle et j’ai dû limiter la puissance à 5 en journée c’est dire de sa puissance lumineuse.. je n’ai que des louanges a lui faire …

  17. Saikatai dit :

    Merci pour le test.
    Il ne mettait pas un médaille silver en tout cas. On parle de 2000euros pour l’avoir actuellement. Il n’est même pas certain que les early adopter à 1000euros se sentent satisfait.
    En dessous de 400eur avec un contraste natif à plus de 2000:1, 400 lumens Netflix officiel et un piqué d’image parfait mon projo 1080p emotn n1 me semble toujours plus alléchant que ce produit ci.

  18. Hitechlo dit :

    Pour avoir eu le emotn1 que j’ai retourné et le jmgo
    N1 reçu la semaine dernière il y a un univers d’écart. Le N1 ultra rivalise avec les meilleurs vidéoprojecteur ultra focale lasers . Même pour 2000 euros il vaut largement son prix et en projection sur un mur pas de speckle visible. Pour le reste c’est un produit génial , transportable , silencieux et ultra lumineux …

    1. GregW dit :

      Heu…… sur l’affirmation rivalise avec les meilleurs triple laser actuels ? Non pas du tout. Il suffit de relire son test. Je rappelle que je lui ai retiré son silver award.

    2. GregW dit :

      Un petit résumé mesuré de ce qui ne va pas sur ce modèle :

      – Le speckle laser,
      – Les aberrations chromatiques,
      – La colorimétrie (Gamut et point blanc)
      – L’OS qui semble toujours être en « travail en cours »

  19. Hitechlo dit :

    Les problèmes rencontrés sont peut être lié à l’utilisation sur un écran. Pour ma part sur un mur lisse beige et après différents réglages manuels je n’ai pas eu les mêmes problématiques .

    1. GregW dit :

      Un projecteur est conçu pour projeter sur un écran.

  20. Doudou dit :

    Salut à tous.
    Il serait peut-être intéressant de comparer la version de firmware du modèle d’Hitechlo avec celle du modèle de Nicopaco, et notamment la présence ou non du réglage Color Space.
    Ceci pourrait expliquer la majorité des différences : luminosité, largeur du Gamut, voire gestion HDR et peut-être même un peu de speckle (si la gestion de celui-ci a une part logicielle).
    Il ne resterait que les aberrations chromatiques, qui sont peut-être moins décelables en cours de visionnage de film.
    @ Hitechlo : peux-tu STP nous donner ta version de firmware et nous dire si tu as quelque part un paramètre de réglage Color Space ?

    1. GregW dit :

      La dernière version de logicielle n’a plus de réglage de Gamut. Ce n’est pas ce qui me dérange le plus, cet espace couleurs car il couvre l’ensemble du DCI-P3 et en l’état à actuel des sources HDR mieux vaux calibrer sur ces références.
      Pour le reste doudou va jeter un coup d’œil sur la page kickstarter du JmGO N1 Ultra et et comprendras qu’il fait pas mal de mécontents. Au passage la marque semble avoir du mal à répondre aux demandes de remboursement ou remplacement.

  21. Hitechlo dit :

    Le firmware est le même Je dois reconnaître que l’image est améliorée en passant par un fire stick 4k

  22. nicopaco dit :

    JMGO m’a répondu (une fois traduit) :
    Merci pour vos retours. Nous regrettons que vous souhaitiez retourner le projecteur.
    Toutes notre équipe et moi même apprécions votre retour d’expérience et nous allons alerté notre équipe technique pour qu’elle effectue des améliorations.
    Votre opinion et vos retours ont de l’importance pour nous, en espérant que vous nous laisserez du temps pour nous améliorer. Notre équipe fais des efforts pour améliorer l’interface et la rendre plus fluide.
    Comparé à d’autres projecteurs du marché, la luminosité est meilleur que d’autres projecteurs.
    En accord avec nos recherche en début de développement, nous avons adapté les réglages de luminosité de notre modèle et il existe aussi un mode custom pour l’adapter a vos préférences.
    Nous espérons que vous pourrez reconsidérer le fait de conserver le projecteur. Si vous continuez de vouloir nous le retourner, nous vous assisterons pour le retour.

    Soit une réponse marketing passe partout ne répondant a aucune des questions posé par mon retour et le test de Greg.

    Je vais renvoyer le projecteur ou essayer de le revendre sur le bon coin avec le support plafond, si ça intéresse quelqu’un.

  23. Roberto dit :

    Bonjour à tous
    J’ai reçu le JMGO N1 ULTRA et je suis très déçu. Mes espoirs et attentes étaient très hautes après avoir vu tous ces tests en ligne. Mais dès l’allumage cela a été la douche froide. Initialement je ne comprenais pas ce qu’était ce “speckle” mais rapidement j’ai vu cet effet que j’appellerais “kaléidoscopique” autour des pixels, comme un arc-en-ciel. Peut-être que j’y suis particulièrement sensible, mais je ne vois que cela et je ne peux pas profiter de l’image. Ce “speckle” est pour moi rédhibitoire alors je vais revendre le projecteur 🙁

    1. GregW dit :

      Bonjour,

      Pourquoi ne pas le renvoyer à JmGO ?

  24. nicopaco dit :

    Moi je l’ai renvoyé et je viens d’obtenir le remboursement (ouf) car pour moi aussi le speckle était insupportable.

  25. Roberto dit :

    Bonjour
    A vrai dire je ne pensais pas que c’était possible. Je l’ai acheté pendant la campagne Kickstarter… En plus, un site en Chine… Je vais en faire la demande.
    Merci.
    roberto

  26. nicopaco dit :

    c’était pareil pour moi, mais ils avaient bien précisé qu’on avait 7 jours pour demander un remboursement complet s’il ne nous convenait pas. Contacte les via kickstarter et il devrait t’envoyer un bon a collé sur le colis pour le renvoyer gratuitement en allemagne !

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