Le ChiQ B5U nouveau de ChangHong est arrivé. En fait sa petite référence prend du galon avec un 7 en lieu et place du 5 (B7U). Cet upgrade n’est pas que numéraire et s’accompagne de quelques avancées notables comme une luminosité portée à 2300 lumens (1900 sur l’ancienne version), un mode d’interpolation d’images amélioré, le Soc qui passe du MT848 au MT9652, le support 3D et la correction de trapèze sur 8 points. Il est également possible de le transformer en solution smartTV complète en téléchargeant un magasin d’applications.
Le B7U est déjà disponible en Europe (importation officielle) au tarif de 3499€ mais on le trouve dès maintenant à 2899€. (Le B5U était quant à lui commercialisé aux alentours de 2400€). C’est donc l’heure de le décortiquer en profondeur pour déterminer si le surcoût est justifié et si ce nouveau modèle viendra inaugurer le tableau d’honneur des flambants neufs Gold Award Mondoprojos.fr jusqu'ici restés dans leur présentoir.
Nous sommes face à un projecteur laser à ultra courte focale, avec un des rapports de projection les plus réduits disponibles en home cinéma. En effet, le B7U (tout comme le B5U) permet avec un recul de 25 cm de projeter une image de 110 pouces de diagonale au format 16/9ème.
Sa source lumineuse mono-laser avec roue au phosphore est conçue pour offrir une durée de vie de 25 000 heures avec une puissance de 2300 lumens.
Appartenant à la famille des projecteurs DLP, sa puce DMD 0,47 permet grâce au traitement XPR de Texas Instruments d’afficher tous les éléments d’une image UHD à partir d’une puce de résolution native 1920×1080. Vous connaissez la chanson : cette opération est réalisée en affichant les pixels de manière séparée et décalée. Elle est réalisée à une fréquence si élevée que le changement est imperceptible pour l’œil humain. Ce n'est pas de la 4K native mais l'illusion est là. Elle est aidée par la forte acutance de cette technologie de projection.
Le B7U est compatible HDR-10 et HLG. Sa documentation technique indique qu’il supporte les métadonnées dynamiques des sources HDR-10+. Or, cela ne s'avère pas être le cas avec le dernier firmware en ma possession (V7.00032). En revanche et contrairement au B5U, le nouveau venu est 3D Ready en 1080p avec des lunettes DLP-Link (à acquérir en supplément).
Pour être indépendant de toute installation audio externe, il dispose de deux enceintes d'une puissance de 2×10W.
Son OS est basé sur Androïd 9.0. (Androïd 8.0 pour le B5U).
Il s’agit d’un appareil adapté au marché européen, avec une interface entièrement traduite en français (et d’autres langues). C'est appréciable, de même qu'il bénéficie d’une garantie locale de 2 années. L'appareil en test m’a été envoyé depuis l’entrepôt de la marque qui se situe aux Pays-Bas.
Ce B7U reprend la forme et les dimensions du B5U (485×325×135mm pour presque 10 kg). La seule différence extérieure notable se trouve au niveau du panneau de connectique dont les différentes prises voient un nouvel arrangement.
Puisque nous sommes dans le rayon connexions, examinons celles qui sont disponibles. Il y a deux prises HDMI mais au format 2.0 et pas 2.1 comme j’ai pu le lire dans la présentation de l’appareil, 2 prises USB 2.0, 1 entrée réseau, 1 coaxiale, 1 prise casque, 1 numérique optique et un port RS-232. Pour les liaisons sans fil le Wifi 2,4 et 5GHz sont au rendez-vous ainsi que le Bluetooth 5.1.
Le bloc optique est fixe. C’est le placement de l’appareil qui déterminera la taille de votre image. Le constructeur recommande la plage suivante de 80 pouces minimum à 150 pouces maximum. Le focus est motorisé et permet d’ajuster finement la précision de l’image, soit de manière totalement automatisée, soit pas à pas avec la télécommande Bluetooth.
Des pieds à vis donnent la possibilité de faire en sorte que le projecteur soit bien posé à plat. Une option de correction électronique du trapèze sur 8 points peut corriger les éventuels problèmes de géométrie de l’image.
Le système d’opération du B7U (OS) est basé sous Androïd 9. Une page d’accueil épurée donne accès à un onglet paramètres. Après avoir enregistré votre réseau local vous pourrez également installer des applications telles que Netflix (1080p uniquement), Youtube (4K) et d’autres programmes de streaming ou décodeurs vidéo tels VLC ou Kodi.
Les paramètres images offrent plusieurs sélections de colorimétries configurées en usine. Elles sont listées comme suit: « Standard, cinéma UMAX, texte, sports, Jeu, SDR to HDR » et une sauvegarde utilisateur appelée « mon compte ».
Le constructeur a placé une option de calibrage automatique des différents paramètres visuels appelée « filtre intelligent ». Son activation empêche de choisir une autre des sélections précitées.
Pour calibrer l’image vous avez accès à un CMS appelé ici « True color » et à un réglage de l’échelle de gris mais pas sur deux niveaux (Gain et Bias).
Pour le traitement vidéo, le MEMC (interpolation d’images) est disponible en SDR et en HDR. Il dispose de 3 niveaux de fonctionnement « faible, moyen et rapide ».
Une option de contraste dynamique est également présente. Elle prend l’appellation « profondeur dynamique ». La luminosité du laser est ajustable sur 3 positions « lumineux, standard ou économique ».
Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :
Le B7U a deux principaux points faibles et on aborde ici le premier, en l'occurrence son bruit de ventilation qui culmine à 37,8 dB avec le laser à son paroxysme de puissance, le passage en mode économique n’apportant que peu d’amélioration avec 37,4 dB. Tous ces relevés sont effectués à une distance de 50 cm de l’appareil. Certes les spectateurs seront plus éloignés qu'avec un projecteur à focale classique mais le nouveau ChiQ demeure bruyant face à la concurrence.
Du côté de la restitution sonore, les 2 haut-parleurs intégrés, s'ils ont certes du coffre, ne brillent cependant pas par la précision de la scène. Pour redonner de la densité et de l’espace il faudra obligatoirement activer l’effet surround lequel apporte un effet d’encerclement. Cette option peut avoir un petit succès sur des films mais ne fonctionnera pas avec des concerts ou de la musique en général. Une configuration spécifique « musique » pêche ainsi par son absence.
Consommation électrique et vitesse de démarrage et d’extinction :
Le B7U est un des appareils laser les moins gourmands en électricité sans sacrifier la luminosité, bien au contraire car il a de la pêche à revendre. Dans son mode le plus lumineux il ingurgite 220,8W. Le passage dans la sélection standard ramène le compteur à 195,2W pour finir à 147,6W avec l’option économique.
Encore traumatisé par la lenteur d’allumage et d’extinction du JVC NP5 (36 secondes à l’allumage et le triple à 1mn28 à l’extinction!) j’ai chronométré dans les mêmes conditions le nouveau ChiQ. Et bien là, la bataille laser versus lampe s’achève par un KO magistral. Le ChiQ B7U c'est Lucky Luke, il tire plus vite que son nombre : il n'a besoin que de 6 secondes pour afficher une image et nécessite seulement 5 secondes pour s’éteindre !
Piqué et netteté :
Grosse bonne surprise avec le B7U qui, rappelons-le, est équipé d’une puce DMD 0,47" à résolution native 1080p. C’est tout simplement le seul à réussir l'affichage des détails des lignes horizontales présentes dans le rectangle ci-dessous, comme quoi cela est possible avec cette puce. Ses homologues n’arrivent généralement à ne reproduire de cette partie de mire qu’un rectangle gris sans aucun motif à l’intérieur.
Le piqué du ChiQ est donc tout bonnement excellent et la dernière version du firmware (V7.00032) vient parfaire le tir sur ce point. En effet, cette mise à jour logicielle fait entièrement disparaître une faiblesse dans le coin supérieur gauche de l’image.
Les amoureux de la précision aux petits oignons seront aux anges en découvrant l’image projetée par le B7U. C’est déjà bien pour les Blu-ray et on touche au sublime en 4K HDR. Attention ! Par défaut le réglage de netteté est trop poussé (+50), il faut bien l'abaisser pour faire disparaître des effets de double contours.
Fluidité :
Le nouveau venu sur la scène UST DLP laser ne fait pas mieux que ses camarades sans interpolation d’images active. Le judder est là et bien là, la faute à une conversion de tous les signaux entrants en 60hz. Heureusement, le MEMC est là telle une douce mousse à raser sur une barbe coriace! C'est son niveau moyen qu'il convient de sélectionner. Avec lui les ralentissements et déformations ne seront plus qu’un lointain souvenir. Son mode bas présente par contre quelques défauts de restitution et le mode haut génère quant à lui une fluidité exagérée pour des films ou séries ; il est davantage adapté aux matchs de foot ou autres programmes sportifs.
Input lag :
Avec 34,4 ms de retard relevé dans son mode « jeu » il est parfaitement envisageable de s’adonner à des jeux en réseau sur très grand écran avec ce nouveau B7U. Il n’atteint pas les 18 ms de certains projecteurs Gaming mais reste bien en-deçà de la limite fatidique des 50 ms.
Overscan et cadre lumineux gris typique de la puce DMD 0,47 :
La recherche d’un éventuel rognage de partie de l’image par le traitement vidéo interne au projecteur (overscan) s’est révélée négative. La bordure grise typique des dernières puces DMD est pour sa part décelable avec une largeur de deux centimètres.
Colorimétrie et Gamma :
Une solution mono laser avec roue chromatique au phosphore ne permet pas d’atteindre 100 % de l’espace couleurs rec.2020. Avec le B7U il faudra se contenter d’un Gamut qui couvre 62,2 % de ce container. Pour le DCI-P3 c’est mieux avec une couverture de 86,7 %.
Par rapport au B5U, un effort important à été consenti sur la fidélité colorimétrique dès la sortie de boîte. La température de couleurs trop froide qui prévalait sur la version précédente a été remplacée par des valeurs plus proches de 6500K. Au jeu du qui est le plus proche des valeurs de références HDTV (6500K, écart deltaE inférieur à 3 et Gamma 2.2), c’est la sélection cinéma UMAX qui s’en sort le mieux avec ses 6115K, son écart deltaE de 7,89 et son Gamma de 2.04.
Avec des options de réglages limitées, particulièrement pour la température de couleurs, j’ai néanmoins réussi à obtenir une température de couleurs de 6461K avec un écart deltaE réduit à 2,65 et un Gamma linéaire avec une moyenne de 2,18. C'est donc du tout bon.
Voici mes valeurs de corrections afin d'obtenir ce résultat :
My mode
Contraste : 46
Luminosité : 50
Netteté : 10
Color Temp :
R : 53
G : 58
B : 35
La gestion 4K HDR ne propose pas de mode dynamique de lecture des métadonnées présentes dans le codage des sources à haute dynamique. Le projecteur coupe tous les signaux au-dessus de 1000 nits mais cela entraîne quelques problèmes de clipping avec par exemple des encodages de 500 nits, comme certains passages de Dune ou d’Aquaman. Par exemple, la scène du palais avec la restitution de tous les détails de la rosace figurant derrière le trône ne peut être obtenue qu’en abaissant la luminosité (42 à 48 en fonction des sources).
Contraste et luminosité :
Malgré sa frugalité en électricité le B7U a de la vigueur en réserve car les 2300 promis sont frôlés avec 2297 lumens mesurés dans le mode standard et ce sans exagération du vert comme on le relève trop souvent dans les modes les plus lumineux.
Après calibrage, le projecteur ChiQ est capable de projeter une image 4K HDR de 3m54 de base en conservant une luminance de 26 fL!
Rappelez-vous plus avant dans ce test, je vous ai dit que le B7U souffrait de deux principaux défauts. Le premier était son bruit de fonctionnement et bien paf! voilà le second, c’est le contraste. Avec 1110:1 après calibrage nous sommes 3 fois en dessous de ce que propose la concurrence Xiaomi/Fengmi/Wemax et leurs appareils laser ALPD. En jouant sur les chiffres, on se consolera en se disant que c’est 3 fois mieux qu’un modèle équivalent à LED. Vous noterez dans le tableau récapitulatif que l’activation du contraste dynamique n’a aucun effet sur les mesures.
En comparaison du B5U, l’image proposée par le B7U est davantage définie, mieux ciselée avec une fluidité (MEMC) notablement améliorée et qui offre un confort visuel appréciable si on enchaîne les marathons Harry Potter ou si on a envie de revoir l’intégralité des 8 saisons de Game of thrones.
J’ai d’ailleurs tellement apprécié l’image de ce ChiQ que j’en ai profité pour visionner les 8 épisodes de la mini-série polaire « The head », tellement bien rendue que j'en ai enfilé une doudoune et coiffé un bonnet!
Pour en revenir au piqué et à la netteté de ce modèle, ce sont ces caractéristiques de l’image qui vous donneront envie de rallumer le projecteur au bénéfice de vos films et séries préférées.
Là comme ailleurs avec les UST, un écran technique est naturellement recommandé sinon indispensable. Concernant le contraste relatif, la combinaison avec mon écran Vividstorm permet de tirer le maximum de ce qu’est capable d’offrir le nouveau ChiQ. Il fait d’ailleurs mieux que des concurrents DLP 4K 0,47 à lampe sur ce critère mais, en désormais bonne connaissance des projecteurs UST laser ALPD, je reconnais qu’il manque ce surcroît de profondeur présent chez Fengmi ou Xiaomi.
Le B7U se rattrape sur la dynamique de son image, mise en avant par sa forte luminosité et ce même si on sélectionne le mode économique. Associée à un large spectre de couleurs naturelles, l’expérience cinéma offerte par ce projecteur est de première qualité.
Avec plus de 500€ d’écart entre le B5U et le B7U, je ne peux cependant que vous recommander de consentir l’effort financier si vous hésitez entre ces deux modèles. Les ingénieurs de ChangHong (la maison mère de ChiQ) ont en effet corrigé les faiblesses relevées dans le premier modèle tout en améliorant les performances. Il faudra quand même qu’ils continuent à se retrousser les manches en s’efforçant de réduire le bruit des ventilateurs et en arrivant à rehausser le niveau de noir. Passés ces deux obstacles ils seront solidement armés pour contrer la concurrence laser ALPD.
Mais en l'état je ne boude pas mon plaisir et au regard de la prestation qualitative générale de ce projecteur, des beaux moments home sweet cinéma passés en sa compagnie, le premier Gold Award Mondoprojos.fr est décerné à ce B7U. C'est aussi à titre d’encouragement pour motiver le constructeur à persévérer dans cette démarche d’amélioration du produit au profit du client final.
Au-delà du cinéma 2D, vous aurez compris que ce modèle fait également les yeux doux aux amoureux de la 3D (dont je ne fais toujours pas partie) ainsi qu'aux Gamers.
Au final, voilà un vidéoprojecteur emprunt d'équilibre et de polyvalence, de quoi satisfaire un large éventail d'utilisateurs. Malgré les deux défauts relevés qui tendent à empêcher l'award de briller d'or massif, cette récompense est malgré cela méritée afin que ce ChiQ B7U se situe bien parmi les engins recommandables.
J’ai apprécié :
- La luminosité,
- La fluidité,
- La précision d’image,
- Les applications de streaming,
- La colorimétrie,
- L’input lag.
Je regrette :
- Le bruit de fonctionnement,
- Le contraste qui sans être faiblard est loin des meilleurs.
The new ChiQ B5U from ChangHong has arrived. In fact its small reference is getting bigger with a 7 instead of the 5 (B7U). This upgrade is not only numerical and comes with some notable advances such as a brightness increased to 2300 lumens (1900 on the old version), an improved image interpolation mode, the Soc which goes from MT848 to MT9652, 3D support and keystone correction on 8 points. It is also possible to turn it into a complete smartTV solution by downloading an application store.
The B7U is already available in Europe (official import) for 3499€ but it can be found at for 2899€. (The B5U was sold for around 2400€). It is therefore time to dissect it in depth to determine if the extra cost is justified and if this new model will inaugurate the honor roll of the brand new Gold Award Mondoprojos.fr until now remained in their display.
We are facing an ultra-short-throw laser projector, with one of the smallest projection ratios available in home theater. Indeed, the B7U (like the B5U) allows with a 25 cm recoil to project a 110 inches diagonal image in 16/9 format.
Its single laser light source with phosphor wheel is designed to provide 25,000 hours of life with 2300 lumens of power.
Belonging to the DLP family of projectors, its 0.47 DMD chip enables Texas Instruments' XPR processing to display all the elements of a UHD image from a native resolution chip 1920×1080. You know the drill: this operation is performed at displaying the pixels separately and offset. It is done at such a high frequency that the change is imperceptible to the human eye. This is not native 4K but the illusion is there. It is helped by the high acutance of this projection technology.
The B7U is HDR-10 and HLG compatible. The technical documentation indicates that it supports dynamic metadata of HDR-10+ sources. However, this is not the case with the latest firmware in my possession (V7.00032). On the other hand and contrary to the B5U, the newcomer is 3D Ready in 1080p with DLP-Link glasses (to be purchased in addition).
To be independent of any external audio installation, it has two speakers with a power of 2×10W.
Its OS is based on Android 9.0 (Android 8.0 for the B5U).
It is a device adapted to the European market, with an interface fully translated into French (and other languages). It is appreciable, as well as i l benefits from a 2 years local warranty. The device was sent to me from the brand's warehouse in the Netherlands.
This B7U takes the shape and dimensions of the B5U (485 ×325× 135mm for almost 10 kg). The only notable external difference is in the connector panel, where the various sockets have a new arrangement.
Since we are in the connections department, let's take a look at the available ones. There are two HDMI sockets but in 2.0 format and not 2.1 as I read in the presentation of the device, 2 USB 2.0 sockets, 1 network input, 1 coaxial, 1 headphone socket, 1 optical digital and an RS-232 port. For the wireless links the Wifi 2,4 and 5GHz are there as well as the Bluetooth 5.1 .
The optical block is fixed. It is the placement of the camera that will determine the size of your image. The manufacturer recommends the following range of 80 inches minimum to 150 inches maximum. The focus is motorized and allows fine adjustment of the image precision, either fully automated or step by step with the Bluetooth remote control.
Screw feet give the possibility to make sure that the projector is placed flat. An electronic keystone correction option on 8 points can correct any image geometry problems.
The operating system of the B7U (OS) is based on Android 9. A clean homepage gives access to a settings tab. After registering your local network you can also install applications such as Netflix (1080p only), Youtube (4K) and other streaming programs or video decoders such as VLC or Kodi.
The image settings offer several factory-configured colorimetric selections. They are listed as follows: "Standard, UMAX Cinema, Text, Sports, Game, SDR to HDR" and a user save called "my account".
The manufacturer has placed an option for automatic calibration of the various visual parameters called "intelligent filter". Its activation prevents the choice of another of the above mentioned selections.
To calibrate the image you have access to a CMS called here "True color" and a gray scale adjustment but not on two levels (Gain and Bias).
For video processing, MEMC (frame interpolation) is available in SDR and HDR. It has 3 levels of operation "low, medium and fast".
A dynamic contrast option is also present. E lle takes the name "dynamic depth". The brightness of the laser is adjustable on 3 positions " bright, standard or economic ".
Operating noise and quality of the integrated sound system :
The B7U has two main weak points and we will deal with the first one here , namely its ventilation noise which peaks at 37.8 dB with the laser at its peak power, switching to economy mode brings little improvement with 37.4 dB. All these readings are taken at a distance of 50 cm from the device. Admittedly, spectators will be further away than with a classic focal length projector, but the new ChiQ is still noisy compared to the competition.
As for the sound restitution, the 2 integrated speakers, if they have certainly the chest, do not shine however by the precision of the scene. To give density and space, it will be necessary to activate the surround effect which brings an effect of encirclement. This option may have a small success on movies but will not work with concerts or music in general. A specific "music" configuration is therefore lacking.
Power consumption and start-up and shut-down speed :
The B7U is one of the least power hungry laser devices without sacrificing brightness, quite the contrary as it has plenty of power to spare. In its brightest mode it consumes 220.8W. Switching to the standard selection brings the meter down to 195.2W and 147.6W with the economy option.
Still traumatized by the slowness of the JVC NP5 to turn on and off (36 seconds to turn on and triple at 1mn28 to turn off!) I timed the new ChiQ under the same conditions. E t well there, the laser versus lamp battle ends with a masterful KO. The ChiQ B7U is like Lucky Luke, it shoots faster than its number: it needs only 6 seconds to display an image and requires only 5 seconds to turn off!
Sharpness :
Big good surprise with the B7U which, remember, is equipped with a 0.47" DMD chip with native 1080p resolution. It is simply the only one to succeed in displaying the details of the horizontal lines present in the rectangle below, as if it is possible with this chip. Its counterparts usually only manage to reproduce a gray rectangle without any pattern inside.
The sharpness of the ChiQ is simply excellent and the last firmware version (V7.00032) perfects the shot on this point. Indeed, this software update completely removes a weakness in the upper left corner of the image .
Lovers of precision will be delighted to discover the image projected by the B7U. It 's already good for Blu-ray and we touch the sublime in 4K HDR. Be careful! By default the sharpness setting is too high (+50), it must be lowered to remove double contour effects.
Fluidity :
The newcomer on the UST DLP laser scene does not do any better than its peers without active image interpolation. The judder is there and then, due to the conversion of all incoming signals to 60hz. Fortunately, the MEMC is there like a soft shaving foam on a tough beard! It is its average level that should be selected. With it slowdowns and distortions will be a distant memory. Its low mode presents on the other hand some defects of restitution and the high mode generates as for him an exaggerated fluidity for films or series; i l is more adapted to the soccer matches or other sporting programs.
Input lag :
With 34.4 ms of delay in its "gaming" mode it is perfectly possible to play network games on a very large screen with this new B7U. It does not reach the 18 ms of some Gaming projectors but remains well below the fateful 50 ms limit.
Overscan and grey light frame typical of the DMD 0.47 chip:
The search for a possible cropping of part of the image by the projector's internal video processing (overscan) turned out to be negative. The gray border typical of the latest DMD chips is detectable with a width of two centimeters.
Colorimetry and Gamma :
A mono laser solution with a phosphorus color wheel does not allow to reach 100% of the rec.2020 color space. With the B7U it will be necessary to be satisfied with a Gamut which covers 62,2 % of this container. For the DCI-P3 it is better with a coverage of 86,7 %.
Compared to the B5U, a major effort has been made on color fidelity right out of the box. The too cold color temperature which prevailed on the previous version has been replaced by values closer to 6500K. In the game of who is closest to the HDTV reference values (6500K, deltaE difference less than 3 and Gamma 2.2), it is the UMAX cinema selection that comes out best with its 6115K, its deltaE difference of 7.89 and its Gamma of 2.04.
With limited adjustment options, especially for color temperature, I nevertheless managed to get a color temperature of 6461K with a deltaE deviation reduced to 2.65 and a linear Gamma with an average of 2.18. So that's pretty good.
Here are my correction values to get this result :
My mode
Contrast : 46
Brightness : 50
Sharpness : 10
Color Temp :
R : 53
G : 58
B : 35
The 4K HDR management does not offer a dynamic mode for reading the metadata present in the encoding of high dynamic range sources. The projector cuts all signals above 1000 nits but this leads to some clipping problems with for example encodings of 500 nits , like some passages of Dune or Aquaman. For example, the scene in the palace with the reproduction of all the details of the rose window behind the throne can t be obtained only by lowering the brightness (42 to 48 depending on the sources).
Contrast and brightness :
Despite its frugality in electricity the B7U has vigor in reserve because the 2300 promised are brushed with 2297 lumens measured in the standard mode and this without exaggeration of the green as it is too often noted in the brightest modes.
After calibration, the ChiQ projector is capable of projecting a 3m54 base 4K HDR image while maintaining a luminance of 26 fL!
Remember earlier in this review, I told you that the B7U suffered from two main defects. The first one was its operating noise and well paf! here is the second one , it is the contrast. With 1110:1 after calibration we are 3 times below what offers the competition Xiaomi/Fengmi/Wemax and their ALPD laser devices. By playing with the numbers, we will console itself by saying that it is 3 times better than an equivalent LED model. You will notice in the summary table that the activation of the dynamic contrast has no effect on the measurements.
Compared to the B5U, the image offered by the B7U is more defined, better chiseled with a fluidity (MEMC) noticeably improved and which offers a visual comfort appreciable if one connects the Harry Potter marathons or if one wants to see again the entire 8 seasons of Game of thrones.
I liked the image of this ChiQ so much that I took the opportunity to watch the 8 episodes of the polar mini-series "The head", so well rendered that I put on a down jacket and a hat!
Coming back to the sharpness of this model, it is these image characteristics that will make you want to turn on the projector for the benefit of your favorite movies and series.
Here as elsewhere with USTs, a technical screen is naturally recommended if not essential. As far as relative contrast is concerned, the combination with my Vividstorm screen allows me to get the most out of what the new ChiQ is capable of offering. It does better than the DLP 4K 0.47 lamp competitors on this criterion but, in now good knowledge of ALPD laser UST projectors, I recognize that it lacks that extra depth present in Fengmi or Xiaomi.
The B7U makes up for this with its dynamic image, highlighted by its high brightness, even if you select the economy mode. Combined with a wide spectrum of natural colors, the cinema experience offered by this projector is first rate.
With more than 500€ difference between the B5U and the B7U, I can only recommend you to make the financial effort if you hesitate between these two models. The engineers of ChangHong (the parent company of ChiQ) have indeed corrected the weaknesses found in the first model while improving the performance. They will still have to roll up their sleeves and work on reducing fan noise and raising the black level. Once these two obstacles are overcome, they will be well equipped to counter the ALPD laser competition.
But as it is, I don't sulk in my pleasure and in view of the general qualitative performance of this projector, of the beautiful home sweet cinema moments spent in its company, the first Gold Award Mondoprojos.fr is awarded to this B7U. It is also as an encouragement to motivate the manufacturer to persevere in this process of improving the product for the benefit of the end customer.
Beyond the 2D cinema, you will have understood that this model also makes the soft eyes to the lovers of the 3D (of which I am still not part) as well as to the Gamers.
In the end, this is a projector that is balanced and versatile, enough to satisfy a wide range of users. Despite the two flaws that prevent the award from shining in solid gold, this award is nevertheless deserved so that the ChiQ B7U is well placed among the recommended machines.
I enjoyed :
- Brightness,
- Fluidity,
- Image accuracy ,
- Streaming applications,
- Colorimetry,
- Input lag.
I regret :
- Operating noise,
- The contrast which without being weak is far from the best.
19 Commentaire(s)
Le premier Gold Award mondoprojos.fr !
Whaaa! Quel rendu d’image, c’est vrai que ça pète!
Merci a vous deux pour ce compte rendu,bonne journée 😉
Merci pour le test : clair, efficace et détaillé !
Merci pour ce joli test ! Et beau succès pour l’appareil.
Malgré tout, à ce tarif on dirait que le T1 garde la palme du « Wow » niveau image non ?
Largement :).
Merci Grégory pour ce test aussi complet qu’exaustif.
Je reste cependant avec mon Fengmi
Gregory,
Ce serait possible de mettre en partage du nouveau firmware que vous aviez reçu ?
Sinon ce n’est pas bien grave j’attendrai la mise à jour officielle
Bref merci pour le test et réglages 😌
Navré il va falloir attendre la mise à disposition ÔTA.
Quel dommage pour le bruit de fonctionnement
Sinon il cochait vraiment toutes mes cases !!
Bonjour à tous,
Je suis tout à fait d’accord avec l’avis de Grégory !
Je trouve qu’il n’y a qu’un seul point que je voudrais souligner et c’est le volume.
Le décibel est une unité mesurable, mais ne dit rien sur le type de son (fréquence).
Il y a des tons agréables et désagréables.
À mon avis, le Chiq a un sifflement constant et discret. La tonalité ne change pas, de sorte que vous devenez rapidement imperceptible.
C’est bien sûr un sentiment personnel. Mais mon Xiaomi UST était beaucoup plus audible et plus fréquenté.
Merci pour ton test Grégory !
Salutations,
Marcel
Gregory
J’aimerais vous poser une question.
Malgré vos excellentes critiques, je trouve parfois difficile de visualiser les différences.
Prévoyez-vous de montrer à l’avenir une sorte de comparaison sous la forme d’une série d’images que vous réalisez avec chaque projecteur ? Pour que vous puissiez comparer les images 1:1 avec d’autres projecteurs ?
L’impression visuelle de ce que vous préférez, que la couleur soit correcte ou non, est un sentiment personnel.
Merci d’avance et bonne soirée !
Marcel
Bravo pour ce test et effectivement il paraît superbe ce projecteur il coche toutes les cases. Par contre ou le trouve t’on en Europe et pourquoi pas un classement d’ust pour l’été. Enfin un sujet et comparatif sur les écrans pour ust avec lequel choisir ? Comment le poser ? Mur blanc gris ? Voilà qui illuminera nos lanternes au laser évidemment