Test Dangbei Mars

La marque chinoise semble s’investir pleinement dans le marché européen et français. En mars 2023 fut testé l’Emotn N1, un petit projecteur LCD 1080p à LED, suivi au mois de mai du Neo (DLP 1080p à LED) et voici maintenant qu’arrive la version 1080p du Dangbei Mars Pro 4K (en test sur le blog) qui abandonne la lumière LED au profit d’une source laser ALPD® (Advanced Laser Phosphor Display) !

Le point commun entre ces 3 références adaptées au marché européen et même celui français, c’est la certification Netflix complète faisant bénéficier de cette chaîne de streaming directement à l’aide d’une application intégrée dans le projecteur.

Après la déception qui a suivi le test du Néo, je caresse l’espoir d’un appareil plus performant.

Il est déjà disponible en France au prix de 1099,99 €, avec un coupon de réduction de 150 € donc 949,99€ (coupon MARS5000). Mais on se demandera comment sont donc choisis les noms des modèles… mal en l'occurrence car entre Mars Pro et Mars, nul doute que ça va semer confusions et quiproquos! Il eut été plus judicieux de payer Cattod, l'inventeur de "MondoProjos", pour trouver un nom plus judicieux plutôt que de laisser ça à des commerciaux mal inspirés et sans doute trop payés! [Cattod : je propose "le Dangbei Phobos" ! Sinon, il y a aussi "Dangbei Mercure", ou "Vénus", ou "Musk" mais c'est plus cher, ça a demandé davantage de travail!]. Trêve d'ironie, voyons plutôt de quoi est capable ce cube spatial.

De quoi s’agit-il ?

Contrairement au modèle 4K Dangbei Mars Pro, le nouveau Dangbei Mars est "seulement" un vidéoprojecteur Full HD et projette donc une image de 1920 × 1080 pixels sur l'écran ou le mur. Le fabricant indique que la diagonale d'image maximale possible peut atteindre 180 pouces (soit 3m98 de base en 16/9è). Malgré cette définition native de 1080p, les sources HDR10 et le HLG sont acceptées (dixit le constructeur on verra plus loin que cette précision est importante), gérées par mise à l'échelle descendante (downscaling).

Le Mars revendique une puissance de 2100 lumens.

Une option de réglage automatique de la luminosité lui permet de s'adapter à tout type d'environnement et un système de son surround avec deux haut-parleurs intégrés de 10 W prend en charge le Dolby Digital et le Dolby Digital Plus.

Projecteur équipé de fonctions smartTV, il intègre Netflix, YouTube et Prime Vidéo sous licence officielle préinstallées et est piloté par un système d'exploitation sous Linux.

Grâce à son laser, le Mars offre des temps de démarrage et de configuration très rapides. Équipé de capteurs ToF et CMOS, il propose une configuration d'image 4 en 1 plus intelligente, avec la mise au point automatique, la correction automatisée de la distorsion trapézoïdale dans six directions, l'ajustement intelligent de l'écran et l'évitement des obstacles.

Son bloc optique offre un rapport de projection de 1,27:1.

 Le Mars peut aisément être connecté à des consoles de jeu, des ordinateurs portables, des lecteurs Blu-ray et bien plus encore grâce à sa connectivité polyvalente, avec ou sans fil. Il est annoncé par le constructeur avec un input lag réduit à 20 ms.

Tour physique

Malgré son format compact, le Mars affiche presque 7 kg sur la balance pour 25 cm de long, 21 cm de large et 18 cm de hauteur. Sa partie supérieure est constituée d'une seule pièce de verre à nano revêtement. Elle intègre un unique bouton tactile pour allumer et éteindre l'appareil. Sous l’engin, un pas de vis de type photo permet de fixer le projecteur sur un trépied.

Son bloc optique est entièrement abrité par une protection en verre. La gestion du focus (la mise au point) est électrique et automatisée. Vous trouverez ci-dessus une photo des distances de projection et des tailles d’images correspondantes.

Attention toutefois à prendre en compte son alimentation externe (un bloc transformateur) car si le Dangbei peut être installé au plafond, il est quand même plus facile de le placer en position table.

Solution audiovisuelle autonome, il est équipé d'un système sonore compatible Dolby Audio et DTS de 2×10W.

Son panneau de connectique comprend : 2 prises USB 2.0, 2 prises HDMI 2.0b dont une eARC, 1 prise casque ou haut-parleur externe (jack 3,5mm), 1 SPDIF et 1 RJ45. Pour les liaisons sans fil, il intègre le Wifi et le Bluetooth.

L'appareil se pilote entièrement à l’aide de la télécommande Bluetooth de couleur noire, par ailleurs agrémentée de touches d’accès directs à Netflix, Prime Video et Youtube.

Menus

Le Dangbei Mars est un projecteur doté de fonctions smartTV. Il s'anime sous Linux. Un lecteur interne de médias peut s'affranchir des contenus de votre réseau, disque dur ou clé USB. Problème et pas des moindres, s’il a bien lu tous les fichiers audio de mes programmes 4K HDR, en revanche il n’en a affiché aucune image! (c’était déjà le cas pour le Neo).

Les paramètres de réglages de l’image sont également succincts. Les modes HDMI sont listés dans l’ordre suivant « standard, cinéma, sport, vif et un mode utilisateur ».

La sélection utilisateur permet d’intervenir sur l’échelle de gris mais uniquement sur un point (il ne dispose pas de Color Management System (CMS).

Pour calibrer le projecteur vous n’avez que ces outils à disposition «luminosité, contraste, 3 niveaux de Gamma, 1 réglage succinct de l’échelle de gris et des paramètres globaux de teinte et saturation».

C’est insuffisant car il manque un CMS et un éditeur de Gamma, mais il y a du progrès par rapport aux prédécesseurs.

La puissance du laser comporte deux niveaux configurés en usine dont la traduction me laisse pantois « Violation pour le mode le plus lumineux et voiture pour l’équivalent d’un mode économique » !

Plus intéressant, la puissance lumineuse peut être finement ajustée sur 10 niveaux (0 est le plus bas, 10 le plus haut).

Au rayon des absents, on regrettera le défaut de gestion dynamique du laser et surtout d’interpolation d’images.

Verdict technique

Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore interne :

Je pense qu’avec le Dangbei Mars voilà le projecteur laser le plus silencieux du marché et ce quel que soit le niveau de puissance laser sélectionné.

Après avoir pris soin de mesurer le bruit résiduel dans ma pièce de test qui s’élevait à 34,2 dB, j’ai allumé le projecteur pour ne constater qu’une infime variation du sonomètre à 34,3 dB. C’est tout simplement le meilleur résultat obtenu à ce jour. Même les projecteurs les plus discrets comme les Sony HW ou le Xiaomi ALPD 3.0 ne font pas aussi bien. Il faut noter que ce très bon résultat est obtenu sans sacrifier la dynamique de l’image.

Quant au système sonore intégré, s’il manque un peu de basses, la scène sonore reste fine et précise et elle peut encore bénéficier d’effets d’ambiance plutôt convaincants.

Consommation électrique :

Rapportée à la puissance lumineuse développée, la consommation électrique est étonnamment basse avec 134,6W au maximum de ses capacités sur mire à 100 % de blanc. On passe ensuite à 68,7W à 50 % de puissance puis à 36,3W au plus bas.

Piqué et précision d’image :

Sur les mires 1080p, il est aisé de comprendre que l’optique du Mars est exemplaire, avec des lignes sans débordements et des lettres ciselées. Le réglage de netteté par défaut n’en fait pas de trop. La reproduction de la mire avec croix 1080p Burosch est exemplaire d’un bord à l’autre de l’image et pas seulement au centre. Amoureux de la netteté DLP vous ne serez pas déçu.

Fluidité :

Pas de surprise sur ce point, le judder est bien présent et ne pourra être combattu faute d’une option d’interpolation d’images. C’est dommage car jusqu’à cette partie, le Mars cumulait les bons points. La scène de torture pour les projecteurs que représente l’introduction de « Red » en 1080p24 avec un lent travelling horizontal se retrouve déformée par le judder, et les maisons, daims et voitures perdent en précision dans leurs contours, soit donc tous les effets visuels négatifs et dérangeants du judder.

Input lag :

J’ai mesuré un retard à l’affichage de 57,4 ms en 1080p 60hz. C'est au-dessus des 50 ms fatidiques pour recevoir le badge « Gaming » de Mondoprojos et surtout bien au-delà des 20 ms promis par le constructeur. Tous les paramètres entraînant du retard étaient pourtant désactivés (correction de trapèze par exemple) et je n’ai pas trouvé d’option de réduction du lag dans les menus.

Overscan et cadre gris typique entourant l’image des puces DMD 0,47 :

Pas de cropping mais en revanche une barre grisâtre de 3 cm cernant l’image utile du Mars. Nous connaissons depuis longtemps son origine, occasionnée par une partie des micro-miroirs de la puce DMD qui reste inactive pendant la projection.

Colorimétrie et Gamma :

Comme le Mars est un projecteur mono laser avec roue au phosphore, son Gamut n’est pas aussi large que celui d’un modèle triple laser. Il dépasse le rec.709 à 104,6 % de ses références et atteint 77,1 % du DCI-P3.

Comme beaucoup de projecteurs actuels, le Dangbei Mars affiche des couleurs trop froides dans chacune de ses sélections usines. Le calibrage effectué va donc viser à réduire un bleu trop dominant dans l’échelle de gris et à corriger les erreurs dans les primaires et les secondaires. Les écarts deltaE (les erreurs par rapport aux références SMPTE) sont bien marqués.

Le but est de chercher, via les menus restreints à disposition dans le nouveau Dangbei, à obtenir un Gamma de 2.4 (pour salle dédiée, 2.2 en pièce à vivre), un écart deltaE inférieur à 3 et un point blanc à D65 (6500K). Ces valeurs sont l’idéal recherché mais, bien souvent et faute des options de réglages nécessaires comme le CMS absent de ce projecteur, il faudra se contenter d’être au plus proche.

Après calibrage j’obtiens ainsi 6478K avec un Gamma placé à 2.42 et un écart deltaE réduit à 3,67. Je vous place ci-dessus une partie du rapport de calibrage établi avec le profilage d’un colorimètre Klein K10A à partir d’une sonde de référence Jeti 1501 Hi res. Les mesures sont prises face à un écran blanc.

Gestion HDR :

C’est bien simple, il n’y en a pas ! Rien, nada, nenni, nichts, nothing, nimic, нічого کچھ بھی نہیں , 没什么, zéro. Que ce soit avec le lecteur interne de médias ou avec ma platine UHD Panasonic reliée en HDMI au projecteur, les signaux HDR ne sont pas affichés.

Contraste et luminosité :

Sur 2100 lumens annoncés je mesure un maximum de 1933 lumens dans le mode standard, une performance au regard du peu de consommation électrique. Une fois calibré il reste un maximum de 1357 lumens, ce qui rend le Dangbei Mars en capacité d’illuminer une base d’écran généreuse puisque maximale de 3m74 en SDR en conservant une luminance de 16 fL avec des couleurs justes. Compte tenu de l’absence de support HDR, les chiffres pour ce type de sources sont uniquement théoriques.

Le contraste natif séquentiel est de 875:1 après calibrage, soit le double des projecteurs LED de la marque. Le changement de source lumineuse est pertinent. Le niveau de contraste est même un peu meilleur que celui du grand frère Mars Pro 4K (786:1 au mieux), permettant de pondérer voire s'affranchir de la nécessité de s'équiper d'un écran technique. Le contraste Ansi est excellent avec une valeur élevée de 338:1.

Uniformité :

Les écarts deltaE relevés sur les 15 rectangles de la mire d’uniformité du blanc connaissent la dérive la plus élevée sur la partie droite de l’image mais dans des niveaux tout juste supérieurs à un deltaE de 3. Cette caractéristique confirme la bonne tenue de l’optique de ce modèle, déjà constatée dans la partie consacrée à l’étude de la précision de l’image.

Speckel laser :

Rien à déclarer, le Dangbei Mars est un mono laser avec une roue au phosphore ne souffrant pas du défaut de tavelure laser.

Avis subjectif

Après calibrage, l’image du Dangbei Mars est une belle surprise avec des tons chair convaincants et un contraste qui n’est pas en reste, ce qui traduit visuellement la bonne valeur Ansi relevée. Ci-dessous figurent quelques photos de l’image du projecteur sur mon écran blanc Vividstorm avec des extraits du dernier James Bond, d’un concert des Pet Shop Boys et différentes images des mires 1080p de Burosch.

Son autre point fort est la précision de son image. Il est dommage de n'avoir pu tester des sources 4K HDR car en 1080p SDR c’est excellent et nous sommes face à un projecteur qui peut très bien devenir la pièce centrale d’une installation à domicile. Autrement dit, il ne s’agit nullement d’un projecteur d’appoint. Sa grande dynamique, ses belles couleurs et sa précision savent rendre justice aux films et séries projetés en famille ou entre amis… à condition que ce soit du 1080p ! Les boules si vos invités se pointent avec une vidéo 4K de leurs vacances en Grèce!

A part ça, en imaginant que vos amis n'aient rapporté que du SDR (ouf!) de leur stage moussaka et syrtaki au Club, il reste également ce souci de judder prégnant, qui empêche de s’évader complètement en profitant du spectacle et non pour ma part en pensant à la technique.

Conclusion

Après le désolant Dangbei Neo, la marque a bien rattrapé le coup en sélectionnant le laser plutôt que le LED pour son nouveau modèle. Le dernier venu cumule les bons points et arrive même à se payer le luxe d’être le projecteur le plus silencieux testé depuis que j’analyse des projecteurs. Je sais que beaucoup apprécieront cette caractéristique et même cet atout, mon camarade Cattod en premier, grand pourfendeur des engins outrepassant le bruit d'une mouche !

J’avoue que ce Dangbei n'est pas passé loin du Gold Award avec notamment la précision de son image et sa belle dynamique associées à des couleurs justes (après calibrage). Mais il n'aura qu'un Silver Award plutôt que le trophée doré, en raison de menus de réglages pas assez étoffés, de l’absence d’interpolation d’images et enfin du support annoncé HDR10/HLG qui n’est au final pas au rendez-vous ! Et rappelez-vous, il se nomme Dangbei Mars point barre.

J’ai apprécié :

- Son silence, exceptionnel à ce niveau !

- La précision d’image,

- Le contraste Ansi,

- Les couleurs après calibrage,

- Un rapport luminosité/consommation électrique étonnant,

- La certification Netflix intégrale,

Je regrette :

- Le judder,

- Des menus incomplets,

- Où est passé le support HDR/HLG ?

- L’input lag relativement élevé.

DANGBEI MARS TEST

The Chinese brand seems to be fully committed to the European and French markets. In March 2023 tested the Emotn N1, a small 1080p LED LCD projector, followed in May by the Neo (1080p LED DLP) and now comes the 1080p version of the Dangbei Mars Pro 4K (reviewed on the blog), which abandons LED light in favor of an ALPD® (Advanced Laser Phosphor Display) laser source!

What these 3 references all have in common, adapted to the European and even French markets, is their full Netflix certification , allowing you to benefit from this streaming channel directly via an application integrated into the projector.

After the disappointment that followed the Neo test, I'm cherishing the hope of a better-performing device.

It is already available in France at a price of €1099.99, with a €150 discount coupon, i.e. €949.99 (coupon MARS5000). But we wonder how the names of the models are chosen... badly in this case, because between Mars Pro and Mars, there's no doubt that it's going to sow confusion and misunderstandings! It would have been wiser to pay Cattod, the inventor of "MondoProjos", to come up with a more judicious name, rather than leave it to misguided and doubtless overpaid salesmen! [Cattod: I propose "the Dangbei Phobos"! If not, there's also "Dangbei Mercure", or "Venus", or "Musk" but it's more expensive, it required more work!]. So, irony aside, let's have a look at what this space cube is capable of.

What is it all about ?

Unlike the 4K Dangbei Mars Pro model, the new Dangbei Mars is "only" a Full HD video projector, and therefore projects an image of 1 920 × 1 080 pixels onto the screen or wall. The manufacturer states that the maximum possible image diagonal is 180 inches (or 3m98 in 16:9 format). M espite this native 1080p definition, HDR10 and HLG sources are accepted, managed by downscaling.

Mars claims a power output of 2 100 lumens.

An automatic brightness adjustment option enables it to adapt to any environment and a surround sound system with two built-in 10 W speakers supports Dolby Digital and Dolby Digital Plus.

Projector equipped with smartTV functions, it integrates Netflix, YouTube and Prime Video under official pre-installed license and is driven by a Linux operating system.

Thanks to its laser, the Mars offers very fast start-up and set-up times. Equipped with ToF and CMOS sensors, it offers a more intelligent 4-in-1 image configuration, with autofocus, automated keystone correction in six directions, intelligent screen adjustment and obstacle avoidance.

Its optical compartment offers a projection ratio of 1.27:1.

 The Mars can easily be connected to game consoles, laptops, Blu-ray players and much more, thanks to its versatile wired and wireless connectivity. The manufacturer claims an input lag reduced to 20 ms.

Physical tour

Despite its compact size, the Mars weighs in at almost 7 kg (25 cm x 21 x 18 cm). Its top part is made of a single piece of nano-coated glass. It incorporates a single touch-sensitive button for switching the device on and off. Underneath, a photo-type screw thread enables the projector to be mounted on a tripod.

Its optical compartment is entirely protected by glass. Focusing is electrically controlled and automated . Above you'll find a photo of projection distances and corresponding image sizes.

Be careful, however, to take into account its external power supply (a transformer block), because although the Dangbei can be installed on the ceiling, it's easier to place it in a table position.

A stand-alone audiovisual solution, it is equipped with a 2×10W Dolby Audio and DTS-compatible sound system.

Its connectivity panel includes: 2 USB 2.0 sockets, 2 HDMI 2.0b sockets, one of which is eARC, 1 headphone or external speaker socket (3.5mm jack), 1 SPDIF and 1 RJ45. For wireless links, it integrates WiFi and Bluetooth.

The device is controlled entirely by the black Bluetooth remote control, which also features buttons for direct access to Netflix, Prime Video and Youtube.

Menus

The Dangbei Mars is a projector with smartTV functions. It runs under Linux. An internal media player can free itself from the contents of your network, hard drive or USB stick. Not the least of my problems: while it played all the audio files from my 4K HDR programs, it didn't display any of them! (this was already the case with the Neo).

Picture adjustment parameters are also succinct. The HDMI modes are listed in the following order: standard, cinema, sport, vivid and a user mode.

User selection allows you to intervene on the gray scale, but only on one point (it does not have a Color Management System (CMS)).

To calibrate the projector, you only have these tools at your disposal: brightness, contrast, 3 levels of Gamma, 1 brief gray scale adjustment and global hue and saturation parameters.

It's not enough, as it lacks a CMS and a Gamma editor, but it's an improvement on its predecessors.

The power of the laser has two factory-set levels, the translation of which leaves me dumbfounded: "Violation for the brightest mode and car for the equivalent of an economy mode"!

More interestingly, light output can be finely adjusted on 10 levels (0 is the lowest, 10 the highest).

Not to be missed: lacks dynamic laser management and, above all, image interpolation.

Technical verdict

Operating noise and quality of internal sound system :

I think the Dangbei Mars is the quietest laser projector on the market, whatever the selected laser power level.

After taking care to measure the residual noise in my test room, which stood at 34.2 dB, I switched on the projector to find only a tiny variation of the sound level meter at 34.3 dB. This is quite simply the best result to date. M ven the most discreet projectors such as Sony HW or Xiaomi ALPD 3.0 don't do as well. It's worth noting that this excellent result is achieved without sacrificing image dynamics.

As for the integrated sound system, while it lacks a little bass, the soundstage remains fine and precise, and can still benefit from rather convincing ambient effects.

Power consumption :

In relation to light output, power consumption is surprisingly low, at 134.6W at maximum output on a 100% white test pattern. This is followed by 68.7W at 50% power and 36.3W at its lowest.

Sharpness and image precision :

On 1080p test patterns, it's easy to see that the Mars' optics are exemplary, with clean lines and chiselled letters. The default sharpness setting doesn't overdo it. The reproduction of the Burosch 1080p crosshair is exemplary from one edge of the image to the other, not just in the center. DLP sharpness lovers won't be disappointed.

Fluidity :

No surprises here: the judder is there, and cannot be fought for lack of a image interpolation option. It's a pity, because up to this point, Mars had all the right points. The spotlight-torture scene in the introduction to "Red" in 1080p24, with its slow horizontal tracking shot , is distorted by the judder, and houses, deer and cars lose sharpness in their contours - in other words, all the negative and disturbing visual effects of the judder.

Input lag :

I measured a display delay of 57.4 ms at 1080p 60hz. That's above the 50 ms required to earn the "Gaming" badge from Mondoprojos, and well above the 20 ms promised by the manufacturer. However, all the parameters causing delay were deactivated (keystone correction, for example) and I couldn't find any lag reduction option in the menus.

Overscan and typical gray frame surrounding the image of DMD 0.47 chips:

No cropping, but a 3 cm grayish bar encircling the Mars useful image. We have long been aware of its origin, caused by part of the DMD chip's micro-mirrors remaining inactive during projection.

Colorimetry and Gamma :

As the Mars is a single-laser projector with a phosphor wheel, its Gamut is not as wide as that of a triple-laser model. It exceeds rec.709 at 104.6% of its references and reaches 77.1% of DCI-P3.

Like many of today's projectors, the Dangbei Mars displays colors that are too cold in each of its factory selections. The calibration carried out will therefore aim to reduce an overly dominant blue in the gray scale and correct errors in the primaries and secondaries. The deltaE deviations (errors in relation to SMPTE references) are clearly marked.

The aim is to achieve a Gamma of 2.4 (for a dedicated room, 2.2 for a living room), a deltaE deviation of less than 3 and a white point of D65 (6500K), via the restricted menus at available on the new Dangbei. These values are the ideal we're looking for, but in the absence of the necessary adjustment options such as the CMS, which is absent from this projector, we'll often have to settle for the closest we can get.

After calibration, I obtained 6478K, with Gamma set at 2.42 and deltaE reduced to 3.67. Above is part of the calibration report drawn up with the profiling of a Klein K10A colorimeter using a Jeti 1501 Hi res reference probe. Measurements are taken against a white screen.

HDR management :

It's very simple, there is none! Rien, nada, nenni, nichts, nothing, nimic, нічого کچھ بھی نہیں , 没什么, zero. Whether using the internal media player or my Panasonic UHD deck connected via HDMI to the projector, HDR signals are not displayed.

Contrast and brightness :

Out of the advertised 2100 lumens, I measured a maximum of 1933 lumens in standard mode, quite a performance considering the low power consumption. Once calibrated, this leaves a maximum of 1357 lumens, which makes the Dangbei Mars capable of illuminating a generous screen base (maximum of 3m74 in SDR) while maintaining a luminance of 16 fL with accurate colors. Given the absence of HDR support, figures for this type of source are purely theoretical.

Sequential native contrast is 875:1 after calibration, double that of the brand's LED projectors. The change of light source is relevant. The contrast level is even slightly better than that of the Mars Pro 4K big brother (786:1 at best), making it possible to weight or even dispense with the need for a technical screen. Ansi contrast is excellent, with a high value of 338:1.

Uniformity :

The deltaE deviations recorded on the 15 rectangles of the white uniformity test pattern show the highest drift on the right-hand side of the image, but at levels just above a deltaE of 3. This feature confirms the good optical performance of this model, already noted in the section on image precision.

Laser Speckel :

Nothing to declare, the Dangbei Mars is a mono laser with a phosphor wheel not suffering from laser scab.

Subjective opinion

After calibration, the image from the Dangbei Mars is a pleasant surprise, with convincing flesh tones and a contrast that doesn't fall short of the mark, which visually reflects the good Ansi value found. Below are some photos of the projector's image on my Vividstorm white screen, with excerpts from the latest James Bond film, a Pet Shop Boys concert and various images from Burosch's 1080p test patterns.

Its other strong point is the precision of its image. It's a shame that we weren't able to test 4K HDR sources, because 1080p SDR is excellent, and we're looking at a projector that could well become the centerpiece of a home installation. In other words, it is by no means an auxiliary projector. Its high dynamic range, beautiful colors and precision do justice to films and series screened with family or friends... as long as it's 1080p! If your guests show up with a 4K video of their vacation in Greece, you'll be in for a treat!

Apart from that, assuming your friends only brought back SDR (phew!) from their moussaka and syrtaki course at the Club, it stay also this prevalent judder concern, which prevents from a full cinematographic evasion.

Conclusion

After the disappointing Dangbei Neo, the brand has made up for lost time by choosing laser rather than LED for its new model. The latest scores all the right points and even has the luxury of being the quietest projector I've tested since I started analyzing projectors. I know that many will appreciate this feature, and even this asset, first and foremost my comrade Cattod , who is a great critic of machines that make more noise than a fly!

I have to admit that this Dangbei didn't pass far from the Gold Award, thanks in particular to the precision of its image and its fine dynamic range, combined with accurate colors (after calibration). But it only won a Silver Award rather than the golden trophy, due to its underdeveloped settings menus, the absence of image interpolation and, last but not least, the announced HDR10/HLG support, which didn't actually materialize! And remember, it's called Dangbei Mars period.

I enjoyed :

- Its silence, exceptional at this level!

- Image precision,

- The Ansi contrast,

- Colors after calibration,

- An astonishing brightness/power consumption ratio,

- Full Netflix certification,

I regret :

- The judder,.

- Incomplete menus,

- What happened to HDR/HLG support?

- Input lag is relatively high.

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