Test complet AWOL LTV-3000 Pro : Calibrage et performance au banc d’essai

Retour dans mon domaine de prédilection, celui des projecteurs laser à ultra courte focale. Je vais m’intéresser aujourd'hui à l'AWOL LTV 3000 Pro, milieu de gamme d'un trio de diffuseurs TriChroma laser dont j'ai déjà eu l'occasion de vous proposer le test de l'entrée de gamme (le LTV 2500) et couronné par le LTV 3500 Pro. En fait, cette nouvelle référence est une version mise au goût du jour du 2500, avec support 4K HDR10/HLG (métadonnées statiques) et HDR10+ et Dolby Vision (métadonnées dynamiques), sans oublier la 3D DLP-Link, ce qui en fait, je dois le reconnaître, un des rares appareils disponibles sur le marché à ne faire l'impasse sur aucun format actuel !

Pour la petite histoire, ainsi que les aficionados, la marque s'est exclue d'elle-même du concours visant à établir le meilleur UST 2023, refusant d'être confrontée à ses concurrents dont, bien sûr, le fameux Formovie Theater et son excellent contraste natif !

Pour tester ce modèle, j'ai dû l'acquérir personnellement, car malgré mes nombreuses demandes auprès d'AWOL, je n'ai pu obtenir de modèle de prêt. C'est donc un appareil de série que tout un chacun peut acquérir pour la somme de 3699€ que je vous propose de décortiquer dans les colonnes de ce nouveau banc d'essai de mondoprojos.

Vous avez la possibilité d'acquérir ce projecteur auprès de notre partenaire, NothingProjector, calibré selon les normes PVA et adapté à votre type d'écran, en utilisant ce lien affilié (cliquez sur le lien). Le tarif est de 3499€ TTC, le code de réduction "AWOL" de 500€ doit être appliqué au moment de la commande (prix initial sans réduction : 3999€ TTC).

De quoi s'agit-il ?

AWOL VISION est une jeune compagnie dont le siège social est implanté aux États-Unis mais dont les projecteurs sont fabriqués en Chine. Pour la source lumineuse qui équipe ses modèles, elle a fait appel aux solutions TriChroma (Hisense) avec des modules triple laser NICHA NUMM34/37.

Les blocs optiques de la marque sont fabriqués par RICOH f2.0 et sont entièrement en verre avec un format de 3,5 pouces. Ces caractéristiques permettent de tirer le meilleur parti de la puce DMD 0,47 ECD et d’offrir la meilleure précision possible sur un modèle à ultra courte focale.

La luminosité est estimée en pic de lumens (c'est-à-dire mesurée au centre de l'écran à 3000 lumens) mais dans sa documentation et la plaquette commerciale, elles annoncent un maximum de 2600 lumens.

Si la précision et la luminosité semblent être les points forts de la marque, elle n'arrive pas encore à concurrencer le contraste natif des projecteurs ALPD comme le Formovie Theater (premier de notre classement UST depuis deux années). En fait, un représentant de la marque m'a expliqué, je le cite :

« Le rapport de contraste natif dépend de la conception optique du projecteur. Plus la lentille a un faible nombre F, plus l’ouverture de la lentille est grande, ce qui entraîne une meilleure netteté pour une image de plus de 100 pouces, mais sacrifiera le contraste natif. Plus la lentille est petite, plus le nombre F est élevé, plus l’ouverture de la lentille est petite, ce qui entraîne une moins bonne netteté pour une image de plus de 100 pouces mais avec un bon contraste natif. Le contraste natif n’a rien à voir avec la technologie ALPD (Affichage de phosphore laser avancé), toute personne utilisant une lentille de plus petite taille (ouverture de lentille plus petite) et sacrifiant la netteté peut obtenir un meilleur contraste natif, c’est pourquoi vous pouvez voir le nouveau modèle HISENSE L9H avec une lentille plus petite et de qualité inférieure peut atteindre un contraste natif de 3000:1, le même niveau que l’unité ALPD 4.0.

Le rapport de contraste natif et la netteté sont une conception en balancier, et chaque fabricant a sa propre conception préférée. AWOL VISION préfère suivre la conception de projecteur haut de gamme Panasonic, JVC qui utilise la limite HW de la lentille plus grande pour garantir d’abord la netteté et utilise la diminution laser (fonction EBL AWOL) et le changement de l’iris (changement dynamique de l’ouverture de la lentille, utilisé par LG) pour compenser les performances de contraste. »

Les ingénieurs d'AWOL, pour compenser ce talon d’Achille du contraste natif, ont donc développé un algorithme de diminution laser AWOL « EBL » pour Enhanced Black Level (traduction : Niveau de noir augmenté) qui diminue dynamiquement la puissance du laser en fonction de la scène APL (pour Average Picture Level), plus la scène APL est faible, plus le niveau de noir que vous obtiendrez sera faible. Sauf qu'un contraste dynamique entraînera une baisse de dynamique, en effet si vous baissez la lumière, vous augmentez le niveau de noir. Le meilleur des mondes est obtenu avec le contraste natif, car il n'y a pas à jouer sur un paramètre au détriment d'un autre.

Pour le reste, nous sommes face à un appareil complet qui rassemble autour de son projecteur un système sonore de 36 watts (2x18 watts) qui offre un son dynamique depuis l'avant du châssis du projecteur.

Le LTV-3000 Pro est compatible avec Dolby Audio et Digital Theater Systems HD (DTS-HD). Dolby Audio, développé par Dolby Laboratories, est une collection de technologies d'encodage et de traitement audio, englobant Dolby Digital, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD et Dolby Atmos.

Il prend en charge eARC sur une de ses prises HDMI, permettant une transmission audio améliorée du projecteur vers un appareil audio externe tel qu'une barre de son ou un système audio de cinéma maison.

Tour physique

Le LTV-3000 Pro utilise exactement la même taille et la même forme de châssis que le LTV 2500 déjà testé, et la couleur et la finition ont changé par rapport aux modèles précédents.

C'est un beau bébé qui mesure 550 mm de largeur, 350 mm de profondeur et 107 mm de hauteur et qui pèse 14 kilos.

Son bloc optique offre un rapport de projection de 0.25:1. Concernant la mise au point, elle est électrique et pilotée par la télécommande Bluetooth de couleur argentée. La correction de trapèze électronique offre 8 points de réglages.

Sur le dessus du projecteur se trouve un seul bouton de mise sous tension / hors tension à l'avant, sur le côté droit, qui fonctionne en le pressant ou en utilisant la télécommande.

Les haut-parleurs sont placés à droite et à gauche à l'avant de l’appareil. Deux évents de dissipation de chaleur sont centrés de chaque côté du LTV-3000 Pro, avec un port USB 2 juste à droite du haut-parleur côté droit.

Le projecteur a quatre pieds, un dans chaque coin, avec des connexions pour montage au plafond.

Toutes les entrées et connexions, à l'exception d'un port USB situé sur le côté, se trouvent à l'arrière du projecteur. Ce modèle dispose de 3 entrées HDMI 2.0 dont 1 eARC. Deux prises USB 2.0 sont également présentes, ainsi qu’une prise LAN, 1 SPDIF. Le Wi-Fi et le Bluetooth sont aussi au programme.

Menus

Si le LTV 3000 Pro fonctionne sous un OS Android 9.0, il a délaissé la principale fonction smartTV (le streaming et la gestion d'un magasin d'applications) au profit d'Amazon par le biais de son Firestick 4K Max. Ce dernier vient se connecter dans un emplacement dédié protégé par un cache et alimenté en USB. Je dois dire que j'approuve cette solution, car en procédant de la sorte, pas de problème de DRM avec Netflix, comme c'est bien souvent le cas sur les projecteurs intelligents. Là, toutes vos applications de streaming préférées fonctionneront sans limites en résolution, à condition que vous soyez abonnés, bien évidemment !

En revanche, un lecteur média est bien intégré directement dans les menus du projecteur. Il peut lire tous vos fichiers vidéo et audio depuis votre réseau domestique ou via une clé USB ou un disque dur.

Le format des menus est inchangé depuis le LTV 2500. Au choix, c'est une bande verticale ou horizontale. Les modes d'image d'usine sont riches : « la norme, vivant, cinéma, sports, jeu, autodéfinition ». Ils connaissent une déclinaison HDR et 3D avec le suffixe associé. Les modes de luminosité sont aussi nombreux : « clair, la norme, doux, et autodéfinition ». Concernant la gestion de la puissance du laser, vous pouvez la contrôler de manière fine sur une échelle de 1 à 10. Une option d'adaptation de la puissance lumineuse à la luminosité de la pièce est également présente.

Pour calibrer le projecteur, les options classiques de contraste, luminosité, saturation sont présentes, mais aussi un réglage des 2 points de l'échelle de gris et un CMS sur les 3 dimensions du gamut (teinte, saturation et luminosité) pour les couleurs primaires et secondaires. Le Gamma SDR est découpé en plusieurs choix prédéfinis, tout comme l'EOTF HDR. Vous pouvez choisir un espace colorimétrique restreint qui doit coller aux références Rec.709 ou plus large Rec.2020. Grâce à ses trois diodes laser sans roue de phosphore, le LTV 3000 est capable de couvrir ce gamut qui rassemble 70 % des couleurs que l'œil humain est en capacité de percevoir ! Aucun projecteur haut de gamme de chez JVC ou SONY n'est capable d'accomplir cette prouesse technologique.

Le traitement vidéo de l'AWOL dispose d'un mode anti-judder de type interpolation d'image pour les programmes SDR et 4K, mais surtout d'une option particulièrement efficace de gestion des signaux 24p, malgré la mise en œuvre d'une puce DMD 0,47. Les réticents à l'effet "soap opera" généré par une aide à la fluidité trop poussée seront heureux de le lire, tout comme Tom Cruise, fer de lance du combat contre l'interpolation d'images.

Avis technique

Bruit de fonctionnement et qualité du système sonore intégré :

L'AWOL 3000 Pro est relativement discret dans son fonctionnement, mais surtout constant. Cela signifie que la mesure de bruit ne variera pas d'un iota entre les différents modes de puissance lumineuse sélectionnés et restera cantonnée à 37,5 dB. C'est un peu plus que le LTV 2500 (36,8 dB), mais le ressenti auditif n'est pas dérangeant, d'autant que le système sonore intégré a du coffre, de la précision et de la dynamique. Il arrive à me dissuader totalement d'installer un système sonore externe.

Consommation électrique :

J'ai mesuré les besoins en énergie des 4 sélections de puissance lumineuse disponibles, et voici mes relevés : Clair (151,4 W), la norme (138,5 W), doux (127,1 W) et autodéfinition 6 (135 W) et 10 au maximum (150,6 W). Je dois dire qu'avec une luminosité annoncée à 2600/3000 lumens, je suis surpris de découvrir des besoins en énergie aussi bas. À titre de comparaison, le Formovie Theater montre 330 W à pleine puissance et 280 W pour atteindre 2200 lumens.

Piqué et précision d'image :

Comme indiqué lors de la présentation de cet appareil, l'optique qui équipe les projecteurs AWOL est ce qui se fait de mieux actuellement. Elle leur permet de diffuser sur des diagonales d'écran de 150 cm sans perte de précision, aussi bien au centre de l'image que sur les extrêmes. Dans ce domaine, le Formovie Theater ne peut lutter. Pour les sources 1080p SDR, il est possible de désactiver le traitement XPR pour effectuer une mise à l'échelle conforme 1:1 du signal entrant.

Toutefois, je dois signaler que le laser fringing, qui touche principalement les projecteurs TriChroma, est présent. Ce phénomène vient doubler les contours des lettres et des motifs, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous. Heureusement, s'il est notable sur les menus, on ne le perçoit pas en cours de projection, et globalement, le piqué de ce projecteur est le meilleur qu'il m'ait été donné de voir sur un projecteur à ultra courte focale.

Fluidité :

Là encore, très grande surprise pour moi. Le mode « film » du traitement vidéo permet d'obtenir une restitution 24p conforme à l'original sans problème de conversion. C'est une des nouveautés présentes sur ce modèle, et elle évite d'avoir à recourir à l'aide à la fluidité pour les allergiques à ce dispositif.

Input lag :

Le 3000 Pro dispose d'une option de réduction de l'input lag qui lui permet de passer d'un retard de 120 ms à une valeur de 34,5 ms sur source 4K (UHD) à 60 Hz, bien plus acceptable pour les joueurs en réseau. Les nouveaux DLP Gaming font mieux, mais on reste quand même sous la barre fatidique des 50 ms.

Speckle laser :

Les projecteurs triple laser comme le LTV 3000 Pro sont parmi les plus susceptibles d'être touchés par le phénomène de speckle laser. Heureusement, ce n'est pas le cas de ce modèle qui offre un beau lissé sans être troublé par les multiples points caractéristiques de ce phénomène.

Overscan et cadre gris typique de la puce DMD 0,47 :

La gestion de l'image est effectuée en interne sans appliquer de coupures sur les bords de l'image. Si les problèmes de judder sont réglés sur la puce DMD qui équipe le 3000 Pro, en revanche, sa principale caractéristique (la bordure grise qui entoure l'image utile) est toujours là, avec sa largeur de 2 centimètres.

Colorimétrie et Gamma :

Commençons l'analyse des deux options d'espace colorimétrique disponibles sur le LTV 3000. Le moins large couvre 98,2 % des références Rec.709, et avec la sélection large, on atteint 97,76 % du Rec.2020. C'est un peu moins que les 107 % annoncés, mais comme les sources Rec.2020 sont rares, ce n'est pas une problématique.

Si vous envisagez de recevoir ce projecteur et d'en profiter pleinement sans avoir à le faire calibrer, ce n'est malheureusement pas le cas. Sur les 5 profils d'usine, 4 présentent des températures de couleurs trop froides, proches de 14000 K, et surtout avec des écarts delta E qui dépassent les 14. Cela se traduit visuellement comment ? Eh bien, la couleur bleue sera dominante, loin de l'équilibre attendu qui tourne autour d'un point blanc positionné à D65, soit une température de couleurs proche de 6500 K avec un écart delta E inférieur à 2 (exigence de la certification du calibreur PVA que je suis).

Le mode cinéma fait un peu mieux que les 4 autres, mais nous sommes encore loin d'une image équilibrée et naturelle avec 9093 K et un écart delta E de 8,7.

Face à ce constat, nombre de possesseurs actuels de ce modèle qui n'ont pas la capacité ou la possibilité de le calibrer tentent de copier des listes de réglages qui circulent en ligne. Je n'adhère pas à cette démarche, car chaque projecteur doit être calibré individuellement en fonction du type d'écran avec lequel il va être combiné et surtout, s'agissant d'un projecteur triple laser, mesuré avec du matériel adapté, donc un spectrophotomètre avec une résolution de 2 nm. J'ai déjà expliqué sur le blog les raisons de ces impératifs.

Une fois ces prérequis respectés, et grâce à des options bien utiles présentes dans les menus du LTV3000 Pro, j'ai obtenu une température de couleurs de 6497 K avec un écart deltaE réduit à 0.9 et un gamma moyen de 2.18 sur source SDR. Les vérifications complémentaires effectuées sur les saturations et le color checker confirment la précision du calibrage réalisé.

Gestion HDR :

Une fois le point blanc correctement positionné, il sera valable pour les sources HDR10, HDR10+ et Dolby Vision. Il faudra cependant veiller à une configuration correcte de l'EOTF et intervenir sur le CMS avec un référentiel Rec.2020 en HDR10. Sur les sources HDR10, le LTV3000 Pro est calibré sur les encodages à 1000 nits. J'ai effectué un calibrage en HDR10 avec un réglage d'une précision exemplaire, comme vous pouvez le constater ci-dessous (avant et après). En HDR10+, je suis plus circonspect car l'image affichait des blancs brûlés, alors que cette sélection est supposée fonctionner en communication directe entre la source et le projecteur, comme pour le Dolby Vision. Cependant, la gestion de l'EOTF est bien mieux maîtrisée en Dolby Vision qu'en HDR10+. Encore une fois, si vous souhaitez acquérir ce projecteur, ne faites pas l'impasse sur le calibrage. Rares sont les projecteurs qui n'en ont pas besoin, mais le résultat sorti de la boîte est vraiment mauvais, que ce soit en SDR ou en HDR, alors qu'après une correction technique digne de ce nom, l'image de ce projecteur atteint le sublime et rend surtout justice au travail du directeur de la photographie du film ou de la série que vous avez sélectionné.

Contraste et luminosité :

Petit rappel sur les conditions de mesures : j'ai effectué toutes mes mesures sur un écran blanc de référence d'une diagonale de 100 pouces, ainsi que sur un écran technique CLR Celexon HomeCinema Plus de la même dimension avec un gain de 0.5. Le colorimètre Klein 10A que j'utilise bénéficie de deux profils réalisés le même jour que les mesures sur les deux écrans, à partir de mon spectrophotomètre de référence Jeti 1501 Hi-Res, qui offre la précision requise de 2 nm nécessaire aux relevés effectués sur un projecteur laser ou triple laser dans le cas d'espèce.

Comme la marque indique qu'elle mesure le pic de luminosité de 3000 lumens au centre de l'écran et non dans une mesure d'Ansi lumens (moyenne de 9 mesures prises dans 9 parties de l'écran), j'ai positionné ma sonde en direction du point le plus lumineux des deux écrans. Dans ces conditions, avec 4 mesures de vérification pour chaque relevé, je relève le pic maximum de luminosité du LTV 3000 Pro à 181 cd/m2. Je vous ai positionné le tableau habituel en cd/m2 et en lumens. En effet, 181 cd/m2 sur un écran blanc (gain 1) d'une diagonale de 100 pouces donne, après conversion, une luminosité maximum de 1567 lumens, soit quasiment la moitié de ce qu'annonce la marque. J'avais déjà fait le même constat sur un LTV 3500 Pro que j'ai été conduit à calibrer.

Même en boostant la luminosité au maximum avec le choix de la sélection auto définition et le niveau 10, je ne dépasse pas cette valeur.

Après calibrage, il reste 138 cd/m2, soit 1194 lumens au centre de l'écran, suffisamment pour conserver une luminance de 16 fL en SDR sur un écran 16/9 de 3,51 m et 2,75 m en HDR. Ces mesures sont prises en réflexion, c'est-à-dire sonde vers l'écran.

En ce qui concerne le contraste, la valeur séquentielle native (FOFO / Full On Full Off) post-calibrage est de 1002:1 sur un écran blanc et de 1059:1 avec un écran technique. Après activation de l'EBL (le contraste dynamique d'AWOL), il y a une légère augmentation : 1307:1 (écran blanc), 1404:1 (écran technique).

La seule possibilité d'approcher les 2500:1 annoncés par la marque, c'est avec le mode dynamique de la sélection « Vivant », qui est mesuré à 1942:1 mais avec une température de couleurs de 14370 K et un écart deltaE de 15, donc inutilisable pour du home cinéma.

Avis subjectif

C'est un euphémisme de dire que le LTV 2500 ne m'a pas déclenché d'émotions visuelles particulières, mais avec le 3000 Pro et ses nouvelles capacités, j'avoue avoir été, à de nombreuses reprises, particulièrement séduit par la nouvelle proposition d'AWOL, mais à une condition : celle de la marier avec un écran CLR de qualité pour rehausser son niveau de noir et la profondeur associée. J'ai effectué une prise de vue comparative simultanément et non successivement sur la même image projetée sur ma toile blanche de référence et sur la version CLR. Si je pense que le contraste natif reste bien à l'avantage du Formovie Theater, ainsi que la dynamique (car le modèle ALPD est plus lumineux que l'AWOL 3000 Pro dans les mêmes conditions), le piqué, les couleurs du LTV 3000 réduisent bien l'écart et je comprends que certains peuvent privilégier ces critères d'évaluation de l'image.

Je donne mon avis bien sûr sur l'image après calibrage car sans cette opération, ce n'est pas le même appareil. Si les sources SDR profitent de la très grande netteté et du naturel des couleurs, c'est avec les programmes 4K HDR et Dolby Vision que le 3000 prend son envol. En effet, ce type de sources permet de mettre en œuvre l'espace couleurs large et de vous offrir une force et une puissance du rendu qui n'existe sur aucun projecteur laser JVC ou SONY. L'AWOL évolue dans un monde intouchable pour les versions mono laser de ces deux constructeurs.

Conclusion

Si je conserve mon attachement au Formovie Theater, je dois reconnaître objectivement beaucoup de qualités à cet AWOL LTV 3000. Tout d'abord, si je devais classer les projecteurs sur le seul critère de la précision de l'image, il prendrait la première place du podium. Nous savons tous, chers lecteurs, que ce n'est pas le seul critère d'évaluation, et heureusement, ce n'est pas sa seule qualité. Je salue ainsi le fait qu'il soit l'un des rares projecteurs à être compatible avec l'ensemble des formats visuels actuellement disponibles sur le marché (SDR/HDR10/HLG/HDR10+/Dolby Vision et 3D).

Je note aussi cette superbe colorimétrie après calibrage et surtout des options bien utiles et précises pour parvenir à le réaliser. Un mode 24p enfin utilisable sur un projecteur DLP 0,47, un système sonore convaincant et puissant. Certes, le contraste et la luminosité ne sont pas au niveau de la concurrence ALPD, mais avec un écran CRL de qualité, il est déjà possible de bien améliorer le premier paramètre.

Suite à l'analyse approfondie des atouts et des limites de l' AWOL 3000 Pro, j'ai choisi de lui décerner le Silver Award de mondoprojos.fr. Il n'a pas réussi à obtenir l'or, principalement à cause de son contraste et de sa luminosité réelle.

J'ai apprécié :

• La précision de l'image,
• La colorimétrie après calibrage,
• Le système sonore intégré,
• Le support de HDR10+/Dolby Vision,
• La fluidité,
• Les fonctions smartTV avec Firestick.

Je regrette :

• Le contraste,
• La luminosité, loin des annonces,
• La colorimétrie en sortie de boîte,
• Le fringe laser épisodique.

Full review AWOL LTV 3000 Pro

Returning to my area of expertise, ultra-short-throw laser projectors, today I'll delve into the AWOL LTV 3000 Pro, the mid-range model of a trio of TriChroma laser projectors. I've previously reviewed the entry-level model (the LTV 2500) and topped off by the LTV 3500 Pro. In fact, this new reference is an updated version of the 2500, with support for 4K HDR10/HLG (static metadata) and HDR10+ and Dolby Vision (dynamic metadata), not to mention 3D DLP-Link, making it, I must admit, one of the few devices on the market that doesn't skip any current format!
For aficionados and for the record, the brand has excluded itself from the competition to establish the best UST of 2023, refusing to be compared with its competitors, including, of course, the famous Formovie Theater and its excellent native contrast!
To test this model, I had to purchase it personally, as despite my numerous requests to AWOL, I was unable to obtain a loaner model. Thus, it's a retail unit that anyone can buy for the sum of €3699 that I'll be dissecting in the new test bench of mondoprojos.

You have the opportunity to purchase this projector from our partner, NothingProjector, calibrated according to PVA standards and tailored to your screen type, by using this affiliate link (click on the link). The price is €3499 incl. VAT, with the AWOL discount coupon of €500 already applied (original price without discount: €3999 incl. VAT).

What is it ?

AWOL VISION is a young company headquartered in the United States but manufactures its projectors in China. For the light source in its models, it has opted for TriChroma (Hisense) solutions with NICHA NUMM34/37 triple laser modules.
The brand's optical blocks are made by RICOH f2.0 and are entirely glass with a 3.5-inch format. These features enable the best use of the DMD 0.47 ECD chip and offer the highest possible precision on an ultra-short-throw model.
Brightness is estimated in peak lumens (measured at the center of the screen at 3000 lumens) but in its documentation and marketing materials, they announce a maximum of 2600 lumens.

While precision and brightness seem to be the brand's strengths, it has yet to compete with the native contrast of ALPD projectors like the Formovie Theater (first in our UST ranking for two years). In fact, a brand representative explained to me :

"The native contrast ratio depends on the optical design of the projector. The lower the F number of the lens, the larger the lens aperture, resulting in better sharpness for an image over 100 inches but sacrificing native contrast. The smaller the lens, the higher the F number, the smaller the lens aperture, resulting in worse sharpness for an image over 100 inches but with good native contrast. Native contrast has nothing to do with ALPD technology (Advanced Laser Phosphor Display); anyone using a smaller lens size (smaller lens aperture) and sacrificing sharpness can achieve better native contrast, which is why you can see the new HISENSE L9H model with a smaller and inferior lens can achieve a native contrast of 3000:1, the same level as the ALPD 4.0 unit.
Native contrast ratio and sharpness are a balancing act, and each manufacturer has its own preferred design. AWOL VISION prefers to follow the high-end projector design of Panasonic, JVC, which uses the HW limit of the larger lens to ensure sharpness first and uses laser dimming (AWOL's EBL function) and iris change (dynamic lens aperture change, used by LG) to compensate for contrast performance."

To compensate for this Achilles heel of native contrast, AWOL engineers have developed an AWOL "EBL" laser dimming algorithm for Enhanced Black Level, which dynamically decreases laser power depending on the scene's APL (Average Picture Level), the lower the APL, the lower the black level you will achieve. However, dynamic contrast will result in a decrease in dynamics, indeed, if you lower the light, you increase the black level. The best of both worlds is achieved with native contrast, as there is no need to adjust one parameter at the expense of another.

For the rest, we are faced with a complete device that assembles around its projector a 36-watt sound system (2x18 watts) offering dynamic sound from the front of the projector chassis.
The LTV-3000 Pro is compatible with Dolby Audio and Digital Theater Systems HD (DTS-HD). Dolby Audio, developed by Dolby Laboratories, is a collection of audio encoding and processing technologies, encompassing Dolby Digital, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, and Dolby Atmos.
It supports eARC on one of its HDMI ports, allowing enhanced audio transmission from the projector to an external audio device such as a soundbar or home cinema audio system.

Physical Tour

The LTV-3000 Pro uses exactly the same size and shape of chassis as the already tested LTV 2500, and the color and finish have changed from previous models.
It's a sizable unit measuring 550 mm in width, 350 mm in depth, and 107 mm in height, and weighing 14 kilograms.

Its optical block offers a projection ratio of 0.25:1. Regarding focus, it is electric and controlled by the silver-colored Bluetooth remote control. Electronic keystone correction offers 8 points of adjustment.

On top of the projector, there's a single power on/off button at the front, on the right side, which works by pressing or using the remote control. The lens is also located on the top, just left of the center.

The speakers are each centered to the right and left at the front of the projector. The LED indicator light is just above and slightly to the right of the right speaker. Two heat dissipation vents are centered on each side of the LTV-3000 Pro, with a USB 2 port just to the right of the right-side speaker.

The projector has four feet, one in each corner, with connections for ceiling mounting. All inputs and connections, except for a USB port on the side, are located at the rear of the projector. This model has 3 HDMI 2.0 ports, including 1 eARC. Two USB 2.0 ports are also present, along with a LAN port, 1 SPDIF. Wi-Fi and Bluetooth are also included.

Menus

While the LTV 3000 Pro runs on Android 9.0 OS, it has delegated the main smartTV function (streaming and managing an app store) to Amazon through its Firestick 4K Max. The latter connects in a dedicated slot protected by a cover and powered by USB. I must say I approve of this solution because in this way, there's no DRM problem with Netflix, as is often the case with smart projectors. Here, all your favorite streaming apps will work without resolution limits, provided you are subscribed, of course !

However, a media player is indeed integrated directly into the projector's menus. It can play all your video and audio files from your home network or via a USB stick or hard drive.

The menu format is unchanged from the LTV 2500. You can choose between a vertical or horizontal strip. Factory image modes are plentiful: "standard, vivid, cinema, sports, game, auto definition."

They are known in HDR and 3D with the associated suffix. Brightness modes are also numerous: "bright, standard, soft, and auto definition." Regarding laser power management, you can finely control it on a scale of 1 to 10. An option to adapt the light power to the room's brightness is also present.

To calibrate the projector, the usual options for contrast, brightness, saturation are present, but also a 2-point grayscale adjustment and a CMS on the 3 dimensions of the gamut (hue, saturation, and brightness) for primary and secondary colors. The SDR Gamma is divided into several predefined choices, just like the HDR EOTF. You can choose a restricted color space that should stick to Rec.709 references or a broader Rec.2020. Thanks to its three laser diodes without a phosphor wheel, the LTV 3000 is capable of covering this gamut, which encompasses 70% of the colors that the human eye is capable of perceiving! No high-end projector from JVC or SONY is capable of accomplishing this technological feat.

AWOL's video processing has an anti-judder mode in the form of image interpolation for SDR and 4K programs, but especially an effective option for managing 24p signals, despite the use of a 0.47 DMD chip. Those averse to the "soap opera" effect generated by overly aggressive motion smoothing will be pleased to read this, as will Tom Cruise, a leading advocate against image interpolation.

Technical Opinion

Operating Noise and Quality of Integrated Sound System :

The AWOL 3000 Pro is relatively quiet in operation, but especially constant. This means that the noise measurement will not vary by an iota between the different selected light power modes and will remain limited to 37.5 dB. It's a bit more than the LTV 2500 (36.8 dB), but the auditory perception is not bothersome, especially since the integrated sound system has plenty of power, precision, and dynamics. It completely dissuades me from installing an external sound system.

Electrical Consumption :

I measured the energy needs of the 4 available light power selections, and here are my findings: Bright (151.4 W), standard (138.5 W), soft (127.1 W) and auto definition 6 (135 W) and 10 at maximum (150.6 W). I must say that with a brightness announced at 2600/3000 lumens, I am surprised to discover such low energy needs. For comparison, the Formovie Theater shows 330 W at full power and 280 W to reach 2200 lumens.

Sharpness and Image Precision :

As mentioned in the presentation of this device, the optics equipping the AWOL projectors are currently the best. They allow broadcasting on screen diagonals of 150 cm without loss of precision, both at the center of the image and at the extremes. In this area, the Formovie Theater cannot compete. For 1080p SDR sources, it's possible to disable the XPR processing to perform a 1:1 scaling of the incoming signal.

However, I must note that laser fringing, which mainly affects TriChroma projectors, is present. This phenomenon doubles the contours of letters and patterns, as you can see in the photo below. Fortunately, while it's noticeable on menus, it's not perceived during projection, and overall, the sharpness of this projector is the best I've seen on an ultra-short-throw projector.

Fluidity :

Again, a very big surprise for me. The "film" mode of the video processing allows for a 24p rendition faithful to the original without conversion problems. This is one of the novelties present on this model, and it avoids having to resort to motion smoothing for those allergic to this device.

Input Lag :

The 3000 Pro has an input lag reduction option that allows it to go from a delay of 120 ms to a value of 34.5 ms on a 4K (UHD) source at 60 Hz, much more acceptable for network players. The new DLP Gaming does better, but we still stay under the critical 50 ms mark.

Laser Speckle :

Triple laser projectors like the LTV 3000 Pro are among the most likely to be affected by the laser speckle phenomenon. Fortunately, this is not the case for this model, which offers a smooth finish without being troubled by the multiple characteristic points of this phenomenon.

Overscan and Typical Gray Frame of the 0.47 DMD Chip :

Image management is carried out internally without applying cuts to the edges of the image. If judder problems are resolved on the DMD chip equipping the 3000 Pro, on the other hand, its main characteristic (the gray border surrounding the useful image) is still there, with its width of 2 centimeters.

Colorimetry and Gamma :

Let's start the analysis of the two available color space options on the LTV 3000. The less wide covers 98.2% of Rec.709 references, and with the wide selection, we reach 97.76% of Rec.2020. It's a bit less than the 107% announced, but as Rec.2020 sources are rare, it's not a problem.

If you plan to receive this projector and fully enjoy it without having to have it calibrated, unfortunately, that's not the case. Of the 5 factory profiles, 4 have too cold color temperatures, close to 14000 K, and especially with delta E deviations exceeding 14. How does this translate visually? Well, the color blue will be dominant, far from the expected balance around a white point positioned at D65, i.e., a color temperature close to 6500 K with a delta E deviation of less than 2 (requirement of the PVA calibrator certification that I hold).

The cinema mode does a bit better than the other 4, but we are still far from a balanced and natural image with 9093 K and a delta E deviation of 8.7.

Given this observation, many current owners of this model who do not have the capacity or the possibility to calibrate it attempt to copy lists of settings circulating online. I do not subscribe to this approach, as each projector must be calibrated individually according to the type of screen with which it will be combined and especially, as a triple laser projector, measured with suitable equipment, thus a spectrophotometer with a resolution of 2 nm. I have already explained on the blog the reasons for these imperatives.

Once these prerequisites are respected, and thanks to some very useful options present in the menus of the LTV3000 Pro, I obtained a color temperature of 6497 K with a reduced deltaE deviation of 0.9 and an average gamma of 2.18 on SDR source. The additional checks carried out on the saturations and the color checker confirm the precision of the calibration performed.

HDR Management :

Once the white point is correctly positioned, it will be valid for HDR10, HDR10+, and Dolby Vision sources. However, a correct configuration of the EOTF must be ensured and intervention on the CMS with a Rec.2020 reference in HDR10 is necessary. On HDR10 sources, the LTV3000 Pro is calibrated on encodings at 1000 nits. I performed a calibration in HDR10 with exemplary precision, as you can see below (before and after).

In HDR10+, I am more circumspect because the image displayed burned whites, although this selection is supposed to work in direct communication between the source and the projector, as with Dolby Vision. However, the management of the EOTF is much better mastered in Dolby Vision than in HDR10+. Once again, if you wish to acquire this projector, do not skip the calibration. Few projectors do not need it, but the out-of-the-box result is really bad, whether in SDR or HDR, while after a technical correction worthy of the name, the image of this projector reaches the sublime and especially does justice to the work of the cinematographer of the film or series you have selected.

Contrast and Brightness :

A reminder of the measurement conditions: I performed all my measurements on a reference white screen with a diagonal of 100 inches, as well as on a CLR Celexon HomeCinema Plus technical screen of the same dimension with a gain of 0.5. The Klein 10A colorimeter I use benefits from two profiles made on the same day as the measurements on both screens, from my reference spectrophotometer Jeti 1501 Hi-Res, which offers the required precision of 2 nm necessary for measurements made on a laser or triple laser projector in this case.

As the brand indicates it measures the peak brightness of 3000 lumens at the center of the screen and not in an Ansi lumens measurement (average of 9 measurements taken in 9 parts of the screen), I positioned my probe towards the brightest point of the two screens. In these conditions, with 4 verification measurements for each recording, I note the maximum peak brightness of the LTV 3000 Pro at 181 cd/m^2. I positioned the usual table in cd/m^2 and lumens. Indeed, 181 cd/m^2 on a white screen (gain 1) with a diagonal of 100 inches gives, after conversion, a maximum brightness of 1567 lumens, almost half of what the brand announces. I had already made the same observation on an LTV 3500 Pro that I was led to calibrate.

Even by boosting the brightness to the maximum with the choice of auto definition selection and level 10, I do not exceed this value.

After calibration, it remains 138 cd/m^2, or 1194 lumens at the center of the screen, enough to maintain a luminance of 16 fL in SDR on a 16/9 screen of 3.51 m and 2.75 m in HDR. These measurements are taken in reflection, i.e., probe towards the screen.

Regarding contrast, the native sequential value (FOFO / Full On Full Off) post-calibration is 1002:1 on a white screen and 1059:1 with a technical screen. After activation of the EBL (AWOL's dynamic contrast), there is a slight increase: 1307:1 (white screen), 1404:1 (technical screen).
The only possibility of approaching the 2500:1 announced by the brand is with the dynamic mode of the "Vivid" selection, which is measured at 1942:1 but with a color temperature of 14370 K and a delta E deviation of 15, therefore unusable for home cinema.

Subjective Opinion

It's an understatement to say that the LTV 2500 did not trigger any particular visual emotions in me, but with the 3000 Pro and its new capabilities, I must admit that on numerous occasions, I was particularly seduced by the new proposal from AWOL, but on one condition: that it be paired with a quality CLR screen to enhance its black level and associated depth. I performed a comparative shot simultaneously and not successively on the same image projected on my reference white canvas and on the CLR version. While I think the native contrast remains well in favor of the Formovie Theater, as well as the dynamics (because the ALPD model is brighter than the AWOL 3000 Pro under the same conditions), the sharpness, the colors of the LTV 3000 significantly narrow the gap and I understand that some may prioritize these image evaluation criteria.

Of course, I give my opinion on the image after calibration because without this operation, it's not the same device. If SDR sources benefit from the very high sharpness and natural colors, it's with 4K HDR and Dolby Vision programs that the 3000 takes off. Indeed, this type of source allows implementing the wide color space and offering you a strength and power of rendering that exists on no laser projector from JVC or SONY. AWOL evolves in a world untouchable for the mono laser versions of these two manufacturers.

Conclusion

While I maintain my attachment to the Formovie Theater, I must objectively recognize many qualities in this AWOL LTV 3000. First, if I had to rank projectors on the sole criterion of image precision, it would take first place on the podium. We all know, dear readers, that this is not the only evaluation criterion, and fortunately, it's not its only quality. I thus salute the fact that it is one of the few projectors to be compatible with all the visual formats currently available on the market (SDR/HDR10/HLG/HDR10+/Dolby Vision, and 3D).

I also note this superb colorimetry after calibration and especially some very useful and precise options to achieve it. A 24p mode finally usable on a DLP 0.47 projector, a convincing and powerful sound system. Certainly, the contrast and brightness are not at the level of ALPD competition, but with a quality CRL screen, it is already possible to significantly improve the first parameter.

Following the in-depth analysis of the strengths and limitations of the AWOL 3000 Pro, I have chosen to award it the Silver Award from mondoprojos.fr. It did not manage to win gold, mainly due to its contrast and real brightness.

I appreciated :

• The precision of the image,
  - The colorimetry after calibration,
  - The integrated sound system,
  - The support for HDR10+/Dolby Vision,
  - The fluidity,
  - The smartTV functions with Firestick.
  
  I regret :
• 
  - The contrast,
  - The brightness, far from the announcements,
  - The out-of-the-box colorimetry,
  - The occasional laser fringe.

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